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A l'amour...

Chapitre 1

Zoophilie
Bonjour, je m’appelle Luc Lenoir. Dentiste de mon état, j’exerce dans une ville du sud-ouest réputée bourgeoise. Bourgeoisie de la vigne, du négoce du vin, bourgeoisie de marchands, mais qui a de longue date pris des habitudes et s’est entourée d’un certain nombre de barrières et de murs pour se protéger des intrusions. Le paraître y est parfois plus important que l’être.    Mon activité s’est adaptée à cet environnement. Mon cabinet est prospère et l’atmosphère y est feutrée et empreinte de discrétion. Deux salons d’attentes permettent à mes clients de ne pas se rencontrer, et leur évite donc d’avoir à avouer quelques bobos, voir même quelque prothèse. Les apparences sont sauves.    Je suis célibataire, et me satisfait parfaitement de cet état dans ma seconde moitié de trentaine légèrement grisonnante. Il existe suffisamment de femmes dans la même situation pour que mes moments de solitudes ne soient pas des hasards mais le fruit de ma volonté. Et si par malheur aucune de mes amies habituelle n’est disponible, il y a pléthore de femmes mariées qui ne demandent qu’à avoir une aventure plus ou moins passagère. Ceci explique pourquoi je ne me suis jamais bousculé pour convoler ? en justes noces?. Mes liaisons sont toujours discrètes, pour beaucoup je suis un célibataire endurci, dont les seules passions sont la photographie et la pêche en mer. Je participe donc à plusieurs expositions-salons réservées aux photographes amateurs, j’y récolte régulièrement quelques mentions, médailles, coupes et prix divers. D’autre part, mon bateau sort régulièrement pour des week-end de pêche sportive, quelques notables soigneusement choisis m’accompagnent, et peuvent témoigner de mes succès, en particulier dans la pêche au thon. Globalement les apparences sont sauves.    Peu de gens connaissent la petite ferme landaise que j’ai acquis il y a plusieurs années. Située en bordure de la forêt, proche d’une plage où, hormis en juillet et en août, il n’y a jamais personne car les baïnes y sont nombreuses et traîtresses, je peux y vivre nu sans que ma réputation n’en souffre, pas plus que celle de ma compagne du jour.    Encore moins nombreux sont ceux qui connaissent certains moments privilégiés que je m’accorde au cabinet. Quelques bourgeoises de renom en ont été les partenaires volontaires et n’iront jamais vendre la mèche. C’est d?un de ces moments privilégiés que je vais vous parler aujourd’hui, à travers l’histoire d?Aline, ma dernière et ultime conquête.    Tout a commencé il y a plusieurs mois maintenant. Habituellement je ferme le cabinet le lundi toute la journée, je suis comme tout le monde et deux jours de repos consécutifs ne me font pas peur!. Et je m’octroie la matinée du jeudi en repos complémentaire. Claudine, mon assistante-secrétaire vit bien entendu au même rythme, avec son mari et sa petite famille.    Lorsque les conditions météo s’y prêtent et que c’est la saison, j’embarque sur ’L’AMIRAL’ le samedi en fin d’après midi et je disparais jusqu’au lundi soir, solitaire et pêchant, ou accompagné et me livrant au pêché. Cette semaine là, les conditions météo et une réunion professionnelle le dimanche m’avaient empêché de prendre la mer comme d’habitude. Dans la matinée du lundi je suis passé au cabinet pour classer quelques documents et étudier tranquillement les devis de renouvellement de certains matériels.    Vers 10h30 on sonna à la porte. Je n’attendais évidement personne, et fit quelques peu la sourde oreille. Devant l’insistance de mon visiteur, je finis donc par ouvrir. Une jeune femme d’une trentaine d’années tenant dans ses bras un enfant d’environ 3 ans s’encadra dans la porte.    - Je sais que vous n’êtes pas ouvert le lundi, mais je vous ai vu arriver, et ma fille a tellement mal que je ne sais plus quoi faire.    - Entrez donc on va regarder ce qui se passe.    Visiblement il devait y avoir urgence. Cette mère éplorée n’avait pas pris le temps de s’habiller comme il convient pour sortir dans notre bonne ville, et sa fille était encore en pyjama.    -J’habite deux étages au-dessus, depuis un mois. Je ne savais pas où m’adresser. Heureusement que vous êtes arrivé. Je ne sais pas ce que j’aurai fait.    - Asseyez la petite sur le fauteuil et expliquez moi ce qui se passe.    Je n’avais pas besoin d’un long discours pour comprendre, la vue d’une joue rouge et gonflée, un visage chaud et baigné de larmes, le diagnostique était évident, une molaire poussait. Je me lavais les mains et écoutais la jeune femme.    - Elle n’a pas dormi de la nuit, rien n’y a fait, et je n’ose pas lui donner trop d’aspirine.    - C’est votre premier enfant?    - Oui, pourquoi? C’est grave? Il y a quelque chose que je n’ai pas vu?    - Ne vous inquiétez pas, mais ce genre de situation ne se soigne pas autrement qu’avec une aspirine. Votre bout de chou perce une dent. Ce n’est pas plus grave que ça. Je vais vous donner un baume avec lequel vous lui frotterez la gencive en cas de douleur et vous attendrez que ça se passe.    Tout en lui expliquant cela je man?uvrais le fauteuil afin d’allonger la petite et de l’amener à ma hauteur de travail. Je m?assoies sur mon tabouret et invitais la maman à prendre place face à moi de l’autre coté du fauteuil. La demoiselle ne fit pas trop de difficultés pour ouvrir la bouche. La dent commençait à percer et sous le doigt on sentait un point très dur.    - Lavez-vous les mains, vous allez faire une première application.    Pendant qu’elle me tournait le dos j’eus le loisir de contempler sa silhouette, et particulièrement sa chute de reins. Moulée dans un survêtement blanc, on aurait dit une statue d?albâtre. Elle repris position face à moi et se pencha sur sa fille, m’offrant du même coup une vision de rêve sur sa somptueuse poitrine. Sous la veste du survêtement elle n’avait pas jugé utile ou n’avait pas eu le temps d’enfiler quoi que ce soit. Ses deux seins en pomme parfaitement ronds et fermes se balançaient à quelques dizaine de centimètres de mon visage. La veste n’était pas spécialement très ouverte, mais me laissait détailler dans l’ampleur du vêtement les deux globes dorés à souhaits, avec leurs aréoles brunes très foncées et de longs tétons de la même couleur.    Je lui pris la main droite et guidai son majeur sur le point douloureux.    -C?est là. Vous sentez?    - C’est énorme! Comme elle doit souffrir!    - Vous ne croyez pas si bien dire. C’est énorme. ( Mais en disant cela je ne pensais pas à la dent, mais plutôt à une partie de moi-même qui risquait bien de devenir douloureuse si elle continuait à gonfler comme cela). Rassurez-vous cela va se terminer rapidement, avec votre doigt vous allez étaler et frotter le sirop que voici et tout ira bien.
