« Je m’appelle Nathan, j’ai 23 ans, et je rêverais d’essayer le naturisme en communauté. Malheureusement, personne de mon entourage n’a l’état d’esprit d’essayer, et je ne peux y aller tout seul, parce que je sais qu’un mec seul serait mal vu. Je cherche donc une fille, adepte ou désireuse elle aussi de la découverte, qui accepterait de venir avec moi en camping naturiste le pont du 15 aout. Je finance le trajet, le camping, et j’achète à manger pour les quatre jours. On pourra même négocier pour que je finance certaines activités sur place. » Voici, dans les grandes lignes l’annonce que j’avais publiée sur un célèbre site d’annonces de rencontres coquines. Qui ne tente rien n’a rien, m’étais-je dit. Après tout, ce n’était pas un site où on propose de vendre son vélo, les personnes qui allaient lire cette annonce n’étaient pas des puritains. Et j’ai effectivement reçu quelques réponses sérieuses, au milieu de quelques moqueries voire d’insultes auxquelles je ne m’étais pas attendu.L’une des premières à m’avoir répondu était Valentine. Le site ne permettant pas de beaucoup échanger par messages, nous nous sommes rapidement donné rendez-vous dans un bar qui ne se trouvait ni loin de chez elle, ni loin de chez moi.J’ai commencé en étant déçu. En effet, alors que j’aimais les grandes blondes élancées, Valentine était bien grande, mais brune, et boulotte. J’ai cependant vite chassé ce point de mon esprit. L’idée n’était pas de trouver une bombasse à mater. Et puis, même si elle n’était pas le genre de fille pour qui je me retournais dans la rue, force était de constater qu’elle était loin d’être hideuse. Elle était même objectivement plutôt jolie.Et, surtout, la conversation fut très intéressante. J’expliquais à Valentine que j’étais attiré par le naturisme, que j’aimais être nu chez moi, mais toujours à l’abri des regards, par contrainte. La chose la plus proche du naturisme que j’avais fait c’était avec une ex, avec qui nous vivions nus. Valentine, elle, pratiquait le naturisme chaque été depuis sa naissance, sa famille passant tous les étés quelques semaines dans un camping naturiste. Elle avait vu mon annonce et n’était pas contre quelques jours de bonus.Elle me présenta la vie en communauté naturiste, et me donna des conseils. Notamment de quand même penser à prendre quelques vêtements, pour le cas où la météo ne serait pas clémente. Ça tombe sous le sens, mais force est de reconnaitre que je n’y aurais pas pensé de moi-même.Une autre chose qui tombait sous le sens et qu’elle me fit remarquer, c’est que j’avais beau aimer être nu, rien ne me disait que je serais à l’aise avec des inconnus. Elle proposa donc qu’on aille passer quelques heures chez l’un ou l’autre – et on se mit d’accord pour chez elle – afin de voir comment je me sentirai nu près d’elle.Elle plaisanta pendant le trajet en m’expliquant que, même si ça ne se passait probablement pas comme ça pour tout le monde, sa famille avait l’habitude de se déshabiller une fois les portes du mobil-home franchies, pour profiter immédiatement de la liberté de la nudité, mais que, cette fois, elle allait quand même prendre le temps de s’assurer que les rideaux étaient bien fermés.Nous avons fait selon son idée et nous sommes déshabillés une fois les rideaux tirés. Je ne fus pas surpris que sous son pull ne se trouvent ni soutien-gorge ni épilation récente des aisselles. Je n’en fis aucun cas. Même chose quand elle retira son pantalon et son shorty, son sexe n’était pas lisse. J’appréciais le fait qu’elle soit naturelle. Elle, cependant, ne me regarda pas du tout quand je me mis nu.Nous sommes restés ensemble, nus, pendant deux petites heures, sans rien de particulier. Nous avons pris un café et regardé un film. J’ai adoré ce sentiment de liberté et ce plaisir de me sentir à ce point à l’aise était encore plus agréable.Quand nous nous sommes quittés, rien ne pouvait laisser imaginer que nous étions nus quelques minutes auparavant. Je ne vais pas raconter mes autres rencontres, parce qu’elles furent inintéressantes au possible. Aucune des filles ne fut aussi attentive et attentionnée ni ne donna autant de conseils. Aucune même ne proposa la séance de test, même celles qui se disaient naturistes de longue date. En bref, je n’ai trouvé chez aucune de ces filles la bienveillance que j’attribuais au monde du naturisme.Ce fut donc Valentine que je rappelai et à qui je proposai de passer ce week-end en camping.Là encore, je ne vais pas spécialement m’éterniser. Le trajet fut très agréable, et Valentine continuait à faire preuve d’une grande attention pour que je me sente bien. Chose inutile et superflus, mais j’appréciais. Nous nous sommes mis entièrement nus à peine la porte du mobil-home ouverte, et ce fut le bonheur. Je me rendis vite compte que, finalement, je commençais à être attiré par Valentine. J’aimais la voir nue, même si je ne la matais pas. J’aimais sa compagnie. Elle avait de l’humour, elle en avait dans le ciboulot, et elle était vraiment aux petits soins, même si ça s’est calmé après