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Alphonse du gros caillou

Chapitre 2

Erotique
DEUXIEME COUPLET
« Après trois ans, ils eur’nt enfin la chance« Vu leur conduit’, leurs bons antécédents« D’pouvoir ouvrir un’ maison d’tolérance« Et surtout cell’ d’avoir eu quatre enfants« Sur quatre enfants, Dieu leur donna trois filles« Qui ont servi dès qu’ell’s ont pu chez nous« C’est que c’était une honnête famille )« Que la famille Alphons’ du Gros Caillou ) (bis)

Je me revois trois ans après cette conversation avec le procureur, Nous venions de terminer le repas du soir et comme tous les jours je m’apprêtais à lever la table, mon travail…
« A notre grand surprise Papa nous demande de rester assis. — Nous avons des choses importantes à vous annoncer, votre mère et moi. Claudette et Claudine se serrent l’une contre l’autre comme elles en ont l’habitude se sentant plus fortes à deux. Mariette les coudes sur la table pose le menton dans ses mains, moi je me trémousse sur mon tabouret. — L’instant est grave, votre avenir est en jeu ! Raison de plus pour bien se tenir ! gronde le père. Mariette rectifie sa position en mettant les poignets sur la table, les jumelles se séparent, moi je me redresse et nous ne bougeons plus, tout ouïes. Nous sommes inquiets. L’avenir, c’est vague et même un peu effrayant. — Merci ! Je continue. C’est un projet dont nous discutons souvent ensemble votre mère et moi, mais qui n’est devenu possible que depuis que les jumelles ont fêté leur dernier anniversaire. Il est temps pour vous les filles de participer efficacement à la prospérité de notre famille. Mes sœurs et moi nous nous regardons sans comprendre. Nous avons toujours contribué à la tenue de la petite maison et au dehors, mes sœurs aident Maman à faire ses ménages. — Voilà, tout d’abord nous allons emménager dans une plus grande maison et… — J’aurai une chambre à moi toute seule ? s’écrie Mariette. — Ne m’interromps pas s’il te plait ! — Oui, tu auras ta chambre ma chérie, ainsi que chacun d’entre vous, intervint Maman Thérèse.
— Je peux continuer ? — Excuse-moi Alphonse, je t’en prie. — Merci. Cela se passera dans un mois environ. D’ici là vous vous préparerez à votre nouveau rôle… Euh… Explique-leur, toi, demande-t-il à ma mère. Elle lui sourit et pose tendrement la main sur son bras. — Votre père et moi avons eu l’idée que cette grande maison pouvait servir à accueillir dans la journée et le soir, les messieurs qui se sentent seuls et qui viendront trouver chez nous un peu de chaleur humaine et d’amitié sans laquelle toute vie est un fardeau sur cette terre. Je compte sur vous mes chéries pour me seconder dans cette tâche. — Nous ferons notre possible Maman pour aider ces pauvres gens, l’assure Mariette, n’est-ce pas les jumelles ? — Oh oui Maman ! — Et moi ? demande-je. Je pourrai pas aider ? — Si, mon petit, me répondit Maman en me regardant avec son bon sourire. Oui, tu auras ton rôle à jouer comme chacun d’entre nous. — Les prochains jours, reprend Papa, votre mère et moi allons vous expliquer en détail ce qu’il faudra faire pour que les messieurs qui nous ferons le plaisir de nous rendre visite soient satisfaits et aient envie de revenir. Bon, ben… Euh… Ce sera tout pour ce soir. Votre mère et moi avons encore du travail à l’extérieur. Alphonse, aide tes sœurs à faire la vaisselle et puis vous irez vous coucher comme les enfants sages que vous êtes. Bonne nuit. — Bonne nuit mes chéris, ajouta Maman. Chacun à notre tour dans l’ordre de taille nous les embrassons. Une fois seuls, personne n’ose dire un mot. La vaisselle est vite expédiée et nous regagnons notre couche. J’interroge ma sœur aînée : — Dis Mariette, toi qui es grande, tu sais ce qui fera plaisir aux messieurs qui viendront ? — Non, attendons que Papa et Maman nous le disent… »
