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Amour en Médoc

Chapitre 2

Erotique
Le lendemain, le réveil fut bien matinal. J’avais dormi comme une souche. Mon corps était courbaturé comme après une course de fond. Le sol était dur mais j’avais pourtant dormi d’un sommeil particulièrement profond. C’est au sortir du sac de couchage qu’une langueur particulière dans mon caleçon me remémora la scène de la veille. Je restai quelques instants à essayer de comprendre ce qui m’était passé la veille. Comment avais-je pu prendre de force cette fille ? Comment avait-elle fait pour retourner de telle sorte la situation ? Quel plaisir foudroyant ? Quelle humiliation, lorsque je m’étais retrouvé par terre et qu’elle me frotta sa culotte sur le visage. Quelle humiliation, mais malgré tout je chercher dans ma mémoire le souvenir de son parfum, et les résidus comme une emprunte, elle m’avait marqué de son odeur. Tel un félin qui marque son territoire. Mon esprit était bien perturbé.
Sans trop savoir dans quel sens pencher je décidais alors de m’aérer pour chasser de mon esprit tout cela. Je m’habillai rapidement. Il faisait trop froid pour une douche. Je sortis de la tente. Les allées du camping étaient bien désertes. La soirée avait dû être longue. Je remarquais de-ci de-là des tentes avec des vêtements à l’extérieur. Le camping était plein de jeunes et je n’avais comme à mon habitude pas pris le temps de me mélanger à eux. Il me restait encore deux jours pour cela. Dehors le village aussi était encore bien endormi. Les commerces avaient les rideaux baissés. Je traversais la place centrale jonchée de plastiques avant d’arriver au port de plaisance. Je constatais avec surprise que là aussi les quelques commerces étaient fermés. Une brume planait sur les bateaux. Pas le moindre vent, la fraîcheur de l’air caressait mon corps. Le port s’ouvrait sur le lac. A gauche quelques maisonnettes bordaient sur le lac. Leurs jardins, avec des potagers, des tomates, quelques fleurs. Les vélos et les ballons des enfants traînaient ça et là. Chaque maison en bordure de lac avait un petit perron avec une petite embarcation amarrée à un simple piquet. Au fur et à mesure que ma vue se portait sur la gauche les maisons devenaient plus éparses, plus grandes aussi. Les embarcations lorsqu’elles étaient visibles étaient alors sur des remorques. Les jardins bien plus soignés perdaient de naturel. Les jouets des enfants avaient disparu. Au loin des maisons imposantes, d’architectures mégalomanes, les jardins parfaitement stériles, les volets clos. Leurs jardins clos côté bassin, la peur certaine de voir débarquer des pirates pensais-je subitement. Puis plus rien La forêt et les marées. Ma vue caressa l’orée du lac pour venir se perdre dans le brouillard. Là il était impossible de voir la différence entre l’eau et le ciel. Je pivotai complètement en scrutant le vide à la recherche du moindre relief, jusqu’à l’autre rive. Là pas la moindre maison. La forêt sur les dunes, puis la base marine. Drôle de conjugaison que celle d’une école militaire sur un lac. En scrutant bien, j’ai alors reconnu le bâtiment où la veille j’avais déposé Jérôme. Ces internats de la base maritime désaffectée étaient depuis quelques années convertis le temps de l’été en camp de vacances. Le bâtiment le plus haut était réservé aux chambres des garçons. Je me surpris à chercher lequel devait être celui des filles. Soudain une lumière s’alluma. Dans un bâtiment plus bas. Je scrutais avec attention pour deviner l’ombre derrière les rideaux. Une deuxième lumière. Puis un troisième. Visiblement le bâtiment entier venait de s’éveiller les vitrages s’allumaient les uns derrières les autres il devenait alors impossible des les regarder toutes. Je décidai de rentrer au village quand soudain, la fenêtre du bas s’est ouverte. Une silhouette se pencha pour respirer l’air frais. C’était elle. Je n’en revenais pas. A une telle distance je la voyais là au milieu de la façade en chemise de nuit au milieu de la