Résumé :Comme de nombreux couples après quelques années de vie commune, Aline et Alex se sont perdus de vue. Délaissée par son compagnon, Aline mène une vie assez rangée consacrée à son boulot et ses amies, dans laquelle les plaisirs sexuels sont absents. Pourtant, à l’occasion d’un WE à la montagne organisé avec un couple d’amis d’Alex, Aline lâche prise progressivement et s’abandonne aux jeux érotiques de Mat et Audrey. Elle y redécouvre toutes ses pulsions intimes et se laisse emporter dans les tourbillons sexuels torrides du couple. En milieu de nuit, Alex la surprend en plein ébats avec eux. Que restera-t-il de son couple avec Alex à l’issue de ce WE … ? (Lire les chapitres 1 à 4 de « Aline, femme rangée, se dévergonde ») Chapitre 5 : dénouement Depuis combien de temps Alex, son compagnon, l’observe-t-il faire l’amour avec Mat et sa femme Audrey ? Aline n’en sait rien. Mais elle peut deviner à sa mine renfrognée que, ni la regarder prendre son plaisir avec un autre homme, ni l’érotisme torride du spectacle de leur jouissance, ne semble lui plaire. Son caleçon moulant ne révèle aucun signe d’excitation ! Alors ? réflexe machiste mal placé - il trompe Aline avec Audrey depuis pas mal de temps -, ou frustration de ne pas avoir été invité à participer ? Aline en conçoit une petite satisfaction intérieure. Non pas par esprit de vengeance vis à vis d’Alex qui la délaisse depuis longtemps. Mais plutôt pour s’être prouvé à elle même qu’elle est toujours « une Femme » capable d’assumer et d’assouvir ses envies et ses pulsions sexuelles. Et de belle manière ! S’il l’a oublié ou s’il n’a pas su continuer à les exploiter, c’est son problème. Et pourtant … En un instant, leurs premières années de couple défilent dans la tête d’Aline. Quand très amoureux, il leur arrivait de faire l’amour plusieurs fois par jour, parfois tendrement, parfois sauvagement. Leurs échanges de sextots brûlants souvent accompagnés de photos de nudes très très explicites. Ces après-midi de shooting en extérieur où il adorait capturer son corps nu qu’il trouvait magnifique, disait-il alors. Et les soirées passées à se regarder se donner du plaisir par webcams interposées, lorsque l’un d’eux était en déplacement. Mais ça, c’était avant ! Jusqu’à ce qu’Alex ne la délaisse progressivement. Pour autant, jusqu’où est-elle prête à aller dans son lâcher-prise du WE ? Même si son approche très intimiste du sexe à l’intérieur du couple a totalement volé en éclat au fur et à mesure des évènements de ces dernières heures, elle est encore en proie aux doutes et aux interrogations. Elle sait très bien qu’elle était pleinement consentante et même qu’elle y a pris beaucoup de plaisir. Mais est-ce « le coup d’un soir » ou le signe d’une évolution plus profonde due à cette confrontation avec la réalité de ses pulsions mises sous l’éteignoir depuis trop longtemps ? Toute à ses réflexions, elle sent Mat se dégager d’elle et la reposer délicatement allongée sur le lit au côté d’Audrey qui, tendrement, la serre dans ses bras dans un mouvement protecteur. Le contact lascif du corps de la jeune femme, les jambes entremêlées flattant doucement leurs sexes encore brûlants, remémorent à Aline le plaisir insoupçonné qu’elle a ressenti lorsqu’elles ont fait l’amour. Une autre de ses pulsions qu’il lui faut bien assumer. — Comment ça va Aline ?, l’interroge Audrey. — Je ne sais pas trop. Je me sens toute bizarre. Comme si une digue s’est rompue en moi, après ces longs mois de frustration. Je me sens comme libérée d’une camisole qui m’étouffait autant psychiquement que physiquement. J’ai encore terriblement envie de baiser et de découvrir d’autres choses, lui chuchote Aline au creux de l’oreille dans un petit rire un peu vicieux qui n’échappe pas à Mat.
