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L'amour et les ruines

Chapitre 2

Erotique
L’amour et les ruines
Chapitre 2

De nombreuses semaines s’étaient écoulées et, à ma grande surprise, la réhabilitation de la bâtisse avait été plus aisée que prévue. Je n’avais voulu en aucune façon modifier l’idée première de ces mains qui avaient élevé ces pierres avec amour et passion dans le but de vivre en ces lieux le bonheur auquel elles aspiraient.
Rien ne fut donc modifié et la demeure garda son aspect vieillot et son charme d’antan, tout du moins pour l’extérieur. Il faut bien avouer que sans aucun doute, un être suprême s’était attelé à modeler le décor magnifique et grandiose de cette région. Tout y était en effet réuni, splendeur, quiétude et douceur de vivre.
Je dois cependant reconnaître qu’à mon grand regret, il m’avait fallu exproprier un vieux hibou au plumage grisonnant qui avait fait siennes les ruines que je venais d’acquérir et dont je voulais réveiller l’âme endormie.
Il était là certainement depuis longtemps, peut-être même avant que je n’arrive en cette chaude et odorante terre de Provence et il ne semblait pas décider à me céder la place sans avoir auparavant tout tenté pour m’en dissuader.
Perché sur une haute poutre vermoulue qu’un pan de mur abritait du mistral venu du Nord, il me lança dès notre première rencontre, un regard jaune d’où émanait tout le mépris qu’il ressentait à mon encontre et je n’en fus pas surpris même si, c’était sans doute une idée folle de ma part.
Le soir, après mes travaux, je rentrais à la maison fourbu. Élise m’y attendait, heureuse de me retrouver. Bien souvent, j’arrivais à la nuit tombée et la table était mise. Couvert de poussières, je me hâtais pour aller prendre ma douche. Il arrivait souvent que ma compagne m’y rejoigne et sous la cascade d’eau tiède nous faisions l’amour. Elle s’agrippait à la barre d’une main et de l’autre à la paroi tandis que je prenais mon temps pour enduire son superbe corps d’un gel douche, m’attardant sur ses seins dorés par le soleil car elle aimait à être totalement bronzée. Même son sexe était tout doré jusqu’aux abords des lèvres intimes et depuis quelques mois déjà, elle prenait soin de s’épiler totalement. La jolie toison avait donc laissé place à une intimité joliment dessinée et qui me faisait bander sans retenue. Lors de ces séances aquatiques, je lui suçais les tétons avidement tandis que d’une main je jouais avec son clitoris que je faisais rouler entre le pouce et l’indexe.
Elle adorait ça et plus encore lorsque ma langue quittait les seins pour descendre jouer avec sa vulve et son trésor caché.-Tu sais qu’on a encore des trucs à essayer tous les deux ?Elle m’avait sorti cette phrase un soir entre deux ahanement alors que je la prenais en levrette et que mon plaisir était complet.-Ah oui ? A quoi tu penses ?-Oups, à plein de choses... à plein de positions possibles mais aussi ...Elle n’avait pas terminé sa phrase. Mon sexe allant de plus en plus vite et de plus en plus profondément en elle, elle avait eu un orgasme soudain et s’était cabrée tandis que j’éjaculais en elle. Nous avions coupé l’eau, elle était sur un nuage et depuis qu’elle m’avait fait une vraie fellation, elle aimait à me sucer après avoir fait l’amour. Elle avalait ainsi les dernières gouttes de sperme dont elle se régalait et ce qui avait pour effet bien souvent de me donner une nouvelle érection. Ce soir là dans la douche c’est ce qu’elle fit à nouveau. Après avoir repris ses esprits, elle avait lâché ses "points d’ancrage" s’était mise à genoux. Elle avait pris en bouche mon sexe retombant et l’avait aspiré en entier. Très vite il était devenu dur à nouveau, la jeunesse aidant, je savais que j’allais pouvoir jouir une seconde fois lorsqu’elle mit fin à cette adorable pipe.