fenêtre elle prenait l’air du matin. Elle ne semblait nullement choquée par son expérience de la veille. Au contraire elle respirait la vie. Un T-shirt léger laissait entrevoir sa poitrine opulente. Vision indécente pour une heure aussi matinale. Elle se retourna. D’autres filles apparurent à la fenêtre. Mais elle, sa stature trônait au milieu de toutes. Soudain je remarquai qu’elle était figée. Elle ne bougeait plus du tout. Les autres brouillaient, elle était calme, détendue. Elle regardait fixement le port, je compris subitement que c’était peut être moi qu’elle regardait. Je pris peur et tournai mes talons. Je remontai le quai et me dirigeai avec empressement vers le café. La cafetière installée la terrasse. Avant de perdre la base de ma vue, je levai la tête et la vis. Elle était là. Bien visible. Toujours immobile.« Un café s’il vous plait, Vous auriez le journal ? » dis-je en entrant dans la salle.La patronne me regarda avec surprise. Elle ne répondit rien. Elle posa la chaise qu’elle avait dans les mains et partit dans l’arrière salle. Sans rien dire. Je ne savais pas trop quoi faire m’asseoir ou partir. Je constatais que la salle était bien sale. Le balai devait être léger dans la maison. Les traces sur le sol laissaient deviner l’agitation de la veille. Les chaises étaient retournées sur les tables poussées dans un coin. Au coin du bar un seau fumant et un balai avec sa serpillière. Je devais gêner. Je regardai la terrasse et là, la moitié de terrasse restait à installer. « Votre café et le journal. »La patronne était juste derrière moi avec un plateau. Sur celui-ci deux jolies tasses en porcelaine avec des tartines, un pot à lait, un pot de confiture et une cafetière. Elle tenait sous le plateau le journal du jour. « Je n’ai pas encore déjeuné moi non plus alors si cela vous dit. Par contre je vais nous installer dedans car il fait un peu froid.L’invite ne me laissait plus le choix. Par contre je réfléchis un instant que l’air me semblait pourtant très doux.A peine étais-je rentré qu’elle ferma la porte vitrée à clé, et tira sur le rideau.« Les gens vont arriver s’ils croient que c’est ouvert. » me dit-elle d’un air complice. Je regardais avec désarroi la salle vide. En m’approchant d’une table pour en retirer les chaises …« Non, non on va se mettre dedans on sera plus à l’aise. »Elle passa devant moi. Je remarquai alors qu’elle avait changé sa tenue. Son fichu tablier de grand-mère avait laissé place à une jupe longue mais fuselée, qu’une démarche exagérément onduleuse faisait tournoyer. Elle entra dans une arrière salle qui devait servir de cuisine. La table aurait pu faire l’affaire… mais non, on se dirigea vers une autre pièce, un salon où trônaient un fauteuil, un canapé et une table basse devant un téléviseur. J’étais entré pour prendre un café je me retrouvai dans un salon à prendre le petit déjeuner avec une femme d’une quarantaine d’années, assez belle femme malgré un maquillage chargé pour une heure si matinale, un parfum musqué. J’allais m’asseoir sur le fauteuil un peu éberlué de la posture que prenaient les choses.« Non non, dans le canapé, je ne vous verrais pas dans l’obscurité. »« Vous préférez pas qu’on ouvre les rideaux. Le soleil était superbe ce matin. » « Non non, Vous savez comment sont les voisins si … non et puis on sera mieux ainsi. » Elle posa le plateau sur la table basse. Rangea le journal sur le meuble-télé. Et s’assit. Par politesse je m’assis à la place qu’elle m’indiquait juste à côté d’elle. Elle servit le café dans les tasses. « Avec ou sans sucre ? »« Sans merci » Elle me regarda avec assentiment comme si le fait de prendre du café sans sucre me rendait plus important. Je prenais ce café sans sucre car malgré tout je me sentais fatigué de la veille, Le ventre vide et me dis qu’il me fallait un bon coup de fouet avant de prendre la douche dans le camping. Enfin parce qu’il me semblait que la situation était limite burlesque. J’avais quitté le camping pour sortir de mes pensés, quittait le port pour quitter la vue de Céline. Je tombais sur cette femme qui cherchait visiblement plus de compagnie que faire tourner son commerce. Elle brisa le silence.