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Chapitre 11

L'hôtel

Erotique
Le silence de l’appartement contraste avec l’agitation de la journée. Il contraste aussi avec l’habituelle vivacité de ma femme, qui anime toujours ces lieux, le soir. Elle qui marche d’un pas affairé d’une pièce à l’autre, son rire éclatant d’un instant à l’autre, quelle qu’en soit la raison.Mais non. Ce soir, c’est beaucoup plus calme qu’à l’accoutumée. Mais après tout, c’est de mon fait, je ne peux pas me plaindre. C’est plutôt la joie qui doit m’envahir : ce que j’avais prévu et espéré finit par se produire, ce n’est pas le moment d’avoir peur.Les photos de l’hôtel, que j’ai pu voir en boucle sur le net, reviennent à mes yeux. Le pourpre des draps propres et tendus sur de larges lits floute ma vision, et je sens presque l’odeur de linge frais qui doit en émaner. Les ambiances feutrées sont pour moi toutes signes de chaleur et de lubricité.
L’horloge de notre salon indique 17h45. Bientôt, son rendez-vous commencera, et bientôt, une nouvelle page s’écrira peut-être pour nous. Qui sait ?Cependant, j’aime à penser que cette nouvelle page a déjà commencé à être écrite, depuis le temps que nous courrons après ce genre d’aventures sans vraiment parvenir à en entamer une.Celle-ci a débuté de façon si naturelle que c’en est presque déroutant. Les quelques souvenirs de notre dernier rapport me reviennent en tête. La semaine dernière, dans ce même salon et devant cette même horloge : c’est ici que je l’ai prise avec douceur, faisant bien gaffe à ne pas la faire basculer. C’est à cet endroit, sur ce tapis moelleux que je retirais mon sexe du sien en la regardant trembler de frustration, les cuisses contractées autour de toute cette humeur dégoulinante.Ce petit rappel fait naître en moi bien des émotions et des sensations ! Est-ce que je regrette de l’avoir excitée, frustrée, privée, et envoyée dans les bras d’un autre ? Pas le moins du monde.Est-ce que mes entrailles forment un nœud dur et insupportable à cette idée ?Bien sûr.
L’écran de mon téléphone s’allume enfin.    • Bonsoir mon amour. Comme tu pourras le constater sur la photo que je vais bientôt t’envoyer, je me suis préparée comme il se doit pour être à l’image de la chambre dans laquelle je suis. Accueillante et chaleureuse. Ou plutôt : chaude. J’espère que ce sera appréciable. Dans tous les cas, il y aura au moins une personne pour en profiter. Oh ! Et, je ne sais pas si je te l’ai dit, mais sa principale motivation pour venir me retrouver dans cette chambre, c’est de voir mon cul. Mon cul, vraiment. Il a aimé me voir y glisser un doigt, quand j’étais dans sa voiture (ça non plus, je ne sais plus si je te l’ai dit). Et il aimerait en voir plus.
J’ai à peine le temps de lire le contenu du message qu’une photo arrive. Le texte avait déjà eu le mérite de faire battre mon cœur à un rythme frénétique ; les couleurs délicatement posées sur le visage de ma bien-aimée me font chavirer.Le rouge qu’elle a appliqué avec force sur ses lèvres contraste délicieusement avec la peau légèrement hâlée de son visage. Ses paupières, habituellement dénuées de tout fard, laissent apparaître avec délice un magnifique dégradé d’un gris enjôleur. Le regard froid qu’elle adresse à l’objectif vient me chercher directement aux tripes. Putain, qu’est-ce que je peux l’aimer ! Tout dans l’attitude posée qu’elle affiche face à moi via cette simple photo montre sa détermination, son envie et sa colère envers moi.J’ai mené ma part du travail avec brio, je ne peux maintenant que constater la sienne... Oui, mon amour, montre-moi ce que tu vois de notre avenir. Montre-moi tes envies, montre-moi ce que tu sais faire. Et surtout ce que tu veux faire.
Une nouvelle vibration me tire de ma rêverie.    • Tu es bien silencieux, pour une fois. Mais tu sais, cela m’a demandé beaucoup d’efforts, hein ? Ce soir, je suis à l’hôtel avec un autre homme. Et j’en veux pour mon argent, autant de sa part que de la tienne : je veux que tu réagisses. Alors, réponds-moi avec ton cœur : ta femme adorée doit montrer son cul sous son meilleur jour, pour remercier un homme qui lui a maintenant montré à plusieurs reprises une magnifique queue. Comment va-t-elle s’y prendre ?
