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L'amour est là où on regarde

Chapitre 11

Journée 5 : Myla

Divers
DRRRRIIINNNGG ! fit une sonnerie dans la chambre de Shana. Elle se redressa et vit que le téléphone de son frère était posé sur la table de nuit. Il avait dû l’oublier, hier. Elle appuya sur l’écran pour l’arrêter. Elle s’assit sur son lit, et regarda sa chambre, l’air un peu hagard. Elle se leva et se rendit dans la chambre de ses parents, où son frère dormait.
— Yoyo ! fit-elle en posant sa main sur son épaule.
La jeune fille le secoua un peu pour le réveiller. Le jeune homme ouvrit un œil, il découvrit le visage de sa petite sœur au-dessus de lui. Il leva les bras et encerclant son corps pour la faire tomber sur le lit et la faire basculer dans ses bras.
— Yoyo ! s’écria Shana surprise.
Il posa sa bouche sur celle de la jeune fille et l’embrassa avec passion, avec amour. Il l’installa sur son lit, et l’observa un long moment.
— Je croyais que tu étais fâché, fit la jeune fille d’une petite voix. — Allons, non je ne suis pas fâché, pourquoi as-tu pensé une telle chose ?— Eh bien... tu m’as reproché ... de ne pas m’être arrêté. — Je ne te l’ai pas reproché. — Pourtant, on aurait dit. — Je croyais aussi que tu étais fâché ? — Ah bon, pourquoi ? — Et bien tu as été surprise par ... j’ai éjaculé dans ta bouche, Shanou, et ... je croyais que tu n’avais pas aimé.— J’ai pas aimé... mais je ne te le reprochais pas. — Il faut vraiment... qu’on communique tous les deux, dit Yohann.
Shana hocha la tête, et vint se lover contre lui, elle se laissa aller dans le sommeil, quand elle se redressa soudainement.
— Oh... je venais te réveiller parce que ton téléphone a sonné ! — Ah oui, il faut que j’aille au travail, fit Yohann presque déçu de devoir se lever.

Il caressa le corps de sa petite sœur, il l’embrassa, mêlant leurs langues l’une à l’autre. Puis il se leva pour se rendre dans la salle de bain. Shana, coquine, le suivit, en faisant attention que sa tante ne la voit pas, elle entra dans la pièce avec lui.
— Qu’est... — Chut ! La chambre est juste à côté, elle va t’entendre, murmura-t-elle.
La jeune fille sourit à son frère, et aida son frère à se déshabiller, puis elle ouvrit l’eau pour régler la température. Pendant qu’elle œuvrait, Yohann en profita pour faire descendre son pyjama, et sa culotte.
— Yoyo ! — Chut !
Shana grogna, et lui fit signe d’entrer dans la baignoire. Il souleva la jeune fille pour la mettre aussi dans la cuve. Il enleva le haut, et tous les deux furent nus dans la baignoire. La jeune fille mouilla son frère, lui demanda silencieusement de se tourner pour qu’elle arrose toutes les parties de son corps. Ensuite elle prit le gel douche, et moussa le corps de son frère. Elle commença par son cou, en levant les bras. Elle frotta son torse et son ventre, et caressa son sexe, il se sentit durcir, sous les caresses de sa petite sœur. Il se retourna, pour qu’elle puisse frotter son dos, et ses fesses, elle s’accroupit pour laver ses jambes. Elle déposa un baiser sur la fesse du jeune homme, avant de se redresser. Elle ouvrit l’eau, et rinça son frère.
Yohann se tourna vers sa petite sœur, elle était ... vraiment très douce, et incroyablement coquine, de le laver comme ça. C’était ... magique, il n’oublierait jamais cette douche. Il saisit le pommeau de douche, et se mit à son tour, à mouiller la jeune fille. Prenant le gel douche, pour laver le corps de sa petite sœur. Il passa ses mains sur ses seins, pour les frotter doucement le corps de la jeune fille. Il porta ses doigts sur son sexe, et la pénétra d’un doigt. Elle s’agrippa à lui, parce qu’elle ne mit pas longtemps à jouir contre sa main.
— Ne t’accroche pas si fort, murmura-t-il.
