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Alice au pays de la soumission

Chapitre 13

SM / Fétichisme
La soirée dure toute la nuit, on mange, on boit, on jouit de ce bonheur sous cette lune qui les éclaire. Dans un moment de pause, Sybile peut enfin lire le contenu de ce bout de papier. Émue par ce qu’elle y lit, elle fait serment, agenouillée et la tête posée sur les pieds de Paul, de les rejoindre au plus vite. Mais Paul, devinant une vie extraordinaire en cette île, lui demande à l’oreille, dans le plus grand secret, de tout faire pour leur trouver une jolie petite maison près de l’océan, dans un endroit très calme, bien loin de tout. Sybile, trop heureuse de rendre service, embrasse Paul en le masturbant délicatement. Elle jure de lui trouver cette maison et de l’entretenir en leur absence. Paul lui donne encore des coordonnées qu’il est seul à connaître. Dans la nuit, Alice et Sybile vident les couilles du Maître.
Mais toute bonne chose à une fin et trois semaines, quand on s’aime, cela passe toujours bien trop vite. Les voilà à se faire des adieux déchirants dans le grand hall de l’aéroport. Passant le portique de la douane, ni Sybile, ni Alice et Paul ne savent quand ils se retrouveront. Dans l’avion, Alice peine à retenir ses larmes. Paul fait tout ce qu’il peut pour la réconforter, il faut dire qu’il n’est guère mieux que sa compagne.
Une fois de retour dans le lieu du stage d’Alice, Paul commence par téléphoner à son architecte. C’est ainsi qu’il apprend que sa nouvelle maison sera entièrement terminée dans un jour ou deux. Il précise même qu’elle est déjà en partie habitable si l’odeur de la peinture ne les dérange pas trop. Du coup, oubliant la fatigue du voyage, Paul embarque Alice dans sa voiture, direction la nouvelle maison.
Devant cette demeure, Paul et Alice sont en extase. Si des ouvriers s’affairent encore, ce n’est que pour terminer d’aménager le terrain tout autour de la maison et du donjon. Alice n’en croit pas ses yeux en pénétrant. Si elle ne cherche pas à savoir comment Paul peut se permettre de telles dépenses, elle n’en aime l’homme que davantage. L’architecte a répondu à tous les désirs de Paul, l’annexe ajoutée pour Karl et Mathilde est aussi splendide que le reste de la maison. L’annexe est presque aussi grande que le côté de Paul. Si Paul ou Karl veut aller voir l’autre, il faut passer par la cuisine commune aux deux parties. À l’étage, Alice découvre la chambre à coucher. Ce qu’elle voit la comble de bonheur. Le Maître aura tout loisir d’abuser d’elle comme il l’entend. Le lit comporte une cage en dessous. Les piliers de ce lit sont fixés tant au plafond qu’au sol. Ils comportent des anneaux pour y fixer un soumis.
C’est presque en courant qu’elle retrouve Paul, lui saute au cou, avant de s’incliner et de lui clamer tout le bien qu’elle pense de cette maison. Alors, Paul l’emmène voir le donjon. À l’intérieur, Alice découvre ce lieu de souffrance comme une véritable caverne d’Alibaba. Il ne manque rien, de cette croix contre le mur à ce siège de l’inquisition en passant par l’âne espagnol et les autres meubles de supplice. Il ne manque aucun accessoire, dans cette belle servante de garagiste, Alice découvre un monceau d’aiguilles, des pinces de toutes sortes, des poids à profusion. Devant une armoire, Paul lui montre son contenu, des fouets de toutes longueurs, de toutes origines, une grande collection de martinet, de cravache et de tant d’autres jouets de douleur qu’Alice n’a qu’une envie, tout essayer. Seulement, la présence des ouvriers la freine dans son élan.
Voyant sa compagne telle une gamine devant les dernières poupées à la mode, il l’entraîne dehors, près des trois paysagistes.
— Messieurs, cette donzelle a une grosse envie de vous remercier pour votre labeur.

