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Amazonie 3

Chapitre 4

Toujours un peu plus loin

Orgie / Partouze
Alexandra raconte :
Je n’avais pas pu résister à l’envie de tester la pierre de pensée. Cela faisait un joli pendentif d’ailleurs. Je commençai par toucher une camée ayant appartenu à l’arrière-grand-mère de Mélanie. Je pus explorer sans soucis les mémoires de la dame, qui se révéla au passage être une sacrée coquine. Elle avait bien profité des années folles, aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes, elle pratiquait le naturisme et n’avait pas de fausse pudeur. Je me gardai bien d’interférer avec quoi que ce soit, me cantonnant à un strict rôle d’observatrice. Cette pierre était merveilleuse, je ne sentais plus aucune tension à explorer les souvenirs passés, me sentant vraiment en sécurité. Il était temps. Mes phobies avaient disparues du coup.
J’étais dans le corps d’une femme. Je sentais ses pensées, ses envies, ses émotions, chaque parcelle de son corps, mais j’étais moi, Alexandra qui fut autrefois Alexandre. J’étais, elle était, dans une grande pièce, décorée façon orientale, pleine de gens dansant sur une musique endiablée, du Charleston. La robe de mon hôte était courte, avec un bas à franges commençant sous la croupe mais s’arrêtant au-dessus du genou. J’avais, je pouvais désormais dire sans risquer de me perdre dans l’esprit de mon hôte, les cheveux courts, presque à la garçonne. Je portais aussi un diadème qui m’allait apparemment très bien. Sur une table, une jeune femme dansait, à moitié nue, c’est à dire sans robe seins nus, portant juste des bas et un porte-jarretelles. Un homme dansait à côté d’elle, une bouteille de champagne à la main. Il lui versa le champagne sur les seins et deux autres personnes, un homme et une femme, vinrent laper le breuvage sur mon corps en ne négligeant pas le bas-ventre.
La fête battait son plein. Bientôt mon hôte se dévêtit, restant elle aussi seins nus, en bas et porte-jarretelles. Elle continuait à danser quand deux hommes aussi nus s’approchèrent d’elle, leurs bites tendues dans une belle érection. Elle quitta la danse pour rejoindre les hommes. je ne cherchai pas à interférer. Elle se mit à quatre pattes, offrant sa croupe à l’un des hommes qui ne se fit pas prier pour lui lécher la vulve et l’anus, tandis que l’autre était debout devant son visage et lui présentait son membre pour une fellation. Le lécheur arrêta son œuvre et se leva pour la prendre en levrette par le con. Je ressentais tout son plaisir. L’homme devant elle éjacula dans sa bouche puis celui derrière elle lâcha tout dans sa matrice. Elle jouit elle aussi pour mon plus grand bonheur. Ce n’était pas terminé, trois femmes vinrent ensuite vers elle, dont deux équipées de godes-ceintures.
La première se coucha sur un divan et mon hôte s’empala le con sur la bite factice, tandis que la deuxième prenait son cul. La troisième lui offrit sa chatte à lécher alors qu’elle était prise par ses deux trous. Elle avait, j’avais, du mal à lécher cette chatte alors que deux godes me ramonaient les trous. Le plaisir fut immense.
Nous devions être en 1925 ou en 1926.

Après cette première expérience très positive dont je racontai tous les détails à Mélanie, je demandai un entretien à Arthur et lui expliquai ma vision des choses :
— Arthur, je suis maintenant protégée quand j’explore un souvenir, enfin tant que je ne n’interfère pas avec le cours des événements. — D’accord, je suis conscient des risques si tu venais à le modifier. J’ai lu Barjavel et Philip K. Dick moi aussi. Je ne te demanderai jamais de réécrire l’histoire, ou du moins de la faire diverger.— Merci, si tu le faisais, tu aurais ma démission immédiate.— Je comprends et je l’accepterais. Par contre…— …Tu serais preneur de missions de renseignement…— Oui, pour ne rien te cacher. Si nous pouvons éclaircir certains mystères de l’histoire ancienne ou récente…— Encore faut-il avoir sous la main des artefacts liés aux événements visés.— Oui, c’est la limitation de la chose.— D’accord, Mon Roi. J’accepte.— Ah non, tu ne vas t’y mettre toi aussi !
