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Amazonie 3

Chapitre 5

Vacances studieuses en Érébus

Orgie / Partouze
Alexandra raconte :
Nous arrivâmes chez Gwenaëlle et Alex une fois passé la mi-juillet. Lia était venue avec nous, ainsi que nos enfants qui devaient passer plusieurs semaines chez les korrigans. Il faut dire aussi que le 14, Mélanie et moi avions été faites chevalières de la Légion d’Honneur par le Président de la République en personne sur les Champs Élysées… Nous prîmes un repas tous ensemble avant de nous diriger vers le Val sans Retour où Gwenaëlle activa le portail pour le groupe que nous étions : Gwenaëlle, Alex et leurs enfants, Arthur, Mélanie et moi. Lia et nos enfants nous observèrent franchissant la surface irisée. Jéromine et Circé furent émerveillées de voir Rigomer*. Anna-Maria, Olmio et Valentine nous attendaient, en tenue civile cette fois ! Nous nous embrassâmes toutes et tous et restâmes un peu à observer les changements permanents dans le paysage, puis Anna-Maria nous proposa de nous téléporter chez elle.
Nous resterions trois semaines, avec mélange de tourisme et de travail pour Alexandra et Arthur, mais aussi Gwenaëlle qui mettrait à profit son séjour pour perfectionner son art et apprendre de nouveaux sorts. Nous travaillerions tous au NIRSTEM, le Nouvel Institut de Recherche des Sciences et Techniques Magiques. Après mille ans d’interdiction de la magie par le sinistre PNDM, il avait fallu tout recréer dans le pays. Anna-Maria était rectrice de la faculté de magie de l’université et chercheuse dans le nouvel organisme.
— On s’est inspiré de votre modèle français pour l’enseignement supérieur et la recherche, dit Anna-Maria.— Ah, fis-je, pourtant dans notre monde, beaucoup le critiquent par sa complexité par rapport au modèle anglo-saxon, centré sur l’université.
Je commençai donc par apprendre l’informatique dédiée à la magie, Anna-Maria étant une de mes principales professeures. C’était passionnant. Je serais mieux à même de comprendre comment Marador, Maître Magicien korrigan avait pu créer le miroir il y a trente mille ans. Je ferai mes séances de voyage depuis la maison des cousin·es, le miroir étant situé là-bas. J’avais expliqué à mes enseignant·es le principe de mes voyages et devant leur inquiétude quant au risque de fusion mentale avec les hôtes leur dit avoir un talisman protégeant mon esprit. Ils furent tout de suite rassurés, comme si cette logique de protection leur paraissait naturelle. Je leur dis qu’il faudrait toutefois veiller à la dépense énergétique de mon corps, car même si je pouvais revenir à tout instant, un séjour prolongé me mettrait en danger par épuisement.
On me montra la programmation du miroir, ce qui avait été décompilée du miroir d’origine, et ce qui avait été reprogrammé. Il n’y avait aucune différence. Les « bestioles » devaient venir d’autres problématiques.
Je fis mon premier voyage dans l’univers des korrigans, plus de trente mille ans plus tôt. Je touchai le miroir à cet effet.J’étais dans le corps d’un korrigan, mâle. Cela me faisait drôle d’être dans un corps si petit, si poilu, si laid selon nos critères humains. Je vis Marador discuter avec Aldvine, Sourisse et Mégane. Une fois qu’Aldvine eut exprimé son besoin, à savoir disposer d’un miroir qui lui permettrait de redevenir mâle à l’envi, Marador expliqua que les lois de la physique le permettrait dans son cas car elle était présentement une femme elfe, et qu’il était nécessaire que son ADN contienne des séquences d’origine elfiques. Cela marcherait sur toute personne ayant tant soit peu de cet ADN. Il fallait cependant qu’il implémente dans ce que nous appelions le firmware un module de reconnaissance ADN. Pour le reste le miroir permettrait de communiquer avec d’autres miroirs du même type et compatibles. Suite à cette réunion, je le vis commencer à préparer le miroir et notamment s’occuper du code relatif à la reconnaissance.

Je m’étais absentée environ six heures. Bien qu’étant sous perfusion, j’avais très faim. Alors que je dévorais un ragoût de Kingwala, une sorte de bœuf bourguignon d’Érébus servi avec des pâtes fraîches locales, je parlai à Anna-Maria.
— Anna-Maria, j’ai vu les codes de haut niveau que vous avez faits et qui semblent identiques à ceux du miroir d’origine, mais avez-vous travaillé sur les basses couches logicielles ?— Comment cela ? fit cette dernière.— Il y a du firmware à très bas niveau. J’ai vu Marador le coder. C’est une couche d’identification ADN : l’utilisateur du miroir doit impérativement avoir des séquences elfiques pour pouvoir utiliser les modules de changement de sexe. J’ai vu la liste des séquences.— Ok, compris. Non, je n’ai rien vu quand j’ai décompilé le code source du miroir. Je n’ai pas dû voir ce composant et son rôle. Cela dit, cela met fin à nos illusions de rendre le miroir utilisable par tous…— Ou alors la solution est de favoriser les brassages de population et que l’ADN elfique se répande, fit elle.
