Ce récit est rigoureusement authentique. Je l’ai écrit le soir même des faits relatés tellement tout ce que je viens de vivre bouillonne dans ma tête, ayant presque peur que ce ne soit qu’un rêve. Je suis marié depuis 24 ans et heureux dans mon couple. J’ai une femme magnifique et très coquine avec laquelle je partage beaucoup de choses, on pratique même le libertinage ! Bref, la situation idyllique. Cependant, avec le temps qui passe, on se sent vieillir et avec l’âge qui avance, on commence à craindre de ne plus pouvoir se permettre les plaisirs qu’on se donnait, mais aussi on se met à penser que si on veut essayer des choses, c’est maintenant ou jamais. Des « choses », on en a essayé avec ma femme, en couple ou en groupe dans le libertinage, on a eu beaucoup d’expériences et on a brisé quelques tabous, mais il y a une chose que je n’ai jamais faite et qui pourtant me tente beaucoup : j’aimerais découvrir quelle est la sensation de sucer un autre homme. J’adore la fellation, enfin, quand on me la fait, je trouve la sensation très agréable, mais quand je vois ma femme qui la pratique sur moi ou sur d’autres partenaires, je me dis qu’elle y prend aussi un grand plaisir (elle me l’a dit d’ailleurs) et c’est ce plaisir de donneur différent du mien en receveur que j’aimerais expérimenter. Mais voilà, dans son imaginaire, un homme c’est viril et elle ne serait pas forcément séduite par un homme qui en suce d’autres. Concept d’une autre génération sans doute. Pourtant elle n’est pas du tout homophobe bien sûr, mais elle a cette l’image de l’homme macho dominant qui n’est peut-être pas en phase avec ce que je projette de faire. Je ne sais même pas moi-même si ça me plairait à moi, si je ne serais pas dégoutté. Bref je suis un peu dans une impasse, ayant envie qu’on ait des relations avec des hommes bi, mais sans savoir si ça me plaira et sans oser en parler à mon épouse. Il faut dire que malgré nos activités délurées, je suis assez réservé, voire timide, en raison d’un manque de confiance en moi. Pourtant j’ai des atouts, j’ai cinquante ans, mais je fais dix ans de moins, je suis assez grand, j’ai une corpulence que je qualifierais de normale, les femmes me trouvent assez bel homme et j’ai un sexe de bonne taille (dix-huit centimètres) : pas de quoi faire des complexes normalement, hé bien si pourtant c’est plus fort que moi ! Habitant à côté de la frontière allemande, je suis tombé sur un site internet d’un sex-shop qui fait cinéma et cruising hétéro et gay. J’étais passé sur cette annonce il y a déjà quelque temps sans y faire trop attention et, le fait de retomber dessus maintenant m’a donné des idées : pourquoi ne pas essayer d’aller voir et, si une opportunité se présente, si j’ai le courage, pourquoi ne pas essayer quelque chose, histoire de voir si ça me plaît ou pas. Une fenêtre de tir se présente le 24 septembre, c’est un samedi et ma femme est en déplacement dans sa famille. Je décide d’y aller en fin d’après-midi.Le trajet est assez rapide, quasiment tout sur autoroute, avant de rentrer en centre-ville et de me garer à proximité. J’arrive dans une rue assez discrète avec une enseigne jaune sur fond noir Erotic-City. Je prends une inspiration et je rentre dans le bâtiment. De prime abord, c’est un sex-shop classique avec des rayons DVD, des godes, des tenues de lingerie ou en cuir dans une pièce d’une cinquantaine de m². Il y a une gérante brune un peu corpulente à un comptoir au fond. Un écriteau : accès à l’espace cinéma et cruising, seize euros boisson comprise. Je prends un ticket et une bouteille de soda et je rentre dans la deuxième partie du sex-shop. Le couloir est sombre, éclairé de LED rouges, et j’arrive dans une première salle avec un grand écran qui diffuse un film porno hétéro. Des chaises de bar et deux canapés sont disposés devant l‘écran. Il y a un couple assez joli, la quarantaine, sur le canapé, qui regarde le film. Autour, il y a quatre hommes de trente à soixante ans qui hésitent entre regarder le film et mater ce couple. Je les laisse un instant pour faire un tour des lieux. Il y a deux autres salles avec grand écran, mais qui diffusent du porno gay, dans l’une, il y a un spectateur d’un certain