— Attends, qui s’appelle Arthur ? Tu veux que je touche le Graal ?— Je ne l’ai plus, tu le sais, il est perdu. Les filles du Roi Pêcheur…— Dommage… Je saurais enfin ce qui s’est passé…
Je passai les mois qui suivirent à faire de nombreuses missions d’exploration du passé, ancien ou récent en mode renseignement. Je maîtrisai totalement la chose et donnai d’ailleurs des pistes de recherche à des collègues scientifiques pour peu que les informations ramenées ne relèvent pas du secret défense. Certains mystères demeuraient, faute d’objets supports : l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le déclenchement de la pandémie COVID-19, l’assassinat de Robert Boulenc ou de Pierre Bérégovoy et tant d’autres. Je n’envisageai pas malgré tout de toucher des supposées reliques du Christ…
Arthur nous invita un soir chez lui, Lia, Mélanie et moi.
— Chères amies, dit-il, il n’est pas habituel qu’un directeur des opérations invite chez lui certains ou certaines de ses agents. Le fait est que nous avons un lien très spécial. Je quitte mon poste dans sept jours, je voulais que vous soyez les premières à le savoir.— Oh Arthur, tu ne peux pas nous faire ça, comment allons-nous faire ? — Oui c’est vrai, continuai-je, tu es le seul à connaître toutes nos spécificités, et je parle aussi pour Gwen et Alex !— Tout doux les filles, je reste dans le service, nommé général et directeur adjoint.— Mon Roi… fit Lia.— Merci Lia, je t’ai enfin rejoint dans le grade d’officier général*.— En Érébus, Arthur, j’ai fait le choix de servir mon pays ici en France, je ne suis que lieutenante-colonelle.— Je t’en sais gré, Lia, tu es nommée Colonelle et directrice des opérations à ma nomination.— Mais je n’ai que deux ans d’ancienneté !— À personnes exceptionnelles, circonstances exceptionnelles, Lia. Félicitations. Et aussi félicitations à nos deux nouvelles officières supérieures, vous les commandantes Alexandra et Mélanie. J’ajoute que vous devriez rapidement faire galonner vos uniformes. Vous avez des médailles en retard qui vous seront prochainement remises devant le front des troupes du service, ou pire.— Mon Roi… fis-je.— Alexandra, sois rassurée, les secrets de votre groupe seront préservés, même si, je l’avoue, j’ai parfois du mal à justifier les succès et l’efficacité de vos missions.— Merci Arthur, fit Mélanie. Je ne t’ai jamais appelé Mon Roi, mais je crois que je vais m’y mettre aussi !— Oh non, pas toi aussi, Mélanie !
La soirée se poursuivit de façon très agréable, entre champagne et petits fours délicieux. Lia avisa à un moment une vielle photo noir et blanc d’un bébé en compagnie d’une petite fille.
— Qui est-ce, Arthur ? demanda-t-elle.— C’est moi bébé, avec ma sœur Morgane. Elle est malheureusement décédée…— Morgane ? Et toi, Arthur ? Tes parents l’avaient fait exprès ou quoi…— Ils étaient fans de légendes…— Je vois, et tu te plains qu’on t’appelle Mon Roi ? On se croirait dans Kaamelott !— C’est pas faux, finit-il. C’est pas faux…
Nous terminâmes la soirée vers midi et demi. Arthur était si humain, nous avions passé un très très bon moment ensemble. Nous reçûmes tous le lendemain un message de Gwen : elle nous invitait tous et toutes pour le prochain dimanche de Pentecôte pour, comme elle le disait, rassembler la Table Ronde : Arthur, Lia, Mélanie et moi.
Lia raconte :
J’ai été troublée par la photo d’Arthur et de sa sœur Mégane que j’ai vue lors de la soirée où notre chef nous a annoncé toutes nos promotions. J’ai eu un sentiment de déjà vu. Ma cousine Gwenaëlle, ou devrais-je dire mon cousin, enfin je ne sais plus m’avait montré la vidéo faite au miroirs aux fées où j’avais pu voir ses lointains ancêtres Sourisse, Aldvine et Mégane et leurs enfants nés en Brocéliande et laissés en prix du miroir aux korrigans. Pour moi c’était clair, Arthur était le descendant du troisième enfant dont nous n’avions pas trace de ressemblance. J’appelais immédiatement Gwenaëlle, qui me répondit étant Gwenaël. Elle décida alors du coup de rassembler la Table ronde pour la prochaine Pentecôte, dans trois semaines. Compte tenu de ma dernière découverte, Arthur ferait l’objet d’une attention particulière. Je gardai le secret malgré tous les liens qui nous unissaient avec Alexandra et Mélanie, et bien sûr Arthur en premier chef.
