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Alain, ancien professeur

Chapitre 4

Hétéro
Son gâteau suspendu au bout du doigt, Alain appuie sur la sonnette de ses amis. Qui va venir ouvrir ? Si son intuition est juste le couple prépare un barbecue et Isabelle doit être en petite tenue, navigant entre le jardin et la cuisine. Il sait que la jeune femme adore prendre le soleil et profite de la moindre occasion. Un pas s’annonce dans l’entrée. Leur fille ? Non ce n’est pas elle, le pas est trop lourd, le mari plutôt. La porte s’ouvre. Alain est satisfait d’avoir deviné juste devant le sourire de bienvenue. — Bonjour Christophe. — Bonjour Alain. Entre donc. Isabelle t’attend dans le jardin. Nous avons préparé un barbecue puisque le temps le permet. — Il faut mettre ceci au frais, dit-il en montrant l’emballage du gâteau. — Qu’est-ce que c’est ? — Un fraisier. — Donne ! Je passe par la cuisine le déposer dans le frigo. Va directement au jardin, tu connais encore le chemin ? — Pas de problème. Il découvre Isabelle et Manon, sa fille, toutes deux en maillot deux pièces aussi succinct l’un que l’autre. Le choc ! Deux magnifiques créatures à la peau dorée, soulignée par le lycra vermillon de leur bikini. Il n’avait jamais remarqué la ressemblance des deux femmes. Il faut dire que lorsqu’il fréquentait assidûment la demeure, la jeune fille n’était qu’une adolescente aux formes incertaines. Là, il reste muet d’admiration. Même taille, même silhouette, même cheveux châtains. Seule différence, quelques imperfections du corps d’Isabelle, petit bourrelet par-ci, petit renflement du ventre par-là qui le rendent plus émouvant, plus désirable même, aux yeux de Alain, que la perfection anatomique de sa fille. — Alors ? On vient pas nous dire bonjour ? Alain se secoue et sourit à Isabelle qui l’interpelle. Il lit dans le regard amusé de celle-ci la satisfaction de se sentir admirer. Il s’avance sur la pelouse à la rencontre des deux femmes qui lui tendent la joue pour un baiser de bienvenue. Isabelle lui met un plat de viande entre les mains. — Tiens ! Rends-toi utile. — Dis, Maman, puisque Alain est là pour t’aider, je peux monter travailler ? J’ai une dissertation à rendre. — Vas-y. Je t’appellerai lorsque ce sera prêt. Alain suit des yeux la silhouette qui disparaît par la baie vitrée. — Elle est jolie ma fille n’est-ce pas ? — Euh… Oui mais moins que toi. — Flatteur ! — Si, si je t’assure. Elle est… Euh… Comment dire… Oui, trop parfaite. Toi tu es plus émouvante. — On ne le dirait pas ! Tu m’as… Euh… Tu nous as bien laissés tomber. — Bien involontairement crois-moi. — Tais-toi ! Passe-moi les côtelettes, cela t’évitera de dire des bêtises. Il s’empresse d’obéir. Isabelle s’affaire et ne lui adresse plus de reproches. Christophe les rejoint. A trois ils surveillent la cuisson et préparent la table. Il ne sera pas fait allusion à la défection de Alain même au cours du repas.
