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Amour en médoc

Chapitre 4

Erotique
Le lendemain, Le réveil fût difficile… Maryse avait fermé les volets et je n’avais pas l’habitude de traîner au lit. Le sommeil avait été de plomb. Dans une certaine torpeur il se dirigea vers la fenêtre, entrouvrit les volets de bois. La fraîcheur du matin lui fouetta le visage. Le soleil indiquait une matinée bien avancée. La maison était bien silencieuse. La vue donnait sur le petit port de plaisance. Les voiles des petits dériveurs à quai flottaient au gré de la brise. Sur les terrasses des commerces, les saisonniers s’affairaient à sortir leurs matériels. De-ci des ballons, des jouets de plage. De-là les loueurs de bateaux dressés sortaient les racs à planche à voiles. Je cherchais dans les petites têtes blondes celles de mes enfants. Soudain je reconnus mon Jérôme …et un peu devant Céline. Elle tourna sa tête et leur regard, pourtant bien distant se croisa. Cette image me fît reprendre conscience… je tournai la tête vers la chambre. La vue du lit vide et de ses draps froissés confirma mes doutes. J’étais là face au théâtre de mon adultère. Je me ravivai rapidement, me rhabillai et dévalai les marches des escaliers.« Bonjour, tu as bien dormi … » me demandait Maryse toute souriante. Elle était vêtue d’une simple chemise de nuit mais celle-ci laissait paraître un corps parfait malgré ses grossesses.
Je n’osais lui faire face et Maryse prit cela pour un saut d’humeur dont j’étais bien familier.« Non, j’ai l’impression d’avoir été assommé. Y a-t-il du café ? »« Oui Monsieur,… dans la cruche là en face de toi. Tu sais le produit noir qui coule dans la drôle de machine qu’on appelle cafetière. … Tu dormais tellement profondément ce matin quand je t’ai rejoint que j’ai préféré te laisser dormir……c’est tellement rare. Après tout tu le mérites bien…et tu peux pas dire que 10 jours de vacances en quatre ans c’est beaucoup. Les enfants sont sur le port. Jérôme et Céline leurs montrent les bateaux. Je sais que tu voulais le faire mais ils étaient impatients et ils voulaient sortir… Il fait tellement beau… Et puis on pourrait peut être finir cette nuit qu’on a pas passée ensemble. » Je levai les yeux et croisai le regard malicieux de mon épouse. Cela ne m’enchanta pas et je me sentis soudainement coupable.« J’ai pas la tête à ça. » dit-il en se tournant pour ne pas lui faire face.Elle se rapprocha enfin de moi, colla son ventre contre mon dos et glissa une main sous son T-shirt pour caresser mon torse. « Au mais c’est pas la tête dont j’ai envie ce matin… t’as qu’à fermer les yeux et penser à rien… laisse-toi faire… Mon petit esclave… »Je décrochai ses mains de mon torse et les repoussai. La scène me plaisait bien, un peu trop semblable à la veille peut être. Et l’idée de l’adultère me revint … « Non je te dis j’ai pas la tête à ça. »Maryse ne comprenait pas ce rejet tellement improbable.Moi : « J’ai eu un coup de fil ce matin de Didier… Un problème à l’exploitation… Un jeune avec un tracteur »« Des blessés ? »« Non non… un peu de matériel c’est tout… mais bon cet idiot a fait une déclaration pour se couvrir… pour de moi … je suis pas certain que le petit ait toute les habilitations pour conduire… »C’était la première fois que Maryse m’entendait me plaindre de mon personnel, quant à l’insulter c’était à son point de vue impossible. Elle se dit alors que la situation devait être bien grave. D’autant que je restais bien évasif alors que j’étais généralement très précis. « Dis donc, Didier nous a pas habitué à ça. Lui qui est toujours tellement efficace… Et puis qu’est ce que c’est que ce jeune… Tu m’en avais pas parlé… tu n’avais pas donné congé à tout le monde pour être tranquille… si c’est cela les vacances le premier jour commence mal… »« Justement je voulais pas t’en parler. Mais là je suis pas tranquille…Je crois que je vais rentrer pour régler tout cela… Je reviendrai passer le week-end avec vous … tu vas rester et profiter du lieu avec les enfants... et Jérôme aussi. »« Quoi tu vas pas me laisser ici toute seule. Les vacances elles devaient être pour se retrouver un peu. On est à peine arrivé, tu n’as même pas défait tes affaires que tu parles déjà de repartir » « Tu préfères que je sois là à tourner