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L'amour partagé

Chapitre 1

Orgie / Partouze
LA RENCONTRE

Louvoyant au milieu d’une flottille éparpillée, le cabin-cruiser s’éloigne du littoral déjà envahi par les premiers vacanciers. Au large, Diane retire son débardeur et son string de bain puis s’allonge sur la banquette du cockpit, la tête reposant sur une cuisse de son mari.
Alexandre l’avait rencontrée lors d’une réception chez des amis communs et lorsqu’on les avait présentés l’un à l’autre, son coeur s’était mis à battre la chamade. Il avait été envoûté par sa beauté. Lui donnant un air espiègle, ses cheveux blonds, réunis en nattes ce jour là, dégageaient son visage sensuel et charmeur, illuminé par des yeux verts mouchetés d’or dans lesquels il aime tant depuis, plonger les siens. Sa voix limpide sonnait en parfaite harmonie avec ses lèvres souriantes. Son trouble avait amusé Diane et l’avait faite rougir aussi. Pendant le cocktail, il n’avait cessé de la regarder aussi discrètement que son émoi et son éducation le lui permettaient. Il était subjugué par ses jambes, longues, fuselées, sensuelles, presque sexuelles à peine masquées par une mini jupe, ses hanches idéalement dessinées, ses fesses rebondies et ses petits seins moulés par son bustier. Lors d’un slow, elle s’était abandonnée dans ses bras et il lui avait pris un baiser. Le lendemain, quand ils s’étaient revus, il lui avait avoué qu’il avait aussi craqué pour son sourire, son sourire de dauphin.
-C’est comment, un sourire de dauphin? avait-elle demandé, intriguée.
Alors, avec ses deux index, il avait arrondi les commissures de ses lèvres vers le haut. Depuis ils ne s’étaient plus quittés.
Du coin de l’oeil, Alexandre parcourt le corps de sa femme. Ses jambes légèrement disjointes dévoilent l’entaille de son ventre presque entièrement rasé. Ses seins dorés tendent orgueilleusement leurs aréoles dans l’espoir d’une caresse. Il pose une main sur son sein gauche, épouse le galbe, du bout des doigts, l’excite distraitement. L’aréole se fripe, le mamelon s’érige, double de volume.Un frisson parcourt le corps de Diane. La pensée de caresses plus précises, plus appliquées, mouille son sexe. Elle se tourne sur le côté, déboutonne le bermuda de son mari, plonge la main dedans, dégage son pénis et lui imprime de petits va et vient. Il ne faut que quelques secondes pour qu’il s’éveille, s’allonge et se dresse devant son visage. Lorsqu’elle juge le volume et la rigidité satisfaisants, elle découvre le gland, lui fait une multitude de baisers, le prend entre ses lèvres, le presse contre son palais. L’instant suivant, elle le retire, le contemple agité de soubresauts, lui donne de petits coups de langue, l’aspire de nouveau.Alexandre coupe le moteur. D’un geste léger, il caresse sa vulve. Un doigt puis un autre la pénètrent, fouillent son vagin, y puisent son élixir, en enduisent son clitoris, font ainsi d’incessants aller et retour. Sachant qu’il ne résistera plus très longtemps à la gourmandise de sa femme, il s’échappe, préférant se réserver pour une meilleure occasion qu’il prévoit imminente. Il s’agenouille entre ses jambes, embrasse ses lèvres intimes gonflées par le désir. Sa langue s’insinue entre elles, s’enfonce profondément, revient titiller la pousse éclose en leur sommet.Aux mouvements désordonnés de son bassin, Diane semble, par moments, vouloir se soustraire à cet insoutenable délice, mais renonce aussitôt pour de nouveau, se plaquer à la bouche qui l’assaille. L’éruption couve dans ses entrailles.
-Viens en moi!-Encore un peu, plaide-t-il. J’aime tant.-Oui... non, viens maintenant! le supplie-t-elle. J’ai envie de toi, dur, dans mon ventre.
