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Amazonie

Chapitre 3

La transformation de frère Jérôme

Travesti / Trans
Après cette partie très érotique, je repris la traduction.Cela faisait presque deux semaines que les jours de copulation étaient passés. Milia, Orana et quelques autres femmes vinrent me voir un matin. Elles me dirent avoir tenu conseil la veille au soir et qu’elles avaient statué sur mon sort, m’offrant trois possibilités. Elles se justifièrent en disant que ma présence permanente en tant qu’homme au sein de la tribu était une anomalie, et qu’il fallait d’une manière ou d’une autre la résoudre, même si toutes s’accordaient à dire que j’avais été un très bon amant très apprécié lors des trois jours. J’étais un peu interloqué, ne m’attendant pas à cela.Une des femmes me dit que la première solution pour moi était de partir et de ne jamais revenir. Peu importe que je retourne vers les miens ou que j’aille ailleurs. Je devais bien sûr alors garder le secret sur l’existence de la tribu. Une autre ajouta que si je voulais rester en tant qu’homme, elles seraient obligées de me tuer. Une grande tristesse m’envahit alors, je pensai devoir être obligé de partir, de quitter ce lieu, de les laisser alors que j’appréciai cette vie au village.Orana évoqua la troisième solution : je pouvais rester si j’acceptais de devenir l’une d’entre elles. Une d’entre elles ? Je lui demandai de préciser son propos. Elle me dit que j’étais un homme et que je devais devenir une femme. Devant mon étonnement, Milia m’expliqua que je pourrais prendre les plantes qu’elles donnaient aux jeunes garçons qui décidaient avant leur puberté de rester dans la tribu et qu’ainsi je deviendrais femme. Cela prendrait beaucoup plus de temps que pour les enfants mais cela devrait marcher selon elle. Il faudrait aussi aller jusqu’au bout de la transformation par la cérémonie en l’honneur de la Déesse. Elles me laissaient un jour pour réfléchir et leur rendre ma décision.
Je n’avais pas envie de partir. Je me trouvais encore trop jeune pour mourir. Devenir une femme ? Vivre parmi par les amazones ? Pourquoi pas, après tout ma vie antérieure de religieux m’avait consacré à Dieu, le fait que je sois un homme étant sans importance au final. En dehors de l’expérience sexuelle que j’avais eue avec les amazones, mon pénis ne me servirait plus à rien. Se soulager debout était certes le privilège des hommes, mais les moines et autres personnes en robe de bure le faisaient souvent accroupi comme les femmes pour des raisons pratiques. Ma décision était prise : je deviendrais une femme.Le même groupe de femmes revint me voir le lendemain. Je leur fis part de ma décision. Elles furent toutes soulagées et me serrèrent l’une après l’autre dans leur bras.Je commençai le traitement par les plantes le jour même. Mon statut devint immédiatement plus facile au sein de la communauté. Je fus initié au recueil de la nourriture et des plantes dans la forêt. J’appris à chasser avec mes sœurs, à faire tout ce qu’elles faisaient, à me battre aussi. Pour masquer la clarté de ma peau, j’utilisai sur mon corps un onguent me donnant la couleur de teint des femmes de la tribu. Au bout de deux mois, je remarquai que mes seins commençaient à se développer et que ma pilosité diminuait pour ce qui était du corps et de la barbe. Je n’étais certes pas très poilu avant cela mais la différence était tout de même sensible. Ma silhouette s’affinait aussi et mes hanches devenaient plus féminines. Mon sexe d’homme rapetissait lui aussi et je ne bandais plus au petit matin avant le réveil. J’appris dans cette même période que toutes les femmes ayant copulé aux derniers trois jours étaient enceintes. C’était une très bonne nouvelle pour moi et j’en fus très heureux.
Elles me montrèrent aussi le site sacré où elles faisaient leurs cérémonies en l’honneur de la Déesse. C’était un ensemble de trois pyramides se situant dans la forêt à un jour de marche du village. C’était en ce lieu que les garçons devenait filles à la fin de leur traitement par les plantes. C’était là que je viendrais moi aussi pour parachever ma transformation.Je ne pris pas part en tant que femme aux trois jours suivants de copulation, qui avaient lieu six mois après les précédents. J’avais certes maintenant l’apparence d’une femme, j’étais imberbe, avec des cheveux longs et bruns et une silhouette convenable. La raison était que j’avais toujours un appendice masculin, certes rabougri, mais ce n’était pas une matrice de femme apte à recevoir une pénétration pour ensuite enfanter. Je fus tout de même autorisé à recevoir des câlins de femmes pendant les trois jours, comme si j’en étais déjà une. J’appréciai particulièrement qu’Orana et Milia jouâssent avec mes seins. Elles me proposèrent aussi d’explorer mon seul trou actuel avec de l’huile et un phallus en bois. J’acceptai sous l’excitation et passai de bons moments avec elles.Deux ans s’était écoulés depuis que j’avais commencé à devenir femme. Je voyais grandir les différents enfants issus des journées de copulation. Certains avaient la peau plus claire que d’autres, signe de ma descendance.