Nous fîmes route tous les quatre pour rejoindre Brocéliande. Les filles d’Alexandra et Mélanie, Circé et Jéromine voulurent venir mais leurs mères réussirent à les convaincre de rester chez leur grand-mère, en leur vendant un mois de stage chez les korrigans, promesse qui fut respectée quelques semaines plus tard. Gwenaëlle et Alex nous accueillirent en femmes. Le Roi Arthur était le seul homme parmi ses chevalières en ce début de week-end de Pentecôte. Gwenaëlle me confirma avant le début de la soirée qu’Arthur devait être un lointain descendant de l’enfant donnée par Aldvine*. La boucle était bouclée : Gwen descendait de Morgane, Alex de Sourisse et Arthur de celui pour qui avait créé le miroir de l’autre monde.
Quelle meilleure descendance que notre Bon Roi ! Je me sentis illuminée par cette confirmation. Notre relation ne devait rien au hasard, nous étions lié·es. Gwen avait prévu un cocktail dînatoire. Arthur, qui n’était pas familier de la maison, découvrit le miroir et demanda à Gwen comment il marchait. Elle lui dit que seuls les gens de sa lignée ou ayant du sang elfique pouvaient l’utiliser. Cela le fit rire et il lui dit que les elfes étaient rares de nos jours. Par jeu, Gwen lui proposa de prononcer la formule en breton pour qu’il essaye de devenir une femme. Il rit de nouveau aux éclats mais accepta de se prêter au jeu, persuadé que rien ne se passerait. Je jubilai intérieurement, Gwen et Alex certainement aussi.
Arthur prononça alors les mots :
— Treuzfurmadur melezour,lakaat am en maouez.
Il vacilla, faillit s’évanouir et se transforma en femme.
— Merde, que m’arrive t’il ? Je… je… je suis une femme, comment est-ce possible ?— Nous sommes du même sang, Arthur, fit Gwenaëlle. Bon retour chez toi.— Je… je…— Tu descends du barde Aldvin, devenue femme elfe Advine par les arcanes d’un dieu un peu chaotique. Aldvine, Sourisse et Mégane sont nos ancêtres communs à Alex, toi et moi, il y a plus de trente mille ans.**— Tu es utilisateur légitime du miroir, Arthur, fit Alex, ou comment devons-nous t’appeler quand tu es ainsi ?— Je ne sais pas, fit Arthur, Miss Arthur pour commencer ? Il faudra que je me trouve un prénom plus féminin si j’explore ce côté de mon humanité.— Va pour Miss Arthur, dis-je, ou devrais-je dire, Ma Reine, Générale ?— Appelle-moi comme tu veux, Générale Lia, répondit Arthur de sa voix de femme. Quand Julia et Manola saurons cela !— Elles arrivent demain matin, fit Alex. Nous les avons invitées à la Table Ronde, pour fêter la Pentecôte.— Je peux rester en femme, demanda Arthur ?— Tu fais ce que tu veux, dit Gwen. Le miroir est tien aussi. Viens, je vais te donner des vêtements plus adaptés.— Merci, vous toutes. Je… — Oui, Arthur ? fis-je.— Je… J’aimerais faire l’amour avec toutes ou tous, étant femme.— Bien sûr, Ma Reine, fit Alexandra, vos désirs sont des ordres… Et puis nous sommes en Brocéliande, tout est possible.
Pour la première fois de sa vie, Arthur fit l’amour avec des agents de son service, mais tout était tellement devenu particulier depuis le recrutement d’Axandra et de Mélanie. Ce qui se passa cette nuit-là ne fut pas simplement de la baise entre femmes hommes et transsexuelles, mais du véritable amour, une communion intense dont l’énergie sexuelle irradia la contrée, fut ressentie par les korrigans et incita les couples humains à faire l’amour, y compris ceux qui faisaient chambre à part ou ne copulaient plus depuis des années.
Alex et Alexandra partirent chercher Julia et Manola à l’aéroport le lendemain matin. Alors qu’elles descendaient de voiture une fois arrivées, je leur dis qu’Arthur leur réservait une surprise dans la maison.
— Bonjour Julia, dit Arthur de sa voix de femme. Tu me reconnais ?— Arthur… c’est toi ? … Tu es allé aux pyramides ?— Non Julia, je suis ici chez moi. Ce miroir me permet d’être qui je veux, quand je veux…— Waow, fit Manola, tu veux dire que ma bite pourrait visiter autre chose que ton cul et ta bouche d’homme ?— Je serais honorée que tu baises ma chatte tantôt, dit Arthur en baissant la tête.— Bien nous verrons cela plus tard, dit Gwen, étonnée. Le repas de Pentecôte nous attend, avec la bénédiction de la Déesse de la forêt, de Circé et des korrigans. Arthur, tu présideras, même si la table est ronde et que nous sommes toutes ici tes égales.