Une fois la vaisselle faite en commun, Manon rejoint sa chambre et Christophe étouffe un bâillement. — Je crois que je vais aller faire une petite sieste. Tu ne m’en veux pas de t’abandonner, Alain? — Euh… Pas du tout ! C’est faux ! Il appréhende de se retrouver seul avec Isabelle. Tout au long du repas et sa préparation, la vision du corps qu’il connaît bien l’a rendu mal à l’aise. Le souvenir des étreintes torrides l’a obsédé. Il s’en voulait de détailler l’anatomie de son ancienne maîtresse. Plusieurs fois le regard ironique de Manon le fit rougir et détourner les yeux. — Repose-toi bien mon chéri. Alain me tiendra compagnie. Celui-ci soupire. Il ne peut s’échapper. Comment annoncer à la jeune femme que, malgré le désir qu’elle lui inspire, il est incapable de prouver son affection ? Le croira-t-elle quand elle s’en apercevra ? Ne le prendra-t-elle pas pour une offense personnelle ? — A nous deux maintenant ! « C’est ici que les Athéniens s’atteignirent ». Alain ricane silencieusement d’avoir à l’esprit cette phrase toute faite, souvenir de ses lointaines années d’étudiant. — Tu sais que tu m’as fait beaucoup de peine, poursuit Isabelle . Je pensais que tu viendrais me voir. Qu’est-ce que je t’ai fait ? — Oh ! Rien du tout. — Pourquoi alors ne plus avoir donné signe de vie ? Je ne te plais plus ? — Oh si ! — Tu as trouvé une remplaçante ! — Je t’assure que non. Je t’aime tout autant qu’avant mais… — Mais quoi ? Alain reste muet. — Si tu m’aimes autant qu’avant, prouve-le-moi ! — Justement… Isabelle se colle contre Alain. Il tourne la tête en tout sens affolé par l’idée qu’on les surprenne. — Embrasse-moi ! — Mais ton mari ? — La fenêtre de sa chambre donne de l’autre coté. — Ta fille ? — Pareil ! Elle bloque la figure et prend sa bouche. Alain abdique toute résistance et prend la relève du baiser. Il retrouve avec plaisir le goût sucré des lèvres d’Isabelle . Il l’enlace, la serre contre lui. Il tremble se sentir les seins s’aplatir contre sa poitrine. Ses doigts frôlent la peau satinée, remontent en une douce caresse entre les omoplates, sous la fermeture du soutien-gorge puis descendent sur les reins se perdre sous l’élastique du slip. Que ce contact lui a manqué ! Qu’il était bête de s’en priver ! Il sent le désir monter dans le bas ventre mais ne retrouve pas la rigidité du sexe qu’il affichait avant la maladie de Marie, sa défunte femme. Isabelle lève des yeux interrogateurs. Il détourne le regard. Intriguée, elle porte la main à la braguette, l’ouvre et fouille dans le tissu malgré les efforts de Alain pour se dérober. Elle est étonnée en empoignant une tige molle, bien loin du barreau dont elle avait le souvenir. — Qu’est-ce que t’as ? interroge-elle tout en manipulant la chose. — Aarrgghh ! Alain se casse en deux. La simple caresse d’Isabelle suffit à déclencher la montée de sperme. La jeune femme retire précipitamment les doigts. — Tu me caches quelque chose, toi ! — Non, je ne te cache rien. Simplement je ne suis plus capable d’avoir une érection digne de ce nom. Tu en as la preuve, je ne suis plus capable de faire l’amour ! — Mon pauvre Alain! Ça dure depuis quand cette… Euh… Ce problème ? demande-t-elle en essuyant la verge ratatinée. — Depuis la maladie de Marie. Isabelle referme la braguette et entraîne Alain vers une balancelle dans le jardin. Ils s’assoient l’un contre l’autre. Le contact de l’épaule de son amie lui fait du bien. Elle pose sa main sur la cuisse, haut, tout près du sexe. — Tu te soignes ? Tu peux pas prendre du Viagra ? — J’ai consulté plusieurs spécialistes. Ils sont formels : avec moi le Viagra est interdit. — Mon pauvre