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Un amant et rien d'autre

Chapitre unique

Hétéro
J’avais appris que sa compagne venait d’entrer à l’hôpital pour un grand moment et le savais particulièrement tourmenté par cet événement. Jadis, il avait été mon amant. Tout avait commencé  lors d’un week-end à la mer ou mon visible état déprimé l’avait incité à s’isoler avec moi et à m’apporter conseils et affection. Puis je l’avais ouvertement provoqué et il avait fini par se laisser séduire. Depuis, entre midi et deux, nous nous échappions tous deux du bureau et nous retrouvions tantôt chez lui, tantôt chez moi. Parfois, c’était le matin au petit déjeuner chez lui alors que sa famille vaquait déjà à ses occupations. Avant de le rejoindre, je ne pensais qu’à ce moment et arrivais souvent très excitée. Peu de préliminaires précédaient l’acte sexuel. Dès mon arrivée, c’était brutal et rapide entre nous, toujours dans la position du missionnaire. Une fois sur trois j’atteignais l’orgasme discrètement soucieuse de ne laisser aucune trace sonore dans la mémoire d’une voisine trop curieuse. Quant à lui, en de rares exceptions, il jouissait en hurlant sans aucune retenue ; le reste du temps, son plaisir était sans doute moins viscéral ou absent. Après quelques années, nous avions été surpris en pleine action par mon conjoint et notre histoire s’était arrêtée là….
Ce matin-là, en me rendant chez lui, je me remémorais tous ces épisodes de notre aventure commune et, je l’avoue, commençais à me sentir assez perturbée par notre toute prochaine rencontre. A peine ais-je sonné que sa porte s’est ouverte et mon regard brulant a rencontré le sien pétillant de malice. Celle-ci à peine refermée, il me pressait déjà dans ses bras, labourant mon dos et mes fesses. Sa langue a pénétré ma bouche, son sexe dur s’est collé sur mon ventre, mes seins se sont aplatis sur sa poitrine. Nous n’avions échangé aucun mot. Mon sac est tombé au sol et, en un tour de main, je me suis retrouvée nue au milieu de sa cuisine, le souffle coupé, incapable de la moindre réaction. Il m’a prise là, sur le pavé, sans même se dévêtir, mes jambes écartelées de ses bras puissants, l’intimité douloureusement ouverte… Je n’ai pas joui, mais le plaisir de le sentir soudain totalement envoûté a suffi à mon bonheur. Ainsi, il pouvait être « ma chose » sans pouvoir maîtriser ses pulsions. J’étais aux anges ! Il m’a ensuite portée sur un lit où, à nouveau, nous avons fait l’amour plus calmement toujours sans échanger un mot. Je me rappelle qu’il faisait nuit quand je suis repartie.
Le lendemain, sans lui donner signe de vie, j’ai quitté la ville en direction de la mer avec mes filles. J’oublie en trajet nos prouesses de la veille. Mes deux filles et une de leurs amies sont là. Je me régale à l’avance de ce séjour sans hommes ni contraintes domestiques. Lui, après une visite à l’hôpital, doit migrer également dans un gite maritime proche du mien. Je résiste longuement au désir de le rejoindre. Un bref coup de fil de sa part m’a pourtant rappelé quelques souvenirs récents. Mais mon séjour familial me comble. Baignade, soleil, frais breuvages sur des terrasses ensoleillées, soirées de jeux de société, repas en commun, complicité avec mes puces, rien ne manque, et pourtant !... Au bout de quelques jours, alors que les enfants sont à la plage, je n’y tiens plus et me rue à sa rencontre. Le trajet est court, à peine un petit quart d’heure, et pourtant je sens monter une exhalation peu commune. Je me surprends à me caresser pendant le trajet. La lumière sur la mer est parfaite à peine gâchée par quelques moutonnements immaculés qui voilent le soleil par intermittence. Je me sens honteuse de trahir ma famille et à la fois émue et ravie du choix que j’ai fait. Je ne doute plus quand je découvre l’heureuse surprise qui se lit sur son visage à mon arrivée au port. Il accourt vers moi pendant que je gare ma voiture. Il est à l’évidence aux anges.
