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Alice au pays de la soumission

Chapitre 8

SM / Fétichisme
Alice pose sa tête sur les cuisses de son Maître. Son impatience est si grande, qu’elle prend le petit martinet de la table de nuit et le tend à Paul. Ce dernier la fouette, visant là où Alice aime. D’une main, elle se branle alors que l’autre s’accroche à la nuque de son amant pour l‘embrasser amoureusement. Sur son cul, entre ses fesses, les lanières du martinet lui font merveilleusement mal. Paul bande, elle se relève, s’empale sur ce pénis. Paul ne cesse de flageller le dos de sa soumise amoureuse. Il la penche en arrière, visant maintenant les seins. Alice gémit des coups de boutoir, des coups de martinet. Tel un disque dur, Paul enregistre tout ce qu’il fait, tout ce que fait Alice dans sa tête. Cela pourrait servir pour une soirée ou, qui sait, un film.
Dès l’aube, changement de tenue pour Alice. Paul l’emmène dans les magasins les plus chics de la ville. D’Alice, il exige une chose, elle devra toujours être en jupe, sans bas ni collant et ne porter que des dessous chics. En outre, pour les jupes, elles ne devront jamais dépasser la moitié de la cuisse et ne jamais être serrées ou alors fendues. Alice est tout sourire quand Paul dicte ses volontés aux vendeuses. Paul s’installe confortablement. Deux vendeuses, connaissant les goûts et les couleurs de Paul, s’affairent autour d’Alice. On la dénude. Le collier fait son effet, la marque sur son pubis tout autant. Ce qui effraie les vendeuses, c’est la marque au fer rouge sur la fesse gauche d’Alice. Et puis, il y a le crâne lisse d’Alice qui étonne autant que la marque du fer sur sa fesse.
— Quoi, vous ne le saviez pas ? C’est ma petite salope, mon esclave. Alors vous m’en faites une femme de la haute, sexy et provocante à souhait. Si elle devait se montrer réticente, je vous autorise à la punir d’une fessée, si elle vous donne des envies, elle devra impérativement vous faire jouir.— Mais Monsieur, c’est votre...— Mon esclave, elle doit obéir et elle le fait mieux que personne.

Interloquées, les vendeuses ne savent que penser. Pendant que la plus jeune s’en va chercher ce qu’elle pense convenir aux exigences de Paul, l’autre reste plantée comme une dinde devant Alice. D’un geste de la main, Alice s’agenouille, croise ses bras dans son dos, s’incline devant la vendeuse et baise ses pieds. Surprise, elle veut reculer. Alice la retient, commence déjà à lécher et embrasser les jambes de la vendeuse quand la plus jeune revient, les bras chargés de vêtements et sous-vêtements. Paul ordonne à Alice se redresser. Toujours à genoux, Alice regarde les vendeuses. Un claquement de doigts, Alice se penche vers la plus jeune et lui baise ses pieds.
— Vous voyez comme elle est docile et elle aime ça. N’est-ce pas Alice ?— Oui Maître, pour tout l’or du monde, je ne veux plus changer de vie.

Alors que Paul lui demande tendrement de se relever, les deux vendeuses sont sous le choc de l’aveu si sincère d’Alice. Alice commence à essayer les jupes. Paul, tel César, lève ou abaisse son pouce. Ce qui ne convient pas est rapidement mis de côté. Le reste se replie et s’emballe. Alice, pendant l’essayage, répond aux questions chuchotées des vendeuses à voix haute.
— Il te faudra un sac à main à la hauteur de tes vêtements et de ta soumission.— Oui Maître, pour y mettre tout ce qu’il faut pour me punir de mes fautes. Il faut le penser élégant et assez grand pour y mettre le martinet, des pinces, une corde ou plusieurs, ainsi que tout ce que vous voudrez y mettre encore.— C’est déjà pas mal. Mais tu as raison, les larges bracelets de cuir aussi. Non, Mademoiselle, pas ce chemisier, pas assez transparent... oui, comme le noir, mais en blanc, rose et gris. Vous devez me l’habiller pour toutes les circonstances. Dites, je vois ces cintres avec les pinces pour les jupes et les pantalons. Oui, comme celui-là. Vous, mettez-le sur ses tétons. Vous allez voir que cette petite salope va aimer ça.

