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Amazonie

Chapitre 16

Missions aux Amériques

Divers
L’avion venait de se poser à Manaus. Nous étions maintenant tous ensemble, Juanita, Manuel, Marc, Mélanie et moi, ainsi que les deux collègues de Manuel, Isadora et Pedro. Malgré tout notre matériel, les trois 4x4 étaient un peu surdimensionnés et tant mieux. J’avais bien sûr emmené mon ordinateur portable pour pouvoir continuer ma traduction du manuscrit de Jéromine, avec un disque de sauvegarde que Mélanie conservait quand je ne l’utilisais pas. Nous avions les coordonnées GNSS des pyramides, mais la progression en forêt serait longue. Il nous faudrait parfois faire la route nous même, à la machette et à la tronçonneuse, franchir des rivières et que sais-je encore. Nous démarrions une véritable aventure qui allait durer deux mois. J’avais bien sûr pris mes traitements avec moi. Malgré mes seins naissants et ma pilosité diminuant hormis mes cheveux, mon évolution corporelle ne se voyait pas encore trop et Mélanie était la seule à connaître ma situation. Marc, le chercheur du labo de pharmacologie, avait bien étudié l’herbier de Jéromine et avait fait programmer un prototype de caméra de reconnaissance à base d’intelligence artificielle pour l’aider à trouver les plantes évoquées dans le manuscrit.
La mission s’annonçait bien.Alejandro convoqua l’État-Major du service un matin. Les nouvelles des Amériques étaient mauvaises, les révoltes s’amplifiaient, mais apparemment pas du fait des indiens mais sous l’influence de colons et de conquistadores dissidents voulant créer des colonies indépendantes du Royaume. Peut-être était-ce là l’œuvre des portugais, éventuellement aidés des anglais et des français. C’était une crise majeure et le Roi ne voulait pas risquer de perdre la Nouvelle-Espagne. Certes le pape avait-il tranché en 1494 par le traité de Torsedillas, partageant le nouveau monde entre le Portugal et nous, mais le jeu politique était tel qu’il fallait veiller au grain en permanence. C’était aussi notre rôle. Alejandro reprit la parole après son exposé initial.
— Nous allons envoyer des renforts aux Amériques, parmi lesquelles une unité constituée de notre service dont les missions seront, vous vous en doutez, non conventionnelles. Jéromine (étant mariés, nous usions de familiarités entre nous devant les autres membres du service), tu prends la tête de cette équipe. Ah oui, tu es nommée lieutenant-colonel, par décret royal daté d’hier. Tu prendras avec toi onze autres membres du service, dont le capitaine Del Gado pour les communications, le Lieutenant Isabella de la Vega, les Capitaines Cortez et Gonzalez ainsi que le sous-commandant Marquez. Vous sélectionnerez les autres personnels devant partir avec vous. Vous devrez vous faire passer pour une unité régulière de l’armée en déplacement isolé, sauf bien entendu pour vos actions particulières. Des questions ? Oui, capitaine Gonzalez ?— Mon général, nous connaissons tous ici les valeurs militaires du lieutenant-colonel de la Vega et sa capacité à diriger, sans parler bien sûr de l’efficacité de votre fille, mais la présence de deux femmes dans une unité conquistadore ne risque-t-elle pas de nuire à la discrétion de la mission ?
Alejandro allait répondre, mais Del Gado demanda la parole.
— Écoute Gonzalez, tu as déjà vu la lieutenante-colonelle à l’œuvre et tu as été berné comme les autres lors de sa fin de formation, tu faisais bien partie des gardes de la forteresse, non ?— Oui, certes, dit-il penaud, visiblement regrettant sa question.— Et il en va de même pour la lieutenante Isabella, ajouta-t-il, formée par la meilleure des meilleurs, et je mets ce dernier mot au masculin.
Je ne pensai pas avoir en Del Gado un tel allié. Alejandro reprit la parole :
