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Amélie, comme une petite soeur

Chapitre 3

Hétéro
Jour 4
Je me réveille le premier, toujours collé à Amélie. Ma main droite est accrochée à son sein droit, je peux parfaitement en sentir la forme au travers du satin. Il tient parfaitement dans ma main, tendre mais ferme, ça ne semble guère la déranger, elle dort à poings fermés. Mon érection matinale est également bien présente et calée contre ses fesses.
Une voix intérieure me dit « Bravo le père de famille avec la soi-disant petite sœur ! »
J’enlève ma main de son sein en veillant à ne pas la réveiller et touche son front, elle est encore brûlante. Je pars alors à la cuisine préparer le petit-déjeuner. Elle se lève bien après et ne semble vraiment pas en forme. Je lui conseille donc d’aller voir un médecin afin que ça ne traîne pas trop, d’autant qu’elle doit reprendre le boulot demain. Elle revient trois heures plus tard.
— Sans surprise, c’est juste un coup de froid.— Tant mieux, ce soir, tu seras sur pied. — En fait, j’en ai un peu rajouté chez le médecin, le stress du mariage, le boulot qui va pas, les larmes, tout ça quoi. J’aurai mérité un oscar, mais en fait ça va déjà nettement mieux. Et donc... je suis arrêté pour toute la semaine !— Tu es pas croyable. Tu vas faire quoi de ta semaine ? — Je pensais continuer à profiter de mes hommes si tu es d’accord.— Pas de problème. J’ai une idée un peu folle, je reviens, t’inquiète pas, j’en ai pour dix minutes. —... euh OK...
Je descends voir la voisine du rez-de-chaussée, elle possède une maison sur la côte et plusieurs fois m’a proposé d’en profiter en famille. Je lui explique et elle me donne les clés. Il faudra juste que je tonde la pelouse comme deal. Je remonte tout guilleret.
— Regarde.— Oui ce sont des clés, mais je pige toujours pas.— On part en vacances ensemble sur la côte.— Mais t’es cinglé, j’ai pas assez de fringues de toute façon, et pas de maillot.— Je prépare mes affaires et celle des enfants, et toi, tu vas chez toi compléter tes affaires, tu n’es qu’à quelques kilomètres. On part jusqu’à dimanche prochain.— OK, génial ! Je file et reviens au plus vite.
Sans surprise, je la vois revenir chez nous avant d’avoir tout terminé de mon côté, naturellement elle m’aide donc à finir les bagages. Je charge la voiture puis nous prenons le départ en début de soirée pour 2h30 de route.
Rapidement, les enfants s’endorment à l’arrière, bercés par les mouvements de la voiture.
Je regarde de temps en temps Amélie et vois qu’elle lutte pour ne pas sombrer. Je saisis sa main, et lui dis de se reposer, il reste encore 1H45 de route, ça ne me dérange pas qu’elle dorme. Nos doigts s’entrecroisent et elle sombra rapidement.
Les derniers kilomètres se font sur une route en mauvais état. Ça ne dérange pas les enfants qui continuent de dormir. Amélie par contre se réveille après que sa tête soit tombée plusieurs fois de l’appui-tête.
— On arrive dans combien de temps ? — Une dizaine de minutes je pense.
Nous arrivons devant un portail au milieu d’une gigantesque haie, j’actionne la télécommande et le portail s’ouvre.
— Eh bah, tu lui as fait quoi à la voisine ?!? — Je pensais que c’était une petite maison de campagne !
Devant nous s’étale une énorme maison d’architecte, il semble y avoir trois étages. On distingue à peine le bout du terrain. J’arrête la voiture devant le garage.
— Je vais coucher les enfants puis vider la voiture.— OK, de mon côté, je vais explorer notre domaine !
Les enfants couchés, je fais les allers-retours avec les bagages. J’entends glousser au loin
— Il y a une piscine intérieure !
Je dépose sans bruit les bagages des enfants dans leurs chambres. Chacun la sienne, ça allait les changer dis donc ! J’entends de nouveau une glousserie lointaine
— Elle est chauffée, géniale !!!
Je dépose mes affaires dans une autre chambre, il en reste un paquet de disponible encore, je suis vraiment étonné que la voisine possède une telle maison secondaire. Puis dépose les bagages d’Amélie dans la plus belle et spacieuse chambre, de plus, la seule qui possède une salle de bain attenante. J’entends un cri presque hystérique
— Hiiiiiiiiii, il y a un jacuzzi !
J’entends ses pas arriver, elle court dans ma direction, j’ai juste le temps de me retourner qu’elle saute dans mes bras. Pris par son élan, je ne peux retenir le poids de nos corps et bascule en arrière sur le lit de sa chambre.
— Merci pour ces vacances, les plages sont à combien de temps ?— 10 min à pied.— Mais c’est le paradis ici !
Assise sur moi, elle se baisse, nos regards se croisent et nos lèvres se rapprochent, et elle m’embrasse sur la joue d’un énorme bisou bien sonore.
— Merci, ça va être génial, ça va me faire du bien.— On peut bouger ? Tu pèses une tonne ! — Gnnn gnnnn gnnnn tu vas voir !— Je t’ai pris cette chambre, c’est la plus belle. Je suis vanné, je vais aller me coucher.— Merci encore.
Je sors de sa chambre et rejoins mon lit, bien fatigué par la route. Quelques minutes plus tard, je sens une main sur mon dos.
— Excuse-moi, j’ai froid, et cette maison est tellement grande que ça me fait un peu flipper, on peut continuer à dormir ensemble ? — Installe-toi.
Elle se glisse sous la couette et immédiatement se place de nouveau en cuillère, cette fois-ci, l’ensemble en satin est de nouveau de sortie.
Je ne sais pas trop quoi faire de mon bras, je le laisse pendouiller par-dessus elle, mais ce n’est pas très agréable.
— Tu peux remettre ta main sur mon sein, ça me dérange pas et ce loin d’être désagréable...
J’ai l’impression de prendre un coup de massue, ne sachant pas trop quoi faire, je prends donc son sein en main, elle posa alors sa main par-dessus la mienne.
— Je m’étais levé la nuit dernière pour aller aux toilettes, ta main y était. Je suis revenue, hop ta main a tout de suite retrouvé le chemin... — Euh... c’est juste que j’ai l’habitude de m’endormir comme ça.— Bonne nuit grand frère.— Bonne nuit petite sœur.
Elle guide alors ma main vers sa bouche pour y déposer un baiser dans ma paume avant de la reposer sur son sein puis nous sombrons rapidement dans le sommeil.
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