Il m’embrasse chaleureusement et me serre contre lui. Il semble calme, serein ; me dit le plaisir de m’accueillir ainsi… Il est occupé à écrire une courte nouvelle érotique qu’il me donne à lire. Je ressens un mélange de gêne et d’excitation qu’il partage sans doute. Je ne sais que dire. Il me prend par la main et me conduit dans une chambre où il commence à me dévêtir. Mon corps est rougi d’une trop longue exposition au soleil. Il me couche doucement sur le lit, totalement nue, et se saisit d’un tube de lait après soleil. Au contact de ma peau, la fraîcheur du produit augmente ma sensation de nudité. Cela renforce mon impression d’être absolument sans défense, totalement livrée à lui. Peu à peu la friction de ses mains me réchauffe quand même un peu, mais je frissonne encore. Il rit et se saisit de fines cordelettes. Il m’attache avec application, bras et jambes écartées au maximum. Puis il me caresse fermement en insistant sur mon entre-jambes et mes seins. Mon clitoris et mes tétons sont déjà excités en diable. Je me cambre, yeux fermés, dans le plus grand silence. Mon corps se bande en arc. Mes fesses se soulèvent et seuls mes pieds et mes épaules me portent. Les cordons se tendent et me rentrent délicieusement dans la chair. Il me calme d’une caresse et entre en moi sans peser vraiment sur mon anatomie. Ses cuisses achèvent d’écarter les miennes. Après quelques coups de boutoir, je suis aux anges, j’exulte…
Puis, les mois passent… Je me retrouve seule. Mon compagnon a quitté le nid pour une autre. Lorsque mon ami est à nouveau perturbé par une nouvelle attaque de la maladie de son épouse, il revient vers moi. J’accepte quelques moments d’intimité à son domicile. Comme ça j’ai l’impression de voler ces précieux instants à une autre. Je me refuse d’abord à l’inviter chez moi, à le laisser envahir mon espace, puis mes sens prennent le dessus. Dans un premier temps, il s’avère un piètre amant, tâtonne, essaie maladroitement de susciter mon plaisir. Puis, peu à peu, au gré des rencontres, les gestes se font plus sûrs. Il renonce à me prendre n’importe où. Au lit, il ne cesse de me manipuler : me positionne sur le ventre ou le dos, à quatre pattes, tête et genoux au sol et cul en l’air, couchée sur lui à l’endroit, à l’envers… J’ai l’impression d’être exhibée à sa guise, en ai honte puis, peu à peu, y prends plaisir. Je me détends, m’applique à le sucer, lui pelote les couilles, le torse, le dos, le caresse ou plutôt l’étrille pour l’exciter. Sa bouche stimule mes tétons, sa langue en cuni pénètre mon vagin et mon cul, les détrempe et les dilate. Ses doigts s’enfoncent de plus en plus profondément en moi. Il bouscule mon clito jusqu’à ce que mon corps entier vibre sous sa caresse. Mes muscles sont tétanisés et je ne contrôle plus rien. Je reste ainsi, de longues minutes, pénétrée en mon con et mon cul, incapable du moindre mouvement et sans le moindre désir de me libérer.
Lorsqu’il me dit des mots d’amour, je ne lui réponds pas. Ce n’est pas de l’amour que je ressens mais un simple désir d’être ainsi bousculée jusqu’à en perdre le sens du réel. Ce n’est pas mon amour, ni mon amant, mais un objet sexuel animé complètement à mon goût dont j’use et abuse comme il me plait. Je le voudrais à mon seul service. Contrairement à ce qu’il me dit, je le crains actif avec d’autres et en éprouve beaucoup de jalousie. Lorsqu’il s’éloigne de la ville, je ne peux me retenir de le bombarder de SMS alors qu’en temps normal je mets plusieurs jours à répondre aux siens. C’est à ce moment, alors qu’il était loin, qu’à moitié par envie, moitié par jalousie, je lui ai envoyé des photos de moi dénudée. Le résultat a été à la hauteur ! J’ai reçu un long coup de fil, au comble de l’émotion, qui m’a viscéralement émue au point de sentir une bienfaisante humidité sourdre à mon entrejambe. Je veux qu’il m’appartienne, qu’il s’ennuie à m’attendre, qu’il soit à moi et à moi seule ! J’ai investi les endroits où il est souvent comme pour les marquer de mon empreinte. Passionné de mycologie, je l’ai obligé à me montrer ses coins pour y laisser mon souvenir, alors que je déteste les balades en forêt. Je me suis appliquée à être adorable en pareille circonstance. Si je suis placé à côté de lui, je ne cesse de lui faire du pied lors des repas entre amis. Je l’ai rejoint sur son lieu habituel de vacances en famille et l’ai attiré dans ma couche à l’aube quand tous sont encore endormis. Je laisse la porte de ma chambre ostensiblement ouverte au cas où. Je me rappelle avoir été réveillée par mon bas ventre, hardiment torturé par ses doigts habiles, alors que ma tête était encore embrumée. Il ne peut que penser à moi dans tous les lieux qui lui sont habituels. J’ai ce sentiment animal de les avoir tous marqués de mon empreinte. J’aime ces rituels de possession et leur côté un peu sauvage.
Peut-être me trouverez-vous « sans cœur », dépourvue d’empathie et de tendresse. Je vous rassure, quand je regarde autour de moi je constate que c’est une maladie fort répandue. J’ai partagé du bien-être avec lui et, si j’en ai envie, je le ferai encore. N’est-ce pas suffisant ? Il ne cesse de me dire que je décuplerais mon plaisir en « lâchant prise », en me laissant aller. Je ne sais ! J’ai toujours préféré ces moments rares mais intenses où mon corps entier entre en éruption, où chaque organe s’inonde de bonheur, suivi d’un retour immédiat à une rationalité protectrice. Pour cela, il me faut rester un minimum en veille. Quand je réfléchis je me dis que je voudrais oser plus tout en gardant un contrôle absolu de moi-même… Quel est le risque ? Je suis sûr qu’il ne peut jamais s’empêcher de penser à moi. Demain il sera à mes pieds…
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