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Amazonie 3

Chapitre 1

L’anneau des De La Vega

Hétéro
Alexandra raconte :
Alex et Gwenaëlle faisaient maintenant partie du service*, mais cette dernière, dont les pouvoirs était très importants, ne les utilisait qu’avec parcimonie lors de missions secrètes, ou du moins de faisait en sorte de ne pas éveiller l’attention. Sur le plan opérationnel, ses pouvoirs avaient décuplé l’efficacité de nos missions, qu’il s’agisse de renseignement, d’infiltration, d’exfiltration voire de sorts de combat tels que la paralysie ou les boules de feu. Gwenaëlle évitait cependant l’usage de ces dernières, trop signantes et trop hors normes. Le colonel Arthur, directeur des opérations lui avait donné « Merlin » comme nom de code… Nos alliés, dont les américains, étaient émerveillés de nos succès. Nos ennemis, ou nos non-amis nous craignaient.
Sur le plan familial, nous venions d’avoir une discussion avec Circé la marraine de notre fille éponyme, à propos de ce que nous venions de découvrir à son sujet, à savoir qu’elle avait reçu le don de pouvoir transformer les humains en animaux**. Circé nous avait expliqué grâce à son don elle saurait mieux se défendre dans ce monde agressif et dominé par les hommes. Si Mélanie et moi ne pouvions qu’être d’accord avec cette affirmation, il n’en demeurait pas moins que nous eussions aimé être au courant de ce don pour que notre fille l’utilise à bon escient dans l’avenir. Le problème d’éducation nous incombait en tant que parents, comme Circé nous l’avait remarquer avec sa légèreté habituelle. Je me remémorais aussi les propos de la Déesse de la forêt qui avait fait elle aussi un don à notre seconde fille Jéromine. Elle avait dit que ce don la protégerait aussi dans sa vie future.
La seule manifestation que nous avions vue de ce dernier avait permis que je sois sauvée de l’emprisonnement des souvenirs de Raquel Velazquez dans lequel je m’étais moi-même mise***.
Nous étions ce matin-là dans les locaux du service quand le colonel Arthur, le directeur des opérations, nous informa que nous étions invitées à Madrid, Lia, lui et nous aux cérémonies de départ en retraite de notre amie Julia, directrice des opérations du « service » espagnol. Ce serait dans les deux semaines qui venaient. Nous serions tous les quatre logé·es chez Julia et Manola. Cela faisait un bout de temps que nous ne les avions pas vues, en fait depuis notre retour d’Amazonie où grâce aux actions conjointes de tous mes amis j’avais pu revenir à la vie consciente.
La cérémonie commença par de longs discours de la ministre et du chef du service où furent louées les qualités de Julia, en commençant par celles où il était encore Julio***. Puis nous passâmes en mode plus informel de petits fours, champagne et autre pince-fesses, comme on dit (au sens figuré, bien sûr…).
Au fil des gens que nous croisions et des discussions diverses, Julia vint à nous présenter un homme d’une trentaine d’années, de belle allure. J’étais alors en compagnie de Lia.
— Lia, Alexandra, je vous présente le capitaine Federico de la Vega, dit Julia. Federico, voici la commandante Lia et la capitaine Alexandra…— Des services français, termina le nouveau présenté. J’ai entendu parler de vos exploits, et puis nous avons un lien…— Vous descendez de la famille de la Vega dont parle le manuscrit de Jéromine ? demandai-je.
J’observai alors que l’homme portait une chevalière dont j’avais lu la description dans les textes déchiffrés de Raquel Velazquez. C’était celle d’Alejandro de la Vega, une chevalière offerte par sa femme Jéromine, en remplacement de celle de famille qu’il avait perdue. Raquel Velazquez racontait cet événement car Jéromine lui avait demandé de la dessiner pour elle.
— Exactement, répondit le capitaine. Jéromine et Alejandro sont mes lointains ancêtres, en ligne directe.— Je vois que vous portez la chevalière des de la Vega… ajoutai-je. Je la connais un peu, Raquel Velazquez la décrit dans ses mémoires.— Je me demande si parfois vous n’en connaissez pas plus que moi sur l’histoire de mes lointains ancêtres ! s’exclama-t-il.— Ce n’est pas jamais impossible avec Alexandra, fit Lia en riant.— Je peux la voir ? demandai-je.