    Tout en parlant je ne quittais pas des yeux le charmant spectacle qu’elle m’offrait.     Elle me posa une question que je n’entendis pas. Relevant la tête pour me regarder elle comprit immédiatement la raison de mon ? absence?. Sans se démonter elle fit glisser un peu plus la fermeture de sa veste.    - Vous avez bien mérité une petite récompense, Mélanie ne pleure plus et n’a plus l’air de souffrir. Vous aimez mes seins?     - Madame excusez-moi mais c’était bien trop charmant pour que je mette fin volontairement à ce spectacle.    - Je ne vous en veux pas, en fait j’adore ce genre de situation. Je dois être un peu exhibitionniste sur les bords. Mais vous ne m’avez pas répondu? Aimez-vous mes seins?    - Le moins que l’on puisse en dire est qu’ils sont magnifiques.     - Merci du compliment. Vous aimeriez peut être en voir plus?    - Si l’occasion m’en est offerte croyez bien que je ne la manquerai pas.    Elle ouvrit alors sa veste en grand, exposant à mes regards son torse si bien ornementé. Elle flatta ses seins avec ses mains en coupes, pinça un peu les tétons et cacha-le tout en refermant son vêtement.    - Combien est ce que je vous dois docteur?    - Je vous en prie, Madame, je vous suis redevable d’un moment merveilleux, si j’ai pu vous rendre service j’en suis ravi.    - Nous nous reverrons docteur.    - Je vous reverrai avec plaisir Madame.    Elle repris sa fille dans ses bras, le flacon de baume dans la main gauche, me serra la main et sortit.    Tout émoustillé par ce qui venait de se passer, je me remis au travail. Mais il m’était assez difficile de me concentrer sur mon classement. Vint l’heure du repas, je me décidais à aller manger dans un petit restaurant où j’avais quelques habitudes. La patronne était sympa et même s’il ne s’était jamais rien passé entre nous, je devinais qu’il ne faudrait pas pousser beaucoup les choses pour que... Mais bon, ce n’était pas le moment, et puis cela aurait été trop visible et je tiens à ma tranquillité.    Le repas fut bon, comme à l’accoutumée. La patronne sympa comme toujours, les autres clients en verve et joyeux comme souvent dans cet établissement.    Je revins à mon cabinet en début d’après midi, juste pour croiser ma cliente du matin. Vêtue d’un tailleur en soie sauvage beige, dans le décolleté duquel apparaissait un peu de dentelle, les jambes gainées d’un fin voile de couleur assortie, et avec couture s.v.p.!, Elle ne ressemblait plus à la jeune mère affolée du matin. J’ai même failli ne pas la reconnaître.    - Comment va la plus jeune de mes patientes?    - Elle dort; j’ai du vous paraître ridicule à m’affoler ainsi? Et peut être même complètement folle par la suite?    - Absolument pas, je vous assure. Soyez sans crainte, ni votre affolement, ni votre joie ultérieure ne seront connus en dehors de nous deux. En tout cas ce ne sera pas moi qui en parlerai.    - Elle m’a fait tellement peur, vous comprenez je n’ai plus qu’elle. Son père est mort il y a deux ans, un accident de voiture. Mais je vous embête, vous avez sûrement autre chose à faire qu’à m’écouter...    - Venez me voir un soir quand vous le voudrez. Passez-moi un coup de fil avant, que je ne vous fasse pas trop attendre! Nous prendrons le temps de bavarder un peu.    - Promis, et merci encore.    - Embrassez Mélanie pour moi.    - Je n’y manquerai pas...    Elle virevolta sur ses talons et disparu dans la lumière du dehors.    - Alors vous aussi vous êtes sous le charme?    - Eh! Bonjour Monsieur Bastrou. Nous avons fait connaissance ce matin, mais je ne connais même pas son nom!    -Madame Aline de Beauval, elle est mariée mais je n’ai jamais vu son mari. En tous cas elle est drôlement gentille, et sa petite aussi. Tenez l’autre jour elles m’ont trouvé vers la mairie, et bien elles m’ont proposé de me ramener. Ca m’a évité de prendre un taxi. Mélanie m’appelle Papy.    - Depuis combien de temps est-elle dans l’immeuble, et à quel étage est-elle?
    - Elle a racheté l’appartement de cette pauvre madame Lubin, au quatrième. Il y a à peu près deux mois. Ca va bien qu’elle soit encore jeune, mais toutes ces allées et venues avec la petite ça doit bien la fatiguer.    - Et vous comment ça va?, Et Madame Bastrou?    - Comme des vieux mon pauvre, comme des vieux. Mais ça pourrait être pire.     - Je vous souhaite une bonne après midi.    - A vous aussi.    Remonté dans mon cabinet, je découvris glissé sous la porte une simple feuille de papier à lettre. Même si je n’avais pas rencontré mon vieux voisin, j’aurais su le nom de ma belle inconnue du matin. ? Merci beaucoup ? avait elle griffonné sous son nom et son adresse, avant de signer Mélanie et Aline.    La semaine passa sans que rien ne vint troubler ni mon travail, ni le reste de ma vie. Le vendredi en courant d’après midi, Claudine me passa un appel entre deux patients.    - Aline de Beauval, bonjour.    - Charmante surprise, comment allez-vous.    - Presque bien. Avez vous un moment à me consacrer en fin de journée ou demain?    - Problème de dents.?    - Non pas réellement. Problème d’appartement, et le notaire m’a dit que vous étiez le président du conseil syndical.    - Passez vers 19 h j’aurai fini ou je n’en serai pas loin. Je ne vous ferai pas attendre.    - Merci et à tout à l’heure.    Comme chaque jour, Claudine me quitta vers 18h50, une fois le dernier patient sorti. Je passai dans la partie privée du cabinet, celle où j?ai installé un coin douillet qui me permet de réconforter certaines malades un peu trop émues par les soins et prêtes à défaillir. Un canapé deux fauteuils, une table basse, un petit frigo, une bibliothèque-bar, deux fenêtres que l?on peut masquer par d?épais rideaux. Un rapide coup d??il me permit de constater que tout était parfait, les plantes vertes arrosées et bien en vie.    Vers 19h Aline arriva. Son coup de sonnette fut bref et décidé. Elle entra et me tendis la main.    - Bonjour, comment allez-vous?    - Ma foi, bien, et vous? Nous n?allons pas rester dans le couloir, entrez, la porte face à vous.    De dos elle était toujours aussi séduisante. Sur ses épaules, ses cheveux roux retombaient en une cascade lumineuse. Elle portait un chemisier blanc à peine opaque qui permettait de deviner que ses seins étaient libres de toute contrainte. Sa jupe bleu marine plissée s?arrêtait au-dessus de ses genoux, dégageant ses longues jambes gainées d?un voile bleu marine toujours à couture. Décidément elle avait le chic pour s?habiller simple mais classe.    Elle entra dans le salon et se tourna vers moi.    - Asseyez-vous, fauteuil ou canapé à votre convenance. Voulez vous boire quelque chose?    - Canapé, et si vous avez, je prendrai bien un porto.    