en cage ? » La sentence était tombée comme un couperet et Maryse s‘avait bien que ce n’était pas la peine d’insister. Le reste du petit déjeuner fut bien silencieux. Maryse pensait que encore cette année elle allait encore passer l’été avec ses enfants. Que encore cette année son mari allait une fois de plus passer l’été à l’exploitation. Cette exploitation qui m’avait si souvent volé le père de mes enfants. Cette exploitation qui m’accaparait plus que de raison. Moi si fidèle aux miens, à mes idéaux, je passais tout à cette exploitation, telle une Maîtresse. « Il aurait peut être mieux valu » pensait-elle.Maryse fut sortie de ses songes par le brouhaha des enfants dehors. Ceux-ci venaient de rentrer dans la cuisine. Une aiguille pendant au bout d’une ficelle. Celle-ci se contorsionnait autour du bras de Paul.« François, François regarde ce que j’ai attrapé. C’est dans le slip de Pierre que je l’ai trouvée»
« Non ce n’est pas vrai, c’est une aiguille, c’est une aiguille » dit le plus jeune qui n’osait pas toucher le monstre.Jérôme et Céline suivaient les enfants. Le jeune homme était amusé par la blague de son neveu. Dans sa jeunesse il aurait bien aimé connaître l’insouciance de ses neveux. Mais la vie en avait été tout autre pour lui et son frère. Il ouvrit une poche à la vue de son frère.« C’est une sacrée pèche. Où as-tu trouvé cela ? »« C’est Maurice, le gardien du phare. Il a rigolé avec les enfants et nous en a fait cadeau. Mais je l’ai invité pour les manger en apéro. Grillées je pense qu’elles vont pas être trop mal. Avec du Vignes du vent, par que j’ai pas de vin provençal ici. Je pense que c’est un bon compromis. Surtout que Maurice a un bateau et qu’il va nous amener à la pèche demain. »« Ce sera sans moi je dois rentrer je pars cet après-midi juste après manger »« Tu fais chier… c’est toujours pareil ».La violence de Jérôme surprit tout le monde. Il se réfugia dans sa chambre. Maryse regarda Céline mais celle-ci restait sans réagir, figée. Elle regardait François un imperceptible sourire aux lèvres. Devant l’inertie de celle-ci Maryse se précipita dans la chambre pour réconforter Jérôme. François baissa la tête et se résolu à prendre la poches d’anguilles. Allez les enfants si vous voulez les manger faut peut être les nettoyer. On va les peller papa ?Non je pense qu’elles sont trop petites, juste les vider.Dans la chambre Maryse s’assit sur le lit et porta contre elle la tête du jeune homme, le serrant dans ses bras comme bien souvent jadis. Elle était plus une mère qu’une belle-sœur. Elle lui expliqua que c’était avec grand regret que François devait partir pour régler un problème épineux mais que si tout allait bien il reviendrait avant le fin de la semaine. Que c’était pas mal ainsi, les garçons seraient tous les trois ensembles. Encore cette fois elle avait assimilé Jérôme à ses deux enfants. Il faut dire que François avait toujours représenté le père de Jérôme malgré les 10 ans qu’y les séparaient. Et puis les vacances n’étaient pas finies. Elles commençaient à peine, il ne tenait qu’à eux dans faire des belles vacances. François viendrait le week-end et il se pourrait même que Maryse et les garçons restent plus longtemps que prévu puisque la maison était louée pour tout l’été. De toute façon elle ne le verrait pas plus à l’exploitation que là autant rester tout l’été. Cela déciderait peut être François à passer quelques jours au cours de l’été. A ces mots Jérôme reprit le sourire et il embrassa Maryse très tendrement. Ce baiser était le baiser d’un enfant à sa mère, mais si jadis Maryse recevait ses baisers avec affection elle ressentait maintenant une certaine gêne. Il était maintenant un jeune homme, avec une petite amie dans sa vie et il devait réserver ses effusions de tendresse pour Céline. Et puis sa tenue l’embarrassait, elle sentait ses seins libres sous sa chemise de nuit, ses tétons pointés contre le T-shirt de son fils d’adoption. Maryse se rajusta, se leva et déposa un dernier bisou chaste sur les lèvres de son jeune beau-frère avant de sortir de la pièce. « Et ne pense pas te débiner pour autant… c’est aux garçons la cuisine je te rappelle. » Elle monta dans la chambre et jugea qu’une nouvelle douche serait préférable avant de s’habiller pour la journée.