— Merci, Capitaine, d’autres questions ? J’ai ici tous les éléments du dossier. Étudiez les dès maintenant entre vous, mais j’ai pensé que vous pourriez faire route directement sur l’embouchure de l’Amazone. Vous aurez un bateau et un équipage dédié pour traverser l’océan. Ce sera à vous de voir. Armement et tenues adaptées à votre convenance. Votre cheffe de mission a une très grande expérience de l’Amazonie, n’est-ce pas Jéromine ?— Effectivement, j’ai même passé plusieurs années en forêt, au contact des indigènes.
Un murmure parcourut la salle, c’était la première fois que j’en parlais devant l’État-Major. Isabella et Alejandro n’en savaient trop rien non plus. Ce dernier nous quitta, nous laissant dans la salle avec les documents que nous nous mîmes à étudier. Je pris la parole :
— Bien notre mission principale est de localiser les responsables espagnols de cette révolte et de les liquider. S’il y a des agents étrangers présents, nous les tuerons aussi. Pas de quartiers.
Le dossier contenait divers rapports sur les forces en présence ainsi que les profils des personnes suspectées d’être à la tête du mouvement. Nous décidâmes aussi de la composition détaillée de notre équipe, de notre équipement et d’autres détails. Nous convoquâmes les personnes ne faisant pas partie de l’État-Major, dont Isabella, et leur expliquâmes la mission. Nous avions prévu de quitter Madrid d’ici pour trois jours pour embarquer à Cadix.
La synchronicité de nos situations me fit sourire. Certes, nous autres scientifiques ne partions pas faire la guerre et n’étions pas des assassins. Je me dis que j’aurais aimé être une femme comme Jéromine, finalement. J’étais dans une des voitures en train de traduire, avec Isadora comme chauffeur et Mélanie à bord aussi.
— Ils partent pour l’Amazonie, en expédition, dis-je à Mélanie.— Qui ça ?— Ben, eux, elles, le Service…— Tiens, un retour aux sources ?— On verra. Je ne sais pas encore.
En sortant de la salle de réunion, je pris Del Gado à part pour le remercier :
— Capitaine, merci pour votre intervention de tout à l’heure.— Gonzalez est un connard, même si c’est un très bon soldat. Il n’aurait jamais dû vous insulter de la sorte. Et puis j’ai jugé que ni vous, ni le général ne deviez répondre.— Capitaine, Pedro, nous n’avons jamais eu l’occasion de vraiment discuter tous les deux, que ce soit pendant notre voyage de retour des Amériques ou même après vos cours.— C’est vrai, Colonelle.— Je vous apprécie beaucoup, Pedro. Je connais vos penchants amoureux secrets, je vous ai surpris il y a longtemps sur le bateau… Mais nous avons tous nos vies privées, n’est-ce pas ?— Oui, pas facile d’être discret sur un bateau… Je vais vous avouer quelque chose : si j’aime les hommes, c’est qu’en fait j’aurais voulu être une femme et j’aime le sexe des hommes. Je vous admire, Colonelle. Vous êtes un modèle pour moi.— Merci, Pedro, cela me touche beaucoup, vraiment beaucoup. Appelez-moi Jéromine quand nous sommes entre nous.— Avec plaisir, Jéromine.— Je pourrais peut-être vous aider un jour, qui sait ?— Vous le pourriez ? Je me travestis de temps à autre, mais ce n’est pas entièrement satisfaisant pour moi.— Je m’en doute, je comprends. Le monde est mal fait, Pedro, très mal fait.— Oui Jéromine. — Vous avez eu votre épreuve sexuelle avec une femme pendant votre formation, non ?— En fait non, j’ai fait croire que j’aimais les femmes et que je n’étais plus puceau. Ils n’y ont vu que du feu.— Vous pouvez compter sur ma discrétion.— Je le sais, Jéromine, vous êtes la personne au monde en qui j’ai le plus confiance… Vous êtes tellement femme et connaissez si bien la psychologie des hommes !— Si vous le dîtes, Pedro ! Dieu vous entende.— Vous avez vraiment passé du temps dans la forêt en Amazonie ? Avec les indigènes ?— Oui environ quatre ans. Cela faisait peu de temps que j’avais pu fuir le village où j’étais prisonnière, quand je suis rentrée avec vous en Espagne.— C’est pour cela que vous êtes si farouche au combat, je comprends.
Le pauvre Pedro ne savait pas tout, loin de là. Il me semblait beaucoup souffrir en tous cas de son état d’homme.