La jeune fille remarqua qu’elle venait littéralement d’enfoncer ses ongles dans le bras de son frère.
— Excuse-moi... Mais c’est ta faute aussi, pourquoi tu fais me jouir comme ça. — Parce que tu es belle !
Les deux jeunes gens se rincèrent et Yohann s’habilla, alors que Shana remettait son pyjama. Il descendit le premier, et but encore un café rapidos, salua sa tante, et quitta la maison, avec le sourire, et rempli d’énergie.
Shana, de son côté, retourna de sa chambre pour s’habiller, et descendit rejoindre sa tante, et prit le petit-déjeuner avec elle.
— Tu as l’air d’aller mieux, fit remarquer sa tante. — Oui, je me suis réveillée de bonne humeur, et j’ai pris une ... douche ! dit la jeune fille en rougissant.
Sa tante la regardait en fronçant les sourcils, en se demandant pourquoi une douche pouvait la faire rougir. Mais elle haussa les épaules, sans trop poser de questions. Hélène n’avait pas beaucoup d’expérience dans les gestes d’amour au quotidien, le seul qu’elle connaissait, c’était une paire de claques. Le téléphone de Shana sonna, c’était son amie Myla qui l’appela.
— Oui allo ! Bonjour !— Shana, comment vas-tu ? — Bien et toi ? — Non, je voulais dire, est-ce que ça va bien ? — Ben oui, pourquoi cette question ? — Est-ce que tu te souviens de notre soirée... dimanche ? — Oui, c’était il y a cinq jours, je ne suis pas amnésique, qu’est-ce qui se passe ? — Et ce Yohann, il t’a bien ramenée chez toi ? J’ai téléphoné à Lina, elle a dit qu’il l’avait bien déposé chez elle. — Ecoute, tout va bien. Je t’assure. — Quand j’ai appris qui il était, j’ai eu peur pour toi !— Comment ça qui il est ? demanda Shana.
Elle avait un peu peur que son amie ait découvert que Yohann était son frère. Elle était un peu stressée qu’on puisse découvrir ... qu’il y avait plus entre son frère et qu’elle, qu’un amour fraternel.
— Ce Yohann est un homme à femmes. Il se dit qu’il y a eu plus de 50 femmes dans son lit. Qu’il lui arrive d’être ... violent, de forcer certaines. Qu’il est le meilleur coup de la ville. Enfin... j’ai eu peur qu’il te ... enfin tu vois. Tu es tellement gentille, que tu aurais bien été incapable de lui dire non, vu ce qui s’était passé à la soirée. Le baiser et le pelotage... et ton « sauvetage ».
Shana l’écouta, sans rien pouvoir dire, elle avala de travers. Elle lui avait posé la question hier, combien de femmes il avait eues dans son lit, et bien elle avait sa réponse. Elle ne savait pas ce qu’elle devait en ressentir. Est-ce ... qu’elle allait finir par en devenir une de plus ? Elle posa sa main sur son cœur, en le sentant se serrer si fort dans sa poitrine.
— Oh, tu m’écoutes, fit Myla au téléphone. — Oui... enfin non, tout ça ... Ça ne me regarde pas ! — Ah bon ? — Ah bon ! — Ce n’est pas vous deux que j’ai vus dans le parc, mardi, fit Myla. — Euh... — Je m’en doutais. Tu avais l’air désespérée, je voulais te parler, mais le temps que je descende, il était là, et tu l’as suivi... accablée. Alors je te répète ma question ? Est-ce qu’il a fait quelque chose ?— Non... il n’a rien fait ! — Très bien ! Parce que je m’en serais voulu de t’avoir jetée dans ses bras ! — Je vais bien, vraiment...
Shana soupira, Myla lui parla de sa semaine, à son travail, dans l’auto-école. Puis elle raccrocha, un peu chamboulée par ce qu’elle venait d’apprendre sur son frère. Bon qu’il ait eu 50 femmes dans son lit, c’était un coup à prendre, comme un poids sur ses épaules, mais elle pouvait encore ... avancer ... accepter. Mais qu’il ait pu être violent et forcé des femmes à faire l’amour avec lui, ça... ça le mettait à terre. Il fallait qu’elle lui parle... mais comment lui poser la question : Yohann as-tu déjà violé une femme ? Aucune chance... qu’elle puisse poser une question pareille. Elle avait ... peur. Peur de la réponse, peur de la question, peur que ... Yohann se mette en colère... Peur qu’il la quitte.