« Alors vous faite quoi dans la vie. Étudiant peut être ?»« Non, je suis producteur vinicole »« Viticulteur »« Non Vigneron… Je possède un domaine en Charente … Je fais du vin… Les viticulteurs font pousser du raisin qu’ils vendent aux industriels ou aux caves qui eux font du vin… Moi je fais pousser du raisin et je le transforme en vin...Je le commercialise…»Elle sembla agacée par mes explications. Trop techniques, trop précises. La conversation chez certains est l’occasion d’un bruit de fond, une musique d’ambiance. C’était son cas. Elle voulait une conversation d’ambiance et lui il était tout sauf une ambiance. Un nouveau silence s’installa entre eux.« Vous étiez de la fête hier. »« Oui… Je suis au camping… mon frère est sur le camp de vacances… je passe quelques jours avec lui… »
« Ha oui au camping. C’est pas trop inconfortable ? Si vous voulez j’ai deux chambres vides… je vous fais la chambre au prix du camping… je suis toute seule cela me fera un peu de compagnie… et puis pour le repas on s’arrangera.. »Je ne dis rien. Je ne comprenais pas … ou plutôt si je comprenais… je la regardais elle avait la quarantaine à peine entamée, de belles jambes, un léger embonpoint. Si j’avais été courtois j’aurais dit généreuse, pulpeuse. A mon regard détaillant elle baissa la vue comme pour éviter mon jugement. Sa bouche s’entrouvrit, en même temps qu’elle porta la tasse à sa bouche. La langue lécha ostensiblement ses lèvres maquillées. La tête inclinée vers la tasse, puis elle me regardait. Je portai alors ma main sur sa cuisse. Tout est allez très vite. Elle saisit ma main, la porta à sa poitrine et se pencha en arrière en m’entraînant. Je glissai mon autre main entre ses cuisses. Elle les entrouvrit en soupirant. Elle m’embrassait outrageusement comme une démente. Ma main continua à remonter sur ses cuisses. Sa peau était chaude. Les cuisses... J’appuyais un peu trop fort sur le nylon de sa culotte. Elle était trempe. D’un geste instinctif je contournais l’élastique. Elle écarta complètement ses cuisses. Je fis pénétrer deux doigts dans sa motte fondue. Mes doigts s’agitèrent avec empressement.« Attends … viens.. » me dit-elle en se redressant. Ce tutoiement soudain me fit reprendre mes esprits. J’étais entré pour prendre un café et vider de vilaines idées de ma tête, et soudain je me retrouvais dans cet arrière salon glauque, devant une ménagère d’une quarantaine d’années, entrain de se dévêtir sans le moindre, raffinement. L’élastique de son soutien-gorge tressaillit et libéra deux globes blancs légèrement marbrés. Elle se pencha en avant pour faire descendre sa jupe puis sa culotte. Les plis de cellulite apparaissaient sur le flanc de son… Je réalisai que encore cette fois j’allais me vautrer dans une fuite en avant. Faire l’amour pour fuir un quelconque échange. Prendre sans rien donner ou plutôt donner sans rien laisser prendre... « Bon alors qu’est ce que t’attends pour te désaper. Tu sais on a pas la journée … Mon jules ne rentre pas mais si j’ouvre pas le café ça va discuter grave dans le village. Il est du pays lui… »Et en plus il fallait faire vite. « Pas la peine de se désaper. C’est ma bite que tu veux, regarde elle dépasse » et sur ces quelques mots bien crus que je ne me connaissais pas, je la saisis par le bras et la basculai sur le fauteuil. Je me dégrafais et sans le moindre plaisir je la pénétrais. Comme si cet acte était devenu une tâche. Je vérifiais être en bonne position et je commençais le va-et-vient. Elle en voulait, elle allait en avoir. Je la bourrais la pilonnais. Pas le moindre amour, pas la moindre affection. Juste un va-et-vient cadencé. Ses fesses rebondissaient à chacun de mes mouvements. Le bruit de mes cuisses sur son fessier, le sifflement de sa respiration. Rien de bien jovial de bien romantique. Et pourtant elle était là offerte. Le chant de ses