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Amazonie

Chapitre 12

Arrêt maladie

Hétéro
Après deux consultations chez le médecin, j’eus droit à des analyses, des prises de sang et un passage au scanner. Le résultat fut sans appel. J’avais un cancer ou plutôt deux, l’un à la prostate, l’autre aux testicules. Selon l’oncologue, il faudrait opérer d’ici cinq mois, avant que ne se forment des métastases. J’aurais alors aussi droit à une chimiothérapie. Je lui dis que je devais partir en Amazonie dans trois mois, pour une durée de deux mois. Il eut l’air embêté, compte tenu de la proximité de mon retour avec l’opération. Il y avait un moyen de ralentir la croissance des cancers selon lui, et je devais prendre pour cela dès maintenant des hormones féminines. Il me dit aussi qu’après l’opération je ne pourrais plus bander ni avoir d’enfants. J’étais célibataire et n’avait pas de compagne, donc pas de problème direct en théorie, si ce n’est que mon ego de mâle venait d’en prendre un sacré coup. Face à une déprime se développant comme une tempête, je lui demandai me mettre en arrêt trois semaines pour souffler un peu.
Je mis la traduction du manuscrit en stand-by.%%%%%%%%Mélanie raconte :Alex était en arrêt maladie pour trois semaines. J’avais l’impression qu’il n’allait pas bien du tout et que cela affectait grandement son moral. Il m’avait dit avoir mis en suspens la traduction du manuscrit de Frère Jérôme, ou plutôt de la Capitaine Jéromine, devrais-je dire. Les préparatifs de la mission avançaient, mais j’avais l’intuition que je devais aller le voir, j’avais peur qu’il ne veuille plus en faire partie. Je lui téléphonai trois jours après le début de son arrêt :
— Alex ? C’est Mélanie.— Ah, bonjour Mélanie.— Ça va ?— Non.— Tu veux en parler ?— Je ne sais pas.— Je peux venir te voir ?— … Oui, viens, s’il te plaît…
Il m’ouvrit la porte de son appartement. Il était en jogging et pas rasé de plusieurs jours.
— Bonjour Mélanie, entre.— Bonjour Alex.— Fais comme chez toi. Un café, une boisson ?— Un coca, si tu as.
Je m’assis sur le canapé. Il revint avec un verre qu’il posa sur la table basse. Il s’assit sur le fauteuil en face de moi.
— Mélanie, j’ai un cancer ou plutôt deux, un à la prostate et un aux testicules.— Ah, et ils sont avancés ?— Pas encore de métastases, mais le chirurgien veut m’opérer d’ici cinq mois.— Ah, pile-poil à notre retour d’Amazonie.— Oui, il y aurait un peu de marge avec le traitement qu’il m’a donné, mais je ne sais plus si je peux partir.— Alex, si le médecin te dit qu’il y a de la marge, tu peux faire la mission. C’est ta recherche, ton projet, tu es la clé de voûte. Nous avons besoin de toi.— Tu crois ? … Il y a autre chose.— Oui ?— Je… Je… Je vais perdre beaucoup de moi-même.— Comment cela ?— On va devoir m’enlever la prostate et les testicules. Je ne pourrai plus faire l’amour.— Oui, enfin avec ton kiki de mec, mais il y a plein de façons de faire l’amour. Nous autres femmes le savons bien.
Alex eut un sourire qui n’en était pas un.
— En plus je prends des hormones féminines pour ralentir le développement du cancer. C’est pour ça qu’il y a une marge.— Mais c’est très bien, Alex. Ton traitement a l’air bien pensé.— Tu crois ? Mais que vais-je devenir ?— Tu vas rester en vie, c’est l’essentiel.— Mais je ne serai plus un homme.— En suis-je un ? Regarde Jéromine, elle s’en est très bien tirée de ne plus être un homme.— Sauf qu’elle est devenue une vraie femme avec ses plantes et le cérémonial à la Déesse. Quand bien même je deviendrais une femme, je ne serais qu’un ersatz.— Qui sait, après le traitement hormonal, les opérations et la chimiothérapie, tu pourrais envisager une réassignation. Dans ton cas ce serait particulièrement indiqué.— Moi devenir une femme ! — Les transitions se pratiquent couramment de nos jours, Alex. Des hommes deviennent femmes et inversement. Penses-y. En plus avec cette recherche, tu as une approche historique de la problématique et un exemple intéressant. Et puis j’aimerais bien t’avoir comme collègue femme !— Merci Mélanie, tu es une chouette fille. Je vais réfléchir.— Alex, je te propose que nous restions en contact permanent. Je ne vais pas t’abandonner.— D’accord. Merci Mélanie. Mais cela reste entre nous.— Bien sûr, tu peux compter sur ma discrétion.