Shana passa la journée à faire les cent pas dans sa chambre, à ressasser l’appel de son amie. Elle pensa aussi à Lina, qui s’était inquiétée pour elle. Et puis Anna aussi, qui était restée dans les bras de Marco. Elle espérait que tout s’était bien passé pour elle ... après leur départ. Finalement, il était 13 heures, quand elle se décida à se rendre au travail de son frère. Elle demanda à le voir, il se présenta, et il la regarda avec le sourire.
— Qu’est-ce que tu viens faire ici ? demanda Yohann.
Est-ce qu’elle n’était ... vraiment pas la bienvenue ? Avait-elle tort de venir le voir ? Son ton était tellement ... réprobateur.
— Non, pardon, j’aurais pas dû venir. Je te dérange ! fit Shana en faisant demi-tour. — Shana ! Attends ! dit-il en se saisissant de sa main. Je t’en prie, dis-moi ce qui t’a fait venir ? — J’ai ... quelque chose à te demander ? Voilà... — Je le savais, fit une voix.
Myla se tenait face à eux. Elle avança à grands pas, et sépara les deux mains de Shana et Yohann, et éloigna son amie du « monstre ».
— Ne crois pas que tu vas pouvoir mettre mon amie dans ton lit. Je connais ... Je sais qui tu es... Et Shana n’est pas une femme pour toi, va voir ailleurs ! s’écria Myla.
La jeune femme saisit la main de Shana, et l’entraîna à sa suite, elle espérait que son message était passé. Myla entraîna son amie, et au loin, elle entra dans le bar où travaillait Anna.
— Salut Anna ! Tu avais raison, elle était en train de lui parler. Je t’avais dit que ce n’était pas un homme pour toi. Tu es ... la biche et lui le ... lion. Il va te manger toute crue.
Myla aida Shana à s’asseoir, et s’assit à côté d’elle, pour lui expliquer, qu’elle allait se trouver un gentil garçon à la fac, qu’elle ne devait pas fréquenter ce genre de gars. La jeune femme leva son regard vers Anna, qui la regardait avec un sourire en coin. Elle lui avait demandé de garder le secret sur sa relation avec Yohann. Du coup, tout le monde était englué dans ce mensonge. Shana et Anna ne pouvaient rien dire à Myla, sans que ça soit compliqué... Et Shana devait donc... accepter les remontrances de son amie, qu’elle savait parte d’un bon sentiment.
— C’est dommage, Yohann est un très bon coup. Il pourrait faire découvrir des choses à Shana, fit Anna.— Arrête de dire n’importe quoi ! s’écria Myla.
Shana regarda son amie. Est-ce qu’elle parlait d’expérience, ou à cause de la rumeur. Anna et Yohann se connaissent depuis cinq jours, ça ne pouvait pas être arrivé. Il avait été avec elle toutes les nuits à la maison.
— Shana ne pense plus à cet homme ! fit Myla avec un air entendu.
La jeune femme hocha la tête, un peu perdu, Anna se leva pour retourner à son travail, en faisant un sourire. Elle n’aimait pas beaucoup les filles comme Shana. Mais elle avait un joli visage, elle ne se rendait même pas compte que tous les hommes se retournaient sur elle. Elle avait cette douceur en elle, cette générosité, cette gentillesse, qui lui faisaient défaut. Anna avait du succès avec les hommes pour ... un coup d’un soir, voire deux... Mais les hommes retournent vers les femmes comme Shana, parce qu’elle est belle, gentille, et réveille leur instinct protecteur. Même son frère n’avait pas pu se retenir... et succomber au charme de Shana.
— Je crois ... que Myla a raison. Yohann n’est pas un homme pour toi ! dit Anna en posant sa main sur son épaule. Il est pour moi ! murmura-t-elle tout bas.