Toute tremblante, la plus âgée règle la largeur du cintre et ouvre les pinces de ses doigts. Alice se lèche ses lèvres, se les mordille, excitée qu’elle de se donner en spectacle. Quand les pinces se referment l’une après l’autre, Alice se caresse le sexe de ses deux mains. Paul s’est approché, il embrasse amoureusement Alice qui, tout aussi amoureuse, lui rend son baiser au centuple. De sa main, Paul tire en tout sens sur le cintre. Les vendeuses peuvent voir à quel point Alice adore ça. La tête renversée, les yeux clos, la bouche entre-ouverte, elle pousse de longs soupirs de bonheur. Paul finit par retirer le cintre, estimant que cela suffit.
— Mesdemoiselles, elle est tout à vous maintenant. Profitez en autant que vous le désirez.


Devant elles, le couple s’embrasse encore avant que Paul ne regagne sa place. Pendant que les vendeuses font essayer tous les vêtements à Alice, Paul a discrètement sorti sa caméra et filme tout ce qui se passe devant lui. D’un simple mouvement du menton de Paul, Alice comprend que son Maître désire qu’elle allume ces deux femmes. Alors, obéissante, Alice commence tranquillement à caresser les deux femmes. Une fois que les deux femmes sont bien chaudes, Paul se lève, tourne autour du trio et Alice entreprend de dévêtir la plus âgée des deux. Ce n’est que la seconde fois qu’elle aime une femme. Paul se délecte, cette caméra est une mine d’or en pensant qu’une fois les visages des vendeuses masqués, il pourra la mettre sur Internet.
Très vite, la plus âgée des vendeuses se laisse convaincre par Alice. La bouche d’Alice embrassant son sein encore caché est un délice diaboliquement érotique que cette femme ne pouvait imaginer ce bonheur, même dans ses fantasmes les plus fous. La bouche d’Alice posée sur celle de la plus réticente des deux, la plus jeune, laisse tomber les dernières barrières. Très vite, dans ce salon privé de cette boutique de luxe, un trio de femmes se dénude et s’aime. Paul n’arrête pas de filmer, faisant de gros plans quand Alice enfonce sa langue dans un vagin ou un cul. Sensuelle, Alice s’amuse même à mordiller les chairs intimes de ces vendeuses. Quand Alice se retrouve sur le dos, léchée par ces deux femmes devenues insatiables devant cette soumise, Paul lui remet le cintre. C’est alors Alice elle-même tire sur ce cintre et plus fort encore que Paul. Près de la plus âgée, Paul laisse vagabonder ses mains sur sa croupe qui ne le fuit pas.
Il ne cesse de filmer, épuisant l’unique batterie. Satisfait, il l’arrête, la range et vient enfoncer son pénis dans le sexe béant et dégoulinant de la plus âgée. À peine est-il à l’intérieur que la femme jouit aussitôt. Paul bénit ce moment exquis, rempli de cette sensualité qu’il n’en finit pas de découvrir.
Deux heures ont passé, à la caisse, les deux vendeuses éreintées, plus que ravies, préparent la petite note. Si elle ne comptabilise pas tout, c’est que Paul et Alice leur ont fait voir et prendre du plaisir bien au-delà de ce qu’elles pouvaient penser ou imaginer. Dans la rue, le crâne lisse fait toujours son petit effet. Alice est maintenant très fière d’être en laisse et à deux pas derrière son Maître. Cependant, ce n’est pas du goût de tous. Un agent s’approche de Paul.
— Vos papiers ! Et c’est quoi cette exhibition ?— Comme vous y allez, c’est ma compagne et elle adorent être en laisse. Je ne vais pas refuser de lui faire plaisir. — Chez vous peut-être, mais dans la rue, c’est interdit. — Ah bon ! Et depuis quand c’est interdit et quelle loi l’interdit ?— C’est interdit, un point c’est tout. Cela s’apparente à de l’exhibitionnisme. — Ben voyons, est-elle nue ? Non ! Fait-elle scandale ? Pas du tout, à voir ces passants plus étonnés par son crâne chauve que sa laisse. Alors, je vous le demande, où est le mal dans tout ça ?— C’est interdit et ça ne se discute pas. — OK, on va au poste, je veux voir votre supérieur et j’appelle mon avocat. Nous verrons bien, Monsieur, la morale. Entre nous, je sais pourquoi vous voulez nous verbaliser, c’est parce que vous n’osez pas en faire autant.— Euh... Au poste !— Ben voilà.