Déchirant la robe d’Alice d’un coup sec, il la pousse dans les bras du plus jeune de l’équipe. Alice, obéissant autant à son Maître qu’à ses pulsions, plonge sa bouche dans la braguette du jeune homme encore surpris. Au loin, une voiture roule en soulevant un nuage de poussière. C’est Karl qui arrive et pas tout seul, dans une cage installée à l’arrière, dans le coffre, Mathilde la soumise devenue l’indéfectible de son Maître, est enfermée et menottée. Paul délaisse Alice pour aller à la rencontre de son ami le tatoueur.
— Salut vieux frère, comment vos vacances ?— Du tonnerre de dieu. Je vous raconterai. Et Mathilde, elle n’est pas avec toi ?— Si, viens avec moi, tu vas avoir de la peine à la reconnaître.

Quand la porte du coffre s’ouvre, Paul découvre un crâne aussi lisse que celui d’Alice. Elle est nue, annelée comme Alice, elle arbore un tatouage qui indique qu’elle est la propriété de Karl. Paul la regarde, la tâte, la palpe.
— Là, chapeau Mathilde. Je te savais désireuse de ressembler à Alice, mais là, tu me stupéfies.
— Merci grand Maître. Je n’ai fait que répondre aux souhaits de mon Maître pour devenir comme votre petite salope. — À propos, où est Alice ?— Elle remercie trois ouvriers derrière la maison, on va aller voir. Je pense que Mathilde est rompue à ce genre d’exercice ?— Et comment ? Oh punaise, ah ouais, elle se donne, c’est certain. Mathilde, va l’aider. — Avec un grand plaisir mon Maître.— Écoute Karl, nous avons fait une superbe rencontre sur cette île. Une jeune femme qui nous est tombée toute prête à suivre les pas d’Alice. Une créature de rêve, elle aime baiser, elle adore être baisée et même qu’elle est très docile. C’est simple, si nous avions eu du temps et mon matos, elle serait en train de te pomper ta queue. — La vache, et vous l’avez abandonnée sur son île ?— Pas exactement, elle va nous rejoindre pour un stage. En attendant, elle doit nous trouver une maison assez grande pour qu’on puisse aller se détendre quelques semaines par an ou plus. Je précise assez grande pour nous cinq, Sybile est comprise. — Je vois que tu ne perds pas de temps, vieux brigand. Putain, regarde-moi nos petites salopes. — Ouais, Alice a passé presque toute une nuit avec trois blacks bien montés. Cela étant, elle a été déçue par ces mecs, tout juste des machines à baiser des touristes, monotone quoi. Tu vois le genre !— Ouais, j’en ai déjà entendu parler, ce sont des prostitués payés par le client ou la boîte où ils bossent, pas le top.

Après avoir usé les trois paysagistes, les deux femmes ne sont pas rassasiées pour autant. C’est entre elle et dans la terre fraîchement retournée qu’elles se donnent l’une à l’autre sous les yeux des cinq mecs. Un court message parvient sur le téléphone portable. Il vient de Sybile. À la lire, elle n’a pas perdu de temps quand elle dit avoir envoyé un grand nombre de photos de plusieurs maisons susceptibles de plaire à Paul. Malheureusement, son ordinateur est resté dans le lieu. Il la félicite, lui indique qu’ils sont bien arrivés, qu’il regardera les photos plus tard et qu’il l’embrasse.
Dans la cuisine, devant des bières oubliées par des ouvriers du bâtiment, Paul en offre une à Karl. Sur la terrasse, ils s’adossent au mur pour regarder leurs soumises qui s’ébattent dans la terre et jouissent de tous leurs corps. Une fois que ces trois paysagistes terminent leur petite affaire, Paul siffle, Alice revient, suivie de Mathilde.
— Bien les filles. Voilà qui nous plaît. Bon, ceci étant, Mathilde, tu commences maintenant. Karl te laisse entre mes mains. Il paraît que tu as fait d’énormes progrès, nous allons voir. Alice sera ta référente et ta référence, vu que tu veux être sa jumelle en quelque sorte. Karl, si tu connais quelqu’un de notre monde qui cherche quelque chose de déjà équipé, le lieu est à vendre, tu connais mon prix, l’architecte et le financier aussi. Le temps qu’on enlève nos affaires, que ces deux me la nettoient de fond en comble, le lieu sera près dans 48 heures. Si jamais on rentre là-bas, pour cette durée. Ça marche pour toi ?— Pas de problème. Je peux te dire que je pense avoir un couple pour cette maison. Sauf que c’est Madame qui mène le bal entre eux. — Oh, voilà qui me réjouit. Quel âge ?— Elle, la trentaine et lui, la soixantaine. — De mieux en mieux, elle me plaît déjà. Bon, vous deux, douche et on rentre.