Shana se retourna pour la regarder prendre le plateau, et se dirigea vers une table pour prendre la commande de clients. La jeune fille se leva, et sentit son cœur se serrer dans sa poitrine.
— Merci de m’avoir prévenue, Myla !— De rien, ma chérie. Je tiens beaucoup à toi.— Merci. Moi aussi, je t’aime beaucoup.
La jeune fille quitta le bar, et reprit le bus pour rentrer à la maison. Il faudra qu’elle pose sa question, quand il rentrera.
Elle faisait les cent pas dans la pièce, sa tante la regardait sans comprendre ce qui le prenait. Shana se servait des verres de jus de fruit, sans se rendre compte qu’il y avait de l’alcool, c’était de la Sangria aux fruits rouges. Elle se sentait un peu ... ailleurs, mais elle avait aussi une assurance qu’elle ne connaissait pas. Le jeune homme poussa la porte de la maison, et Shana se jeta sur lui avec colère.
— Il faut qu’on parle ! s’écria-t-elle.— Que se passe-t-il ? demanda Yohann, en se demandant ce que son amie avait bien pu lui dire.
La jeune femme lui prit la main et l’entraîna vers sa chambre, elle s’excusa auprès de sa tante, et embarqua son frère. Elle le poussa dans sa chambre.
— Est-ce que tu as couché avec ... Anna ? demanda-t-elle. — Shana ne te fait pas du mal, comme ça. — Donc tu as couché avec elle. C’était quand ? — Shana !— Quand ?
Elle secoua sa tête, pour essayer de rester concentrée, sauf que secouait la tête lui donna le tournis. Et elle faillit tomber. Son frère la rattrapa et se retrouva dans ses bras.
— Tu es ivre, Shana ? — Ne dis pas n’importe quoi ! Tu n’as pas répondu à ma question. — Shana !— Quoi ?
La jeune femme leva le regard vers lui. Il posa ses lèvres sur les siennes, et la poussa sur son lit, elle y tomba. Il l’aida à l’allonger, elle encercla son cou avec ses bras, et essaya de le tirer, mais elle était trop frêle pour entraîner le poids de Yohann. Il parvint à se détacher des bras de sa sœur.
— Dors ! Je remonte tout à l’heure ! fit Yohann. — Mmmh, en fermant les yeux.
Yohann descendit et alla dans la cuisine, il trouva la bouteille de Sangria vide, et en plus, elle en avait commencé une autre.
— Elle a bu toute la bouteille de Sangria ? — Oh ! Je n’avais pas fait attention. Elle va bien ? — Elle est ivre, je crois qu’elle dort. — Mon mari... buvait lui aussi, mais il ne dormait pas. Il avait la main leste, et ... — Hélène ! Tu es ici aujourd’hui. Et personne ne lèvera la main sur toi. — Merci, Yohann. — Je crois qu’on va manger tous les deux ! — Je vais préparer le repas.— Non laisse, je m’en occupe, mais ne t’attends pas à de la grande cuisine, la plupart du temps, je prends des plats à emporter, ou je fais des pâtes ou une omelette, ça te va ? — Oui, très bien, merci.
Hélène observa son neveu, préparait son omelette, avec le sourire. La femme dont il tomberait amoureux, aurait beaucoup de chance, s’il prenait autant d’elle, qu’il prenait soin de sa petite sœur.
— Tu feras un bon parti. As-tu déjà pensé à te marier ? — Ou là, non ! Je n’ai pas ... rencontré celle qui me donnera cette idée.
Yohann et Hélène passèrent la soirée encore à deux à regarder la télévision, principalement les informations.
— Je vais voir Shana. Je lui monte une part d’omelette, fit Yohann avec le sourire.
Le jeune homme monta donc rejoindre sa petite sœur, son incroyable petite sœur, avec son sourire à tomber, son corps de rêve, et son cœur si ... vivant, si généreux. Elle était émotive, pleurante, riante, colérique, elle montrait chacun de ses sentiments avec une vivacité. Il n’y avait aucune duplicité en elle. Il poussa la porte, et entra dans la chambre de sa petite sœur. Il posa l’assiette d’omelette sur le bureau, et s’allongea aux côtés de sa sœur. Il prit Shana dans ses bras, et ferma les yeux.
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