Je rentrais au labo. Alex me faisait beaucoup de peine, cela devait être terrible pour lui et c’était dur de le voir ainsi. Je pensai sincèrement que je pouvais l’aider. Il me téléphona le lendemain.
— Allo Mélanie ?— Bonjour Alex.— Merci pour la discussion d’hier, cela m’a fait avancer. Je pars avec vous. Et je vais reprendre la traduction du manuscrit.— Je savais que je pouvais compter sur toi.— Mélanie ?— Oui ?— Il faudra m’aider, je dois faire le deuil de ma vie d’homme… avant que tout cela ne me transforme.— Je t’aiderai, Alex. Je t’aiderai. Tu veux venir dîner à la maison ce soir ?— Oui, merci Mélanie. Tu veux que j’amène quelque chose ?— Non, rien. Rien que ta bonne humeur !— Ok, à ce soir, bises.— Bises.
Je quittai le labo vers dix-sept heures, le temps de faire quelques courses, une chaîne bien connue de magasins surgelés me serait d’un grand secours ! Mon appartement était petit, mais bien organisé, cosy, pas trop girly, mais un peu quand même. Je dressai une table pour deux, avec des bougies pour donner un cadre romantique. Presque une Saint-Valentin ! Le carillon de la porte d’entrée retentit vers dix-neuf heures trente. J’ouvris la porte et vis un Alex bien rasé, bien habillé, un bouquet de fleur et une bouteille de vin à la main. 
— Oh Alex, il ne fallait pas.— Ça va ensemble avec la bonne humeur. Et puis, outre le fait que cela me fait plaisir, c’est la première fois que tu me reçois chez toi.— Et ?— Rien d’autre.
Nous nous fîmes la bise.
— Entre.
Je lui pris les fleurs que j’allai mettre dans un vase à la cuisine. Puis je revins au salon avec les fleurs que je posai sur un meuble. Alex s’était assis sur le canapé et semblait aller bien. Nous discutâmes du fait que le vin pouvait passer avec ce que j’avais prévu. Je lui proposai un apéritif. Il accepta. Il prit un whisky et moi un porto. je lui parlai des avancées de ces derniers jours pour la préparation de notre mission. J’avais fait réserver les billets d’avion pour l’aller, le retour étant plus flexible mais déjà payé lui aussi.
— Merci Mélanie, que ferais-je sans toi ?— Arrête Alex, je ne veux plus entendre cette phrase dans ta bouche.— D’accord, alors disons que tu es une chieuse de première classe, dit-il en riant.— Doublée d’une lesbienne invétérée.— Tu sais, bientôt je ne penserai plus du tout te mettre dans mon lit.— À moins que tu ne deviennes lesbienne toi aussi, Alex. Après tout tu aimes les femmes aujourd’hui, ce n’est pas parce que tu ne pourras plus bander demain que tu ne continueras plus à les aimer !— Ton raisonnement est diabolique, digne de Jéromine !
Nous passâmes à table. Le dîner fut très bon, merci P… Alors que je mangeai, en sirotant l’excellent vin amené par Alex, j’eus soudain une idée peu conventionnelle pour la femme que j’étais.
— Alex ?— Oui ?— J’aimerais te proposer une chose, tu es libre de refuser.— Laquelle ?— Et si tu restais ici ce soir ? — Je n’ai pas de voiture, je suis venu en taxi.— Ici ce soir, dans mon lit…— Et le même pas en rêve de nos discussions ? Tu n’aimes pas les hommes, enfin je crois.— Je veux t’offrir un dernier bon moment dans ta vie de mâle.— Mélanie, ce que tu dis là me blesse. Je ne veux pas de ta miséricorde ni qu’on s’apitoie sur mon sort.— Ne le prends pas mal, c’est une occasion de prendre du bon temps pour toi, un peu comme Frère Jérôme avant sa transformation. Et puis imagine que tu seras aussi mon premier homme…— Effectivement vu sous cet angle… J’espère toutefois que mon traitement hormonal me permettra d’être à la hauteur. — Cela devrait aller, tu ne le prends que depuis une semaine, non ?— Effectivement.
