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Alice & Megan

Chapitre 1

Lesbienne
John me regardait droit dans les yeux, sans ciller. Je faisais de même, attendant le signal de départ. — Cul sec ! Hurla Stéphane.

Mon ami et moi portèrent à nos lèvres respectives deux shooters de Whisky, puis deux autres de Vodka et enfin deux autres de Rhum avant de poser violemment les verres sur la table.
Nous étions samedi soir. Je traînais dans une soirée organisée par l’un de mes amis, comme presque tous les week-ends. A minuit passé, plus de la moitié des invités avaient ingurgités leur poids en alcool et rares étaient les personnes qui avaient encore un discours cohérent. Chad, mon copain, m’avait convaincu de venir à cette fête organisée par John, notre meilleur ami. J’avais cédé et avait enfilé une petite jupe noire, ainsi qu’un débardeur rouge assortit à mes Vans. Mes longs cheveux blonds et ondulés contrastaient avec ma tenue. Je savais que mon petit ami aimait me voir habillée comme ça, même si je trouvais que mon petit 90C ne remplissait pas suffisamment mon débardeur. Mais Chad ne s’en était jamais plains.Vers 4h00 du matin, John appela les rares survivants à se rassembler et à s’asseoir en cercle sur les canapés, les poufs et les chaises pour jouer à un jeu. Un action ou vérité. Je m’affalais dans un des canapés, blottie contre Chad, tandis que John lançais le jeu.
— Allez Kim, tu commences !— D’accord, je choisis action ! Kimberly était dans mon cours d’histoire de l’’art, à la fac. C’était une fonceuse qui n’avait pas froid aux yeux. Elle assumait totalement sa personnalité et n’accordait aucune importance à l’opinion des gens. Une liberté que je lui enviait énormément. John lui donna pour gage d’exécuter un strip-tease, sur la table, devant tout le monde, ce qu’elle entreprit de faire avec enthousiasme, sûrement légèrement aidé par l’alcool. Elle déboutonna lentement sa chemise, puis la jeta sur Stéphane, avant de descendre de la table et d’enjamber John pour se frotter contre lui. Il ne lui restait désormais que son soutient-gorge, sa jupe et ses talons. Elle naviguait de garçons en garçons, se frottant à chacun d’entre eux, puis elle fit une pause, remonta sur la table pour arracher sa jupe et dandiner un peu avant de redescendre et de venir caresser, avec ses fesses, l’entre-jambe d’un garçon qui m’étais inconnu. Je me surpris à attarder mes yeux sur ses fesses rebondies et sur ses seins, rond et fermes... J’eus soudain terriblement envie qu’elle retire son soutient-gorge et nous expose sa poitrine avant de me ressaisir. Ce n’était probablement que de la curiosité malsaine. Après tout, je n’avais jamais vue de fille, autre que moi-même, totalement nue.
La musique s’arrêta, et Kimberly termina son show en sous-vêtements. Le jeu se poursuivit, à chacun son gage ou sa vérité. Bien évidemment le jeu ne tournait qu’au tour d’un seul et même sujet, qui me faisait redouter mon tour...
— Alice ! Action ou vérité ? Me demanda Stéphane.— Vérité, répondis-je sans hésiter.— Roh, allez Alice, lâche-toi un peu ! Râla John.
Chad répondit à ma place et je me sentis soulagée.
— Hé, doucement les gars, dit-il en riant. Laissez la tranquille.— Et si on te donne quelque chose de facile ? Insista John. Par exemple... Tient, embrasse Megan !
Je cherchais la concernée du regard et finis par la trouver, juste en face de moi : c’était une fille de mon âge, peut-être un peu plus vieille. Elle était percée au nez et avait des cheveux rouges très sombre qui lui arrivaient au milieu du dos. Elle portait un pantalon slim noir, et un t-shirt blanc déchiré à plusieurs endroits qui laissaient entrevoir sa peau, ainsi que quelque chose s’apparentant à un tatouage, au niveau de sa hanche. J’avais déjà croisé cette fille à la fac, sans ne jamais vraiment faire attention à elle sauf une fois, peut-être, où je l’avais vue se battre avec un homme juste devant le bâtiment des arts. Je regardais Chad, paniquée, attendant qu’il intervienne, mais il se contenta de me dire :
— Désolé Bébé, mais la je ne peux pas dire non.
Il rit avant de porter sa bière à sa bouche. Mon regard se tourna de nouveau vers la concernée ; elle me fixait et attendait, les jambes croisées et les coudes posés sur ses genoux, une cigarette entre deux doigts. J’examinais intérieurement la situation tandis que tout le monde autour de moi se mit à m’encourager : qu’avais-je à y perdre ? Megan n’avait pas l’air contre l’idée, après tout, et si cela pouvait suffire à se qu’ils me foutent la paix..
— Très bien, je vais le faire, dis-je en me levant. Mais après vous m’oubliez pour le reste du jeu !
