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L'aide

Chapitre 3

Voyeur / Exhibition
Le revoilà.Plusieurs semaines se sont écoulées, mais je n’ai oublié aucun détail. Je reconnais ces mains, ce visage.Comme à son habitude, il est en avance sur le lever du soleil. Le type pousse une barre métallique avec acharnement, ses veines surdimensionnées exhibées sans aucune honte. Le souffle régulier, il tremble légèrement sous l’effort.Aussitôt, la machine folle de mes songes s’enclenche. Derrière les bruits de la salle, c’est le bruit de la douche qui revient crépiter à mes oreilles. Et par-dessus ses respirations lentes et appliquées, c’est un tout autre effort que je l’imagine fournir avec au moins autant d’ardeur.
Le tintement mat de la lourde barre qui regagne son support me tire de mes pensées.
— Le mouvement est-il correct ?
Grillée. J’arrive rapidement à esquisser un sourire masquant mon embarras, et c’est presque naturellement que je m’applique à lui répondre :
— Plutôt correct. Mais mon expérience sur cet exercice n’est pas terrible, je préfère les machines guidées. Les mouvements à réaliser avec les charges libres sont trop méticuleux pour que je m’y mette dès le matin.— C’est vrai que cela demande un peu d’habitude et de discipline.
Le sourire franc qu’il me retourne tranche avec les scènes obscènes qui saturent mon esprit. Impossible de tenter quoi que ce soit en l’état. N’empêche... la curiosité et l’envie le disputent à la raison.
— Contrairement au reste de la journée, ces deux traits me font cruellement défaut à cette heure-ci. Tu as besoin de quelqu’un pour t’assurer ?— J’aurais volontiers accepté, surtout avec des poids pareils, mais je viens de terminer ma séance, je ne vais pas tarder à filer à la douche.
La déception laisse très vite place à l’excitation. Les bruits d’eau se font plus présents à mes oreilles, et je revois avec appétit le gland flamboyant sous les battements impitoyables de ces larges mains.Le cœur battant la chamade, je repense également au tribut que j’ai dû "payer" le soir de mes aveux, et à ce que je suis censée avoir gagné en échange.La frustration et l’urgence se bousculent dans ma bouche, et ma langue se rétame dans ce qui aurait pu être une spectaculaire chute, à l’échelle humaine :
— Pour ça aussi, ça peut-être utile d’avoir de l’aide.
Un instant de silence flotte, avant que je ne réalise la teneur de mes paroles. Loin d’arborer l’air surpris de ceux à qui on déballe ce genre d’ineptie, mon interlocuteur se tourne vers moi et répond avec un grand sourire.
— J’avais un léger doute, mais c’est bien toi qui étais dans la douche voisine, l’autre jour ?
Le sous-entendu est palpable. Grillée à nouveau.L’envie rampe dans mes entrailles, alourdissant ma respiration. Mon cœur martèle mes tympans sans aucune pitié, alors que la peau de mes joues me semble brûlante. Une éternité semble s’écouler, avant que l’air ne parvienne enfin à faire vibrer mes cordes vocales au diapason de mon désir :
— Oui.— Oui.
La grande oratrice que je suis, dans un contexte aussi bien personnel que professionnel, me fustige. D’un autre côté, elle me remercie de ne pas avoir réitéré le fiasco de ma précédente intervention orale.