Nous finîmes le repas avec un bon dessert. Je mis une petite musique d’ambiance.
— Un petit slow, Monsieur le chef de projet ?— Avec plaisir, chère assistante.
Et nous dansâmes l’un contre l’autre. Graduellement, nos corps s’enlacèrent plus fort. Alex bandait, je sentais sa bite contre mon bas-ventre à travers nos vêtements. Nos langues se rencontrèrent et bientôt nous ne fîmes plus attention à la musique.
— On passe à côté ? lui demandai-je.— Ta proposition tient toujours ?— Bien sûr. 
Arrivés dans la chambre, il me déshabilla pour atteindre mes sous-vêtements, J’étais maintenant en culotte et en soutien-gorge.
— Mmmh, de la dentelle, j’adore, dit-il.— Les lesbiennes ont aussi le droit d’aimer porter de belle lingerie lui répondis-je. Nous ne sommes pas des hommasses.
Je le déshabillai à mon tour. Bon un caleçon en coton, pas très sexy tout ça. 
— Tu pourrais mettre de la dentelle, toi aussi, si tu l’aimes… dis-je en riant.— J’y penserai, j’y penserai, uniquement si tu viens l’acheter avec moi !— Coquin, va. Allons sur le lit.
Nous nous caressâmes, embrassâmes. Alex avait mis un parfum musqué très agréable. Nous nous mîmes en 69, mon premier avec un homme. Sa langue était experte pour me bouffer le berlingot. Pour ma part, ma bouche n’avait connu que des chattes, des culs mais aussi des godes, donc je n’étais pas complètement perdue. J’eus un orgasme sous les caresses buccales et les doigts d’Alex qui s’occupaient de ma vulve et de mon bouton. J’arrêtai alors ma fellation. Nous changeâmes de position et Alex me pénétra bientôt en missionnaire. La traduction du manuscrit trottait dans ma tête à l’évocation de cette position. Il en était de même sans doute pour Alex. Sa bite coulissait bien en moi et j’appréciai le contact de nos bassins. Finalement, la bite avait du bon, meilleure que les godes, mais de là à virer ma cutie !Nous restâmes longtemps l’un contre l’autre. Une fois mis sur le côté, Alex s’endormit. Je me levai, le regardais dormir. Nous nous éveillâmes dans la nuit et je lui proposai de remettre le couvert. Cette fois-ci, j’avais l’intention de lui offrir mon cul.
— Que diriez-vous de commettre le péché de Sodome, Mon Frère ? lui demandai-je.— Avec plaisir, Ma Sœur, me répondit-il. Avec plaisir.
Je sortis du gel de ma table de nuit, m’en enduisis l’anus avant de masturber la bite d’Alex avec pour la rendre bien ferme et glissante.
— À la grâce de Dieu, dit-il alors qu’il commençait à enfoncer son membre dans mon fondement, me prenant en levrette.
Il ajouta :
— Ma sœur, il faudra venir plus souvent en confession.— Oui, Mon Père, il sera fait selon votre commandement.
Là dessus, il me lima longuement le conduit. J’avais une main sur ma chatte pour me faire du bien pendant ce temps. Il se répandit en moi et je jouis encore une nouvelle fois alors qu’il me léchait la chatte après avoir déculé.Nous terminâmes la nuit à dormir d’un sommeil réparateur. Le matin nous trouva enlacés dans le lit. Nous discutâmes au petit-déjeuner.
— Merci Mélanie, j’ai passé une très bonne nuit, la meilleure depuis fort longtemps.— Finalement, t’es pas mal pour un mec.— On recommencera ? Tant que je peux, cela s’entend.— Et même après, Alex, je peux te faire découvrir d’autres plaisirs.— Nous sommes amants alors ?— Disons bons amis, sex-friends, quoi.— Je t’…— Ne dis pas de bêtises, Alex, dis-je en lui coupant la parole. Laissons faire les choses.— Oui, d’accord. En tous cas, tu m’as redonné goût à la vie.— Bon et cette traduction ? Cela avance ? J’ai une chatte qui est en manque de lecture masturbatoire !— Ah oui, et c’est à ça que te sert ma traduction ?— Entre autres.— Je reprends aujourd’hui. 
(à suivre)
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