— Et Alex ?, lui glisse-t-il un peu perfide. — Tu sais, quand tout à l’heure j’étais aveuglée pour faire l’amour avec Audrey, je savais pertinemment que toi et Alex vous vous masturbiez en nous regardant, lui répond Aline, un sourire mutin au coin des lèvres. Et je crois que j’ai fini par apprécier la situation, alors … — Hé ! Je vois qu’en effet tu t’es bien libérée depuis ton arrivée hier soir. Et tant mieux d’ailleurs. Mais on ne peut pas laisser Alex comme ça. Tu devrais peut-être aller lui parler, non ? » suggère Mat. — Écoute, là maintenant je suis plutôt dans un mood sexe et plaisir, pas dans celui d’affronter des problèmes de couple. Alors va lui expliquer, toi ! Cela évitera que ça dégénère, demande Aline à Mat. Ce dernier se lève et entraîne Alex vers le salon par le bras. Une fois assis face à face : — Tu sais Alex, il va falloir que tu t’y fasses !, affirme Mat. — Oui mais …, proteste Alex. — Il n’y a pas de mais ! C’est toi qui a créé cette situation avec Aline et qui, en plus, m’a demandé d’organiser ce Week-end ! Et Aline le sait très bien ! Alors assume !, le coupe Mat. — Je sais ! J’ai délaissé Aline et je la trompe. Je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même. Malgré tout, je tiens à elle. Je vais lui parler, tente de plaider Alex. — Moi je sais deux choses Alex. Un : Aline a besoin de se retrouver comme une femme à part entière qui s’assume sexuellement. Ne tente pas de casser ça ! Ne joue pas le macho possessif, ce serait désastreux. Deux : si on en reste là et que vous rentrez maintenant, je suis convaincu qu’elle va exiger que vous vous sépariez. De plus, elle n’acceptera pas tes excuses, lui assène Mat. — Alors si ce que tu dis est vrai, je ne sais vraiment plus quoi faire ! Elle ne m’acceptera plus ! C’est foutu !, se renfrogne Alex. — Il faut sans doute laisser Aline aller jusqu’au bout de son expérience et l’accepter. Comme Audrey et moi l’acceptons entre nous. De toute façon la situation ne peut pas être pire. J’ai peut-être une idée qui pourrait en plus vous rapprocher, si j’ose dire ! Attends-moi ici, je vais en parler, on verra !, lui propose Mat. — Ok ! Si tu penses que ça peut marcher !, acquiesce Alex. Mat rejoint la chambre, de nouveau ébloui par les superbes corps enlacés des deux jeunes femmes dont la pâleur fragile se détache dans la pénombre. Leurs mains jouent une tendre symphonie sur leurs courbes délicates, leurs bouches s’effleurent les yeux mi-clos, dans un ballet d’une rare sensualité. Il s’allonge à côté d’Aline et, tout en lui caressant le corps accompagné par Audrey, il relate à Aline sa conversation avec Alex. Elle ressent un petit pincement au cœur d’entendre de la bouche de Mat qu’Alex tient toujours à elle. — Aline, j’ai entendu ce que tu as dit à Audrey quand je suis sorti de la chambre. Tu as toujours envie ?! Tu es prête à te livrer à une nouvelle expérience sexuelle qui flirte avec de la soumission ? Je ne te dis pas laquelle, mais si tu dis oui, il faudra en accepter toutes les règles, et même tous les participants ! , lui propose Mat, énigmatique. Sous l’emprise des caresses très explicites du couple sur ses seins et dans son sexe, Aline gémit doucement le bassin animé d’une légère houle. Son désir est si puissant qu’elle ne peut, ni n’a envie d’ailleurs de résister. La main accrochée au phallus de Mat de nouveau raide qu’elle branle doucement : — Au point où j’en suis ! Et puis j’ai trop envie ! Je me fais l’effet d’une vraie salope, mais tant pis !, consent-elle dans un souffle. — Alors voilà ce qu’on va faire …, indique Mat. Au fur et à mesure de ses instructions, Aline comprend qu’il veut la conduire à accepter et profiter de son plaisir sexuel en ne se souciant que de ses propres sensations. Lui faire redécouvrir qu’elle peut aimer qu’il déferle en elle quel que soit son ou ses partenaires. Et qu’Alex n’est qu’un de ceux-là. Quelques instants de préparatifs plus tard, Mat conduit Alex dans la chambre et comprend instantanément où son ami veut en venir. Vision erotissismique du superbe corps de la jeune femme, aux courbes délicates à peine éclairées par la lumière tamisée, qui leur provoque une érection incontrôlée. Aveuglée par un bandeau qui lui masque les yeux, les mains attachées à la tête du lit, Aline est agenouillée, Audrey à ses côtés. La tête et le buste enfouis dans les draps, le dos cambré, elle offre son postérieur et son intimité, ouverte et luisante, à celui qui voudra bien s’en emparer. Sans connaître à priori à quel moment lequel des deux hommes ou d’Audrey sera son partenaire. Faisant le vide dans sa tête lorsqu’une main se pose délicatement sur sa fesse, et qu’une autre glisse lentement sous son ventre entre ses cuisses pour investir son intimité chaude et humide, Aline s’abandonne totalement. Elle veut laisser le plaisir l’envahir, écouter les réactions de son corps sans se soucier de qui les lui procure. Qu’importe que ce soit Mat, Alex ou Audrey, juste profiter, dans un silence à peine déchiré par ses gémissements et les mouvements des corps qui l’entourent. Le gland proéminent d’une verge durcie s’immisce entre les lèvres de son sexe trempé, remontant jusqu’aux doigts qui massent délicatement son clito érigé, avant