Elle s?assit et le mouvement qu?elle fit dégagea un court instant le haut de ses jambes. Juste le temps pour moi de constater qu?il s?agissait de bas, des vrais. Je lui servis son porto et m?octroyais un whisky pour adulte.     - Comment va Mélanie? Cette dent a t elle cessé de l?ennuyer?    - Mélanie va bien, merci pour elle. Elle est partie pour quelques jours chez mes parents en Alsace. Ils ne l?avaient pas vue depuis plusieurs mois et réclamaient sa présence. Sa dent ne lui cause plus de soucis. Elle a fini par percer. Un gros morceau!!    - Parfait je suis ravi pour elle que tout ça soit terminé. Ce ne sera bientôt plus qu?un mauvais souvenir, jusqu?à la prochaine fois. Si elle a les mêmes dents que vous, je ne la reverrai pas souvent!     - Vous n?avez pas vu grand chose de mes dents!     - Si, votre sourire me permet de voir ce dont j?ai besoin pour me faire une idée assez précise. Vous ne devez pas avoir souvent besoin de vous faire soigner. A votre santé.    - Rarement en effet. A votre santé à vous aussi.    - Dites moi ce qui vous amène.    Pour la seconde fois de la soirée, le geste qu?elle fit pour poser son verre sur la table me permis de constater qu?effectivement ses seins étaient libres de toute entrave, toujours aussi ronds et fermes.    - Je souhaitais comprendre comment fonctionnait la copropriété. Le notaire m?a dit que vous en étiez le syndic, et que vous m?expliqueriez tout ça.     L?explication en elle-même ne pris que quelques minutes. Rien de sorcier ni de particulier. Puis nous avons changé de sujet.    - Si ce n?est pas indiscret, pouvez vous me dire si vous travaillez?    - Rien de secret, je viens de racheter une librairie en centre ville. Rue du Pont. Une vieille maison tenue jusque là par deux s?urs. Vous connaissez peut être?    - ? Les grimoires d?antan ?? Bien sur que je connais. Ainsi mesdemoiselles Laborde se sont décidées à vendre? Et c?est vous qui avez acheté? Félicitations. C?est une belle affaire!. Il m?arrive parfois d?y aller pour fouiner et me laisser aller à un coup de c?ur. Vous gardez la même optique?    - Oui bien sûr! Je garde le personnel à la boutique et vais surtout me consacrer aux achats. Et je conseillerai aussi certains clients privilégiés.    - Aurai-je le plaisir d?être de ceux là?    - Bien sur, si vous le souhaitez. J?en serai ravie.    J?avais du mal à la quitter des yeux, et je commençai à me demander si l?envie que j?avais d?elle ne se voyait pas trop. Depuis un moment chacun de ses mouvement mettait en valeur telle ou telle partie de son corps. Sans affectation, elle commençait une sorte d?exhibition discrète, suggérant plus qu?elle ne montrait. Une fois encore elle changea de position et cette fois ci découvrit la lisière de son bas sur la jambe droite. L?attache de la jarretelle tranchait sur sa peau blanche dans l?ombre de sa jupe. Nos yeux s?accrochèrent. Nous échangeâmes un sourire de connivence.     - Avez vous des projets pour ce soir?    J?eus un peu de mal à reconnaître ma voix! Rauque et plus grave encore que d?habitude, c?était celle du désir animal, d?un mâle en chasse.    - Quelques-uns uns mais leur réalisation ne dépends pas que de moi!    - M?avez vous attribué un rôle dans cette réalisation?    - Le premier et unique rôle masculin.    - Et quel est le titre de la pièce?    - ? Epicure ou les plaisirs de la vie ?, à moins que vous ne préfériez ? carpe-diem ??    - Les deux me conviennent. Vous gardez le monopole de la mise en scène?    - Vos suggestions seront les bienvenues.    - Je resterai spectateur pour le moment. Ce que j?ai vu du sujet me convient parfaitement et le déroulement aussi. Un autre Porto?    - Si vous voulez. Mais ne croyez pas me faire perdre la tête comme cela, je tiens très bien l?alcool. Du reste j?ai déjà perdu la tête.    - Laissez vous aller, je vous promets que rien ne se fera sans votre accord, et que tout ceci cessera à votre première demande.    - Je crois pouvoir vois faire confiance, sinon je ne serai pas là. Sachez simplement que depuis la mort de mon mari, aucun homme ne m?a approchée. J?aimerai que quoi qu?il se passe entre nous ce soir, ni vous ni moi ne le regrettions.    - Je vous le répète il ne se passera rien que vous n?ayez voulu.    - Je vous en remercie.     Elle ramena ses jambes devant elle, masquant ce qui depuis plusieurs minutes m?était offert.    - Nous allons dîner, voulez-vous. Nous avons besoin de faire connaissance. Comme je voudrai que nous soyons tranquilles, je vous propose de monter chez moi. O.K.?    - Nous pouvons aussi rester ici, je ferai livrer quelque chose par un traiteur.    - Je préfère chez moi, j?y serai sûrement plus à l?aise, mieux dans mes meubles.    - Comme vous voulez. Mais laissez moi la charge d?organiser ça. Je vous rejoins vers 20h30 cela vous va?    - Si vous voulez, j?ai un peu le trac et je finirai par oublier quelque chose.    - Laissez vous aller, le plus dur est fait. Et n?ayez pas peur. Je sais me conduire.    En changeant de position avant de se lever elle m?offrit quelques secondes la vision du haut de ses jambes, bien plus haut que la lisière des bas. Une pure merveille: le bleu marine de ses bas, du porte-jarretelles, de sa culotte de dentelle très ajourée faisaient ressortir le blanc de ses jambes. Quelques poils follets avaient le bon goût de s?échapper de la culotte. Autant que je pus en juger c?est une vraie rousse. Et sa toison devait être soit peu abondante soit très strictement contenue par une épilation rigoureuse.    C?est sur cette vision et un sourire complice que nous nous sommes quitté.    Immédiatement j?ai foncé chez la fleuriste du coin de la rue en lui demandant de livrer toutes affaires cessantes un énorme bouquet de fleurs champêtres et de roses rouges mélangées. J?y joignit un petit mot: ? Pour qu?une fleur timide se sente moins seule parmi ses semblables et cesse d?avoir le trac. ? Puis je me dirigeai vers le traiteur du quartier que je connais bien pour avoir eu recours plus d?une fois à ses services, les jours de flemmardise aiguë ou de rencontres imprévues. Il s?engagea à livrer dans les plus brefs délais une terrine de foie gras frais qu?il fait habituellement fort bien, deux petits homards mayonnaise, et les vins pour accompagner. Quelques minutes plus tard le boulanger recevait ma visite et envoyait son mitron livrer le pain, un assortiment de petits fours secs pour l?apéritif, un autre de petits gâteaux frais pour le dessert.    Ceci fait je repassai par le cabinet, et à l?heure dite je grimpai les étages qui nous séparaient.    - Entrez je finis de mettre le couvert. Merci pour les fleurs, mais vous n?auriez pas du. C?est de la folie. C?est beaucoup trop.    Je la sentais nerveuse. On le serait à moins. Ma main se posa sur son épaule. Elle tressaillit.    - Détendez-vous, menez le jeu comme il vous convient. Je sais que ce n?est pas facile pour vous mais soyez sans crainte, tout ira bien.    - J?ai peur. Je ne sais pas ce qui m?a pris de venir vous provoquer comme cela. Qu?allez vous penser de moi maintenant. Cela fait deux fois.     - Je vais penser que j?ai bien de la chance de vous avoir rencontrée, que vous êtes très courageuse d?assumer vos envies à ce point, et qu?une jeune et jolie femme comme vous l?êtes n?est pas faites pour rester seule. Ceci dit considérez-moi comme votre ami, demandez moi ce que vous voulez, je ferai mon possible pour vous le donner.    - Vous avez raison. Venez nous allons prendre l?apéritif.     Elle me tendit la main et m?entraîna jusqu?au salon. Elle m?installa dans un profond fauteuil. Le service de l?apéritif fut pour elle prétexte à m?offrir à nouveau quelques vues sur son anatomie. Je pus voir ainsi ses fesses rondes et fermes séparées par la petite culotte qui s?insinuait dans le profond sillon, à nouveau ses seins généreusement découverts par un chemisier dont au moins deux boutons avaient été ouverts, également encore le haut de ses jambes, à plusieurs reprises mais d?une manière rapide. Comme des images volées. Mais toujours sans ostentation, discrètement, avec beaucoup de naturel. La grande classe dans un exercice oh combien difficile.    - Vous êtes magnifique. Je vous remercie de ces moments magiques.    - C?est vrai, cela vous plaît?    - Il faudrait être bien difficile pour ne pas aimer.    - Passons à table voulez-vous?    Je la frôlai à nouveau et je ressentit une fois encore ce tressaillement d?impatience mêlée de peur et de retenue.    Nous mangeâmes de bon c?ur. Je lui fit raconter un peu sa vie, avant et depuis l?accident qui l?avait rendue veuve. Depuis elle n?avait d?autres soucis que sa fille. La librairie l?occupait à plein temps, elle avait pu se l?acheter avec ce que lui avaient versé les assurances-vie de son mari. Elle espérait que cela lui laisserait le temps et les moyens d?élever sa fille au mieux.    - Vous comprenez, maintenant je n?en peux plus. Cela fait plus de deux ans que je mène une vie de moniale, moi qui aimais tant la vie. Bien sur de temps en temps je me soigne. Mais les plaisirs solitaires c?est bien en pension. Pas à mon âge. Plusieurs fois des types m?ont dragué, mais il était tellement évident que seul pour eux comptait de coucher, et vite encore. Je ne supporte pas. Vous me paraissez différent. J?ai tenté ma chance.    - Racontez-moi un peu vos plaisirs solitaires comme vous dites. Cela vous aidera à exorciser.    - Retournons au salon pour le café. Je vous raconterai cela là-bas.    Elle baissa les lumières de la pièce et alluma quelques bougies. La lumière douce cuivrait encore plus son abondante chevelure, ses yeux brillaient. Peut être l?excitation, l?alcool, ou même les deux.     - En général c?est le soir que ça me prend, lorsque Mélanie est couchée, qu?elle dort et que je me sens seule. La télé c?est bien, les bouquins aussi, mais parfois il faut autre chose. J?aime faire l?amour, donner et recevoir des caresses, prendre et être prise. Vous avez vu je crois ajouta t elle avec un sourire que j?aime la lingerie. Quelles que soient les circonstances j?aime la douceur de la soie, la légèreté de la dentelle, la fraîcheur du coton. Jamais je ne mets de collants, je trouve ça laid. En fait je sens toujours sur mon corps le moindre courant d?air. C?est très agréable mais parfois très exaspérant. Mes mains ont souvent pour mission d?apaiser mon ventre elles s?en sortent pas mal en général.    Elle se leva et finit d?ouvrir son chemisier. Ses seins orgueilleux en profitèrent pour jaillir à la lumière. Elle dégrafa la ceinture de sa jupe, défit lentement sans me quitter des yeux la fermeture à glissière, et laissa tomber le tissu le long de ses jambes. Elle finit d?enlever son chemisier et apparaît vêtue d?une culotte-porte-jarretelles et de ses bas. Ses mains remontent sur son ventre et me présentent ses seins comme dans une coupe.     - Aimes-tu mes seins ?    Sa voix a changé, à peine un chuchotement.    - Crois-tu que je puisse y rester insensible?    - Alors montre leur que tu as envie d?eux.     Elle s?approche de moi et me tend sa somptueuse poitrine.    - Touches les, manges-les. Têtes moi, j?adore ça.    Elle est assise sur mes genoux, a califourchon, sa culotte ne cache plus grand chose de son sexe. Lorsque ma bouche entre en contact avec sa peau entre ses deux seins, elle pose les mains sur mes épaules, et se cambre encore plus. J?entends sa respiration qui s?accélère, je sens contre mes lèvres les battements de plus en plus rapides de son c?ur. Mes mains caressent ses flancs, remontent jusqu?à ses seins. Elles les emprisonnent, les massent doucement, pincent tendrement les mamelons tendus au milieu des aréoles. Ma bouche effleure tour à tour les globes fermes. Aline geint doucement. Ma bouche se fait plus précise, mes lèvres happent un mamelon et tètent. De mes dents je le mordille en même temps. Elle pousse maintenant des petits cris aigus entrecoupés de mots sans suite et de longues plaintes modulées.    -Continue, c?est trop bon.    Son corps est agité de soubresauts et de frémissements. Elle ne se tient plus à moi, je suis donc obligé de la soutenir. Mes mains se promènent avec plaisir sur son dos et son ventre. Son bassin est comme doué d?une vie propre, roulant sur mes cuisses, agité de mouvements saccadés qui projettent son sexe vers moi.    - Viens je te veux.    Elle se dégage de notre étreinte et splendide dans sa semi-nudité m?entraîne vers sa chambre.    - Prends-moi maintenant, là, tout de suite.    Ses mains défont la ceinture de mon pantalon avec une belle impatience. En un rien de temps elle a dégagé mon sexe tendu et m?attire vers elle en se laissant tomber sur le lit. Elle ne me laisse pas le temps de finir de la dénuder. Elle m?introduit en elle en écartant sa culotte. D?une seule poussée je suis au fond de son sexe. L?état d?excitation dans lequel elle se trouve ne fait aucun doute. J?ai l?impression d?être dans un pot de miel crémeux. Ses mains appuient sur mes fesses comme pour me faire pénétrer encore plus loin. Si elle ne peut pas trop bouger, coincée par mon corps sur le sien, son vagin semble échapper complètement à son contrôle. Je le sens qui se contracte sur une cadence infernale, accentuant le plaisir que je ressens. Elle ne se contrôle plus et crie sa joie de femelle dominée par le mâle qu?elle s?est choisie. Son corps se tend, sa tête roule sur l?oreiller, elle me regarde les yeux grands ouverts comme gagnée par la peur de ce qui lui arrive, et sur un dernier cri jouit longuement, en me serrant de ses bras et de ses jambes contre elle.    L?orage se calme et elle tend vers moi son visage baigné de larmes.    - Embrasses moi s?il te plaît.     Nous échangeons un long et tendre baiser. Apaisée elle parle à nouveau.    - C?était très bon. Tu as été tel que j?en avais envie. Merci, c?était très important pour moi.    Nous restons l?un contre l?autre, enlacés, savourant le bonheur des moments que nous venons de vivre.    La nuit nous a bercés de ses doux rêves.    Le soleil matinal me réveilla de bonne heure. Pendant un moment je la regardais dormir. Elle affichait avec insolence le visage épanoui d?une femme comblée, dans son corps et dans sa jeunesse. Elle m?émut, et je restai là à la regarder, sans oser bouger. Le drap léger avait glissé quelque peu et découvrait un de ses deux seins. Je n?avais eu que peu l?occasion de la voir nue au cours de la nuit. Nous avions fait l?amour puis elle était passée dans la salle de bain d?où elle était revenue humide, fraîche et entièrement nue. Mais elle avait éteint la lumière tout de suite avant de se blottir contre moi et de s?endormir.     Perdu dans ma contemplation de son sein je n?avais pas vu qu?elle me regardait, bien réveillée. De sa main cachée sous le drap elle se découvrit un peu plus, m?offrant un panorama complet sur sa poitrine, puis sur son ventre. Elle finit par rejeter le drap au pied du lit et s?offrit nue à mes regards.    - Je te plais monsieur le voyeur?    - Beaucoup, madame l?exhibitionniste. Mais puisque tu aimes tant que ça être nue, je te propose une promenade, si tu n?as rien d?autre à faire. Veux-tu faire connaissance avec ? L?AMIRAL ??    - Avec qui?    -? L?AMIRAL ?, mon bateau. Il est au port de plaisance et comme il a l?air de faire beau, je te propose une petite promenade. Nous prendrons le petit déjeuner à bord, avec des croissants frais, et nous verrons bien pour la suite.    - J?en ai entendu parler de ce bateau, à la boutique, par un de mes clients qui expliquait à la personne qui l?accompagnait que tu l?avais emmené à la pêche un jour. C?est paraît-il un gros bateau?    - C?est un bateau, pas un baigne cul. Gros?, Non, il fait tout juste onze mètres. C?est ce qu?il faut pour taquiner le gros avec un minimum de confort. Des fois je reste plusieurs jours en mer. Tu vas voir. Tu y seras bien. Et tu pourras t?exhiber devant des centaines de mouettes et de poissons, personne n?en saura rien.    - Si toi. Et tel que je te vois actuellement, je ne sais pas si je ne risque pas gros à t?accompagner.    Effectivement la vue de son corps doré et offert avait déclenché chez moi un réflexe de type pavlovien, et j?affichais une érection digne d?intérêt. Elle se pencha et posa ses lèvres sur le bout de mon sexe.    - Cachez monsieur cet objet que je ne saurai voir. J?ai faim et si je ne déjeune pas rapidement je vais tomber d?inanition. Et pour déguster ce genre de sucre d?orges, je préfère prendre mon temps, pour mieux savourer.    - Comme tu voudras. Je passe chez moi me changer et prendre une tenue adéquate. Je t?y retrouve d?ici une demi-heure. Prends un sac avec une tenue chaude si nous rentrons tard. Pour le reste fais comme tu l?entends.    Mon appartement se trouve sur le même palier que le cabinet. J?eus vite fait d?y prendre ce qu?il me fallait pour une telle promenade. Mon sac est toujours prêt, et après avoir pris une douche, j?enfilais sur mon maillot de bain un survêtement et mis une paire de tennis. Puis je partis à toute vitesse chez le boulanger du coin chercher croissants et brioches pour le petit déjeuner, pain et gâteau pour le repas de midi. Il commençait déjà à faire chaud, la journée s?annonçait belle. En passant je m?arrêtais chez la fleuriste et y pris une rose rouge en bouton que je lui fit soigneusement emballer pour qu?elle supporte le voyage. La première chose que je ferai en arrivant à bord serait de l?installer dans le carré.    Je retrouvais Aline en bas de l?immeuble, guettant mon retour, l?air presque inquiet.    - Qu?y a t il? Tu as l?air soucieuse.    - Je me suis arrêtée chez toi et ne t?y ai pas trouvé. Je me demandais ce qui se passait.    - Rien, j?ai juste été chercher de quoi calmer ta faim. Allez on embarque.    Je la pris par l?épaule et la poussai vers ma voiture, un Cayenne WV, elle frissonna à mon contact.    - Tu as froid?    - Oui, non, je ne sais plus. Tout ça est tellement rapide. J?ai un peu peur.    - De la mer?    - Non idiot, de toi, de moi, de ce que nous sommes en train de vivre. Je me sens toute drôle. Comme une collégienne avant son premier bal.     - Ce n?est rien. Laisses toi aller et profite du moment. On verra bien pour la suite.
    Le trajet jusqu?au port prit à peine un petit quart d?heure. Le 4X4 garé sur le parking réservé aux propriétaires d?anneau, je pris son bagage, et pu constater avec plaisir qu?elle avait été très raisonnable dans la constitution de sa garde robe. Je montais le premier à bord, alors qu?elle restait quelques minutes sur le quai pour contempler ? L?AMIRAL ?.    - Ohé du bateau me cria t elle, alors que je venais à peine de finir de ranger les provisions, déposer la rose dans le vase et les bagages dans la plus spacieuse des deux cabines: Celle dite ? de l?armateur ?.    - Oui qu?y a t il?    - Accepteriez vous un passager de plus à bord?    - Allez venez il y a de la place.    Je redescendis à quai pour aller la chercher, et la prenant par la main la fit monter à bord. Je lui fit faire le tour du propriétaire, de la cale où dormaient encore les deux diesels de 300 CV chacun, jusqu?au sun desk, en passant par les cabines, le carré, la cuisine. Elle s?étonna de tout et finit par m?avouer qu?elle montait sur un bateau de ce genre pour la première fois de sa vie.    Je préparai ? L?AMIRAL ? à partir, et une fois les cales ventilées, lançait les deux moteurs. Le bateau frémissait et ronronnait comme un gros matou que l?on caresse entre les oreilles. Un des voisins d?anneau me proposa par geste de larguer les amarres, j?acceptai et me dégageai du quai. A petite vitesse, nous sommes sortis du port, puis par le grand chenal j?ai pousse jusqu?au large. Au bout d?un quart d?heure de route, je mis en panne et me tournais vers ma voisine qui était restée silencieuse pendant toute la man?uvre.    - On va se faire un bon café et nous mangerons un peu. Il ne faut pas rester le ventre vide en mer. C?est très mauvais. Va t?installer sur le pont, je te rejoins dès que c?est prêt.    - Je reste avec toi. Comme ça la prochaine fois c?est moi qui ferai le café.    - Si tu veux.    A nouveau le silence s?établit. Elle était assise dans le carré et me regardait. Elle porte le même survêtement que la première fois que nous nous sommes rencontrés. Il dessine toujours aussi bien sa silhouette.     - Où ranges-tu les tasses et les couverts, je vais mettre la table?    - En face de toi dans le placard en haut. Il y a aussi des sets de tables blancs. Mets les sur la table cela empêche que les affaires ne glissent avec les mouvements du bateau.     - O.K.     Je dépose sur la table le café, les croissants et le jus d?orange dont j?ai toujours plusieurs bouteilles à bord. Puis j?ajoute la rose dans son vase.     - Bienvenue à bord, Madame. Vos désirs seront des ordres. J?espère que ce petit séjour vous sera agréable.    - Merci, Monsieur. Mais comment dois-je t?appeler? Commandant? Capitaine? Amiral?    - Tout simplement Nicolas.     Elle se penche vers moi et m?embrasse légèrement sur le nez. Ce faisant elle m?offre une vue charmante sur ses deux seins que je connais déjà. Mais je n?y peux rien, à chaque fois cela m?émeut.    Nous déjeunons en faisant quelques projets pour la suite de la journée. Les instruments de navigations surveillent les environs et me préviendront si nous approchons d?un haut fond ou si un autre bâtiment entre dans notre champ de détection. Je laisse L?AMIRAL dériver au grès des courants, et dans ce secteur, ils mènent tous au large.    - Veux-tu te baigner, si tu en as envie, tu ne crains rien par ici.    - Tu viendras avec moi?    - Il faudra jeter l?ancre, mais je t?accompagne.    - Après, bronzette?    - Si tu veux. J?essaierai de nous trouver quelque chose pour déjeuner. Une dorade ou un bar ça t?irait?     - Super.    Une fois la vaisselle lavée et rangée, j?ai fait descendre une ancre sur un haut fond. Il reste encore une bonne dizaine de mètres sous le bateau. Ce sera suffisant pour nous baigner. A cet endroit la mer est calme et l?eau relativement claire pour l?atlantique. Le thermomètre du bateau indique que l?eau est à 20?. La baignade sera ravigotante. Il commence à faire chaud et sur le pont la température doit dépasser les 30?. Aline ouvre sa veste de survêtement. Je revois avec plaisir ses seins au grand jour. Puis elle fait glisser son pantalon, dégage ses jambes du tissu et m?apparaît à peine vêtue d?un string en coton blanc. Virginale, elle est l?innocence même. Sauf si on regarde ses yeux. Ce sont ceux d?une femme qui désire l?homme qu?elle a choisi. Elle a plongé son regard dans le mien et fait tomber le dernier et symbolique barrage qui la protégeait encore un peu. Je vois maintenant ce corps qui m?a été offert cette nuit et que je n?avais que deviné. Ses formes pleines et harmonieuses sont mises en valeur par sa taille élancée. Comme je l?avais deviné la veille au moment de l?apéritif, c?est bien une vraie rousse. Sa toison est soigneusement épilée, et seule la partie haute de son triangle est restée telle qu?au naturel, luxuriante, épaisse, brillant sous le soleil. Les lèvres de son sexe sont bien dégagées, longues, enveloppantes, légèrement ouvertes et à leur jonction, on devine la forme de son clitoris. Elle reste comme cela offerte à la caresse du soleil, puis ramasse ses affaires et les porte à l?intérieur.    - Tu vas rester habillé à te rincer l??il, ou faut-il que je te déshabille? Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je suis nue, moi.    Plantée devant moi elle simule une colère d?opérette. Dos au soleil, jambes légèrement écartées, mains sur les hanches, elle respire la joie de vivre. Un rayon de lumière joue dans son entrejambe. Une vraie déesse païenne!!    - Je ne sais pas si je vais être très présentable!! Tu as sur moi des effets quelque peu marquants.    Elle sourit d?un air un peu sainte-nitouche.    - Je ne comprends pas.    - J?ai envie de toi, si c?est ce que tu voulais entendre. Et je le manifeste comme un homme.    - Crois-tu que je n?ai pas envie de toi moi aussi. Dépêche-toi, sinon je vais perdre patience et je m?en cherche un autre ajouta t elle en éclatant de rire.    Quelques secondes plus tard j?étais nu comme un ver, et elle constata que mon envie d?elle était bien réelle. Elle se jette littéralement dans mes bras. Notre baiser est long et de tendre au début il devient impatient et presque brutal par la suite. Impatiente elle l?est, et me le dit à l?oreille.    - Prends-moi tout de suite, comme ça.    Elle se tourne et s?accoude au bastingage, m?offrant sa croupe bien fendue. Son sexe est comme le centre de la cible, et je ne résiste pas au plaisir de marquer d?un coup le maximum de points. Je m?enfonce en elle d?un seul coup. Cela me permet de vérifier qu?elle ne joue pas la comédie. Mais je n?avais pas besoin de ça pour en être sur. Elle creuse encore plus les reins pour mieux s?offrir. A peine quelques vas et vient et elle jouit déjà, criant son bonheur à l?océan, s?inondant et noyant mon sexe sous un flot de cyprine odorante!.     - J?avais trop envie de toi. Je ne pensais pas que ce serait si rapide et si violent.    Tout en parlant elle se redresse et s?adosse contre moi. Je suis un peu frustré, bien que l?avoir senti jouir m?ait fait très plaisir. La position ne facilite pas un maintient ? dans les lieux ?, et petit a petit je me sens sortir de son sexe. Elle se retourne vers moi, m?embrasse à nouveau. Il y a beaucoup de tendresse dans son regard.     - Merci. Tu es merveilleux. Viens on va nager un peu, j?ai besoin de me rafraîchir.    Ceci dit, elle saute par-dessus bord et plonge dans l?océan.    Je vérifie que l?échelle de la plage de bain est en bonne position pour nous permettre de remonter et la suis. Nous nageons cote à cote un long moment, faisant le tour du bateau sans trop nous en éloigner. Souvent nous nous frôlons. Elle nage très bien, en souplesse, mais avec des mouvements puissants. Je me laisse un peu distancer pour pouvoir la contempler, puis tendant la main, je lui attrape une cheville et tente de l?attirer vers moi. Elle coule devant mes yeux, échappant à ma main. Je ne la vois plus. Que fait-elle? Je ne tarde pas à avoir une réponse. Tout d?abord c?est un chapelet de bulles qui me chatouillent les jambes puis le ventre, ensuite je sens ses mains sur mes cuisses, enfin, avant que je ne puisse faire le moindre mouvement, elle prend mon sexe dans sa bouche. La fraîcheur de l?eau a redonné à ma verge une taille plus habituelle. Elle en profite pour engloutir le tout et téter comme un bébé. Cela ne dure que quelques secondes, puis elle émerge face à moi, secoue sa chevelure acajou, m?attrape par le cou, se colle contre moi et éclate d?un rire frais et joyeux.    - Je trouve à ta queue un goût de reviens y me chuchote t elle à l?oreille. Mais ce n?est pas pratique dans l?eau. Je ne suis pas une sirène, je dois respirer. On remonte?    Comment lui dire non? Je n?en ai du reste pas envie. Nous nous dirigeons donc vers la plage arrière, et je la laisse passer devant moi pour monter à bord. Les quelques échelons à monter lui donnent l?occasion de se montrer sous un nouvel angle.    - Il faudra que tu me fasses l?amour dans l?eau. Si je me tiens à l?échelle ce sera possible. N?est ce pas? Mais une autre fois. Je veux te goûter encore. Viens vite.    