J’essaie de me calmer. Comment ce petit bout de femme arrive encore à me faire paniquer en quelques phrases, après autant d’années ? Bien sûr, j’ai une réponse pour toi, ma belle. Mais elle vient de bien plus bas que mon cœur, et tu le sais...    • Voyons-voir, cela ne lui a pas suffit de te voir y mettre un doigt, je suppose donc que tu as pris quelque chose de plus impressionnant à y fourrer ? Notre collection est vaste, mais je mise sur un plug en verre, avec une bonne visibilité. Et peut-être un gode, pour jouer. Avec des motifs en relief dessus : tu aimes toujours exhiber tes muqueuses, lorsqu’elles adhèrent à ces petits accrocs. N’est-ce pas ?
Le silence de l’appartement n’en est plus un. Je ne le perçois que de loin, derrière le bourdonnement du sang dans mes tympans, et le tambourinement de mon cœur dans ma poitrine. Nouvelle vibration.
    • Oh, c’est donc ça, que tu aurais aimé que je montre. Dommage, j’en ai décidé autrement.La photo qui suit me laisse pantelant.
Sa main, toujours manucurée avec soin, tient avec grâce un de nos jouets favoris. Un petit plug tunnel gît au centre, le verre coloré brillant de mille feux. Au creux du tunnel en question est enchâssé une épaisse vis de même couleur, assortie. Des images me reviennent en tête, des quelques fois où ce délicat instrument de torture a œuvré dans mes mains, entre creux de ses fesses. Je me souviens de la satisfaction qui m’animait, alors que le tunnel s’enfonçait dans ses chairs en les écartant d’une odieuse façon. Et puis, une fois celui-ci bien en place, c’est au tour de la vis de venir pénétrer le tout, tour après tour, sa tête phallique touchant en quelques coups de poignets les muqueuses fermées au bout du tunnel.
    • Je vois, tu as donc décidé de lui laisser la main sur ton cul.
Malgré le peu d’amertume qui perle dans mon message, je ne peux empêcher une belle raideur de déformer le tissu de mon pantalon. La vision de cet étranger à la tête plongé dans les ténèbres, vissant encore et encore le cul de ma femme fait monter une vague de frissons en moi.
    • Non, pour le moment j’ai décidé de ne lui offrir qu’un petit spectacle. Tu sais bien à quel point je suis incapable de lui offrir un quelconque contact, c’est même l’essence de ton pari. Mais il est vrai que cela ne reste qu’un pari ; sur l’instant, sous le coup de l’émotion, on ne sait jamais ce qui peut arriver... Après tout, tu m’as mise dans un sacré état ! Je dois te laisser, c’est l’heure.
L’horloge indique en effet 18h. Cette soirée va être longue, semble-t-il.
Les pages tournent lentement sous mes doigts fébriles. Les mots s’inscrivent avec difficulté en moi tant ma concentration est proche des pâquerettes. Une page, un coup d’œil à l’horloge, une page. Une gorgée de thé, une page, un coup d’œil à l’horloge.18h15. Pas de notification.
    • Respire.L’écho de ma voix me revient aux oreilles, seul retour audible dans la solitude de l’appartement. Et je reprends ma lecture. Un livre intéressant, en temps normal : un brin de complexité, assez pour essayer d’embarquer ma conscience distraite dans d’autres scènes et scénarios que ceux qui représentent une main virile maniant avec puissance un plug dans Son cul.18h30. Toujours aucune nouvelle.Je décide de prendre mon manteau pour faire un tour dans le quartier et prendre une bouffée d’air frais. C’est quand j’arrive dans le hall d’entrée de notre petit immeuble résidentiel que ma poche vibre.Je touche l’icône mystérieuse, l’appréhension nouant mes tripes.    • Mon amour, tu vas être fier de moi.Fier ? Cette pensée me laisse perplexe. J’attends une suite, qui arrive au bout de quelques secondes.    • Je me rappelle que la dernière fois que j’ai mis ce plug devant toi, et que tu m’as aidé à l’enfiler, j’avais eu beaucoup de mal à m’y faire. Mais apparemment, tant d’entraînements ont payé, j’ai réussi à le mettre toute seule, cette fois.Un éclair de soulagement traverse ma poitrine, et mes jambes cotonneuses se remettent en marche. La main masculine s’éloigne de mes rêveries, comme à regret.Puis, nouvelle vibration. Cette fois-ci, pas de texte, juste une photo.La garce est sublime, dans sa petite robe fluide tombant sur ses cuisses de rêve. Elle est allongée sur le lit, face à l’objectif. La photo est prise à une distance raisonnable, je suppose que c’est donc lui qui tient le téléphone. Avachie langoureusement, le tissu cache tout le fruit de son dur labeur. Seuls l’humidité que l’on aperçoit sur ses doigts et la partie mâle du plug gisant à côté de sa cuisse mettent en exergue l’absence du petit tunnel de verre.Une seconde photo, presque identique, arrive. La principale différence, c’est le sourire charmeur de ma demoiselle. Ça, et la main qu’elle tend vers le photographe. Cette main enserre dans ses petits doigts la fameuse vis.
Comme pour l’offrir.
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