chou ! C’est pour cela que t’es plus venu ? — Oui, je ne voulais pas t’infliger le spectacle de ma déchéance. Elle caresse doucement la légère bosse. Il ferme les yeux. — C’est vrai que cela ne te fait rien, dit-elle en constatant que la bosse n’enfle pas. — Si, cela me fait du bien même si ce n’est pas visible. — Je peux continuer alors, déclare-t-elle avec un sourire. Il l’attire contre lui et prend ses lèvres. Fébrilement il dégrafe le soutien-gorge et embrasse la pointe des seins qu’Isabelle présente à sa bouche. Elle ne cesse pas le doux massage. Il glisse la main sous le petit slip introduisant les doigts dans la fente humide. — Aah ! Il étouffe le gémissement d’un baiser. L’index tourne autour du clitoris puis s’enfonce entre les cuisses entrouvertes dans l’orifice du vagin. Sans s’en rendre compte elle serre la pauvre verge qui ne gonfle pas. — Ouiii ! Prends-moi ! Les mots dégrisent Alain. Avec un gros soupir, il s’écarte. Isabelle tremble de désir insatisfait. Il ne peut le supporter. — Excuse-moi, chérie, Excuse-moi. Il la cajole et la serre contre son torse. — Tu devrais aller te reposer dans ta chambre. — Oh ! Tu n’y penses pas ! — Que si ! Je suis incapable de te satisfaire, et crois-moi que je le regrette ! Mais Christophe, lui, le peut. — Comme ça tu disposes de moi. Ça ne te fera rien ? — Oh si ! Mais comme je ne peux plus te faire l’amour, autant que ce soit ton mari qui en profite ! Elle reste songeuse. Alain a raison pense-t-elle. Il lui faut baiser dans les minutes qui viennent sinon elle sera de mauvaise humeur pour toute la soirée. — Tu… Tu crois ? — Je t’en prie, va le retrouver. — Accompagne-moi. Il manque de s’étouffer. — T’accompagner ? — Oh ! Je te demande pas de tenir la chandelle, ajoute-t-elle en riant. Simplement jusqu’à la porte de ma chambre. Elle ramasse son soutien-gorge qu’elle enroule au bout du doigt. — Tu ne le remets pas ? — Pourquoi faire ? J’ai l’habitude de m’en passer pour prendre le soleil. En effet il avait remarqué l’uniformité du bronzage sur la poitrine. Avant d’entrer, il inspecte le devant de son pantalon. Ouf ! Pas de tache, le petit accident de tout à l’heure reste sans conséquence. Une minute plus tard, ils ouvrent la porte sans bruit. Christophe est étendu recouvert du drap. Isabelle hésite avant d’entrer. Il la pousse par les fesses. Au moment de grimper sur le lit, elle se retourne vers Alain qui l’encourage en lui adressant un baiser sur les doigts. Il s’éloigne et s’isole aux toilettes.
En repassant devant la chambre, des halètements et des gémissements retiennent son attention. La porte n’est pas refermée. En se traitant de voyeur vicieux, il passe la tête par l’ouverture. Isabelle entièrement nue chevauche son mari qui soutient de ses paumes ouvertes les seins de sa femme. Elle est aussi déchaînée qu’avec lui dans le temps, constate-t-il avec amertume sans quitter son observatoire. — Je t’y prends à espionner mes parents ! Manon passe aussi la tête par l’entrebâillement. — Ben dis donc ! Elle en met du cœur à l’ouvrage Maman ! On dirait qu’elle prend son pied ! — Chut ! Veux-tu ne pas parler de ta mère comme ça ! D’ailleurs ce n’est pas un spectacle pour jeune fille. — Ni pour toi ! — Tu as raison. Laissons-les s’amuser. Alain se retire et ferme la porte. Il accompagne Manon au jardin. Elle l’entraîne sur la balancelle où il était avec Isabelle . Elle porte toujours son maillot deux pièces. Vu de près ses seins ne sont pas si petits qu’il en avait l’impression. Tout à coup il réalise que s’il n’avait pas pris sa retraite, il aurait eu la fille de sa maîtresse comme élève et que, il en est sûr, elle aurait comme les lycéennes qui l’ont précédée, joué avec ses nerfs. Comment aurait-il pu regarder en face Isabelle après cela ? Il pousse un gros soupir de soulagement et l’interroge sur ses études, ses professeurs. — Qui as-tu en math ? — Cracra. — Qui ?