gémissements étouffés en témoignait. Elle, elle se donnait à notre étreinte, moi j’assénais mes coups sans fierté sans plaisir, juste le but d’en finir. Dans son dos elle cherchait à me toucher avec ses doigts. Mes mains avaient saisi ses avant-bras ce qui me donnait l’occasion de bien la maintenir et aussi de fuir toute caresse. Notre contrat était informel mais bien clair. La baise et puis c’est tout. Hors de questions du moindre contact affectif. Je compris que malgré mon rythme et la posture je ne pouvais rien tirer de cette situation, certainement pas en jouir. Que pour m’en délivrer je devais néanmoins en passer par là pour ne pas avoir à donner d’explications. Je fermai les yeux. Il me fallait fuir. Fuir les seins marbrés. Fuir les fesses flottantes. Oublier le parfum musqué. Je sentis petit à petit l’étreinte de ce corps ou plutôt cette étreinte fait surgir en moi une autre étreinte, un autre parfum plus léger, plus fleuri. Le contact de la peau ferme, le contact de la veille. Ces 2 petites fesses hyper musclées, sa peau tel un vrai velours. Céline m’envahissait. L’odeur de jonquille de mes fantasmes couvrait l’odeur légèrement aigre de la réalité. Je cherchais dans ma mémoire les soupirs mais il est vrai qu’elle était restée impassible et silencieuse. Planté sur ses deux jambes gainées. Droite et dominante comme devant la fenêtre quelques instants plutôt. Et ce regard envoûtant qui me figeait malgré la centaine de mètres qui nous distançait … et là une explosion. La chaleur envahit tout mon corps du ventre vers ses extrémités.
Je me retrouvai affalé dans ce salon à moitié défroqué.« Tu vas bien… moi qui te trouvais un peu terne… Quand tu viens, tu viens pas à moitié au moins. » Dans le coin de la pièce une femme à moitié nue me regardait, le regard hagard, la moue ravagée.« Que s’est il passé ? »Mon hôte me regarda ahurie puis subitement éclata de rire. « Ca c’est la meilleure, tu me demandes ce qui s’est passé. Tu charries non ? … D’abord tu me joues le mec distant, distingué, un peu bourgeois… et puis finalement tu me prends … comme un diable… à t’en faire perdre la tête et la mienne aussi. J’arrive même plus à me relever et je parle pas de m’asseoir. Ça fait une pige que personne m’a fait ça. T’as hurlé,… t’aurais été réveiller la moitié du village si j’étais pas sur le port... et là... l’air de rien tu me demandes ce qui s’est passé. T’as de la chance de m’avoir donné un tel pied sinon je te foutais dehors. »Je la regardais sans comprendre. Le café froid sur la table, L’endroit et pour finir sa jupe jetée sur le téléviseur me firent émerger.« Excuse-moi j’ai un peu perdu la tête, la fatigue… Et puis j’ai rien dans le ventre » m’excusais-je en saisissant le café.« T’excuse pas… C’était très bien... tu recommences quand tu veux. Mais si tu pouvais être juste un peu plus discret. » Elle se releva malgré tout et saisit sa jupe. Le reste de ses vêtements et disparut dans la cuisine. Je compris que mes excuses n’avaient pas été correctement comprises. Je regardai la cafetière, il restait un peu de ce café froid et aigre. Juste ce qui faut pour réveiller un mort. Je m’en versai une tasse mis deux sucre le remuai rapidement et le bus d’un trait. Il fallait me sortir de là.A peine avais-je terminé mon café starter qu’elle reparaissait dans l’entrebâillement de la porte. En tablier comme ce matin. Elle avait passé son visage à l’eau claire. Elle redevenait un peu plus ménagère, plus naturelle aussi. Plus excusable.« Dis, je te chasse pas au contraire mais tu peux pas rester là et puis je dois ouvrir le bar… je t’offre un autre café… mais ça côté… Je me levais pour quitter la pièce.« Rhabille-toi mon chou… C’est jour de marché mais l’étalage est mal venu… je voudrais pas faire des envieuses. Me dit-elle en passant sa main dans mes cheveux. Mon pantalon était resté ouvert, l’outillage du larcin était encore fumant. Je me refroquais et souris tout seul de cette situation c’était bien la première fois depuis longtemps que je rigolais.