âge qui y passe le temps, une canette de bière à la main. Il y a aussi une demi-douzaine de petites cabines, avec ou sans écran, avec porte. Les lieux sont très propres, c’est un endroit propice à toutes les débauches. Je reviens donc dans la salle principale pour profiter du spectacle. La femme blonde du couple caresse la cuisse de son mari, un chauve à lunettes, tout en feignant d’ignorer les regards lubriques des mecs qui la déshabillent des yeux malgré son chemisier blanc. Cependant, je suis interloqué par un des hommes, petit, mince, les cheveux courts, habillé d’une chemise bleue qui me regarde fixement. Mais quand je dis fixement, c’est fixement ! En plus, il me fait un clin d’œil. Il a l’air de savoir ce qu’il veut et c’est clair que c’est un signal. Je suis à la croisée des chemins. J’y vais ou pas ? J’ai une opportunité en or, le mec n’est pas trop mal, il est intéressé ... allons-y ! Je passe alors à côté de lui et je glisse une caresse sur ses hanches au passage en continuant ma route. Je m’aventure dans un labyrinthe sombre et il me suit. Nos mains s’avancent, on se touche, on se caresse, il se rapproche et tente de m’embrasser, je recule un peu, car c’est plutôt nouveau pour moi. Ma main caresse ses hanches et son entrejambe, je sens son sexe dur au travers ! Putain ! Je lui caresse la bite, me dis-je dans ma tête qui explose. Lui fait de même cherchant même à glisser sa main dans mon sillon fessier. Il m’embrasse dans le cou puis me fait signe de le suivre. Il nous trouve une cabine qui ferme à clé et retente de m’embrasser, je le repousse poliment et nous ouvrons nos pantalons pour caresser nos queues. La sienne est demi-molle assez fine et de taille moyenne. Je découvre alors la sensation d’avoir dans ma main une autre bite que la mienne et de la sentir durcir, c’est étrange. Je ne parle pas français et je ne parle pas allemand, j’essaie de lui faire comprendre que c’est nouveau pour moi, mais il me semble assez excité. Un peu insécurisé quand même je ne suis pas totalement en érection. On finit de se déshabiller, il me caresse beaucoup, c’est agréable et on se branle mutuellement. Je décide de me lancer en baissant la tête et en approchant mon visage de sa petite bite. Je fais coulisser mes lèvres sur son sexe, il pose ses mains sur ma tête relativement fermement pour que j’enfourne le plus loin possible sa queue. Clairement il prend la place de dominant profitant que je suis novice et qu’il a sans doute plus d’expérience. Je réalise enfin mon fantasme ! Ce bâton de chair dans ma bouche, c’est une révolution. La hampe est raide et le gland est un peu plus mou, son hygiène est heureusement impeccable, il n’y a aucun goût désagréable. Je suis sidéré de ce que je suis en train de faire. Il me fait signe de m’allonger sur la banquette. Je pensais qu’il allait peut-être me sucer à son tour, mais au lieu de ça, il relève mes jambes et passe ses doigts humectés de salive dans mes fesses, commençant à titiller progressivement mon anus en y introduisant un doigt. C’est, je dois dire, assez agréable, il sait y faire. Il s’avance alors entre mes cuisses et commence à présenter sa bite sur mon anus sans même de préservatif ! Je lui fais signe que stop, là, je ne suis pas d’accord. Je ne me sens pas prêt à la sodomie même si je pense que c’est pourtant le partenaire idéal pour ça avec son sexe fin et assez petit, mais la fellation c’est déjà tellement phénoménal pour moi que je n’envisage pas encore cette nouvelle étape (et encore moins sans protection). Il réessayera quand même deux fois ses tentatives en venant frotter son gland sur mon petit trou avant de se résoudre à se coller à moi pour frotter sa bite contre mon ventre et contre la mienne. Il finira par jouir comme ça en giclant sur mon entrecuisse. Ça a été tellement vite ! Je n’ai pas eu à me poser trop de questions et j’ai pleinement savouré cette expérience nouvelle. Je m’essuie rapidement, rassemble mes affaires et remercie mon partenaire d’une petite tape sur l’épaule avant de sortir de la cabine. Après un passage aux toilettes, je redescends dans la salle principale où je ne vois plus notre couple...
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