Mais il ne l’entend pas ainsi et continue jusqu’au bout. Quand elle retrouve ses esprits, elle le prend par le cou et vient le chevaucher. Les jambes croisées derrière ses reins, elle lui fait l’amour, fougueusement, comme si elle en avait été privée depuis longtemps. Alexandre s’agrippe à ses fesses, s’enfonce très loin en elle. Quand il succombe à son déchaînement, Diane le serre à l’étouffer contre elle puis se laisse aller, emportée par un nouvel orgasme. Leurs bouches jointes dans un long baiser, ils restent, ainsi soudés, à se caresser et se dire leur amour.Leurs corps apaisés, Alexandre reprend les commandes du bateau à la recherche d’un endroit tranquille où ils pourront s’installer. En descendant sur la plage arrière s’offrir aux rayons du soleil, Diane sent la semence de son mari s’échapper de son ventre et chatouiller ses cuisses. Trouvant celle-ci petite, celle-là occupée, cette autre trop ombragée, ils jettent l’ancre dans une crique déserte, étirée sous le couvert d’immenses pins parasol. Laissant Alexandre gagner la plage, Diane part à la nage en direction des rochers qui la bordent. En revenant vers lui, elle découvre son mari en érection. Du regard elle en cherche l’explication. Rien, ni personne.
-Qu’est-ce qui le met dans cet état? demande-t-elle, en prenant son pénis à pleine main.-L’envie de toi, lui répond Alexandre, avec un air béat.

    *
La matinée est bien entamée lorsque Florence et Laurent prennent leur premier petit-déjeuner de vacances sur la terrasse de leur mas dominant la mer. Le repas terminé, elle s’installe sur un des transats, nue, face au soleil, bien décidée à unifier son bronzage. Fixant le large, mais ne le regardant pas, elle tente d’échafauder un programme pour les jours à venir. Aujourd’hui, c’est sûr, ils ne bougeront pas pour finir de s’installer et se remettre des fatigues du voyage éprouvant de chaleur. Il leur faudra rendre visite à Nathalie et Bruno, aller à la découverte des environs mais surtout, profiter de la plage. Et puis le jour ou le soleil boudera, ils iront faire du lèche-vitrines. Rapidement lassée par toutes ces réflexions et trouvant préférable de laisser place à l’humeur du moment, elle ferme les yeux, savourant pleinement ces premiers instants de détente.Sa pensée vagabonde. Des images diffuses défilent en boucle derrière ses paupières closes: le corps nu de son mari, son sexe dressé, ses lèvres sur sa fente humide, les siennes sur son gland turgescent. Elle prend ses seins dans le creux de ses mains. Leurs pointes sont dressées. Florence les roule entre ses doigts, les étire, les rentre dans l’épaisseur de sa chair, les laisse réapparaître, recommence. Sa main droite file vers son ventre, s’arrête sur son pubis, joue un instant avec ses boucles claires. Elle plie un genoux et le remonte vers elle. Deux doigts entrent dans sa fente juteuse, s’imprègnent de ses saveurs, viennent régaler sa bouche, refont à maintes reprises, le même manège.Elle bascule son bassin vers l’avant, entrouvre son capuchon. Elle sent poindre et grossir son clitoris. Elle l’effleure, le griffe doucement avec ses ongles, l’abandonne, retourne dans son vagin, fait de petites pressions sur son urètre. Son excitation coule sur sa main. En osmose avec ceux de ses doigts, les mouvements de son bassin s’accélèrent. Elle reprend son clitoris, le masse entre son pouce et son index. Ses cuisses s’ouvrent brutalement et se referment d’un coup sec sur sa main. Elle crie et s’effondre, inerte.
-C’était bon? lui demande Laurent.-Très bon, lâche-t-elle, d’un souffle.