— Merde, elle ne va quand même pas le transformer ? m’écriai-je en français.
Isadora ne parlait pas le français. Mélanie fronça les sourcils et me regarda.
— Qu’y a-t-il, Alex ? demanda-t-elle en français également.— Tu verras quand tu liras ce passage, pour ne pas trop divulgâcher, un des membres de l’expédition à une forte dysphonie de genre.— Décidément !
Nous embarquâmes à Cadix… sur la Santa Monica ! Son commandant était toujours le même, mais il ne me reconnut pas. Moi, un soldat en uniforme de conquistador, avec un foulard de lieutenant-colonel, cela vous change une femme, qui plus est une religieuse !
— Mon colonel, dit-il, pensant s’adresser à un homme, bonjour et bienvenue. Vous pouvez faire embarquer vos hommes, vos chevaux et votre matériel.— Merci, lui dis-je de ma voix naturelle. Nous nous connaissons déjà je crois.
 J’enlevai alors mon casque, il reconnut mon visage et en fut éberlué.
— Vous êtes, vous êtes…— Le lieutenant-colonel Jéromine de la Vega, du Service du Roi, en mission spéciale.— Et à l’époque, vous étiez…— Une simple religieuse, Commandant, une simple religieuse.— Non ?— Si fait, si fait.— Venez que je vous montre la nouvelle Santa Monica. Une coque améliorée avec blindage léger pour ne pas trop l’alourdir, des vrais canons remplaçant les demi-couleuvrines, ayant une meilleure portée que ceux des pirates, des mats renforcés, une meilleure voilure et un équipage des plus aguerris. Sur les consignes de l’Amirauté, nous embarquons aussi des charpentiers pour vous aider à construire une embarcation, car j’ai compris que vous vouliez remonter le fleuve Amazone. — Vous m’en voyez ravie, Commandant, parfait pour notre mission.— Oui, j’ai aussi eu instruction de l’Amirauté d’être à votre entière disposition jusqu’à votre retour à Cadix. J’ai prévu une cabine pour vous seule, je connaissais votre rang mais pas qui vous étiez.— C’est normal, c’est la procédure. Cela dit, j’ai une requête, Commandant.— Laquelle ?— J’ai dans mon équipe un autre officier féminin, je souhaite qu’elle loge dans une cabine à part, ou avec moi.— Votre cabine est grande, Ma Sœur, euh, Colonelle. Je suggère que vous la preniez avec vous, nous avons dû sacrifier un certain nombre de cabines pour les transformer en locaux d’artillerie, compte tenu du nombre de canons armant désormais le navire. Notre galion n’en est plus vraiment un mais une véritable machine de guerre, avec une apparence susceptible de tromper nos ennemis. Nous appareillerons demain dès la première heure. Puis-je vous inviter à ma table ce soir, avec tout votre détachement, entre militaires ?— Oui, merci Commandant, ce sera avec plaisir, ne sommes-nous pas de vieux camarades de combat ?— Effectivement, Ma S… Colonelle.— Je suis très heureuse de vous retrouver ainsi que la Santa Monica, Commandant.— Tout le plaisir est pour moi.
Isabella et moi allions donc partager la même cabine, les autres seraient en chambrées de cinq. Nous avions mis les chevaux et nos armes dans l’entrepont. Nous avions décidé de limiter notre équipement, même si nous étions bien armés. Il nous fallait être souples et manœuvrants.Isabella fut heureuse d’être avec moi. Depuis mon mariage, sa formation et nos missions respectives, nous avions moins d’opportunités d’être ensemble, je veux dire de manière intime. Elle m’avait avoué avoir été un peu jalouse de mes deux soirées avec Mercédès et son père.
— Tu aurais voulu participer ? En présence de ton père ?— Oh, je l’ai déjà vu nu à l’occasion, cela ne m’aurait pas dérangée…— Tu envisagerais de faire des câlins avec lui ?— Non, enfin oui, s’il le fallait. Ne sommes pas des agentes entrainées ?— Certes, mais c’est ton père, Isabella.— De toute manière la situation ne s’est pas présentée.— Viens ma belle-fille, viens embrasser ta belle-mère. Nous avons un peu de temps avant le repas avec le commandant.— Oui belle-maman, j’ai hâte de retrouver le goût de tes lèvres, celles du haut et celles du bas !
Nous fîmes souvent l’amour pendant la traversée, en fait tous les soirs. Nous essayâmes d’être discrètes quant à nos cris de plaisir.

— Tu vas aimer ce dernier passage Mélanie. Du gouinage et des discussions scabreuses, très osées et avec un zeste d’inceste.— Entre Jéromine et Isabella ?— Gagné.— C’est digne de Xstory, le site web !— Tu ne connais pas ce site ?— Non…— Tape xstory-fr.com, tu vas voir. Cela va t’exciter, comme cette traduction… Il y en a pour tous les goûts.— Euh, tu crois que les adresses de nos navigations sont enregistrées par le labo ?— Non, pas avec cet abonnement, on serait au labo à Paris, oui.
(à suivre)
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