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L'amour et les ruines

Chapitre 1

Erotique
L’amour et les ruines
Chapitre 1

Le jour était entre chien et loup et, des grands arbres languissants, me parvenait un doux refrain qui accompagnait Éole dans sa douloureuse complainte. Un lézard, attardé, paressant sur la pierre chaude du chemin, semblait hésiter à rejoindre son abri tandis qu’au loin, haut, très haut dans le ciel, de fins écheveaux prenaient une teinte vermeille.
Moi j’étais là, immobile au bord de la route pierreuse, mon bâton à la main, les yeux fouillant dans le pré les vestiges de ce qui avait été sans doute, jadis, une bien belle bâtisse.Le chant des cigales s’estompait peu à peu, et, dans la quiétude du soir naissant, il me sembla entendre de la terre s’élever les cris d’un nouveau-né et les rires joyeux d’un enfant qui avaient égayé la vie de ces murs aujourd’hui défraîchis et à demi tombés.
Puis ma vue se brouilla et sur le tronc coupé d’un vieux chêne fatigué, il me sembla entendre tomber le fer d’une cognée tandis que par la porte béante, une femme fort belle et au teint d’opaline s’avançait vers moi, légère, souriante, traînant dans ses jupons deux êtres, mi-anges mi-démons.
Mais un clocher au loin me ramena à l’instant présent et je sus que ces lieux n’attendaient plus que moi, que c’était un appel qu’ils m’avaient adressé, un cri de désespoir que j’avais su saisir.Il fallait dès lors que ces ruines m’appartiennent pour que dans ce décor d’un autre temps la vie puisse y renaître, un peu comme un passé qui se voudrait présent.Alors sans perdre de temps, je me mis en quête de savoir à qui appartenaient ces pierres, qui était propriétaire de ce terrain où fleurait bon la lavande sauvage. Il ne ma fallut que peu de temps pour cela et le soir, en rentrant à la maison, devant la table du dîner préparée par Élise je lui contait l’avancée de mes recherches sans toutefois en dire plus quant à la somme de travaux qu’il faudrait pour rendre ce bien habitable.
Après le repas, elle et moi nous nous étions installés dans le canapé, nous rêvions ensemble de notre vie future et pris dans notre propre jeu, excités par notre projet, nous faisions l’amour comme au premier jour, avec ce brin de folie qui lui allait si bien, comme si nous nous découvrions à nouveau.
Élise n’était pas la dernière, loin s’en faut, à aimer faire l’amour. Ce soir là je l’avais aimée avec une tendresse toute autre. Il y avait dans mes gestes probablement quelque chose qu’elle avait dû ressentir, presque comme un muet questionnement.
-Je te trouve bien tendre mon chéri, on dirait même que tu as peur de me toucher !-Non mon cœur, j’ai des idées qui me traversent l’esprit, des idées d’un désir qui est le mien à cet instant mais, je le crains, qui n’est pas encore le tien.Élise et moi nous nous connaissions depuis le collège, nous avions tout d’abord flirté et puis, la vie et le destin étant de notre côté, nous avions suivi le même parcours scolaire. Même l’université, nous avions fait le choix de prendre la même. Elle avait choisi "Arts et lettres", j’avais choisi le droit et nous avions pris ensemble une chambre chez une petite vieille légèrement à l’écart de la ville. Ce n’était pas la campagne, mais nous échappions au brouhaha de la circulation et autres désagréments.
-Je te dis que quelque chose te trotte dans la tête.Élise avait un caractère obstiné, je dois bien le reconnaître. Elle ne cédait jamais sauf si on lui opposait une raison valable. Là pour le coup, je n’en avais aucune, mon esprit était ailleurs même si mes caresses se faisaient de plus en plus sensuelles, elles restaient autrement plus délicates et surtout bien moins fougueuses.
-Tu n’aimes pas la tendresse ?
Si si, mais j’avoue qu’avec toi jusqu’à présent c’était plutôt tout feu tout flamme... là je te trouve plus câlin ou plus distant, je l’ignore encore !