Il se penche par-dessus elle, l’embrasse tendrement en caressant ses seins. De nouveau, leurs pointes s’éveillent. Il contourne le bain de soleil, s’y assied face à elle, faisant passer, par dessus les siennes, de chaque côté de sa taille, les jambes de sa femme. Il se courbe, aspire ses mamelons, les pince entre ses lèvres, du bout de sa langue, taquine ses aréoles froissées par le plaisir.Doucement, voluptueusement, Florence frotte son clitoris contre son pénis dressé entre eux. Son ventre s’embrase. Elle le prend en elle. Derrière ses yeux fermés, elle l’imagine se frayant un passage entre ses chairs intimes, qu’alternativement, elle relâche et contracte autour de lui. Grâce au ressort de ses jambes repliées, elle mène leur coït, se soulève jusqu’à laisser apparaître le gland au bord de sa fente, retombe lourdement pour qu’il martèle le fond de son vagin. Elle le sent se souder à l’ouverture de son utérus et tenter d’en forcer l’entrée. Laurent est sur le point de jouir. Accrochée à lui, elle se déchaîne. Un flot de sperme inonde son ventre. Comme propagée, par ses muqueuses à travers tout son corps, il lui semble déceler sur sa langue, la fragrance de sa semence. Un long râle accompagne son orgasme. Blottie dans les bras de son mari, dévorant sa bouche, pesant de tout son poids pour le garder au plus profond d’elle-même, elle se serre contre lui jusqu’à ce qu’il quitte son ventre.
    *
À un détour du sentier qu’ils empruntent pour aller se baigner, Florence et Laurent découvrent un bateau à l’ancre à quelques encablures et sont agacés à l’idée que les occupants se sont sans doute installés sur leur plage, compromettant leur baignade, tout au moins sans maillot de bain.Maugréant contre ces gêneurs, seul Laurent continue d’avancer. Depuis les rochers surplombant légèrement la crique, il aperçoit un couple étendu sur le sable et reste médusé. L’homme, qu’il voit de dos, embrasse goulûment les seins de la femme et caresse son entrejambes. Son coeur s’emballe, une bouffée de chaleur monte à ses tempes, et son sexe se redresse. Avec l’appréhension qu’ils aient, entre temps, cessé leurs ébats, il courre chercher Florence qui ouvre de grands yeux en voyant son état. À voix basse, il lui raconte ce que faisait le couple, lui décrit la jeune femme, son visage doux encadré par des cheveux blonds couvrant sa nuque, son corps intégralement bronzé, ses seins plutôt petits, fermes et ronds comme des pommes, son ventre presque entièrement épilé où seul subsiste un petit triangle châtain.
-Et lui? demande-t-elle, impatiente et curieuse.-Je ne lui ai pas prêté beaucoup d’attention... Beau corps, belle gueule.-Mais c’est Diane et son mari, Alexandre! lui souffle-t-elle d’une voix tremblante, en les apercevant à son tour.-Même en vacances, tu trouves toujours des connaissances...-C’est une cliente de la boutique.
Pour leur plus grand plaisir, ils sont les témoins privilégiés d’une scène que les bonnes gens condamnent, mais qu’ils apprécient sans réserves. Sans perdre un instant, elle fouille dans son cabas et sort son appareil photo.En appui sur les coudes, Alexandre regarde sa femme, agenouillée entre ses jambes, caresser sa verge et ses testicules en suçotant amoureusement son gland. Il lui dit des choses qu’ils ne peuvent entendre.Elle lève les yeux vers lui, esquisse une mimique d’approbation puis se retire avec une infinie lenteur. Elle se met debout au dessus de lui, les pieds de chaque côté de sa tête. Sa main droite part vers son entrejambe. Avec ses deux doigts médians, elle caresse ses petites lèvres, les sépare et lentement fléchit les jambes. Assise sur son visage, elle bascule son bassin offrant tantôt sa fente, tantôt son clitoris à l’avidité de sa bouche. Elle presse ses seins l’un contre l’autre, roule leurs pointes, les étire sans délicatesse. Ses traits trahissent la montée de son plaisir. Elle pousse un cri et s’affale, atone, sur le corps de son mari, la joue posée sur son pénis agité de spasmes.Alexandre caresse avec douceur ses cuisses et ses fesses. Quand il la sent calmée, il pèse sur ses reins qu’elle cambre instinctivement, appuie sa bouche contre sa vulve, mâchonne ses lèvres intimes, lape son suc mielleux.Diane soulève un peu son visage, avale son membre presque entièrement et d’un hochement de tête, le fait aller et venir entre ses lèvres. Sans doute habitée d’une autre envie, elle fait glisser sa bouche le long de sa hampe jusqu’à ses testicules qu’elle tient dans la coupe de sa main, les aspire l’un après l’autre. Attirée de nouveau par la pointe tumescente, elle enroule sa langue autour, se met à la sucer avec frénésie. Son mari se raidit, son sperme éclabousse le pourtour de ses lèvres qu’elle a, un instant, imprudemment retirées. Rapidement elle le reprend pour ne pas perdre le reste du régal et manque de s’étrangler en succombant encore.