de redescendre et de pénètrer lentement son antre en feu. Elle sent le pieu raide s’enfoncer profondément en elle avec délice et marquer un temps d’arrêt. Deux mains s’accrochent à ses hanches pour entamer un savoureux pilonnage de son vagin, qui pulse sous les savantes allées et venues du membre épais enfiché en elle. Une main glissée sous son menton l’oblige à se relever et s’accouder sur le lit. L’extrémité d’une queue suintante sollicite ses lèvres qu’elle entrouvre pour lécher avec envie la tige raidie. Sa langue part à l’aventure, le long de la colonne dressée aux veines gonflées par l’envie. Une longue exploration pour en découvrir toutes les parcelles. De bas en haut, de haut en bas, encore et encore. La découverte de son gros gland turgescent que cent fois sa langue excite. Aline ouvre la bouche pour téter son extrémité et l‘enfourner goulûment. Ses lèvres enveloppent la tige qu’elle branle par de fermes va-et-vient. Les grognements de sa victime se font plus sonores, et son bassin accompagne les mouvements sur sa queue. De sa langue, elle enrobe le méat et titille la petite fente d’où jaillira bientôt la liqueur ! Qu’importe s’il se sert de sa bouche comme d’un vagin, elle adore sentir les allées et venues du phallus du bord de ses lèvres au fond de son gosier. Enfermée dans son plaisir, Aline lâche totalement prise sous les coups de boutoir de la verge insatiable qui lui taraude le vagin, de cette main agile glissée sous son ventre qui pelote ses seins et joue inlassablement avec son bouton en feu et de la queue épaisse qu’elle suce avec délice. Elle est à cette limite que Mat veut lui voir atteindre : ne plus exister, dans ce moment charnel, que pour son désir hédoniste, soumise à ses mentors. Toujours aveuglée, elle se laisse mener lorsqu’on lui libère les mains, et qu’elle est guidée pour se placer à califourchon sur le membre d’un des deux mâles qui se présente à l’entrée de son petit trou. — Ooooh ! Ouiiiiiiiiii ! Il y a tellement longtemps !, gémit-elle, rompant le quasi silence qui entoure leurs ébats. Soutenue sous les aisselles, elle s’abaisse doucement, laissant la colonne de chair franchir son sphincter et la pénétrer lentement. Les jambes pendantes écartées hors du lit, elle se sent entraînée pour s’allonger à plat dos sur le torse de son partenaire. Puis une seconde verge se plante dans son antre ainsi offert, alors qu’Audrey l’enjambe - c’est ne peut qu’être elle - et offre sa vulve humide à la bouche d’Aline. Le plaisir d’Aline est de nouveau à son paroxysme. Elle s’abandonne totalement aux coups de boutoirs des deux queues qui la perforent délicieusement, goûtant sans retenue à la félicité que lui procure d’être, pour la première fois de sa vie, prise par deux hommes simultanément. Euphorique dans son lâcher prise total, elle lèche fiévreusement la fente inondée de cyprine qui s’agite sur sa bouche, suçant avec ardeur le petit bouton gonflé. Ses conduits anal et vaginal pulsent sous les allées venues des imposants pieux de chair qui la conduisent au point de non retour. Aline, d’habitude assez prude et mesurée dans ses propos, ne peut contenir ses mots crus emportée par sa jouissance — Je n’en peux plus ! Je vais jouir ! Viiiiiiiite !!!! Je ne tiens plus !!! Viiiidez vous en moi !!! Donnez moi tout votre juuuuus !!! Ouiiiiii !!! Ouiiiiii !!! Ouiiiiii !!! Encoooore !!! Vous m’iiiiiinondez !!! Ouiiiiii !!!! Leur bassin arquebouté, les deux hommes enfoncent leur sexe dans les profondeurs d’Aline comme pour la transpercer. Ils éjaculent si fort qu’elle sent leur sperme gicler aux tréfonds de son ventre, lui déclenchant un orgasme titanesque à la limite de la perte de conscience. Tétanisée par son orgasme dévastateur, dans sa demi-inconscience, Aline entend Audrey crier de plaisir et écraser sa vulve contre sa bouche dans laquelle elle déverse un flot de cyprine qui lui inonde le visage. … Plus tard dans la matinée tout ce petit monde, ayant retrouvé ses esprits et des tenues un peu plus décentes, est rassemblé dans le coin repas autour d’un copieux petit déjeuner. Même si la conversation détendue roule sur le programme du jour, l’atmosphère n’en est pas moins étrange. Ballotés entre la douce euphorie des ébats sexuels de ces dernières heures et la tension latente des relations entre Aline et Alex, au fond chacun redoute un peu la suite du WE. — Nous pourrions déjeuner à l’auberge du lac ce midi, faire un peu de marche dans l’après-midi et profiter du jacuzzi en début de soirée. Vous en pensez quoi ?, propose Mat. Mais Aline est absente de la discussion. Elle sent bien que le moment est venu de prendre une décision sur la suite de sa vie, avec ou sans Alex. Si elle a apprécié et vécu sans retenue ces dernières heures, elle sait bien que cette « débauche » sexuelle n’est qu’une passade, une parenthèse. Ce ne peut pas être sa nouvelle vie et constituer le moteur de son avenir. Alors, en une fraction de seconde, elle sait ce qu’elle veut pour elle et qui mettra Alex face à ses responsabilités. Un quitte ou double entre elle et lui. Coupant la discussion, elle fixe son compagnon droit dans les yeux et sûre d’elle : — Je veux un enfant … FIN
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.