La vue de son sexe, de ses fesses se trémoussant sur l?échelle, m?ont rendu une vigueur apte à la satisfaire. Nous nous installons sur le sun-desk, allongés sur les coussins, cote à cote, main dans la main, le temps de sécher. Ce fut vite fait, recto verso. Le soleil et le vent léger ont accéléré l?opération. Aline se redresse sur son coude droit, se penche vers moi, m?embrasse très tendrement.    - J?ai soif, soif de toi. Je vais te sucer la queue jusqu?à ce que tu coules dans ma bouche.    Pour la seconde fois je remarque que l?excitation rend ma partenaire quelque peu vulgaire, mais je ne m?en plaindrai pas. Cela ajoute à son charme. J?aime assez ce contraste entre le paraître irréprochable et l?être qui se laisse aller, en un mot qui est humain.    Elle se coule sur moi, bouche contre bouche, chaque parcelle de son corps littéralement collée contre ma peau et commence une lente migration vers le bas. Je sens contre mon torse les pointes des seins qui gravent leur chemin dans ma peau. Elle a une poitrine d?une étonnante fermeté, dont les longs mamelons durcissent en fonction de son excitation. Et là croyez-moi, elle l?est excitée. Je sens contre ma cuisse gauche son sexe velouté qui glisse, le baiser humide de son vagin suivi de la caresse des poils doux de sa fourrure. Sa bouche et sa langue excitent chaque partie de mon corps qui passe à leur portée. Mais lorsque sa bouche se pose sur mon sexe tendu, j?ai l?impression que je vais m?évanouir. C?est au-delà du supportable. C?est chaud, doux, humide, tendre, mais aussi agressif par la présence des dents qui mordillent, la pointe de sa langue sur le méat est légère, comme irréelle, mais la succion qu?elle m?inflige est insistante, presque violente. Ajoutez à cela ses mains dont l?une va et vient sur la colonne de chair, tandis que l?autre presse tendrement mes deux testicules. Il ne lui faut pas longtemps pour avoir raison d?une résistance que je ne lui oppose d?ailleurs pas. J?explose en elle, agité par les convulsions d?un plaisir violent et quasi incontrôlable. Elle s?accroche à moi et continue à me sucer jusqu?à la dernière goutte. Jamais une femme ne m?a fait une telle caresse. Jamais je n?ai eu autant de plaisir qu?avec Aline, maintenant. Lorsque je suis calmé, elle lève la tête, ses lèvres sont luisantes de salive et de sperme mélangés. Elle les nettoie de sa langue avec une mine de chatte gourmande qui vient de terminer une assiette de crème. Puis elle recommence une lente reptation pour revenir à ma hauteur. Sur ma cuisse je sens à nouveau son sexe qui glisse, trempé de désir et de jouissances mélangés. Ses lèvres frôlent les miennes, se dirigent vers mon oreille.    - Le plus somptueux des apéritifs que je n?ai jamais pris. Tu as un goût extra !    Sur ces mots elle éclate de rire et plonge par-dessus bord. Je n?ai pas le temps de réagir. Ni la force du reste. Elle m?a littéralement vidé.    Quelques minutes plus tard, alors que je somnole à moitié, elle se jette sur moi trempée de son bain et se blottit dans mes bras.    - Je n?ai jamais été aussi heureuse que depuis que je te connais.    - Moi non plus suis je tenté de dire. Mais la torpeur qui m?envahit, et la peur de dire une grosse bêtise me laissent sans voix.    Nous nous endormons enlacés, sans nous en apercevoir. Cette période d?absence ne dure pas très longtemps. L?instinct de conservation nous réveille et nous quittons le sun-desk avant d?avoir attrapé une insolation. Le carré est plus frais, et je sors du réfrigérateur la bouteille de jus d?orange.    - On va se boire un petit coup et après une douche. Le sel sur la peau ce n?est pas très bon.    Après nous pêcherons notre repas de midi.    Pendant qu?Aline sert le jus d?orange, je sors d?un coffre une bouteille de Pessac-Léognan que je mets dans le frigo. Je ne m?embarque jamais sans biscuits et le vin fait partie des choses indispensables à bord. J?en profite pour regarder une fois encore le profil de ma compagne du moment. Une émotion jusque là inconnue me surprend. Serai-je en train de tomber amoureux?? En tout cas mon corps, lui, en redemande. Aline s?en aperçoit en me tendant mon verre.    - Toi aussi tu as encore envie?     Sa voix est plus chaude encore que tout à l?heure. Lorsqu?elle se colle contre moi, les mouvements de son bassin sont sans équivoque. Nous finissons nos verres et nous retrouvons lèvres contre lèvres, nos corps soudés, étroitement enlacés. J?arrive à me dégager suffisamment pour la prendre dans mes bras et la porter dans ma cabine. Je la dépose sur le lit qui en occupe la plus grande partie. Je laisse mes lèvres se promener sur la peau de son corps, recouverte d?un fin duvet, celle ci est douce. Le goût du sel qui a séché dessus lui donne un petit goût exotique. Je déguste lentement et longuement ce corps qui m?est offert. J?ai un faible pour ses seins. Tout d?abord, ils tiennent bien dans mes mains, ne sont ni trop gros, ni trop petits. Ensuite ils sont fermes, durs même. Le mamelon en est long et lui aussi dur, surtout lorsqu?elle est excitée. Les aréoles sont étrangement contractiles, selon le désir que manifeste Aline, leur surface varie presque du simple au double. En plus ils sont très sensibles. Je suis en train de le découvrir, elle est capable de jouir rien que sous les caresses que je prodigue à ses seins. Mes mains et ma bouche leurs sont entièrement consacrées, et c?est tout le corps de ma compagne qui réagit, ses mains agitées de mouvements convulsifs griffent le drap, sa tête roule sur l?oreiller. Son souffle court est entrecoupé de plaintes longuement modulées. Petit à petit celles ci s?amplifient, se font de plus en plus fortes, et enfin elle crie au monde sa joie de vivre retrouvée, son bonheur d?être femme dans les bras d?un homme.    - Fais-moi l?amour, maintenant, prends moi et coule en moi.    Sa voix est douce, chaude, mais l?ordre qui pointe sous ce calme apparent ne souffre aucun refus. La tache ne me paraissant pas insurmontable, je m?exécute avec beaucoup de joie. Elle s?offre entièrement à la pénétration, ses talons reposent sur mes reins, elle serre ma taille dans ses bras. Son regard se fixe dans le mien, je peux y lire tout ce qu?elle ressent.    - Doucement..., fais durer. , sens comme j?ai envie de toi....., je te sens glisser en moi, va loin, plus loin encore, cloue moi sous toi.    Elle parle d?une voie enrouée, doucement, à peine un chuchotement. Son vagin se contracte sur mon sexe, son bassin bouge d?une vie propre. Notre fusion est quasi totale, je sens le plaisir qui me gagne au moment même ou elle m?annonce la même chose. Nous allons jouir ensemble, chaque mouvement de l?un encourage l?autre.    - Je sens ton sexe qui bat comme un c?ur dans le mien.    - Je sens le tien comme un fourreau vivant autour du mien. Je vais bientôt exploser, je n ?en peu plus, c?est trop fort.    