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Aminata, esclave au temps de la colonie

Chapitre 4

Pirates!

Divers
— Maintenant nous allons passer aux choses sérieuses...À peine Arthur avait-il prononcé ces mots qu’un cri sans nom jaillit de la bouche d’un des marins. Un cri qui hantait les navires français depuis des dizaines d’années.— Pirates à l’horizon!!!En effet, un navire avançait vers eux, au sommet de son mat flottait fièrement un drapeau avec un dessin de crâne humain barré de deux os, symbole de la piraterie. Sur le pont de l’imposant navire, des hommes à la barbe hirsute allaient et venaient, prononçant des phrases à faire glacer le sang du plus intrépide des guerriers. Alors que le navire était à une centaine de mètres du sien, Arthur et les autres laissèrent Aminata afin de se préparer à fuir le plus loin possible. Les pirates étaient connus pour leur cruauté et leur brutalité. S’ils parvenaient à mettre la main sur le navire, c’en était fini d’eux.— À tribord, toutes!Une fois cet ordre donné, les marins se lançaient dans une série de manoeuvres. Il régnait un véritable remue-ménage sur le pont. En face, le capitaine du navire pirate donnait lui aussi des ordres à ses hommes. Ils se rapprochaient dangereusement.— Hissez la grande voile!! Rattrapons ces mécréants. Nous les tuerons jusqu’au dernier. Pas de pitié, aguisez vos lames mes frères.Le capitaine du navire pirate semblait être dans la quarantaine, il avait sur l’épaule un perroquet qui répétait la moitié de ce qu’il disait. Il portait une tenue grise. Malgré sa présence en mer, l’homme semblait ne pas avoir été en contact avec l’eau depuis des jours. Sa voix grave dominait celle de ses hommes, on voyait qu’il avait l’habitude de commander et les nombreuses cicatrices sur son visage était la preuve qu’il était expérimenté et qu’il n’était pas à son coup d’essai.— Plus vite mes frères, hâtons nous. La gloire et la richesse sont à nous, ma lame est assoiffée de sang. À tribord toutes, commencez la manoeuvre d’abordage.Plus qu’une dizaine de mètres séparaient les deux navires, certains pirates se tenaient déjà sur le pont, prêts à l’abordage de cette proie facile où ils pourraient trouver richesses et esclaves à enrôler. Ceux qui refuseraient de faire partie de l’équipage seraient condamnés au supplice de la planche et jetés à la mer, avec un boulet de canon attaché au cou. La promesse de cette noyade atroce feraient peur à tout homme. Le capitaine souriait, pensant au navire et aux hommes qu’il allait capturer. Sur le pont du navire français, Aminata n’était plus le centre d’attention, alors que les hommes se démenaient pour sauver leurs vies. La vue d’un canot de sauvetage lui donna une idée.Tandis que les premiers pirates sautaient sur le navire, en poussant des cris de guerre, elle alla vers l’arrière du bateau. Elle avait devant elle un canot, son seul espoir de liberté. Mais si elle exécutait ce qu’elle avait en tête, elle se retrouverait perdu en pleine mer, seule, à la merci des vagues. Elle pesait le pour et le contre. Si elle restait sur le navire elle avait de grandes chances d’être tuée ou d’être reduit en esclavage par les pirates. Alors elle seraient baisée chaque jour, humiliée. L’idée lui plaisait bien mais elle avait besoin de sa liberté. Si elle partait, elle ferait voila vers l’inconnu mais elle avait au moins une chance, aussi infime soit-il, de la retrouver. Sa décision était prise, elle allait fuir. Elle décrocha le petit navire. Il fit un clapotis immense au contact de l’eau, ce qui attira l’attention d’un marin, un homme chétif qui paraissait jeune. Son visage indiquait qu’il devait avoir environ vingt ans.— Ehhh toi mam’zelle, que fais tu là? Il s’élança vers la jeune fille qui la balança par dessus bord sans hésiter. L’homme tomba heureusement dans le canot et hurla pour alerter les autres.Arthur, présent à la barre, vit la jeune fille debout à l’arrière du bateau.— Reste là sale catin. Où vas-tu? Tu m’appartiens, cria t-il.Elle lui sourit.— Je n’appartiens à personne. Je suis liiiiiiibre, hurla t-elle.Aminata détacha la corde qui liait le canot au bateau et sauta dans la petite embarcation tandis que les pirates prenaient possession des lieux.Il y’avait deux rames. Le marin qui était présent avec elle dans le navire allait parler lorsqu’elle lui en donna un.— Écoute moi gamin, désormais nous sommes dans le même camp. Tu n’as pas le choix, si tu ne m’aides pas à ramer nous allons mourir sous l’épée des pirates.Une brève analyse de la situation permit au jeune homme de se rendre compte que l’africaine avait raison. Il commença à ramer de toutes ses forces, tandis que sur le pont une vision des plus sanguinaires était offerte à leur yeux. Les marins étaient tués l’un après l’autre avec toute la barbarie possible. Une larme coulait sur ses joues, mais néanmoins il continuait à ramer, son avenir se trouvait entre les mains du destin.Une fois arrivé à une certaine distance du lieu du combat, il cessa de ramer, tout comme Aminata. Ils n’osaient pas parler, n’ayant rien à se dire. Ils restèrent ainsi durant de longues minutes, silencieux. La petite embarcation avançait vers l’inconnu, au gré du vent et des vagues. Ils avaient envie de pleurer, si loin de leurs civilisations respectives. La peur nouait leurs entrailles.La nuit alla bientôt tomber, il faisait froid et ils n’avaient pas la moindre idée de l’endroit où ils pouvaient se trouver. Aminata avait faim, il n’y’avait pas de nourriture dans le canot, décidément cette nuit allait être longue. — Dis, vu que nous allons bientôt mourir de faim, commença le jeune marin.— Continue.— Je n’ai l’ai jamais fait et je veux pas mourir ainsi. Tu pourrais me sucer?À suivre
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