Les deux portes de la camionnette se fermèrent et deux hommes en sortirent. Tatiana arriva derrière sa nièce et les accueillit à bras ouverts. — Paul, comment vas-tu ? Demanda-elle en le prenant dans ses bras.— Tatiana, cela fait plaisir de te voir… Voici mon fils Mathieu, il m’aide à la boutique.— Rentrez tous les deux, je vais préparer de quoi grignoter… Oh, et voici Alexanne ma nièce que j’ai recueillie.
Paul et Mathieu lui serrèrent la main avec de grands sourires. La jeune fille rougit lorsque Mathieu lui prit la main. À vrai dire, Alexanne avait eu peu de garçons dans ses groupes d’amis. Sa tante la sortit d’affaire lorsqu’elle entraîna le père et le fils dans son salon. — J’ai connu Paul quand j’ai dû le soigner après une mauvaise chute, dit Tatiana pour informer sa nièce.— Vous l’avez soigné ici ? S’étonna Alexanne.— Oui, et très bien car je ne sens plus rien du tout. — L’hôpital est trop loin tu comprends… Alexanne hocha la tête et ne s’interrogea pas plus que cela. Elle posa le regard sur Mathieu qui suivait la discussion en silence. Elle le trouva mignon et craquant. Lorsqu’il posa le regard sur elle, la jeune fille ne put se retenir de rougir. Les deux hommes entrèrent alors et Tatiana les conduisit dans le salon. Elle leur servit à boire et demanda à sa nièce d’aller chercher quelques gâteaux. Tout en souriant, Alexanne se rendit dans la cuisine et chercha dans les placards. Elle y trouva de grands bocaux en verre, remplis de gâteaux colorés. La jeune fille en attrapa un et l’apporta à leurs invités. Le père et le fils la remercièrent et commencèrent à manger. — Tatiana, tes gâteaux sont meilleurs à chaque fois. — Secret de notre famille, mon cher Paul. Bon, je vais vous laisser : je dois faire un tour au village, dit-elle en prenant un panier.— Je t’accompagne, lui lança Paul en se levant. Alexanne se retrouva alors seule avec Mathieu. C’était la pire chose qui pouvait lui arriver. Pire, ou meilleure car, devait-elle le reconnaître, il commençait à lui plaire. Il se mit à parler du temps pour briser le silence qui s’installait. Alexanne hochait la tête de temps à autre, pour montrer qu’elle écoutait attentivement. Alors qu’ils cherchaient un nouveau sujet de discussion, leurs regards furent attirés par le bois. Une silhouette massive semblait les observer, noire comme la nuit. Elle semblait plus proche de la bête que de l’humain. Les deux jeunes, prudents, reculèrent avant de se précipiter pour fermer la porte. Mathieu prit sa jeune amie dans ses bras car elle tremblait de tout son corps. Rassurée par ce contact protecteur, elle finit par se calmer.
— La bête est partie, dit Mathieu quelques minutes plus tard en regardant par la fenêtre. La jeune fille reprit prestance et s’écarta de la fenêtre. Elle voulait garder tout de même assez de courage pour ne pas paraître faible. Les deux jeunes observèrent un silence gêné, jusqu’au retour de Paul et Tatiana. Les deux hommes prirent alors congé et bientôt la camionnette disparut dans l’allée. De peur d’être prise pour une folle, Alexanne préféra taire l’incident arrivé plus tôt. — Bon Alexanne, ce n’est pas tout mais nous avons du boulot. Tu trouveras à côté de la maison quelques ustensiles pour le jardin. — Je vais les chercher.
La jeune fille se rendit à l’endroit indiqué et prit tout ce que qu’elle trouva et pouvait porter. Les deux femmes se mirent alors au travail. Tatiana se révéla une cheffe née dans l’art du jardinage. Elle traitait chaque plante, chaque herbe avec la plus grande douceur. Jusqu’à ce qu’elle laisse Alexanne, seule, pour aller s’occuper d’une autre partie du jardin. La jeune fille se passa la main sur le front pour essuyer la sueur qui commençait à y perler. Elle profita d’un coin d’herbe à l’ombre pour s’y asseoir et faire une pause. La journée dura ainsi jusqu’à ce que sa tante vienne lui proposer de lui faire un massage. Tatiana l’emmena dans la maison et la fit entrer dans une pièce que la jeune orpheline ne connaissait pas encore. Il y avait dans cette pièce un petit canapé, une petite table ronde et des petits meubles divers, les rideaux étaient tirés offrant à la pièce une ambiance posée. Sa tante l’aida à retirer sa robe et s’allonger sur le dos en lui disant de fermer les yeux. Alexanne lui obéit. Sa respiration devint de plus en plus lente et tout son corps se détendit. Elle ne remarqua que sa tante venait d’apporter une sorte d’huile naturelle que lorsqu’’une main, douce et froide se posa sur son ventre. Alexanne frémit. La main fit alors quelques mouvements circulaires autour de son nombril, puis se déplaça sur son ventre. Tatiana monta jusqu’à la base des seins pour redescendre sur le bassin de sa nièce. La respiration d’Alexanne s’accéléra. La jeune femme sentit les doigts de sa tante remonter pour saisir l’un de ses tétons entre ses doigts. Ils le serrèrent doucement et tirèrent dessus. Brûlante d’envie, la jeune orpheline sentit l’autre main se faufiler entre ses jambes. — Tu te caresses souvent ? Lui susurra sa tante à l’oreille. Répondant par la négative, Alexanne sentit la main de sa tante remonter sur son ventre. — Alors, on ne va pas se précipiter. Tatiana prit la poitrine de sa nièce dans ses mains et la caressa doucement. Enfermant de temps à autre ses deux cerises entre ses deux doigts. Alexanne était tombée dans un autre univers. Jamais elle n’avait ressenti cela. Elle s’étonna de la facilité avec laquelle l’environnement était calme et reposant. La main de sa tante commença à dessiner de petits cercles autour de son bouton de rose. Les lèvres de cette dernière vinrent l’embrasser sur la bouche. Tatiana retira sa main et remonta sur le clitoris de sa nièce et fit quelques mouvements circulaires avec une extrême douceur. Alexanne poussa des petits soupirs alors qu’une douce chaleur s’étendait dans son ventre. Le pouce de sa tante lui caressa longuement ses douces lèvres avant de la pénétrer. Une douleur fulgurante la traversa et la jeune fille poussa un petit cri, rapidement étouffé par la bouche de Tatiana qui l’embrassa en jouant avec sa langue. — Maintenant, détends-toi Alexanne. Laisse-moi faire…