-Non je ne suis pas distant, passe ta main plus bas, tu verras comment j’ai envie de toi, mais...Ma phrase était restée en suspens car elle venait de poser sa main sur mon sexe dressé.-Ah oui... quand même ! Alors qu’est-ce que tu attends pour me prendre ?-Nous avons le temps non ? Faisons l’amour comme deux adultes... enfin... je veux dire comme un vrai couple, tu comprends ?-Là mon amour, non... je ne comprends pas. Pourtant tu bandes si fort que je sais que tu en as envie... et nous sommes un vrai couple non ?-Oui mais...Je n’avais pas eu le temps d’aller plus loin une fois de plus. Elle venait de passer sous le drap et attaquait une fellation comme elle savait que je les aimais. C’était torride, j’avais affreusement peur d’éjaculer au fond de sa gorge. J’allais poser ma main sur ses cheveux pour la faire arrêter mais elle s’était soulevée d’elle même pour me parler :
-On ne l’a jamais fait à fond ça ! J’ai envie que tu te laisses aller et que tu jouisses dans ma bouche. Si je n’aime pas le goût, je recracherai !!! Si j’aime... ben j’avalerai !Elle avait été ma première fois, j’avais été la sienne. Nous n’avions pas connu d’autres partenaires et même si nous nous connaissions par cœur, il y a des choses que nous n’avions jamais essayé entre nous, des choses dont nous n’avions même jamais parlé. Nous n’étions pas frileux côté sexe, mais, parfois, certains sujets n’étaient pas abordés. Il en était ainsi de la fellation. Je n’avais jamais osé lui dire que j’aurais aimé jouir dans sa bouche, jusqu’à ce jour là, elle ne m’avait jamais proposé de le faire. Là, venant de le proposer, je m’étais trouvé pris au dépourvu d’autant que mes idées étaient assez éparpillées.
-Tu crois ? Cela ne te rebute pas ?-Gros nigaud ... si je te le propose c’est aussi parce que j’en ai envie et je sais que toi même si tu ne l’as jamais dit, cela te manque. Je le vois bien quand on regarde un porno tu bandes comme un malade dès qu’un mec crache son sperme dans la bouche d’une des filles. Je sais aussi que d’autres choses te plaisent et ... à moi aussi (rires), on a encore beaucoup de choses à essayer tous les deux mon amour.
-Ben ça ne veut rien dire ça. Cela me gêne de ... cela me gêne de t’éjaculer dans la bouche, je trouve cela étrange, mais bon, tu as raison sur un point, j’en ai très envie...-Alors arrête de parler, je vais te sucer jusqu’à la dernière goutte et tu vas jouir comme jamais encore tu n’as joui !-Avec toi je jouis à chaque fois qu’on fait l’amour, ce n’est peut-être pas ton cas !A ce moment là je parlais déjà dans le vide, elle avait repris de plus belle sa fellation. Comme c’était bon de sentir mon sexe entre ses dents, de sentir sa langue me titiller le frein puis sa bouche gober tout entier mon membre dressé. Il n’avait pas fallu longtemps. Après avoir complètement retiré le drap, je pouvais l’observer en train de me sucer ce qui était encore plus excitant. En plus je pouvais contempler ses deux petits seins, des petits seins dont j’adorais le forme et la taille, leurs petits tétons roses tendus. Je voyais la cambrure de ses reins et ses fesses bien arrondies... un fantasme pour moi aussi. Alors que je sentais le plaisir de plus en plus présent et mon éjaculation de plus en plus proche, dans un râle j’avais tenté de la prévenir en m’agrippant aux draps :
— Élise... Je vais jouir... je vais jouir, c’est bon, bon Dieu que c’est bon !
Et là, sans aucune retenue, j’avais laissé partir mes longs jets de sperme dans sa bouche. J’étais aux anges et bien qu’elle ait eu un sursaut au moment où je déchargeais ma jouissance, je compris en la regardant les yeux à demi clos, qu’elle appréciait l’instant, qu’elle ne recrachait pas, bien au contraire. Elle continuait sa fellation comme si elle en voulait encore et, pour une fois, je ne débandais pas.
Notre première fois, nous l’avions fait comme ça... nous n’y connaissions rien de plus, ni elle ni moi, bien sûr, nous avions vu (surtout moi) des films pornos, des revues de même style, mais entre la lecture, le visionnage et l’acte, il y a plus d’un pas il y a une immensité.
A cette époque, nous venions tous les deux d’avoir dix huit ans, je sais que cela peut paraître déjà "âgé", mais nous n’étions pas pressés et il fallait qu’elle comme moi, nous soyons certains que le moment était le bon.