En descendant elle trouva ses hommes au barbecue. Sur une petite grille les tronçons d’anguilles grillés. Sur une autre grille les poulets attendaient leur tour pour se faire dorer. La table était presque dressée, au milieu de la quelle trônait une grande salade niçoise.« Je vois que tout est prêt ou presque »Céline arrivait avec des pichets d’eau et une bouteille de vin « Nous avons trouvé ta liste de menus, et les ingrédients. Alors les garçons ont fait une belle salade, mais je crois que je me suis fait avoir pour mettre la table. Il paraît que eux ne savent pas où se trouvent les couverts alors c’est moi qui m’y colle. Paul m’a dit qu’il devait regarder son père et Jérôme pour apprendre à cuisiner, Pierre m’aurait bien aidée mais il voulait surveiller les aiguilles. Alors me voilà toute seule.« Oui, c’est bien ce que je vois. Méfie toi de Paul il est aussi polisson et ingénu que Jérôme. Charmeur et enjôleur à souhait. Je crois que Pierre, c’est plutôt à moi qu’il ressemble. Mais il voudrait tellement plaire à son père qu’il fait toujours un peu comme son frère. Quitte à se mettre dans des situations qui lui déplaisent. C’est le charme et le point des grandes fratries et Jérôme est vraiment leur frère aîné. »« Et François ? »Maryse venait de reconnaître son erreur mais pourtant elle ne pouvait pas s’y résoudre. « François c’est différent,… il n’a jamais réellement eu d’enfance… Il est plus qu’un père … même pour Jérôme. Il ne vit que pour eux …que par eux. Comme si sa vie devait s’arrêter sans prévenir … Il s’interdit tout sentiment… Tu verras il est insaisissable parfois. »Céline « je saisis. »L’assurance de la jeune femme fit sourire Maryse. Mais elle prit ceci avec humour car elle était bien décidée de trouver en cette nouvelle venue une partenaire et non pas une rivale. Elle devait rendre heureux Jérôme, être pour lui le soutien qu’elle-même était pour François. Leur faire couper le cordon sans traumatisme. La tâche lui semblait rude. Cela ne se ferait sans le soutien l’un de l’autre. Le repas approchait et les vacanciers virent arriver Maurice. Ce vieux monsieur avait la simplicité et l’aisance des gens du pays. Il avait connu Jérôme très jeune. Il venait chaque année à la colonie. Et quand celle-ci avait arrêté son activité il avait regretté de ne revoir ces jeunes gens qui animaient tout l’été médocain (ou médocien).Il reconnut tout de suite Jérôme lorsqu’à la fin du printemps celui-ci s’adressa à lui sur le port. Il cherchait alors une maison de vacances pour une semaine ou deux. La maison de sa fille était vide pour l’été. Il lui loua avec plaisir.Le repas fut agréable. Les enfants rigolaient, la scène du matin était presque oubliée. La complicité des garçons était telle que le vieux Maurice était un peu perdu. Le plus âgé semblait bien jeune pour être le père des trois autres mais trop sérieux et directif pour ne pas l’être. Et puis l’écart d’une dizaine d’années était estompé par la place de chacun. En dernier lieux, Pierre et Paul avaient par mimétisme sur Jérôme toujours appelé François par son prénom. Le vieux Monsieur avait quelques peines à suivre mais trop respectueux et discret, pour demander quoique ce soit. Paul et Céline avaient bien remarqué le trouble du vieux monsieur et s’en étaient amusés. Céline avait même poussé le trouble, en jouant double jeux avec les deux aînés, ce qui avait beaucoup amusé Jérôme, mais particulièrement gêné François. Lui si sûr de lui dans son travail, lui qui pouvait diriger et mener un groupe lorsqu’il s’agissait de son exploitation, Il était mal à l’aise en société surtout dans ce