Je t’ai fait un chocolat et des tartines.En rentrant dans la pièce je retrouvais une table dressée avec un vrai petit déjeuner comme je n’avais pris depuis bien longtemps. Un petit déjeuner avec du lait. Peut être du vrai comme à la maison, des tartines grillées et beurrées, un pot de confiture sans étiquette qui devait jadis avoir accueilli des cornichons ou autre chose. Un petit pot de miel. Et un verre de jus d’orange. Un vrai petit festin, un petit déjeuner comme j’en préparais à mon frère mais que je n’avais jamais pris le temps de prendre. Un petit déjeuner comme jadis à la maison.Je m’assis face à la vitrine. Sur le côté elle me regardait en souriant, avec tendresse.Je prenais le temps d’apprécier le nectar d’orange. Mon corps était repu. En 24 heures je lui en avais plus demandé qu’en 24 ans. Dans une telle intensité, du moins. Le soleil était merveilleux dehors. Deux habitués du café étaient accoudés au comptoir. Ils sirotaient un verre de blanc. Causaient selon l’expression d’usage. De la pluie du beau temps. De l’école de marine qui devait partir, et qui finalement n’avait jamais été là. Sur la seule table occupée de la salle François dégustait un dernier café avant sa virée en ville. Derrière le comptoir La patronne astiquait pour la nième fois les mêmes verres. Elle attendait avec impatience le départ de ces deux clients en se demandant ce que lui destinait l’instant d’après. Elle ne savait quoi attendre de lui, ou plutôt elle attendait tout sans réelle garantie.Ils n’ont jamais autant brillé pensèrent les deux vieux de cœur, comme le fond de ses yeux.Dehors les bruits de la navale se faisaient entendre. L’école d voiles aussi. Les moniteurs ouvraient les portes de garage. Message symbolique de l’ouverture de la cession de garderie. Bientôt les bourgeoises viendraient déposer leurs marmots avec moult conseil sur leurs rejetons et moult questions aux moniteurs. Questions désabusées pour des jeunes qui prirent vocations aux sport et à l’éducation mais qui aux fils des années trempées dans des vocations débridées de leurs mères. ……
« Et Les gars vous nous offrez un café. »Au dehors une voix venait de faire tressauter de sa torpeur François. « Moi je préfère une glace à oui une glace »« Non le glacier est encore fermé et puis c’est trop tôt pour allez sur le sable. On va pas faire comme tout ces ploucs qui occupent la plage dès 9h00 comme par peur qu’on leur pique. Allez venez, vous allez pas me dire que vous allez me lâcher.
Spling. Maryse venait de faire tomber un verre par terre. Elle aussi d’une certaine manière elle partageait la torpeur. Elle s’était évadée quelque secondes dans un songe lointain qui la faisait courir entre les rangs de vigne au soleil.
D’un geste franc et précis la porte de verre s’ouvrit complètement. Elle était là au milieu, prônant telle la statue du général avant la bataille. C’était là peut être la première fois qu’elle entrait dans ce bar mais il semblait néanmoins qu’elle était là chez elle.
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