Seul restait maintenant de mon corps d’homme un pénis microscopique. J’étais désormais mure pour la cérémonie sur le site dédié à la Déesse. Avant de partir avec mes sœurs, je passai plusieurs jours à me préparer par la prière et la concentration. Une grosse partie de la tribu nous accompagna, dont les garçons qui devenaient eux aussi achever leur transformation. Nous arrivâmes à la nuit tombante aux trois pyramides. La lune bien pleine brillait de mille feux. Nous installâmes des torches un peu partout pour compléter l’ambiance. La fête commença avec des chants et des tambours. Sous l’action des drogues et de l’ambiance je fus bientôt comme beaucoup de mes comparses en transe et passai la nuit à honorer la Déesse. Je ne saurai dire comment la nuit se termina, mais au matin j’étais devenu une vraie femme, mon pénis était devenu ce petit bouton typique des femmes qui surplombait la vulve que j’avais maintenant. Milia et Orana m’avait assuré qu’une fois devenu femme je pourrai moi aussi enfanter.
J’étais impatiente de pouvoir participer aux prochaines journées de copulation, mais j’avais encore quatre mois à attendre. J’eus mes premières menstrues à la lune suivante, c’était un des prix à payer d’être femme.
Avant de remettre ce chapitre à Mélanie, je l’appelai au téléphone.
— Mélanie ? C’est Alex.— Salut Alex.— Tu veux toujours aller en Amazonie ?— Oui, bien sûr.— J’ai la solution pour avoir un financement !
— Ah bon ?— La pharmaco, les plantes.— Oui ?— Les amazones avaient des plantes pour faire des transitions de genre. Frère Jérôme est devenu une femme, je viens de traduire cette partie.— Quoi ! Mais c’est génial !— Il nous faut un partenariat avec un labo de pharmaco. J’en connais un très bien à Toulouse.— Je contacte mon université à Quito ?— Oui, commence à monter le projet, objectif archéo-historique et pharmacologique, avec déplacement sur site.— Alors, on part en expédition sur les traces des amazones ?— Oui, Mélanie.— Alex, tu es un chou. Tu me fais lire ton dernier chapitre ?
Mélanie fut très impressionnée par cette suite. Elle y trouva plusieurs sujets pour le dossier de demande de financement.
— Nulle part, dit-elle, avons-nous trace de trois pyramides dans la zone probable où les amazones vivaient.— Tu crois qu’elles existent encore ? demandai-je. — J’en doute, nous aurions d’autres traces historiques. Quant à chercher de l’ADN espagnol dans les tribus encore existantes cela me semble hasardeux et ne prouvera probablement rien pour peu qu’il y ait du brassage ou des abus sur les populations par les colons depuis presque cinq siècles.— On a le sujet pharmacologique avec la recherche de cette plante.— Oui mais on ne sait pas à quoi elle ressemble. Continue à préparer le dossier. Je verrai si je trouve d’autres détails dans le manuscrit. Tu peux inclure le coût d’obtention d’images radar de cette zone d’Amazonie.— Pourquoi donc ? demanda Mélanie.— Les radars en bande P et L peuvent pénétrer le couvert végétal. Si les pyramides existent encore nous les trouveront sur ces images.— Et tu crois que personne ne les a pas déjà découvertes ?— Non, on le saurait et puis l’imagerie radar, c’est du big data, c’est comme chercher une aiguille dans une meule de foin.— Je vois. On le met dans le projet. je me renseigne sur les prix.— À des fins de recherche, cela devrait être gratuit, via le CNES notamment, mais mentionne cette utilisation d’images, cela étoffera le dossier.— Oui, chef, bien, chef.— J’aime quand tu me parles comme ça !— N’en profite pas !— Mélanie, nous sommes entre nous, qu’est-ce qui te plaît tant dans cette histoire ?
Elle réfléchit un instant avant de me répondre :
— J’aime les femmes, Alex. Tout ce qui a trait aux femmes me touche beaucoup. Je trouve cette histoire d’amazones remarquable.— Donc je n’ai jamais eu aucune chance avec toi.— Voila, tu as tout compris.— Et que penses-tu de frère Jérôme ?— Je pense qu’il avait déjà un côté féminin en lui avant d’arriver chez les amazones. Sa transition a été en fait assez naturelle.— Même s’il a fait l’amour avec toutes ces femmes ?— Tu sais, l’envie de pénis existe aussi chez les femmes.— Tu nous fais du Freud, là !— Arrête de faire ton macho, Alex, les hommes et les femmes ne sont pas binaires, la gradation entre les genres est beaucoup plus subtile. Tu as peut-être un côté féminin que tu n’as jamais exploré, qui sait ?— Arrête tes conneries, Mélanie. Je suis ce que je pense être !
Cela dit, Mélanie avait tout d’un coup éveillé un doute en moi. L’histoire de frère Jérôme était captivante et, en bon traducteur, l’envie de se mettre dans la peau du personnage était là. Qu’étais-je en train de penser soudainement ? Moi, devenir femme ? N’importe quoi. Comme dise les religieux, la Foi naît du doute. (à suivre)
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