… Ah oui ! Il revoit Monsieur X… avec son sempiternel mégot à la bouche malgré les interdictions de fumer, toujours mal fagoté, sale, crasseux même, ce qui lui a valu le surnom. — Alors ? Ça se passe bien ? — On te regrette, tu sais. — Monsieur X… — Cracra ? — Oui, Monsieur X… est un bon prof. — Peut-être mais il te vaut pas. Une redoublante nous a raconté comment les cours se passaient avec toi, que tu étais disponible pour donner des explications surtout si on savait y faire. Elle nous a fait une démonstration mais avec Cracra ça pas marché. Alain rougit. — J’aurais bien aimé t’avoir comme prof tu sais. — Tu aurais été obligée de me vouvoyer comme les autres. — Ça m’aurait pas gênée. Ce disant elle se penche en avant comme ses élèves sur les bancs du lycée. Elles sont toutes pareilles sourit-il. Bah ! Si cela leur fait plaisir ! Malheureusement le tissu en lycra épouse la poitrine et lui cache la vue sur les seins. — C’est comme ça que tu faisais ? Alain surpris en flagrant délit de voyeurisme se redresse. Manon l’observe amusée. Il décide de jouer le jeu. — Euh… Oui. — C’est tout ? — C’est tout. — T’as jamais… Euh… Caressé ? — Jamais !… Je t’assure, insiste-t-il devant la moue incrédule de la jeune fille. J’aurais eu l’impression de trahir votre confiance. — Je comprends. Manon s’appuie sur le dossier de la balancelle. Elle croise les mains sur la nuque faisant ressortir sa poitrine dont les tétons pointent sous le tissu. — Dis, tu me trouves jolie ? Mieux que Maman ? Alain n’aime pas la tournure prise par la conversation. Il tente de la dévier. — Tu ne m’as pas dit qui tu avais en philo. — Réponds-moi, tu me trouves aussi jolie que Maman ? Par bonheur, Isabelle les rejoint et le dispense de réponse. — Alors Alain, Manon ne t’embête pas trop ? — Pas du tout. — Dis Maman, et si Alain me donnait des leçons de math pour préparer le bac ? — Qui parle de bac ? interroge Christophe qui arrive tout guilleret. — Ta fille vient d’avoir une idée de génie, déclare Isabelle. Elle propose de prendre des leçons avec Alain. Qu’en penses-tu ? — En effet c’est une très bonne idée. Je suis surpris que ce soit elle qui l’ait proposée. — Alain, ça ne te gêne pas ? s’inquiète pour la forme Isabelle. Sois sans crainte, nous te règlerons le coût des leçons. Lui ne peut refuser mais il est inquiet. Qu’a donc la jeune fille derrière la tête, car il doute que la proximité de l’examen soit la seule motivation ? Bah ! On verra bien. Il devine que sa future élève préfèrera que les leçons se passent chez lui plutôt que chez elle, où ses parents pourraient exiger d’assister, mais veut qu’elle le demande elle-même. Il se tourne vers Manon. — Quand es-tu libre ? La réponse de la jeune fille le fait sourire tellement elle était prévisible : — J’irai chez toi le mardi soir et le jeudi soir à cinq heures ça te va ? — Pourquoi pas ici ? s’étonne Isabelle. — Non, chez lui, ce sera mieux. J’aurais moins de tentations, déclare péremptoire la jeune fille. Moins de tentations ? Il en doute, mais il est content de ne pas donner de cours sous le regard de sa maîtresse. — Bon, je t’attends mardi prochain à cinq heures. Amène ton livre et ton cahier. Pour la première leçon nous examinerons où tu en es dans le programme…
Fin de la première partie… A suivre la deuxième partie : LES LEÇONS PARTICULIÈRES.
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