Elle m’avouera plusieurs années plus tard qu’elle le savait mais ne m’en a rien dit de peur de ma réaction. De ce changements j’en avais surtout retenu que nous allions avoir une chambre pour chacun de nous. J’étais ravis. Même dans mes rêves les plus bleus je ne l’avais imaginé ! Quelque soit la nouvelle vie qui s’annonçait, elle serait la bienvenue car la promiscuité du dortoir commun devenait pesante…
« Le lendemain soir, après la vaisselle, Papa nous rassemble. — Avant de commencer votre éducation proprement site, il est nécessaire, les filles, que je vous fasse subir une petite opération bénigne. Rassurez-vous ce n’est rien de grave. Toutes les femmes y passent à un moment ou l’autre de leur vie, demandez à votre mère. Je vais débuter par toi Mariette. Viens avec moi dans la chambre. Les jumelles, attendez dans la cuisine, ce ne sera pas long. — Qu’est-ce qu’il va faire ? demande Claudine. — Ça va faire mal ? interroge Claudette inquiète. — Pas trop, répond Maman, vous aurez à peine le temps de vous rendre compte. Nous n’osons plus rien dire, l’oreille tendue pour savoir ce qui se passe dans la pièce à coté. On entend comme une petite bagarre, une chute sur le lit puis la voix de Papa. — Ne fais donc pas l’idiote ! Veux-tu écarter les jambes… Plus que ça ! — Qu’est-ce que tu me fais ?… Aïe ! Tu m’as fais mal ! crie Mariette. Claudine et Claudette se serrent l’une contre l’autre effrayées. — Mais non, c’est fini. Tu vois ? C’est fini… Lève toi, on revient à la cuisine. La tenture qui tient lieu de séparation se soulève et Papa entre dans la pièce soutenant Mariette les yeux remplis de larmes. — Viens ma chérie, s’empresse Maman Thérèse. Elle lui ôte sa chemise de nuit. Un peu de sang coule sur ses cuisses. Maman prend une cuvette, une éponge et essuie l’entrejambe. — Bon Claudette, viens avec moi, ordonne Papa. — Je veux que Claudine vienne aussi. On fait toujours tout pareil. — Pas cette fois ! Son tour viendra ensuite. D’ailleurs dans votre nouveau travail, vous ne serez plus aussi souvent ensemble. Il est bon de commencer à vous y habituer. Il entraîne ma sœur derrière la tenture. Claudette fait moins de caprice que Mariette et on n’entend qu’un gémissement timide avant de les voir réapparaître. Chez elle aussi une traînée de sang coule sur la cuisse quand Maman la déshabille. Papa tire Claudine tremblante et l’emmène dans la chambre. Pendant que Maman nettoie Claudette, je soulève un coin de la tenture. Papa est couché sur ma sœur comme il le fait avec Maman et avec les dames chez qui il travaille. — Aïe ! crie Claudine. Je recule vivement devinant qu’ils vont bientôt sortir. Ma sœur apparaît seule. Maman lui prend la main et la conduit à la cuvette. — Thérèse ! Rejoins-moi ! crie Papa resté dans la chambre. — Une minute mon chéri. — Non, tout de suite ! Je me suis retenu suffisamment, j’en peux plus. — Nettoie ta sœur comme je l’ai fait, ordonne Maman à Mariette, votre père a besoin de moi. Les bruits que nous entendons maintenant, nous font sourire. Qu’il était loin le temps où leurs gémissements de plaisir me terrifiaient ! Je me tourne vers mes sœurs. — Qu’est-ce qu’il vous a fait ? — Nous ne sommes plus pucelles ! annonce fièrement Mariette… »
Le lendemain, nos parents commencèrent à apprendre à mes sœurs les rudiments de leur futur métier. Ils s’enfermaient avec elles dans la chambre. Je savais pas à l’époque ce qu’ils faisaient. J’étais vexé d’être tenu à l’écart. Maman me consolais : — Plus tard Antoine, tu seras mis à contribution plus tard. Souvent Je voyais sortir précipitamment et j’entendais derrière la tenture notre père soupirer. — J’ai cru pas pouvoir tenir, c’est éprouvant ! — Viens mon chéri, lui répond Maman. Décontracte-toi… Aaah ! Mes sœurs et moi sourions aux bruits familiers… »