-Prends-moi! ordonne Florence, au comble de l’excitation, le buste penché en avant, appuyée sur un rocher, le regard rivé sur Diane.
Celle-ci lèche tendrement le sexe de son mari et se caresse le visage avec. Soûlée de plaisir, elle se retourne, s’étend de tout son long sur Alexandre, prend sa tête entre ses mains et soude ses lèvres aux siennes.
-Allons les surprendre! décide Florence, en s’essuyant rapidement avec sa serviette de bain.
    *
Contrairement à ce qu’elle avait supposé, et bien qu’il en donnât de loin l’impression, en le regardant de plus près maintenant, le pubis d’Alexandre n’est pas taillé comme celui de sa femme, mais recouvert d’une pilosité légère et peu abondante, seulement présente à la base de son pénis.
?Pourquoi ne se rase-t-il pas? Il serait encore plus sexy et sa virilité n’en souffrirait pas. Son ventre serait ainsi en parfaite harmonie avec le reste de son corps complètement glabre? pense Florence en se demandant si elle ne venait pas de tomber amoureuse de cet homme ou, plus exactement, de son sexe. Jamais encore, elle n’avait éprouvé pareil désir qui lui donnait des fourmillements dans le bas du ventre.
-Bonjour! claironne-t-elle de bon coeur, les faisant esquisser, dans un bel ensemble, un geste instinctif de protection de leur nudité.
Dans le contre-jour, cette apparition irréelle de beauté, aux cheveux courts couleur de blé, leur sourit. Ses lèvres pulpeuses et gourmandes, ses yeux indigo et rieurs s’amusent du bon tour qu’elle vient de leur jouer.
-Florence? finit par bafouiller le premier, Alexandre.
Reprenant son assurance, son regard divague sans aucune retenue sur le corps de la jeune femme, remonte le long de ses longues jambes, s’attarde sur cet endroit merveilleux où elles se rejoignent, caresse ses hanches divinement sculptées, poursuit son chemin vers ses seins superbes, accrochés très haut.
-On ne s’attendait pas à voir quelqu’un, avoue Diane, comme pour justifier leur nudité. L’accès par la pinède est donc possible?-En fait, c’est la plage du mas que nous occupons pour les vacances, là, juste au-dessus.
Une fois les présentations faites à Laurent et les banalités d’usage échangées, Florence hasarde:
-Vous n’avez pas peur que l’on vous surprenne?-Pas plus que vous, suppose Alexandre. Aujourd’hui, on ne fait plus grand cas de la nudité.-Je pensais à votre petit numéro, lâche-t-elle d’un trait, en se demandant si elle ne va pas trop loin.-Mon dieu! réalise Diane, complètement cramoisie. Vous nous avez vus nous...-Ne rougissait pas d’aimer votre mari, dit Laurent pour la rasséréner. Tous les amants du monde font ça.-Sans doute, mais pas forcément devant les autres.-C’est un spectacle très communicatif.-Inutile de le dire, ça se remarque encore! s’amuse Alexandre, en voyant l’état de leurs sexes.-La tentation était trop forte...-Regardez, on a fait des photos et aussi une petite vidéo de vous, annonce Florence, en leur les montrant sur l’écran de son appareil.