genre de quiproquo. François n’était pas du tout acteur. La seule personne à avoir un statu bien défini dans cette petite société, était Maryse, que le vieux Monsieur considéra tout de suite comme la personne responsable du groupe. Il prit congé vers 15h00 pour profiter aller relever ses nasses.Les enfants s’éclipsèrent rapidement avant que ne tombe la corvée de sieste. Le port n’était pas loin avec sa plage et pas dangereuse. Le jeune couple se dirigea vers sa chambre pour s’y enfermer. François interrogea Maryse comme avec une geste de désapprobation. Maryse ne répondit rien à ce regard, elle rangea le reste de la table et saisit son mari par la main. Avec une incrédulité et une certaine faiblesse, il la suivit dans sa chambre à l’étage. Elle dévêtit son mari tout doucement celui-ci était gêné. La peur de voir certaines traces de griffe sur son corps, il se dirigea vers la fenêtre et en ferma les volets.« Tu deviens pudique ? » demanda Maryse.François n’a pas eu le temps de répondre. Des bruits de grincements de lits au rythme saccadé émanaient de la chambre voisine. Maryse souriait dans la pénombre de la chambre. Elle ne pouvait voir le visage défait de son mari. Elle fit glisser sur son corps la robe légère qui la couvrait. Ses seins étaient dardés. Ils vinrent frôler le buste velu de François. Elle le serrait contre elle mais il restait impassible. Elle aurait bien voulu le sentir avec un peu plus d’entrain mais François semblait paralysé. Serait-ce la peur de se faire entendre qui le bloquait.« Je crois bien qu’ils ont autre chose à faire que de nous écouter. Allez viens, allonge toi» Maryse prenait François par la main, stupéfaite de la réaction de celui-ci. Elle se lova contre lui, entourant sa taille de ses longues jambes. Petit à petit François s’éveillait, il caressait enfin sa cuisse. Sa main remonta doucement sur ses fesses puis sur ses hanches. Il finit par la poser sur son sein qu’il serra fermement. François n’avais jamais été possessif dans ses gestes, pas comme aujourd’hui. Etait-ce la peur d’être entendu ou les gémissements qui maintenant se faisaient entendre mais son attitude était méconnaissable. Cette langueur, la force qu’il m’était dans les gestes n’était pas les siens. Elle ne lui connaissait pas. Comme pour effacer cette attitude elle ferma les yeux, mais du coup elle n’entendait que mieux tous les bruits. D’abord cette respiration anormalement forte de François, comme un animal malade et perdu. Puis les grincements des lits sur le parquet. Le sien mais aussi celui de la chambre voisine. Le rythme des uns avait cadencé le rythme des autres. Et pour finir ces gémissements impudiques. Ceux de Céline aigus et lancinants. Mais également ceux de Jérôme avec une tonalité qu’elle ignorait. Elle voyait dans ses pensées ce jeune beau-frère qu’elle avait quasiment élevé pousser ces cris. Son visage en sueur, les yeux mis clos. Elle le voyait bouger au rythme des secousses qu’elle ressentait maintenant et qui la collaient au fond de son lit. Elle aurait voulu ouvrir ses yeux pour oublier ses visions mais elle n’en n’était pas capable. Et l’amour qu’on lui faisait elle ne le reconnaissait pas. Trop fougueux trop violent pour être le sien. Trop submergeant. Alors Maryse s’abandonna et se perdit dans ses pensés. Elle sentit son corps brûler, Il se consommait, jusqu’à fondre. Elle n’était plus sur un lit avec François, elle était dans l’autre chambre, avec Jérôme et elle sentait se déverser en elle, la fougue de celui qu’elle avait serré contre elle quelques heures plutôt.
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