Cela s’était passé chez la mamie qui nous sous-loué une chambre. Une brave vieille dame sans vraiment d’âge. Elle pouvait en avoir soixante dix comme quatre-vingt, cependant son esprit était vif et en nous regardant de temps à autres descendre le matin, on pouvait lire dans ses yeux comme un questionnement :
"ils l’ont fait ou pas" ?Cela nous faisait sourire et, discrètement, souvent je lui faisais un signe négatif de la tête. Alors elle ouvrait plus grands ses yeux et semblait dire :"Vous attendez quoi" ?Puis elle retournait vaquer à ses occupations matinales. Quand on entrait dans la cuisine, chaque matin nous trouvions notre petit-déjeuner tout prêt sur la table. Elle avait toujours de délicates attentions à notre égard et, même si nous ne parlions pas beaucoup, une forme d’amitié et de confiance s’était très vite établie entre nous trois.
Un matin elle nous a vu descendre main dans la main. Il ne lui en a pas fallu plus pour comprendre que nous avions enfin franchi le pas. En levant la tête vers nous, un large sourire éclairait son visage. En retournant dans sa cuisine nous avions pu l’entendre murmurer :
-Enfin, ils y ont mis du temps !Cela nous avait fait bien rire. Quant à la première fois pour Élise et moi, c’était bien cette nuit là. Il y a déjà bien longtemps que nous "jouions au docteur" si l’on peut dire, mais cette nuit là, nous nous étions sentis prêts, elle comme moi. Oh, cela n’avait pas été parfait dans tous les domaines, mais nous avions pris notre temps, entre caresses sensuelles et même osées, entre bisous déposés avec un certain amusement partout, même sur nos parties intimes, j’avais fini par m’allonger sur elle.
-Tu es sûre d’être prête ?-Oui... je n’ai plus aucun doute, j’ai juste un peu peur... ne sois pas trop rapide mais vas-y, prends moi, fais de moi ta femme et ton amante.Nous n’avions plus parlé. Je l’avais pénétrée avec beaucoup de tendresse et surtout beaucoup d’hésitations. Son hymen n’avait opposé qu’une faible résistance et elle avait poussé un tout petit cri, plus de surprise que de douleur. Mon va-et-vient avait été lent, malgré cela mon éjaculation avait été rapide et complète. Nous nous étions rallongés tous les deux en silence, main dans la main et le sommeil nous avait emportés. Au petit matin, d’un air à la fois complice et inquiet je lui avais demandé :
-Alors... Je ne t’ai pas fait trop mal ?-Non mais je crois que la seconde fois sera encore mieux ! Ce soir on recommencera, on prendra tout notre temps, j’ai bien aimé te sentir en moi !Et le soir nous avions recommencé avec déjà plus d’expérience. Je n’avais pas hésité à éterniser les préliminaires en la caressant partout, en lui suçant les tétons, elle avait adoré ça. De son côté elle n’avait pas hésité à me masturber pour augmenter la taille de mon sexe à son maximum. Elle s’était même permis de me lécher le gland, m’invitant à en faire autant avec son intimité ce à quoi je m’étais empressé de répondre. Ma langue avait fouillé comme un débutant que j’étais sa toison courte et blonde avant enfin de pénétrer ses petites lèvre et de boire à sa source le liquide qui en coulait. Je l’entais haleter et malgré ma gaucherie, je savais bien qu’elle jouissait, tout du moins un petit peu. Je l’avais reprise comme la veille, mais une fois de plus, je n’avais pu retenir très longtemps ma jouissance. Des jets chauds étaient vite partis mais je l’avais sentie cette fois se cabrer et je voulais savoir si elle avait cette fois joui.
-Alors mon amour, tu as eu quelque chose, un petit frisson ?-T’inquiète pas pour ça mon cœur, les femmes c’est compliqué, mais rassure toi, c’était mieux, bien mieux qu’hier soir... surtout quand... quand tu m’as léchée. J’ai adoré ça, et toi... tu as aimé mon petit baiser sur ton petit bout ?
-Comment ça petit ? Tu le trouve petit ? C’est pour ça que tu ne ressens rien ?-Mais non idiot ! Tu as une belle ... pardon... tu as un beau et gros sexe. Petit ce n’était qu’une expression ! Alors tu as aimé ?-Oui moqueuse... mais il faudra faire mieux et la prendre en entier dans ta bouche un jour (rires).Le lendemain matin nous n’avons pas croisé notre vieille dame qui s’appelait Thérèse. Mais sur notre table du petit-déjeuner était déposé un énorme bouquet de fleurs fraîches, coupées le matin même et symbolisant sans doute le fait qu’elle avait compris...
A suivre...
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