— Pas faux… Tu crois pouvoir nous reproduire le firmware, Alexandra ? demanda Olmia.— Il faut que je replonge dans les souvenirs du miroir et que je note tout dans ma tête. Cela prendra quelques séances, mais je peux y arriver.— Merci Alexandra.
Dans une de mes expériences, Marador copula avec sa femme Minia. L’expérience de l’amour entre korrigans ne me brancha pas particulièrement, c’était très spécial.
Une semaine plus tard, une copie de miroir fut mise à jour avec le nouveau firmware issu de mes voyages. Anna-Maria le testa sous mes yeux et devint Ann-Mar. Je lui demandai si elle ne voulait pas tester les autres fonctionnalités de changement de sexe. Elle s’exécuta, redevint Anna-Maria puis essaya une version transexuelle d’elle-même, avec différente variante, apparence féminine avec sexe d’homme, apparence masculine avec vagin ou encore présence simultanée de bite et de vagin avec apparence masculine ou féminine.
— Tu es géniale, Alexandra, dit-elle, vraiment géniale, merci. Je vais faire effectuer la mise à jour sur les nouveaux miroirs, et lancer la fabrication d’une deuxième série.
Au bout de deux semaines, Arthur avait finit sa formation initiale. Il était désormais capable de lancer des sorts d’enchevêtrement, de charme pour les animaux et les humanoïdes, d’émerveillement et quelques autres. Gwenaëlle avait été promue mage compte tenu des nouveaux sorts qu’elle avait appris à maîtriser.Nous n’avions pas trop fait de tourisme, sauf Mélanie, Alex et ses enfants.
Ésméralda** vint nous retrouver un soir. Elle nous raconta être sur le point de prendre sa retraite. Elle avait légué son entreprise à ses pensionnaires, qui en étaient toutes et tous actionnaires à part égale. Gwen, Alex, Ann-Mar, Valentine et Olmia évoquèrent pendant la soirée la grande fête qu’ils avaient faite ensemble à la Libération dans sa maison. Devant le regard interrogateur d’Arthur, Mélanie et moi, Ésméralda eut l’air peinée :
— Oh, pardon Mélanie, pardon Alexandra, pardon Arthur, vous n’y étiez pas, c’est vrai.— Lia y était elle, fit Alex. Mais elle n’a pas pu profiter du miroir, n’ayant que du sang humain. Qu’est-ce qu’on s’est mis, toutes et tous !— Et si on faisait une réédition pour vous ? proposa Ésméralda. Je suis sûre que les nouveaux et nouvelles actionnaires de la maison en seraient ravi·es. Demain soir, cela vous irait ?— Avec plaisir, fis-je. — Nous amèneront un miroir mis à jour, fit Anna-Maria, le nôtre restera ici.
Nous passâmes une belle journée le lendemain, nous étions vraiment en vacances. Le soir venu, les enfants de Gwen et Alex étaient invités par les enfants du premier ministre et nous étions donc entre adultes pour la soirée dans la maison fermée dont Ésméralda n’était désormais plus la patronne. Nous nous étions tous et toutes faits sexy et bien habillé·es. Arthur était en homme ainsi que Ann-Mar et Alex, Olmia, Anna-Maria et Gwenaëlle en femmes. Mélanie et moi étions nous même, en version femme évidemment, mais pouvant l’une et l’autre faire apparaître un pénis à nos bas-ventre, ayant ce pouvoir bien que de sang exclusivement humain et ne pouvant pas utiliser le miroir. À chacun·es son truc !
Le style de la maison correspondait à ce que nous avions chez nous à l’époque des maisons de tolérance haut de gamme : décors luxuriants et évocateurs, aussi bien par les peintures que par les statues. Il y avait des invité·es elfes, orcs, nains et gobelins. Alors que nous buvions nos premières flutes de champagne (sans l’appellation !) Ésméralda nous raconta la soirée où Lia avait capturé le général Garmil. Puis au fil des petits fours et des autres flutes, la soirée se fit plus coquine, nous nous dévêtîmes progressivement, certain·es en dessous, d’autres totalement nus. Arthur avait mis des bas et un porte-jarretelles et eu beaucoup de succès avec les différentes ethnies représentées. Grâce au miroir débestiolé, il devint femme à son tour pendant la soirée et son succès ne fut pas démenti non plus. J’eus pour ma part de nombreuses expériences et confirmai moi aussi qu’un vagin elfique fait des sensations inégalées sur un sexe masculin.
J’appréciai aussi la bestialité du coït orc, même si je suis pas fane d’habitude de pratiques extrêmes. Malgré son succès global avec les membres de l’assemblée, je remarquai que notre Bon Roi passait pas mal de temps avec Ésméralda, qui se révéla elle aussi capable de changer de sexe. Je fus étonnée qu’elle ait pu exercer son art sous la dictature du PNDM, vu comment les personnes ayant du sang elfe étaient exterminés. Elle m’avoua avoir pu alors corrompre par le sexe des fonctionnaires de la milice et que ses résultats de tests ADN avaient été maquillés… Sacrée Ésméralda !