L’autre ramasse posément ses affaires, mi-amusé, mi-pensif. La minutie qu’il applique à ses gestes est une torture inestimable pour moi. Lorsqu’il me répond, le ton est mesuré, presque chuchoté :
— Tu sais, quand on regarde ce genre d’exercice, c’est beaucoup plus pratique sans la paroi.
Les légers tremblements qui parviennent à outrepasser mon masque d’impassibilité me privent de toute réponse que j’aurais pu articuler. Sans plus de dialogue, il se tourne pour se diriger vers les vestiaires. Les jambes flageolantes et la sueur perlant le long de mon dos, je le suis à distance, presque méfiante.
Les vestiaires sont vides, et la porte qu’il laisse ouverte derrière lui pour entrer dans la douche en dit long sur son intention. Intention partagée, il va sans dire. Mais cela me paraît presque trop facile : j’aime mériter ce que j’obtiens.
Les divers épisodes suivant la révélation de cette douche vaporeuse s’imposent de nouveau à ma conscience. Fidèle à ses promesses, l’être que j’aime plus que tout au monde m’en a fait voir de toutes les couleurs. Je n’ai que très rarement eu l’occasion d’explorer avec autant de minutie le sol de notre chambre conjugale. Alors, peut-être que je mérite cette récompense ? Peut-être que j’ai le droit de savourer ce que ce branleur va me montrer ?
La dureté des gestes de mon mari me revient en tête, et une nouvelle vague de chaleur m’inonde : non, j’ai pris mon pied comme jamais pendant qu’il me maltraitait avec rudeur, et je suis sur le point de recommencer. C’est forcément mal, autant de plaisir pour une si petite personne.
Mal ? Pas forcément, peut-être que si je lui décris tout, il sera de nouveau suffisamment revêche pour me baiser comme la pute pour laquelle je passe quand je lui déballe tout ? Avec un peu de chance, il m’aura même copieusement invectivée, pendant que je me soulage au bureau...
La porte que je referme derrière moi est froide, contre mon dos. La fraîcheur me touche sans vraiment me faire frémir, j’ai beaucoup trop chaud.Alors que l’homme se désape devant moi, il s’explique :
— Lorsque je me relâche après une séance ou que je me repose, j’ai souvent ce genre de petits... besoins. Je ne suis pas ce genre de pervers que cela fait jouir de se toucher en public. Mais je dois t’avouer que j’ai beaucoup aimé que tu me voies, quand je t’ai aperçue.
Le robinet tourne sans bruit dans un sens, puis dans l’autre. Il commence à se savonner activement. Je n’en perds pas une miette : le gel douche inonde abondamment son torse musclé et ses bras veineux. La buée qui monte de la douche caresse ma peau déjà moite.J’hésite quelques secondes, avant de repenser à mon homme. À la violence avec laquelle il m’a prise, ce soir-là et bien d’autres fois. Un frisson me traverse de part en part, jusqu’à réchauffer agréablement mon bas-ventre.
Mes vêtements tombent un à un, jusqu’à ce que l’humidité de l’air puisse parcourir le moindre recoin de mon corps. Quelqu’un passe dans le vestiaire. Le temps que les bruits de pas s’éloignent, je me plonge dans l’observation de la mécanique du corps masculin à l’œuvre.
Au fil des caresses qui répartissent la mousse sur la peau trempée, l’entrejambe dont j’ai tant rêvé se gonfle nonchalamment d’orgueil sous mes yeux enchantés. Les veines se révèlent, comme sur les mains qui passent de temps à autre à proximité du membre heureux.
Heureux, son propriétaire l’est aussi : je le vois se détendre, fermer les yeux. La tête penchée en arrière, il laisse l’eau commencer à le rincer. Les vagues de chaleur qui émanent de cet homme se douchant et se touchant me parcourent doucement. Mon souffle se fait court, et quand le gland tant attendu montre le bout de son nez, je ne peux empêcher ma jambe de se lever, et mon pied de se poser sur le petit banc présent dans l’entrée de la cabine.
Quelques instants plus tard, une contraction (dont j’aime à penser qu’elle est involontaire) anime le membre. Le doigt délicat que j’applique contre mes lèvres m’électrise, alors que la main experte que je contemple enserre le pieu turgescent qui se dresse maintenant avec fierté devant moi. La beauté de cette bête avide de satisfaction me fait presque saliver : c’est sans difficulté que je trouve de quoi faire glisser ma propre main sur mon sexe baveux.
Les yeux braqués sur la chair écarlate, aussi bien gluante que mousseuse, je frotte avec passion. La salive abonde dans ma bouche, prête à déborder. Mon corps entier désire cette queue visqueuse et bandée à l’extrême vers ma personne : les scènes défilent dans ma tête, je me vois à genoux devant ce bellâtre, ses couilles pleines et juteuses écrasées sur mon visage. Je me mords la langue à l’idée d’enfourner ce service trois-pièces contre mon palais.
L’imagination, c’est bien. Mais c’est ce qui me sert de support à l’onanisme depuis trois jours. Alors je remonte ma main libre vers mon visage, et je fais passer un doigt timide entre mes deux lèvres, contre ma langue. Je le suce, doucement. Mes pensées transforment ce petit doigt très chaste en une queue toute chaude réduisant ma bouche à un simple O à la fois surpris et satisfait.
Les mots de mon mari me reviennent alors en tête :
— Regarde-la même si tu y tiens, mais la seule que tu toucheras sera celle qui te prendra ce soir.”
Alors, des larmes de frustration commencent à perler au coin de mes paupières. Mais je regarde. J’admire, et j’enfile trois doigts dans mon gosier affamé. Je contemple, je ravale ma rage et mes idées de fellation baveuse et frauduleuse. La peau allant et venant sur le gland m’hypnotise presque, tant je la fixe avec application. Je la mémorise du mieux que je peux, gravant chaque mouvement en écrasant mon bouton de plaisir avec violence.Le ventre de l’homme se soulève de plus en plus vite, à mesure que le temps passe. Je le vois frémir avec discrétion, presque avec élégance, et le moment que j’attendais autant que je redoutais arrive soudainement.Rougeoyante, la tige tendue vers moi se contracte à l’extrême. Le crachat est rapide, presque méprisant, et s’écrase avec dédain près de mes pieds. Fébrile, j’active ma main avec d’autant plus de frénésie que le type me fixe, le regard embué par les limbes du plaisir.
Je m’arc-boute sur mon entrejambe, tant et si bien que je finis par jouir à mon tour, un petit jet chaud rejoignant sa semence sur le carrelage.Nous nous regardons alors pendant quelques secondes. Nos respirations se calment lentement, alors que je reprends mes esprits.
L’eau continue de couler, sur lui et loin de moi. La gêne revient au rythme des battements que je sens dans les marques de dents que j’ai laissées autour de ma main, et je décide de remettre mes vêtements à toute vitesse avant de sortir sans un mot de plus.
10 minutes plus tard, mes doigts ne se sont toujours pas calmés sur le clavier de mon téléphone. Les mots défilent : je veux me rappeler de cette douche, me rappeler de cette sensation de frustration, et de cette envie que je n’ai jamais ressenties à ce point. Ce désir violent, presque insupportable, de se jeter immédiatement à genoux devant une queue, et assouvir ses envies à elle avant les miennes.Rester à genoux devant ce totem dédié au plaisir, et du mieux que je le peux, l’aider.
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