Sur son téléphone portable, Paul appelle son financier qui est aussi son avocat. Devant le poste de police, Paul se fume une cigarette avec toujours Alice en laisse. L’agent commence à perdre patience et le montre clairement. Paul ne cherche rien de plus qu’à le mettre en colère.
— Vous deux, vous me les embarquez pour trouble de l’ordre public. — Oh, on a changé l’acte d’accusation. Maintenant, veuillez me montrer le bureau de votre officier. Mon avocat ne devrait plus tarder.— Au trou. — Cela m’étonnerait beaucoup, mon cher. Nous allons patienter ici. — C’est quoi ce bordel ? crie un gradé. — Ce sont ces deux olibrius, trouble de l’ordre public, cet homme traîne sa femme en laisse à travers la ville. En plus, il y a délit d’exhibitionnisme. — C’est vrai, Monsieur ?— Pas du tout, nous faisions des achats pour ma compagne, voyez ses sacs. Et puis, ma femme adore que je la promène en laisse derrière moi. Mais en aucun moment, nous n’avons troublé l’ordre et encore moins fait de l’exhibitionnisme. — Bonjour Paul. Maître Balaise, avocat à la cour. Qui y a-t-il ?

Et rebelote, les explications recommencent. Le chef de poste commence à comprendre ce qui se passe entre Paul et Alice. Il sourit à Alice qui le lui rend aimablement.
— Bon, nous n’allons pas en faire une affaire d’État. Caporal Lecorniaud, j’exige un rapport clair et précis des événements. Maître, l’affaire me semble sans aucune gravité. Cependant, promener sa femme en laisse, cela ne se fait que dans certains pays. Ici, il vaut mieux ne pas le faire. Quoique, dans votre cas, je devine un jeu plus subtil, plus sulfureux. Vous voyez caporal Lecorniaud, ceci n’a rien à voir avec la religion comme vous vouliez nous le faire croire, encore moins avec de l’exhibition, c’est juste que dans ce couple, il y a un rapport de Maître à soumise. Vous pigez ?— Pas du tout chef. — Mouais, ben vous voyez, cela ne m’étonne pas du tout venant de vous. Bon, je vous libère. Cependant, tâchez d’être un peu plus discrets à l’avenir, surtout si ce gros nigaud est dans le coin. — Pigé chef ! répond Alice. — Ben voilà, Maître, Monsieur, Mademoiselle, je ne vous retiens pas. Oh, si par hasard vous deviez repasser par mon poste de police, il vous faudra me donner la recette de la soumission parfaite. — Je n’y maquerais pas, soyez-en certain. Merci, Alain, pour ta promptitude.

Sur le trottoir, Paul remercie son ami et le convie à un verre.
— Tu m’envoies ta note. — Tu rigoles, j’ai tellement ri en venant que j’en ai encore mal aux côtes. Si tu te fais pincer, appelle-moi au plus vite que je fende encore la gueule, c’est si rare. Alice, Paul, je dois filer. À une prochaine fois pour un verre, désolé. — Mais y a pas de mal. Pour la prochaine fois, cela ne serait tarder.

Une fois la voiture chargée, Alice remarque que l’agent de police les a suivis. Elle le désigne discrètement à Paul qui, tout sourire et d’un clin d’œil complice, fait monter Alice dans la cage, la menotte et referme tout. Avant de fermer le coffre, il retire le chemisier d’Alice, dévoilant sa poitrine nue et annelée. Une fois au volant, il voit l’agent arriver au pas de course, Paul démarre en trombe. L’agent, dégoûté, lance son képi au sol. Alice ne peut s’empêcher de rire en voyant cet agent perdre le contrôle de ses nerfs.
Dans la maison, Alice exécute un petit défilé de mode devant son Maître. Parfois, pour lui montrer comment une jupe ou un chemisier convient mieux à sa soumission, elle se déshabille, montrant des pinces pendues à son corps, son sexe et ses seins. Elle se met alors à genoux devant Paul, lui tendant une cravache pour qu’il les lui retire une après l’autre en caressant et embrassant Alice. Ce sont celles disposées sur son sexe que Paul prend plaisir à retirer avec plusieurs coups bien sentis. Alice, malgré la douleur particulière vive, ne fait que gémir façon velouté. Paul sait que sa soumise adore ce délicieux mélange de douleur et de plaisir, il sait particulièrement bien le doser maintenant qu’il connaît bien Alice. Après la dernière pince retirée, sauvage, il force Alice à le sucer. Fervente adepte de la fellation, elle y met tout son cœur en se branlant avec vigueur sa chatte en feu.
À suivre si ça plaît.
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