Il y a dans son regard quelque chose que j?ai rarement eu l?occasion de voir. Comme une flamme qui brille de plus en plus fort.    Nos lèvres se rejoignent au moment même ou nous explosons de bonheur ensemble. Nos cris se mêlent, nous jouissons ensemble avec une violence rare.    La tempête passée, nous reposons cote à cote sur le lit. Il nous faut un long moment pour reprendre pied dans la réalité.    - J?aimerai vous garder comme amant, Monsieur, me dit-elle les yeux mi-clos, un vague sourire aux lèvres.    - Vous me voyez ravi d?une telle demande, Madame.    Elle frissonne longuement et se blottit contre moi.    - Tu as froid, tu veux une couverture?    - Non j?ai peur, tout ça est trop brutal, trop fort, trop soudain. Je ne sais presque rien de toi. Si ça se trouve tu as déjà quelqu?un dans ta vie. Et moi je me jette à ton cou comme ça.    - Il n?y avait personne dans ma vie jusqu?à hier soir. Depuis j?ai le sentiment qu?elle s?est bien remplie ma vie. Et dans le fond ça me convient assez bien. Maintenant il va nous falloir apprendre à nous connaître.     - Et voir si on peut faire quelque chose ensemble?    Sa voix est un peu anxieuse, son regard reflète cette interrogation. Elle m?émeut jusqu?au fond des tripes.    - C?est bien la première fois qu?une telle éventualité ne me fait pas fuir en courrant.    - C?est la première fois depuis longtemps que j?ai envie de poser une telle question.    Ses lèvres sont encore fiévreuses de nos amours. Son corps collé contre le mien tressaille encore par moments.     - Capitaine, je commence à avoir faim!    - Moussaillon il n?y a rien à manger que des pâtes, du riz, ou du pain. Si tu veux autre chose il va falloir pêcher.    Nous nous levons et passons sous la douche ensemble. Je la lave avec tendresse, elle me rend la pareille, mais avec des insistances pour le moins troublantes. Nous finissons cependant par regagner le pont, nus comme à notre premier jour, encore mouillés. Le soleil nous sèchera.    Je sors d?un coffre à l?arrière ce qu?il nous faut pour pêcher notre repas. A ma grande surprise, Aline se débrouille remarquablement bien pour monter sa canne et l?armer avec un moulinet. Elle me surprend encore plus lorsqu?elle choisit et monte une ligne adaptée et lance sans hésitation sa cuillère puis cale le tout au plat-bord.    - Il y a longtemps que je ne me suis pas livré à ce genre d?exercice me dit elle devant mon ?il interrogateur. Ne me regarde pas comme ça, mon père est un fana de la pêche et m?a refilé le virus quand j?étais môme. Il m?emmenait sur les digues du port en Bretagne ou nous passions nos vacances.    Elle vient me rejoindre au poste de pilotage et regarde un peu les instruments de navigation et la radio, pendant ce temps je relance un moteur et traîne au ralenti.    - Drôlement bien équipé ? L?AMIRAL ?. Tu m?apprendras à me servir de tout ça?     - Si tu veux. Si on doit faire équipe tous les deux, autant que l?on partage le travail.    A l?arrière de bateau les choses s?accélèrent, la canne à pèche d?Aline s?agite, il doit y avoir un gros morceau au bout de la ligne. Je débraye le moteur et laisse aller sur l?ère. La façon dont Aline se débrouille avec sa ligne m?étonne. J?ai beau savoir qu?elle a été initiée par son père, elle a de sacrés réflexes. Elle s?amuse comme une petite folle et lance les paris.    - Dorade grise, dans les deux kilos.    - C?est toi qui sais, c?est toi qui te bats!    -Je n?en aurai pas pour longtemps, c?est toujours rapide avec ceux là.    Petit a petit elle ramène sa prise a proximité du bateau. Par deux fois on voit la bête sortir un peu de l?eau, mais le combat est inégal et la belle gagne haut la main. Je l?aide d?un coup d?épuisette a sortir sa prise et la dépose à ses pieds sur le pont. C?est effectivement une belle dorade.    - Félicitations, tu m?as battu. Je n?ai même pas eu la moindre touche. Je vais replier mon matériel et nous nous occuperons de ta prise. Es tu contre une photo souvenir?    - Non, mais elle ne pourra pas figurer dans ton album, ou alors il me faut me rhabiller.     - J?en ouvrirai un spécial pour nous deux.    - Vous êtes adorable Monsieur mon amant.    Le temps de ramener à bord le matériel, et je passai dans le carré chercher un appareil photo a développement instantané prévu pour ce genre de photos souvenir. Elle pose fièrement avec sa prise dans une main et la canne de l?autre. Je tire deux clichés coup sur coup.    - Un pour l?album et un pour toi.     - J?ai entendu parler de ton album par ce client qui est venu à la librairie. Tu me le montreras?    - A près déjeuner si tu veux. Mais il n?y a rien de folichon dedans.    - Il faudra que le notre soit plus gai. Et on ne le montrera à personne.    - Si tu veux.    Je pris la dorade de ses mains descendit sur la plage de bain et vidai puis l?écaillais. Une fois celle ci rincée dans l?eau de mer, je remontais sur le pont. Lever les filets et les envelopper dans une papillote en papier sulfurise ne me pris que quelques minutes. La cuisine étant équipée d?un micro-onde, notre repas fut prêt rapidement. Pamplemousse, filets de dorade, fromage, gâteaux, un vrai festin pour des ventres affamés comme les notre. Un bon café par-dessus tout ça et une fois le carré rangé, nous étions parés pour de nouvelles aventures.    La fin du week-end s?est passée sur le même rythme, alternance de séance de bronzage, de moments d?amour, de tendresse. J?ai aussi donné mes premières leçons de navigation à Aline et j?ai pu constater avec plaisir qu?elle se débrouillait très bien.    D?autres week-end ont suivi, certains a deux, d?autres à trois avec Mélanie. Le cabinet s?est assagi, il résonne parfois d?un rire cristallin le soir vers 19 h lorsque Mélanie vient me chercher et que nous jouons à cache-cache. Puis elle glisse sa petite main dans la mienne et me demande si je viens la faire manger. Elle m ?appelle papa et à chaque fois cela me fait quelque chose. Il y a quelques jours, alors que nous nous promenions en ville tous les trois, Aline a rencontré une de ses anciennes camarades de la fac de lettre. Elle m?a présenté en disant ? mon ami ?, sa copine lui a dit ? vous en avez une jolie petite fille tous les deux ?. Elles ont continué à discuter un moment pendant que Mélanie et moi regardions une vitrine.    Lorsque Aline est venue nous rejoindre, je lui ai demandé si elle était libre dans un mois, juste au début des vacances scolaires. Devant son étonnement, je lui ai précisé que si je la demandais en mariage ce soir ça nous laisserait juste le temps de publier les bans. Elle en a pleuré de joie, et j?ai bien failli en faire autant. Mélanie n?a rien vu, heureusement, elle n?aurait rien compris!!!
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