-Tu sais... Quand tu me caresses si bien, quand tu joues de tes doigts partout sur mon corps et bien j’adore lorsque tu t’aventures à l’entrée de mon cul... c’est une des façons de faire l’amour que nous n’avons pas encore essayé... Peut-être que ça me fera mal si on le fait un jour, peut être que je n’aimerai pas, mais le contraire est vrai aussi.
Je n’avais rien répondu sur le coup, surpris de cette envie soudaine de sodomie. Bien entendu, cela m’excitait aussi de penser pouvoir la prendre de cette façon, mais j’étais resté sans voix sur le moment. Elle avait repris sa fellation et tout en pensant à sa petite étoile qui me faisait fantasmer, j’avais éjaculé une seconde fois dans sa bouche pour notre plus grand plaisir à tous les deux. Nous avions pris une seconde douche, elle était de plus en plus câline mon Élise et j’adorais cela.

Pour en revenir à mon hibou, je pris soin durant une longue partie de mes travaux, de ne pas déranger cet hôte pour le moment peu encombrant, cependant, à chacune de mes visites, il ne manqua pas de miauler et de s’ébrouer sur son perchoir afin de marquer son mécontentement, finissant chaque fois par me tourner le dos en signe de dédain. Encore une idée que je me faisait.
Bien que sachant qu’un jour prochain il me faudrait l’expulser, sa présence était devenue pour moi une véritable compagnie à laquelle je m’étais habitué, même si mes bonjours restaient sans réponse... Mais je m’étais mis en tête qu’il ne comprenait peut-être que le provençal et que c’était là la raison de son silence, silence oh combien pesant, tant j’aurais voulu faire de lui mon allié et, qui sait, peut-être mon ami. J’ai toujours été un tendre et un amoureux des animaux, il n’y avait là donc rien d’étonnant.
J’avais été très vite surpris de constater combien cet oiseau me fascinait. Bientôt, alors que je campais à proximité des ruines parfois pour éviter un aller retour, je ne pus m’empêcher à plusieurs reprises, une fois la nuit tombée et la lune levée très haut dans le ciel, de venir espionner mon pensionnaire.
Bien avant d’arriver à proximité de son antre, je pouvais entendre son lugubre hululement s’élever dans l’obscurité et se répandre dans l’espace incertain, avant de s’éteindre lentement et de disparaître complètement, laissant derrière lui un profond vide.
La nuit était son domaine et c’est durant ces heures où les craintes ancestrales se font plus présentes, que mon compagnon quittait sa poutre et partait à la recherche de sa pitance.Au cours de l’une de ses escapades nocturnes, il me sembla entendre le bruissement soyeux de ses ailes fouettant le vent et caressant la nuit... Mais était-ce bien lui ?Puis le jour arriva où il fallu me résoudre à expulser mon hibou pour mener à bien la réfection de la toiture. J’avais auparavant installé un autre perchoir sommaire à ’abri de murs écroulés qui avaient probablement servi autrefois de grange ou d’étable. Des anneaux fixés aux pierres restées debout, confirmaient cette dernière hypothèse.
Je vins tôt ce matin là, avant que les étoiles n’aient complètement disparu de la voûte céleste et avant que mon compère n’ait rejoint son domaine. A la lueur artificielle de ma lampe tempête, je me mis en devoir de nettoyer les lieux, le cœur lourd, chargé d’un sentiment de coupable injustice.
Je sentais dans le fond de ma gorge le goût amer du chagrin comme quelqu’un qui quitte un ami sachant que jamais il ne le reverrait.Un peu avant le lever du jour, il vint tourner au-dessus de moi, et j’entendis soudain un long cri sinistre, désespéré, comme s’il avait compris qu’à présent, ces ruines ne lui appartenaient plus.En levant les yeux, je le vis disparaître au-dessus de la forêt toute proche, délaissant à tout jamais son perchoir et refusant celui que je lui avais offert sans réellement d’espoir. J’en avais le cœur brisé, mais il en est ainsi de la vie.