Federico me tendit sa main, je touchai la chevalière en or et…
- Merci Jéromine, merci beaucoup, cette chevalière que tu m’offres me plaît beaucoup. J’étais tellement triste d’avoir perdu l’ancienne. Celle-ci est bien plus belle, me dit Alejandro.
— Il faut en remercier Raquel, c’est elle qui l’a dessinée, répondis-je.— Tu sais, tu as vraiment bien fait pour Raquel. je me souviens quand même combien j’étais en colère contre toi de m’avoir caché ta véritable histoire pendant si longtemps.****— Si je t’avais tout raconté d’emblée, tu ne m’aurais pas crue. Et puis m’aurais-tu recrutée ?— Tu aurais parlé sous la torture ?— J’étais à deux doigts. Et puis je t’ai quand même donné des informations lors du test de résistance à l’alcool…— Informations que j’étais incapable d’interpréter, Jéromine…— Cela fait partie de mon art, cher époux.
Nous nous embrassâmes alors, avant de basculer sur notre lit où la partie de la nuit consacrée au sommeil se révéla finalement courte… Il me prit par la chatte et par le cul pour mon grand bonheur. Je sodomisai aussi Alejandro cette nuit-là avec mon olisbos à ceinture. Il apprécia le bougre.

Lia raconte :
En touchant la chevalière du capitaine de la Vega, Alexandra s’était immédiatement effondrée sur le sol, plongée dans un état comateux. Cela avait recommencé, comme quand elle avait travaillé sur les manuscrits de Raquel Velazquez.Je l’allongeai en position de sécurité et restai à son côté, lui parlant, essayant de la faire revenir à la conscience, rmais ien ne se passait. Un attroupement se forma rapidement autour de nous. Mélanie, Arthur, Julia et Manola arrivèrent dare-dare.
— Oh non, fit Mélanie, pas encore, pas maintenant.
Elle éclata en sanglots.
— Appelez une ambulance, dit Julia. Prévenez le docteur Felipe Cortez, vite.
Manola prit Mélanie dans ses bras pour la soutenir. Les secours furent bientôt là et nous les suivîmes jusqu’à l’hôpital militaire.
Mélanie pleurait beaucoup. Elle nous expliqua en chemin être en liaison avec Circé, la magicienne. Cette dernière ne comprenait pas la situation. Selon elle, Alexandra ne pouvait accéder aux souvenirs éthérés des objets que sous sa conduite à elle, elle devait être là pour lancer le début du processus. Elle se demandait si le long séjour d’Alexandra dans les souvenirs de Raquel Velazquez ne lui avait pas en fait conféré le pouvoir de le faire seule désormais.***
— Mais cela ne s’est pas reproduit depuis cet accident tragique, Mélanie ? demanda Arthur.— Non, cela dit, je n’ai pas l’impression qu’elle ait manipulé des objets à forte charge émotionnelle depuis. Et puis elle était tellement persuadée qu’elle ne le ferait plus jamais. Circé était pour sa part tellement sure que cela ne se produirait plus non plus.— La magie est une science inexacte, comme d’autres, fis-je. On fait quoi ?— On voit à l’hôpital ce qu’il en est. On avisera ensuite.
Nous fûmes conduits à la chambre où Alexandra reposait, déjà perfusée. Le docteur nous attendait.
— Situation identique à celle de la dernière fois, dit-il. Coma profond, mais avec quelques manifestations sur certaines parties du corps, je ne vous donne pas le détail. Elle ne nous entend pas. Son corps consomme beaucoup d’énergie.— On fait quoi ? demanda Arthur.— Il faut la ramener aux pyramides, refaire le rituel avec les amazones, dis-je. Comme la dernière fois.— Il y a un hic, dit Julia.— Lequel ? demanda Arthur.— Nos relations avec le Brésil se sont fortement détériorées depuis la réélection surprise de leur dirigeant populiste, répondit-elle.— Pareil pour nous, fit Arthur.— Je ne me vois pas lancer une opération avec hélico, même discrète.— J’ai une idée, Arthur, fis-je, cela implique Gwenaëlle. Devons-nous en parler en privé ?— Nos ami·es ici présent·es sont habituées à nos pratiques magiques et puis nous sommes tenus par le secret entre vrai·es ami·es, non ?— Je dirai même le très secret entre ami·es, fit Julia. Nous ne dirons rien.— Je peux, Arthur ?— Vas-y, Lia.— Gwenaëlle peut téléporter des gens.