la première nuit au camping. Elle aurait dû faire infirmière, tiens.L’événement peut-être décisif fut quand deux petites pétasses de probablement pas seize ans sont venues me voir alors que je nageais dans la piscine du camping. Valentine avait préféré rester paresser au mobil-home. Les deux merdeuses, qui apparemment logeaient à quelques emplacements du nôtre, m’ont abordé pour me demander ce que je pouvais trouver à cette grosse vache, ou un truc du genre. J’ai fait mine de les ignorer mais ça les amusait visiblement d’attaquer quelqu’un sur son physique. Dire que j’aurais juré que c’était plus ou moins contraire à l’esprit naturiste. En tout cas, j’ai fini par m’énerver et les attaquer, elles aussi, sur leur physique. C’était méchant, mais pas gratuit.En tout cas, je réalisais avec ça que je tenais à Valentine. Je voulais être près d’elle. La protéger. L’enlacer. Je continuais de nager en pensant à cela. Nous quitterions le camping le lendemain, et je n’aurais peut-être aucune chance de la revoir. Je ne devais pas attendre avant de le lui dire, ou en tout cas faire en sorte qu’on garde le contact.Je sortis de l’eau, me séchai, et marchai vers le mobil-home. Valentine était en train de lire sur un fauteuil. Je l’invitai à entrer, n’ayant pas spécialement envie que le voisinage m’entende. Sauf qu’avant que j’ouvre la bouche, elle me remercia. Devant mon air que j’imagine incrédule, elle m’expliqua que la mère d’une des deux pétasses, qui avait été informée par allez savoir qui, était venue lui présenter ses excuses.C’était le tremplin. Je lui balançai alors ce que je ressentais.Elle a légèrement rougi, avant de s’enlacer à mon cou me serrer contre elle. Je sentais sa poitrine contre mon torse. Son ventre contre le mien. Ses poils pubiens qui s’entremêlaient avec les miens. Et pourtant, je n’étais pas en érection. Du moins, pas avant qu’elle m’embrasse tendrement.Nos mains ont commencé à explorer le corps de l’autre. À le caresser. Nos lèvres ne se séparaient que pour embrasser les joues, le cou, ou le haut du corps de l’autre.En pilote automatique, je réalisai soudain que nous nous étions dirigés vers sa chambre. L’une de ses mains enveloppait mon pénis. Elle le caressait. On ne pouvait pas parler de masturbation, juste de caresses.Je la déposai tendrement sur son lit, et nous recommençâmes nos échanges de baisers. Pour la première fois où je faisais l’amour avec une fille ronde, j’appréciais grandement la grande taille de ses seins et de son ventre, qui faisaient plus de surface à embrasser et à caresser. Ses mains parcouraient mon dos et mon torse.Alors que j’approchais mon visage de son entrejambe, bien décidé à lui prodiguer un cunnilingus, elle m’arrêta. Elle n’avait pas envie de ça pour le moment. Elle voulait directement aller à l’étape suivante.Elle fouilla dans son sac et en sortit un préservatif, qu’elle m’enfila doucement. Là encore, son geste tenait pour ainsi dire de la caresse pure.Elle s’allongea de nouveau, et je pris place au-dessus d’elle.Lentement, pour profiter de l’instant et de la sensation, j’entrais en elle.Quand je fus entièrement entré, j’entamai des mouvements d’amour.Je n’avais jamais ressenti ce que je ressentais à ce moment-là. C’était d’une intensité que je n’avais jamais connue auparavant. Pas que Valentine fut particulièrement active. Pas que son vagin était particulièrement serré.C’était simplement que, pour la première fois, j’avais l’impression de ne faire qu’un avec la fille avec qui je faisais l’amour.Chaque fois que je venais, j’avais l’impression de fusionner avec elle. De ne former qu’un seul être.Chaque fois que j’allais, j’avais le sentiment de détruire cet être.Malgré l’intensité des sensations, l’orgasme mit du temps à arriver. Oh ce ne fut pas trop long. Juste assez. Juste assez pour que notre plaisir atteigne un sommet qu’il n’avait jamais atteint et que, malheureusement, il n’a plus atteint depuis.Valentine fut la première à arriver à l’explosion. Je suivis de quelques secondes.Heureux, nous nous sommes couchés l’un à côté de l’autre. Pour mieux reprendre nos caresses et nos embrassades. Ce fut la seule fois où nous avons fait l’amour dans ce camping. Mais ce fut loin d’être la seule fois où nous l’avons fait tout court.Comme je l’ai dit, nous n’avons hélas, ni l’un ni l’autre, réussi à atteindre ce niveau de sensations et de plaisirs, même si nous l’avons frôlé.Aujourd’hui, nous sommes toujours ensemble, et nous allons chaque été dans un camping naturiste. Certaines années, nous y allons seuls. Les autres, nous y allons avec sa famille. J’avoue d’ailleurs avoir eu du mal à vivre nu avec ma belle-famille, que j’avais rencontrée avant ça, bien entendu. Enfin, j’ai eu du mal quelques minutes, tout au plus.Je me remémore cette histoire souvent, et surtout à chaque fois que nous entrons dans un mobil home pour nous déshabiller. Nous sommes heureux, tous les quatre. Deux magnifiques enfants, et deux parents qui s’aiment comme au premier jour.
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.