Et la table ronde fut ainsi réunie en ce dimanche de Pentecôte. Toutes les chevalières racontèrent leurs exploits à la Reine. Le groupe était invité le soir-même à l’assemblée des korrigans. Ces derniers furent très heureux de rencontrer un·e descendant·e du troisième enfant. Le chaman s’adressa à Arthur :
— Arthur, la mère biologique du troisième enfant était Aldvine, femme elfe qui t’a concédée le pouvoir d’utiliser le miroir. Elle avait aussi quelques pouvoirs magiques, car Aldvin était barde. Les bardes n’étaient pas aussi puissants que les vrais magiciens, comme Gwenaëlle. Veux-tu que je teste si tu as une capacité à lancer quelques sorts ?— Avec plaisir, répondit Arthur.
Arthur et le chaman s’absentèrent pour rejoindre une zone bien dense de la forêt où coule un ruisseau au milieu de nombreuses pierres moussues. Ils revinrent un quart d’heure plus tard. Arthur prit la parole :
— Je crois que je sais où je vais passer mes prochaines vacances, dit-elle. Gwenaëlle, tes cousin·es d’Érébus accepteraient-ielles selon toi de former un·e descendant·e d’Aldvin·e ?— Ielles en seraient ravis. On les appelle demain avec le miroir. Cela fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé d’ailleurs.
Le lendemain matin, nous étions tous autour du miroir quand Alex tenta un appel.
— Allo, cher·es cousin·es ? ici Brocéliande.— Ici Érébus, oh je vois que vous êtes nombreuses là-bas, fit Olmia.— J’ai le plaisir de vous présenter Arthur, qui se révèle être le descendant d’Aldvine et de Sourisse.— Waow, vous avez retrouvé la lignée perdue ! Félicitations, dit Valentin.— En fait,Arthur est notre chef·fe depuis de nombreuses années, fit Lia.— Trop drôle, dit Anna-Maria. Arthur, es-tu… as-tu…— Un potentiel magique ? Oui selon les korrigans. Sauriez-vous me former d’ici une lune ou deux ?— rien ne saurait nous faire plus plaisir, et si nous avons retrouvé la démocratie et la liberté c’est aussi grâce à toi, quand tu as autorisé Lia à venir nous aider. Nous te devons bien ça, voire plus. Tu es le et la bienvenue.— Merci.— Je pense que nous t’accompagnerons en famille fit Alex, nos ados seraient heureux de découvrir Érébus, après tout c’est aussi la terre de leurs lointains ancêtres.— Je profite de cette conversation pour vous parler d’un problème : nos copies de miroir créées lors de la guerre de libération sont toujours bestiolés. Ils ne marchent que pour les télécommunications. Nous ne savons pas comment résoudre ces bestioles.— Elle veut dire « bug », dit Gwenaëlle, dans notre langage.— Ah… fit Arthur.— Je crois avoir une solution, fit Gwenaëlle, mais il faut qu’Alexandra soit d’accord. Alexandra, accepterais-tu de toucher le miroir et de rentrer dans les souvenirs de son créateur ?— Oui, je peux le faire, maintenant… Sauter de trente mille ans en arrière… Je ne l’ai jamais fait… Oui, c’est d’accord.— Le mieux serait que tu viennes toi aussi en Érébus pour ce faire.
Nous rentrâmes tous en fin d’après-midi en ce lundi de Pentecôte. Arthur prit soin de se changer en homme avant de partir. Alex et Gwen raccompagnèrent Julia et Manola à l’aéroport, alors que nous prenions la route de Paris.
— Merci les filles, nous dit Arthur une fois dans la voiture. Tout est clair et logique pour moi maintenant. Dommage que ma sœur Morgane ne soit plus de ce monde, elle eut apprécié de pouvoir se transformer en homme de temps en temps.— Cela ne va pas être trop dur de devoir revenir chez Gwen pour changer de sexe ? demanda Lia.— Je patienterai, et puis Alexandra, tu as toujours réussi tes missions, non ?— Attends Arthur, avec l’informatique déjà, c’est pas gagné, alors avec de la magie en plus… terminai-je.
(à suivre)
*Voir « Le miroir de Claude », chapitre 10 et « Les aventures d’Aldvin le Barde »**Voir « Les aventure d’Aldvin le barde « et « Le miroir de Claude » »
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