En attendant Alice et Mathilde, Paul et Karl font le tour du propriétaire, côté Karl cette fois. Ils bavardent sur le prix de cette location-vente. Paul n’est pas exigeant, il ne demande pas plus à Karl qu’un loyer raisonnable vu qu’il pourra utiliser Mathilde comme bon lui semble. Non, ce qu’il veut, c’est juste rentrer dans ses frais. Douchées, les filles grimpent dans la cage devenue très étroite du break de Paul. Les deux hommes se serrent la main et se séparent.
Dans le lieu, Mathilde n’a pas le temps de respirer, Paul la met au parfum d’entrée de jeu. Alice s’attaque déjà au grand nettoyage des combles. Menottée, Mathilde la rejoint. Toutes les deux ont l’interdiction formelle de se faire du bien, de se donner du plaisir et encore moins de parler. Dans son coin bureau, Paul révise son programme. D’une oreille, il écoute les filles sous le toit. C’est alors qu’il pensait être tranquille avec ses deux soumises qu’un gros tout-terrain s’arrête devant la maison. Une femme à la voix jeune hurle des ordres.
Il sort voir ce qui se passe et manque d’éclater de rire. C’est la femme et l’homme dont parlait Karl, il y a peu.
— Bonjour, désolée de vous déranger, l’impatience de savoir votre maison en vente m’a poussé à venir la voir. — Mais aucun souci, j’ai deux soumises qui sont en train de la nettoyer, elles sont sous les toits. Cela dit, je peux vous proposer une visite et nous parlerons finance après. — Ça marche. Toi, à quatre pattes, le larbin. — Docile, votre dévoué.— Oui, c’est mon père, ce salaud a voulu me violer et voilà le résultat. Maintenant, il ne peut pas éjaculer sans ma permission. — Depuis longtemps ?— Disons que j’avais seize ans. — Ah oui, tout de même. On y va, ce n’est pas ici. Donc, sur votre droite, vous avez une salle de bain, juste à côté, un WC et...

Paul fait le tour des pièces et termine par le donjon. Certes, il est un peu vide, Paul doit montrer des photos, de celles avec Alice. Autour de la table du salon, on discute finance. La jeune femme semble avoir le montant du prix et elle le confirme.
— Mon père dirigeait une petite entreprise et pas mal de contrats ont été décrochés avec ce qu’on appelle des dessous de table. Maintenant que je l’ai obligé à se retirer de ses affaires, de me laisser gérer ses finances, il n’a plus un mot à dire que oui et amen. Alors, vous me dites qu’elle est estimée à 450.000.-. Je peux vous verser la somme sous deux jours, l’entier, cela va sans dire. — Nous vous laissons les meubles, ils ont deux ans à tout casser. Seul le donjon doit être entièrement rééquipé. Pour ça, j’ai un ami qui vous fera un bon prix si vous venez de ma part. Attention, il ne fait que des équipements sur mesure. Il connaît mon donjon et les mesures les plus adaptées pour l’équipement. Je crois que j’ai... oui, la voilà, c’est sa carte. — Ce n’est pas la porte d’à côté. — Que voulez-vous, les bons artisans ne courent pas les rues. J’ai mon financier, qui est aussi avocat et notaire dans le coin. Il pourra rapidement nous faire les papiers. Alice, Mathilde, au pied.

