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L'amie de Maman

Chapitre 12

l’annonce fatidique

Lesbienne
Une fois rentrée chez elles, Florence devint un ange de douceur envers sa fille dont le corps portait encore les stigmates de la folle soirée de la veille. Elle déplia une table de massage et invita sa fille à venir dessus.   -Allonge-toi mon enfant, je vais te passer un baume pour aider ton corps à récupérer. Et tu mérites également un bon petit massage.  Emeline se dévêtit entièrement et s’allongea. Le baume que lui versa Florence dessus la fit frissonner mais rapidement, les chaudes mains de sa mère vinrent l’appliquer avec une extrême douceur sur la moindre parcelle de son corps. Florence s’était mise également nue et s’était installée à califourchon sur Emeline pour la masser plus facilement. Alors qu’elle passait ses mains habiles sur les épaules, elle se pencha pour murmurer des mots doux à l’oreille de sa fille.   -Voilà mon petit amour, ma petite fille, mon enfant chéri. Maman va prendre soin de toi car Maman t’as fait mal hier non ? Mais tu as été extraordinaire mon cœur, si courageuse et si belle dans ta souffrance. Je t’aime mon petit amour. -Je t’aime aussi maman, murmura Emeline qui savourait chaque instant de ce divin massage. Florence était extrêmement habile et ses doigts dénouaient doucement toutes les crispations d’Emeline, et dieu sait qu’il y en avait après toutes ces souffrances endurées- -Mets-toi sur le dos maintenant ma fille adorée…  Emeline se retourna et alors que sa mère lui massait doucement les épaules, elle se pencha et plongea son regard dans le sien, sa bouche à deux centimètres de l’autre   -Je t’aime… murmura Florence -Je t’aime… répondit Emeline tout aussi doucement.  Le cœur de la jeune fille se serra, tourmenté par les émotions qui le traversait. Et les mains chaudes de Florence qui s’étaient emparées de sa poitrine la rendaient folle. Son rythme cardiaque s’accéléra et alors que sa mère lui malaxait doucement les seins, elle se mit à pousser de petits cris et à remuer alors que son entrejambe s’humidifiait à toute vitesse.   -Encore excitée ma chérie ? demanda Florence. Tu n’es jamais rassasiée dis-moi… -C’est… ta faute… ahana Emeline. Tu me rends folle.  Florence sourit vicieusement et s’empara à nouveau des lèvres d’Emeline pour lui donner de doux baisers.   -Viens mon cœur, allons faire l’amour.  La suite fut comme un océan de tendresse. Emeline et sa mère adoptive fusionnèrent dans un corps à corps des plus érotiques où chaque geste était emprunt de douceur, d’amour, de volupté. Les bouches s’embrassaient, les mains caressaient, les entrejambes s’apposèrent l’un contre l’autre et se frottèrent doucement. Enfin, un orgasme foudroyant balaya la pièce et la mère et sa fille s’endormirent dans les bras l’une de l’autre.
  Plus tard dans la journée, Emeline reçut un message de sa mère, la vraie cette fois.« Bonjour ma fille. Je viens un peu aux nouvelles car cela fait plusieurs jours que tu ne donnes plus signe de vie. Tout va bien ? Comment ça se passe avec Florence ? Je vais monter sur Paris d’ici quelques jours pour venir te voir. Rappelle-moi. Bises ma chérie ».   -Merde… souffla Emeline. Comment va-t-on gérer ça ? Je n’ai plus d’appart... si elle vient, où va-t-elle dormir ? -Et bien ici, répondit Florence. -Ici ? Mais elle va… va voir que… -Que nous sommes ensemble ? Et alors ? Tu ne comptais pas le lui dire un jour ? -Euh… C’est que mes parents ont des idées assez… arrêtées sur l’homosexualité… Enfin, surtout mon père. Ma mère je ne sais pas mais je ne pense pas qu’elle sera ravie que je sois lesbienne. Encore plus avec … -Avec une femme aussi âgée qu’elle ? Et qu’en plus tu appelles maman ? termina Florence en souriant. -Oui… Je ne sais pas comment annoncer ça. -Emeline regarde-moi.  Florence embrassa sa jeune protégée avant de prendre ses mains dans les siennes.   -Le mieux que tu puisses faire est de tout lui dire. D’abord à elle, ton père on verra par la suite. Je serai à tes côtés. Si ta mère tient à toi, elle l’acceptera. Sinon et bien… Tu as déjà une autre maman.  