L’éducation dura plusieurs semaines. Au bout d’un mois, mes sœurs, et moi aussi, savaient comment servir à boire, puis il s’isolait avec une de mes sœurs dans la chambre pour parfaire son entrainement. J’avais compris quel serait le rôle de mes sœurs dans le grand projet de mes parents. — Non, non et non ! l’entendait-on souvent rouspéter, pas comme ça ! Tu dois faire croire à ton plaisir, pas en prendre ! Reprenons ! Il sortait seul de la pièce en remontant son pantalon. Maman le remplaçait en portant une grande cuvette pleine d’eau. — Non ! Mieux que ça ! je l’entendais dire au milieu des bruits d’eau. Enlève bien tout pour éviter les accidents. J’étais un peu jaloux de ne pouvoir participer, d’autant que mes sœurs éludaient mes questions et échangeaient des confidences à voix basse en feignant de m’ignorer. Maman m’a consolé : — Tu n’es pas assez grand mon petit mais dans quelques mois tu auras toi aussi un rôle à jouer. En attendant, regarde bien ce que font tes sœurs, cela pourra te servir… Un soir, Papa nous rassembla :— Votre éducation est presque terminé les filles, demain nous emménagerons dans notre nouvelle demeure. Je me revois le lendemain prenant possession avec ma famille de notre nouveau logis : une grande maison de trois étages avec, au dessus de la porte, un écriteau : « Au Gros Caillou »…
« - Comme notre maison ! m’écrie-je. — C’est en souvenir de notre première demeure que nous l’avons baptisé, dit Maman en me caressant la tête. Les parents nous font visiter. — Au rez-de-chaussée, annonce Papa, à coté du vestibule d’entrée, le vestiaire. Ce sera votre premier travail, Claudette et Claudine, prendre les manteaux de nos visiteurs et les leurs rendre à leur départ en faisant attention à ne pas vous tromper de vêtement. Ensuite, le grand salon où Alphonse… — N’assommons pas les enfants de trop d’éclaircissements le premier jour, intervient Maman, montrons leur la maison, nous avons le temps avant l’ouverture la semaine prochaine, de leur expliquer comment les choses doivent se dérouler. — Bon, donc ici c’est le grand salon. Ces portes donnent sur d’autres petits salons, les commodités et la cuisine. Ce grand escalier mène au premier étage et aux chambres de…— Nos chambres ? — Non Alphonse, celles réservée à nos visiteurs. — On sera comme un hôtel ? — Pas tout à fait, sourit Maman, mais laisse ton père continuer. — Nos chambres sont au deuxième étage, ce sera notre coin à nous, pour la famille. Au troisième et dernier étage, d’autres pièces, inoccupées pour l’instant. Voilà, je vous laisse regarder. Vous reconnaîtrez les chambres que nous vous avons attribuées car vos affaires sont sur le lit. Mes sœurs et moi nous nous élançâmes dans l’escalier en une course effrénée… »
Pendant une semaine, nous nous habituâmes à notre nouvel environnement. Le plus dur a été de me retrouver seul dans une chambre, trop grande pour moi. La présence de mes sœurs et de mes parents m’a cruellement manqué les premières nuits. Je crois qu’il en a été de même pour Mariette et surtout Claudine et Claudette séparées pour la première fois. Nous poursuivîmes notre entraînement et Papa rendait visite chaque soir à une ou deux de mes sœurs pour, me disait Maman, les perfectionner. Enfin, le grand jour arriva, un dimanche. — Cet après-midi, nous recevons nos premiers invités, nous annonça Papa. Je compte sur vous. Mais auparavant, allons tous à l’église, prier le Seigneur qu’il nous accorde le succès dans notre entreprise. Notre nouvelle maison donnait sur la place principale de la ville tout près de la cathédrale. Nous sortîmes, mes parents ensuite mes sœurs et moi fermant la marche, chacun avec son livre de messe. Papa salua des couples qui se dirigeaient comme nous vers l’église. Certain nous regardaient avec envie. J’en étais fier.
A suivre…
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