Je traversais la pièce d’un pas assuré mais sentis toute ma confiance en moi s’envoler en arrivant à la hauteur de Megan. Elle s’était levée sans détacher son regard de mon visage et attendais patiemment avec une expression légèrement hostile. Mais j’eu soudain une sensation bizarre en plongeant mes yeux dans les siens. C’était comme si le bleu cristal de ses yeux tentait de me rassurer et de m’encourager à l’embrasser. D’un coup, le salon fut très silencieux. Megan et moi ne nous quittions pas des yeux et, comme hypnotisée, je passais mon bras derrière sa taille pour la rapprocher de moi. Nos bouches n’étaient plus qu’a quelques centimètres l’une de l’autre quand je me jetais à l’eau...
Ses lèvres étaient douces et son haleine, sucrée. J’ouvrais un peu plus ma bouche, l’incitant à faire de même pour aller caresser sa langue avec la mienne. J’aurais voulu que se moment dure, qu’elle attarde ses mains sur mes hanches mais au bout que quelques secondes, Megan se détacha de moi et je revint à la réalité. Les invités sifflaient et applaudissaient tandis que la fille au cheveux rouge se détournait de moi pour retourner s’asseoir.
J’étais alors retournée sur le canapé, près de Chad, légèrement perturbée par les événements récents, avant que le jeu ne reprenne. Vers 6h00 du matin, plus personne ne voulait jouer. Certains s’étaient endormis pendant la partie tandis que les plus résistants avaient réussis à tenir toute la nuit. Mais quand le soleil pointa le bout de son nez, la majorités des survivants décidèrent d’aller se coucher. Je rejoignais mon copain dans une chambre à l ’étage, que nous partagions avec un autre couple déjà couché.
— Tu peux descendre chercher mon téléphone s’il te plaît ? J’ai du le laisser dans la cuisine, me demanda-t-il en continuant de gonfler le matelas.
Je lui souris et lui fit un signe de tête avant de redescendre dans la maison silencieuse. Je traversais le salon, dont le sol était jonché de cadavre d’adolescents ivre morts et arrivais dans la cuisine.
— Bon... Qu’est ce qu’il à foutu de son portable ?... Marmonnais-je en commençant à fouiller sous les canettes de soda vides, les bouteilles de bières renversées ou encore les paquet de chips à moitié entamés.
Je l’aperçus enfin sur le plan de travail juste en face mais en voulant m’en emparer, je réalisais que la porte qui donnait sur l’extérieur était ouverte et que Megan était assise dehors, dans les escaliers.  Je pris mon courage à deux mains et traversais la pièce pour aller m’asseoir à côté d’elle.Elle ne broncha pas. Elle fixait le soleil naissant au dessus des toits, portant de temps en temps sa cigarette à sa bouche. Une si joli bouche, que je mourrais d’envie d’embrasser encore.
— Félicitations, dit-elle en interrompant mes fantasmes.— Euh... Pardon ?— J’aurais jamais cru que t’aurais les couilles de le faire, me répondit-elle sans même me regarder. — Moi non plus... Chuchotais-je en fixant le sol. Alors, repris-je, tu es... ?— Si je suis quoi ? Gouine ? Non, j’ai un mec. Il fait ses études à Boston.
Son ton était dur. Elle ne me regardait pas, elle se contentait de fixer l’horizon. Un vague de déception me submergea sans que je puisse l’expliquer. De toute évidence, elle n’avait pas ressentis la même chose que moi durant ce baiser. Je décidais de remonter dans ma chambre ; il était clair qu’elle n’avait pas envie de parler. De me parler. Je me levais et rentrais dans la cuisine quand elle me lança :
— Depuis combien de temps tu sais que tu es aimes les filles ?
Je stoppais net, et me retournais les yeux écarquillés. Elle s’était levée, m’avait suivie dans la cuisine, et attendais ma réponse adossée au plan de travail.
— Je n’aime pas les filles. Je suis avec Chad, tu m’as vue avec lui, me défendais-je.— Épargne-moi le passage ou tu fais semblant de ne pas comprendre. Je l’ai sentie, t’avais envie de me baiser.
Son ton était assuré, elle savait ce qu’elle disait et n’y allait pas avec des gants. Surprise, je m’approchais d’elle, un peu énervée qu’elle me parle sur ce ton et surtout honteuse d’avoir mal cachés mes sentiments. Je m’apprêtais à lui répliquer qu’elle se trompait, qu’elle prenait ses rêves pour des réalités mais quelque chose me retint. C’était ce regard. Ses yeux discutaient avec les miens, leur racontant quelque chose de totalement différent de ce qu’elle venait de me dire. Quelque chose de plus doux. De plus tendre. Quelque chose qui n’avait rien a voir avec cette fille vulgaire et dure juste en face de moi. Et soudain, je me perdis.
— Et si c’était le cas ? La défiais-je.
Elle sourit avant de se mordre la lèvre inférieur et de me répondre à voix basse :
— Je te dirais de me prendre, ici et maintenant.
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