Les deux jeunes femmes arrivent et s’inclinent devant le couple sans montrer la moindre surprise. Paul leur commande à boire pour cette femme et lui et une gamelle d’eau pour le soumis.
— Elles sont mignonnes. — Oui, Alice est sur le point de devenir ma femme, Mathilde est la soumise de mon futur voisin, je viens juste de commencer son éducation. — Manière dur ou soft. — Méthode amoureuse, mais ferme. Alice est une masochiste qui aime être baisée pendant qu’on la fustige. Mathilde veut devenir son égale. Vous allez voir ! Mathilde, va dans ma voiture, prends le sac noir et tu me l’amènes.

Pendant qu’on trinque, le sac noir arrive. Paul montre Alice.
— Alice, je veux que tu t’amuses sur Mathilde.— Bien Maître.

Mathilde voit son cou garni d’un collier, d’une laisse, la laisse est accrochée au portemanteau. Menottée, Mathilde ne peut que chercher à montrer à Paul qu’elle est déterminée. Une aiguille en main, Alice embrasse goulûment Mathilde et le jeu commence. Une première aiguille traverse la peau pincée sur le ventre. Très vite, cette dominatrice comprend ce que lui expliquait Paul en regardant Alice se montrer lascive avec Mathilde même quand elle la fouette durement. Caresses et baisers entre les douleurs infligées subjuguent l’acheteuse. Mathilde réussit même à étonner Paul par son endurance. L’esclave de cette femme, lui, n’en croit pas ses yeux. Alice poursuit en posant des pinces mordantes et quelques poids, surtout sur les pinces accrochées aux tétons. Paul se lève alors, prend le martinet, fait mettre les mains sur sa tête à Alice et les flagelle toutes les deux devant ce couple atypique. Les jeunes soumises se mettent à danser très sensuellement.
Paul caresse les corps par moments, embrasse l’une ou l’autre et arrête tout après une petite demi-heure. Alice se voit confier la tâche de tout retirer sur le corps d’Alice. Comme son Maître, c’est en amoureuse qu’elle délivre le corps de Mathilde.
— C’est ainsi que vous punissez vos soumises ?— Non, ceci est juste une démo et une leçon pour celle qui est menottée. Si je punis, je ne suis pas aussi tendre. Vous savez, j’ai mes clients, des hommes, des femmes. Tenez, c’est ma nouvelle adresse, venez un de ces quatre. Il y a encore quelques travaux que mes clients vont se faire une joie de faire pour moi et en me payant grassement. — Ce sera avec joie. Si je peux, et gratuitement, mon larbin pourra donner un coup de main dans la maison. En sissy, c’est une excellente femme de chambre et une cuisinière hors pair. — Mais pourquoi pas, cela peut donner naissance à une solide amitié entre nous. OK, ben si vous avez le temps, passez dans deux ou trois jours, le temps de terminer les nettoyages ici. — J’ai une question en forme de proposition, avez-vous de la place pour cette salope ? Non, parce qu’elle pourrait vous donner un coup main. Mon père vous obéira au doigt et à l’œil, sinon, si j’en crois Alice, vos deux petites, ou vous, pourrez le punir de la manière qui vous plaira. — Cela ne me dérange pas. Seulement, pour lui, je ne peux pas l’éduquer sans que cela aille un coup. En général, c’est de l’ordre de 250.- par jour, tout compris. — Aucun souci. Cette salope vaut son pesant de cacahuètes. Cela dit, s’il ne pouvait ne plus avoir aucun poil sur le corps et de manière définitive, ce ne serait pas pour me déranger. — Mais aucun souci. Alice, donne l’adresse de ma pute d’esthéticienne à cette dominatrice.

Paul et la femme, tout en se présentant enfin, se serrent la main. Élisabeth qu’elle se prénomme et son soumis, ce père indigne à en croire sa Maîtresse, c’est sissy, rien de plus.
À suivre si ça plaît encore.
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