Julia, docteur et Manola nous regardèrent avec des yeux ébahis.
— Oui mais, intervint Mélanie, elle ne peut le faire que si elle connaît visuellement les lieux, qu’elle y est déjà allée.— Elle est allée avec moi aux pyramides pour la transformation du lieutenant-colonel Michel…— Exact, fit Arthur. Mélanie et Alexandra ne sont pas au courant. Docteur, croyez-vous que votre patiente soit apte à être téléportée ?— Mon colonel, sauf votre respect, je ne suis pas le docteur Mc Coy de l’USS Enterprise. Nous ne sommes pas dans l’univers de Star Trek au XXIVe siècle.— Ok, reprit-il. Disons que notre agent Gwenaëlle a des pouvoirs magiques et peut téléporter les gens.— J’avais compris, répondit-il. C’est immédiat, cette téléportation ?— Oui, fit Lia. J’ai moi-même été téléportée dans le cadre d’une mission.— Ok, si c’est rapide, on peut se passer de perfusion le temps du voyage. Mais il faudra faire vite et avoir tout en place là-bas.— Je fais décoller un avion dans quelques minutes pour aller chercher votre agent, fit Julia. Où est-elle ? — Elle vit dans une forêt pas loin de Rennes, dit Arthur. Je la contacte immédiatement. Je pars avec l’avion pour la briefer pendant le vol de retour.— Je contacte pour ma part immédiatement les amazones pour qu’elles puissent se rendre aux pyramides. Nous nous téléporterons quand elles seront sur le site.
Gwenaël·le raconte :
Alex et moi étions assis·es dans le salon au coin du feu, l’humidité du soir était tombée sur la forêt. Alex était femme ce soir-là et moi en homme. J’avais envie d’un peu de masculinité, ayant beaucoup été femme ces derniers temps à cause de mes pratiques magiques. Mes pensées se perdaient alors que soudain j’entendis mon smartphone sécurisé vibrer :
[SMS]<Merlin, code rouge. J’ai besoin de toi immédiatement pour une mission spéciale. J’arrive par avion espagnol à Rennes d’ici deux heures. Rendez-vous au pied de l’avion. Cela concerne Alexandra, viens en femme.
— Alex ?— Oui, Gwen ?— Code rouge, on part à l’aéroport. Je prends mon sac d’urgence opérationnelle. Merde, il faut que je me change.— Tu es correctement habillée, non ?— Mais non bétasse, je dois me changer en femme.— Ah, ok… On part dès que tu es prête. Je sors la voiture.
Je répondis alors à Arthur :[SMS]>Serai au rendez-vous. Bon vol.
Je vis l’avion arriver au parking sur le tarmac de l’aéroport. Arthur était en tenue de soirée quand je le vis descendre et venir vers moi.
— Gwenaëlle, merci d’être venue.— C’est bien normal, mon Roi.— Tu t’y mets aussi ? Comme Lia ?— C’est bien toi qui m’a donné Merlin comme nom de code, non ?— C’est pas faux… Pas le temps de blaguer. Monte à bord on repart vers Madrid. Je t’explique la situation.— C’est Alexandra ?— Oui, elle est partie dans les souvenirs attachés à un objet. Il faut la sauver, aux pyramides, en Amazonie.— Tu sais que je me suis toujours demandée ce qui se passerait si elle touchait à mon miroir…— Avec ce qui vient de se passer, je préfère ne pas l’imaginer !
Arthur me dit ce qui s’était passé il y a quelques heures. il me raconta aussi l’histoire des souvenirs de Raquel Velazquez.
— Ok, lui dis-je. Je peux vous téléporter, Alexandra, Mélanie, le docteur et toi aux Pyramides. Je serai avec vous bien sûr pur vous ramener.— Ce sera sans moi, Gwenaëlle. Je ne veux pas revivre la scène de la dernière fois. Trop d’émotions. — Mélanie tiendra le coup ?— Je l’espère, elle est le point d’ancrage d’Alexandra dans notre monde. Le rituel ne peut pas se faire sans elle.
(à suivre)
* Voir la série « D’un miroir à l’autre »**Voir la série « Odyssée », chapitre 9***Voir la série « Amazonie 2 »****Voir la série « Amazonie »
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