Délaissant le sujet pour tempérer des désirs renaissants, mettant les hommes dans un état embarrassant, les deux couples commencent de faire plus ample connaissance, s’interrompant de temps à autre pour aller se rafraîchir dans l’eau tiède de la crique, jusqu’à ce que les cloches d’une église lointaine leur rappellent l’heure du repas. Déjà ils se trouvent beaucoup d’affinités.
-Regarde! Tu crois qu’ils vont recommencer? demande Laurent, tandis que Diane et Alexandre s’ébattent dans l’eau.-Voyeur! le taquine hypocritement Florence qui n’arrive pas à détacher les siens du sexe à demi en érection d’Alexandre qui ne fait rien pour se dissimuler. Elle t’excite?-On ne peut rien te cacher.-Difficile dans l’état où tu es.-Chut! Ils approchent.-On retourne manger au bateau, à tout à l’heure, annonce Diane, debout devant eux, exhibant sa vulve impudique à hauteur de leurs visages.-Venez donc déjeuner avec nous! offre Florence.
L’étroit chemin, montant au mas, serpente agréablement dans la pinède qui exhale une douce odeur de résine. En peu de temps, ils parviennent à la maison qui offre depuis la terrasse, par une trouée naturelle entre les arbres, une vue panoramique sur la mer. Plus au large, un petit îlot rocheux accorde l’hospitalité à quelques pins torsadés et une végétation clairsemée.
?Leur arrivée n’était donc pas préméditée? regrette Alexandre, sans trop savoir pourquoi, en se rendant compte qu’une grande partie de la plage et du rivage échappent au regard. Tout juste devine-t-il, plus qu’il ne la voit, la coque blanche du bateau.
    *
Bien calés dans les coussins de la balancelle, enveloppés du parfum des fleurs qui courent sur la pergola, les deux couples laissent filer le temps après déjeuner.
-Ils nous ont fait boire pour abuser de nous, lance ingénument Florence un peu saoule, à l’adresse de Diane dont les yeux brillent sous l’effet de l’alcool.-On ne vous a pas forcé, s’insurge gentiment Laurent, mais cela vous va si bien. Peut-être qu’une bonne sieste sur la plage...
?Ce qu’il peut être rabat-joie!? pense-t-elle, déçue du peu d’enthousiasme que soulève sa suggestion, pourtant on ne peut plus claire. Cependant elle n’insiste pas, sachant qu’à un moment ou à un autre, elle finira bien par arriver à ses fins.
-On pourrait, d’un coup de bateau, aller la faire sur le petit îlot, propose Alexandre.
Les fesses en l’air, pour décrocher l’ancre, Diane offre innocemment à tous les regards sa fente qui baille sous l’effort, déclenchant de la part de l’équipage masculin quelques sifflets polissons et taquins.Quelques instants suffisent, pour atteindre la petite île baignée d’une eau turquoise. Elle semble inaccessible, tant les rochers, pourtant de faible hauteur, sont à pic. Ce n’est qu’après l’avoir quasiment contournée, qu’ils finissent par découvrir, enchâssée entre deux falaises miniatures, une plage minuscule tournée vers le large. Allongés à même le sable grossier, bercés par le clapotis des vagues et le bruissement léger du vent, ils s’assoupissent tous les quatre. Diane et Alexandre séparés, Florence, en chien de fusil, la tête reposant sur la poitrine de Laurent.Assaillie de pensées lubriques, elle sent sa vulve devenir de plus en plus humide. Une impérieuse envie de faire l’amour la tire de sa léthargie. Bien décidée à assouvir sans délai cette pulsion, après s’être assurée que Diane et Alexandre somnolent encore, elle tend la main et entreprend de jouer avec le pénis de Laurent. Totalement désinhibée par les effets de l’alcool, elle avance doucement la tête sur son abdomen.En sentant sa main emprisonner ses testicules, ses lèvres chaudes se refermer autour de lui et sa langue s’activer sur son gland, Laurent reste pétrifié et jouit aussitôt, doublement excité, par la douceur de sa bouche et les sensations nouvelles procurées par la situation. Timidement, il risque un coup d’oeil en direction de l’autre couple. Couchés sur le côté, l’un derrière l’autre, Diane et Alexandre font l’amour. Instantanément, son sexe retrouve toute sa vigueur. Ramenée à la réalité, Florence prend soudainement conscience qu’ils la regardent savourer comme une gourmandise, le sperme de son mari.