Je n’avais pas dormi au campement de fortune la nuit suivante. Ma détresse m’avait conduit à rentrer auprès d’Élise pour y trouver un tendre et doux réconfort et passer quelques jours de repos avant de poursuivre mes travaux. L’esprit torturé par l’obligation d’avoir dû mettre dehors le hibou m’ôtait, en grande partie, tout le bonheur qui avait inondé mes jours depuis l’achat des ruines.
A mon retour ce soir là, Élise, heureuse de me revoir, avait préparé un somptueux repas. Oh ! Ce n’est pas comme si nous ne nous étions pas vus depuis plusieurs semaines, mais elle supportait mal la séparation même de quelques jours.
Elle avait mis les petits plats dans les grands pour me faire plaisir. Un pâté Lorrain trôné au centre de la table, tout juste sorti du four. Un fumé délicat s’élevait dans la pièce. Il venait se partager à l’odeur du poulet en train de rôtir dans le four de la cuisinière. Pour accompagner le tout, un saladier de légumes verts et une bouteille de Côte de Provence venaient parfaire le repas préparé avec amour. Malgré toutes ces belles et bonnes intentions, le cœur n’y était pas. Je n’ouvris la bouche que pour lui raconter l’histoire de mon hibou. Elle-même en fut peinée. Cependant, après deux verres de vin, je sentis que mon humeur s’allégeait. Sans être aux anges, le trouble profond qui me perturbait s’estompait pour laisser place à une forme d’engourdissement du corps et de l’esprit.
Après le repas, après avoir débarrassé la table et fait la vaisselle, Élise et moi avions regagné notre chambre à coucher. Je m’étais laissé choir sur le lit, la regardant se dévêtir et sentant le désir monter en moi. Elle avait pris tout son temps pour enlever chaque vêtement, me lançant de temps à autres des regards complices et emplis de promesses coquines. Une fois nue, elle s’était tournée, me laissant admirer son corps parfait puis elle était venue se coucher à mes côtés et avait commencé à me déshabiller à mon tour. Je l’avais volontairement laissé faire, bandant de désir. Arrivée au boxer, elle avait amoureusement fait sortir de son carcan mon sexe dressé.
-Mon cœur... je voudrais que nous soyons tendres et très câlins ce soir... Je veux qu’on fasse l’amour comme si c’était la première fois.Élise m’avait regardé, de ce regard mi-étonné mi-compréhensive qu’elle prenait parfois et que j’adorais.-Tu as raison mon amour. Ce soir prenons le temps et savourons l’instant. Faisons en sorte que cette nuit chasse les mauvais souvenirs qui te travaillent. Ne pensons plus à ton hibou, pensons à nous, à ce que seront nos lendemains.
Nous nous étions longuement caressés, j’avais joué avec ses seins, embrassé sa bouche, caressé ses cuisses. Elle s’était contentée de passer tendrement sa main sur mon sexe, puis m’avait demandé de la prendre. Nous avions fait l’amour, longtemps, très longtemps avant que je ne parvienne à jouir en elle. Mais l’instant venu, j’avais craché toute ma semence d’un long jet. Elle s’était cabrée, je savais qu’elle avait pris du plaisir, j’en étais heureux. Nous nous étions ensuite endormis, apaisés, détendus, heureux.
Au petit matin, nous avions recommencé suivant le même procédé. Nous en avions tiré elle et moi une grande jouissance commune et simultanée. Devant le café fumant, je lui avais enfin dit :-Mon amour... tu ne crois pas que, bientôt, nous devrions penser à passer devant Monsieur le Maire... et puis... après... penser à ...Je n’avais pas eu le temps de terminer ma phrase.-A faire un petit ? Je n’attends que cela. Je te dis oui mon amour. Oui pour le mariage, oui pour le petit. Je t’aime, ma vie est avec toi.Mon bonheur était complet, le sien également. Il ne nous restait qu’à définir la date du mariage, à prévenir nos familles et à fêter cela dignement.
...A suivre
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