Emeline sourit à cette idée. Au moins Florence voyait les choses simplement.   -Très bien alors… Je l’appelle. -Ne lui dis pas que tu vis chez moi par contre. On lui fera la surprise. -OK.   « -Oui maman c’est moi… Très bien oui. Désolé j’ai été très occupée ces derniers temps… Tu penses venir quand ? Dans deux jours ? Ok très bien, je viendrai te chercher à la gare. Bisous maman. Oui à bientôt. »  Deux jours plus tard. Emeline était sur le quai, pleine de stress. Cette journée allait être éprouvante, tant pour elle que pour sa mère. Comment allait-elle prendre que sa fille soit lesbienne ? Et couche avec une de ses amies, certes lointaine, mais trois fois plus âgée qu’elle ? Florence avait essayé de la rassurer mais maintenant qu’elle était seule et qu’elle voyait sa mère arriver au bout du quai, l’anxiété revenait.   -Ma chérie ! s’enthousiasma Marie, la mère d’Emeline. Comme je suis heureuse de te voir !  Elle prit sa fille dans ses bras pour l’embrasser mais sentit qu’Emeline était crispée.   -Ça ne va pas ? -Si, si… Je suis contente de te voir aussi, maman. On y va ?   Pendant tout le trajet en métro qu’elles empruntèrent pour retourner chez Florence, Marie raconta à sa fille les dernières nouvelles. Emeline n’écoutait que d’une oreille distraite, chaque station de métro qui passait faisait se rapprocher le moment fatidique. Son cœur battait à tout rompre et ses mains devenaient moites. Arrivées en bas de l’immeuble de Florence, elle faillit fondre en larmes tant elle était à fleur de peau, d’autant que sa mère commençait à se douter de quelque chose.   -Où sommes-nous Emeline ? Je ne me rappelle pas que tu habitais par là…  Arrivées sur le pallier, Florence ouvrit la porte, à la grande surprise de Marie.   -Florence ? Mais… Je ne comprends pas. -Bonjour Marie, ravie de te voir, cela faisait un sacré bout de temps ! Entre donc, entre donc ! Emeline, va mettre ses affaires dans la chambre d’amie.  Revenue au salon, la jeune fille vit que sa mère s’était installée dans un fauteuil tandis que Florence s’était assise sur le canapé. Encore une fois, elle faillit se faire submerger par l’émotion devant le tableau. Sa mère biologique en face de sa mère de cœur. Non pas qu’elle n’aimait pas sa véritable mère, bien au contraire, mais Florence… Rien qu’en la regardant, son cœur s’accélérait tant cette femme la faisait vibrer.   -Emeline ne reste pas plantée là voyons ! la tança gentiment Florence. Sers-donc un verre à ta mère. Un Brandy ça te va ? -Euh oui mais… Pourrais-tu m’expliquer ce qu’Emeline fait chez toi Florence ? J’ai l’impression que… qu’elle vit ici ? -C’est bien ça ! Laisse-moi t’expliquer. Je vis dans cet appartement, bien trop grand pour moi toute seule et ta fille vivait dans un de ces studios minables qui sont une véritable honte. Aussi, comme elle venait m’aider pour le ménage, je lui ai proposée de venir s’installer ici. Economie de loyer, meilleur cadre de vie, elle avait tout à y gagner. En plus, ta fille est une véritable perle, je l’adore !  Emeline rougit et servit les trois verres en s’asseyant à côté de Florence. Elle but son verre rapidement, tentant de se donner une contenance et espérant que l’alcool l’aiderait à mieux gérer la situation.   -Je comprends bien, dit Marie, et je te remercie pour ton généreux geste. Mais… Pourquoi ne m’as-tu rien dit Emeline ? -Je… C’est que… Euh…  Elle ne savait absolument pas quoi répondre. Encore une fois, ce fut Florence qui reprit la parole.   -Car vois-tu Marie. C’est que mon geste n’est pas totalement désintéressé… Ta fille… Et bien, je l’ai adorée dès que je l’ai vue. Ce beau visage, cette innocence et cette si touchante naïveté qui se voyait en elle… Cela m’a bouleversée et je… -Non ! l’interrompit Emeline d’une voix forte. -Emeline ?  -Je… C’est à moi de le dire… Maman je… Comment le dire… Emeline inspira un grand coup et se lança. Je suis lesbienne. Et Florence et moi sommes ensemble. Voilà...
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