Nous dormîmes les uns sur les autres dans ce beau hall de la maison, même si certain·es s’étaient isolé·es au final dans des chambres pour la fin de la nuit. C’était notamment le cas d’Arthur et d’Ésméralda que nous vîmes descendre par le grand escalier quand nous nous éveillâmes, la première étant alors en femme et le second en homme. Ielles se tenaient par la main et semblaient très proches. Pour la semaine qui restait avant notre retour, nous fîmes beaucoup de tourisme tous et toutes ensemble, notre groupe s’étant désormais agrandi avec la présence permanente d’Ésméralda. Valentin nous proposa d’aller visiter les ruines de Gal-Dûr. Nous aurions des combinaisons anti-radiations et des dosimètres et n’y resterions que trois heures au maximum. Même après neuf cent ans, toute vie humanoïde y demeurait impossible. La nature avait repris une partie de ses droits, mais une partie des merveilles architecturales des nains restait visible.
C’était impressionnant, tant par l’ancienne beauté des lieux que par l’horreur du résultat des explosions nucléaires.
Quand fut venue l’heure du retour, nous ne fûmes pas surpris de voir Ésméralda franchir avec nous le portail dans la plaine de Rigomer. Arthur et elle avaient décidé de vivre ensemble et elle était très curieuse de découvrir notre monde. Nous nous étions étreints les uns les autres avec nos ami·es d’Érébus qui avaient tenu à nous offrir plusieurs miroirs de nouvelle génération. Je refusai pour ce qui nous concernait Mélanie et moi, vu notre incapacité à l’utiliser, étant strictement humaines, mais Anna-Maria insista disant que cela nous permettrait de communiquer avec elles.
Lia et nos enfants nous attendaient à l’arrivée, au portail du Val sans Retour. Elle fut surprise et ravie à la fois de voir Ésméralda. Arthur rayonnait. Cela faisait longtemps que je ne l’avais vu aussi heureux. Jéromine et Circé nous sautèrent dans les bras. Les vacances chez les korrigans s’étaient très bien passées et elles avaient appris plein de choses, de la gastronomie aux danses magiques autour du feu. Cela promettrait !
Une fois à la maison, alors que Gwen et Alex déballait les deux nouveaux miroirs offerts par les cousin·es d’rébus, Lia montra un air de fatigue, de vague à l’âme.
— Qu’y a-t-il, Lia ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette, demanda Arthur.— Oui, Mon Roi, à force de vous voir tous et toutes capables de changer de sexe, que ce soit par le miroir ou pour Alexandra et Mélanie de pouvoir avoir un pénis à volonté, je…— Tu regrettes d’être devenue femme ? demanda Mélanie.— Non, point du tout, mais d’avoir été homme, et puis comme dirait Freud, l’envie du pénis…— Je vois, dit Arthur, j’aimerais vraiment pouvoir t’aider…— Moi aussi, fit Ésméralda.— J’ai peut-être une solution, dit Gwenaëlle.— Vraiment ? fit Lia.— Alex et moi avons deux ami·es qui sont venus il y a plusieurs années en Brocéliande, Adelin et Ghislaine***. Adelin a un anneau qui permet de changer de sexe, par morceaux ou globalement. Apparemment il n’y a pas de contrainte d’origine elfique à son utilisation. Les korrigans sont incapables de le reproduire même si ils ont su l’améliorer. Peut-être Anna-Maria et Alexandra sauraient-elles capables de trouver son code-source et d’en faire une copie ? Bon, il faudrait bien sûr qu’Adelin et Ghislaine acceptent de nous le prêter.— Oh, fit Lia, j’en serais ravie. Voilà qui nous mettrait tous et toutes à égalité, pas seulement à la table ronde !
Nous éclatâmes tous et toutes de rire.
— Je vais appeler nos ami·es, fit Gwen.
L’opération fut programmée pour Samhain****, Adelin et Ghislaine vinrent en Brocéliande puis franchirent le portail avec Lia et moi pour aller en Érébus. Lia revint donc avec un anneau qui lui permettait désormais d’être un ou une autre, entièrement ou par morceau. C’était tout simplement merveilleux.
Alors que nous étions de retour à la maison de Gwen et Alex, je remarquai une jolie pierre sur un meuble. Gwen m’expliqua que c’était un cadeau de leurs amis nantais, Alexandre et Marion.
— Encore un Alexandre ! C’est à croire que le Grand Horloger qui nous manipule et écrit l’Histoire n’a aucune imagination !— C’est pas faux, fit Gwenaëlle, il m’a quand même choisi un beau prénom. Et puis on a fini par trouver la solution pour Alex et toi. — Cette pierre m’intrigue, dis-je.— Prends-là.
Tout devint noir, puis blanc…
(à suivre)
*D’où le nom des « Merveilles de Rigomer ». mdr.** Voir la série « D’un miroir à l’autre »*** Voir « L’anneau d’Annwenn »****Veille de la Toussaint dans le calendrier druidique.
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