?Et celui d’Alexandre, quel goût a-t-il?? se demande-t-elle.
Comme s’il avait pressenti leur désir, Alexandre soulève une jambe de Diane. Fascinée par le spectacle, Florence attend qu’ils jouissent et s’empresse de s’empaler sur Laurent. Malgré leur fermeté, ses seins tressautent. Elle les prend dans ses mains, roule leurs pointes durcies, les pince doucement. Ses traits se figent puis l’extase rosit son visage. Le buste rejeté en arrière, elle se laisse emporter, sans aucune pudeur, par un orgasme qui inonde le pubis et les bourses de Laurent.Quand elle rejoint Diane accroupie au bord de l’eau, en train de faire un peu de toilette, elle lui confie:
-Je jouis encore plus fort quand vous me regardez. Et toi?-Moi aussi.
Laurent regrette de ne pas avoir un attirail de plongée. Alexandre repart à bord, fouille dans les coffres et en extrait deux masques et deux tubas, mais ne trouve pas de palmes.Laissant Florence et Alexandre, Diane et Laurent s’éloignent à la brasse puis disparaissent derrière la falaise. Diane qui nage devant, lui montre à chaque ouverture de ses jambes sa féminité. Laurent se demande si elle n’y met pas plus d’ampleur que nécessaire et se rapproche encore. Plus rien d’autre ne l’intéresse. Tous les phantasmes qui hantent son esprit le mettent en érection. Avant qu’il n’ait le temps de se dissimuler, Diane se retourne pour lui montrer un poisson tapi dans une anfractuosité du rocher. Sa surprise est telle, que son geste reste suspendu. Sa tentation est grande de tendre la main, mais elle se retient. En le voyant pétrifié, elle essaie, malgré l’embout du tuba qui obstrue sa bouche, de lui adresser un sourire, puis repart pour le tirer de son embarras.
?Ainsi, il me désire. Plus de doute cette fois. Dommage que le tour de l’île s’achève déjà.? regrette-t-elle, toute troublée.
Florence regarde Alexandre étendu à ses côtés. Plus précisément, c’est son sexe endormi sur son abdomen, le gland partiellement découvert, qu’elle regarde. Depuis combien de temps attend-elle ainsi, sans trop savoir quoi? Pourtant quelque chose capte son attention. Des spasmes agitent le pénis d’Alexandre. Presque imperceptibles au début, ils s’amplifient, deviennent de plus en plus rapprochés. À chaque fois il s’allonge et grossit davantage.Alexandre le prend dans sa main, finit de découvrir son gland. Avec son pouce, il étale sur lui les gouttes qui suintent à son extrémité et commence de se masturber. Soudain, il ouvre les yeux, tourne la tête vers elle et s’arrête instantanément, le visage cramoisi.
-Continue, j’aimerais bien te voir éjaculer! lui souffle-t-elle, en s’asseyant sur ses talons, les genoux grands ouverts.
Les picotements qui montent de son ventre se propagent jusque dans ses aréoles. Sa vulve devient juteuse comme une mangue bien mûre. Pour accompagner Alexandre, elle empoigne son sein gauche et s’enfonce deux doigts dans le ventre. En même temps qu’il reprend sa caresse, elle stimule son mamelon. Plus bas, ses doigts vont et viennent sur son clitoris, plongent dans son vagin, refont sans arrêt, le même périple. Pour ne pas jouir avant lui, elle calque sa cadence sur la sienne. En parfaite osmose, tantôt ils accélèrent, tantôt ils s’arrêtent pour se calmer puis recommencent encore. Alexandre se rend le premier. Les jets de sperme éclaboussent son ventre et sa poitrine. Florence attend que la source se tarisse et se laisse aller à son tour.
-Je vais me rincer! annonce-t-il subitement, en désignant deux points à la surface de l’eau.-Je t’accompagne, j’ai besoin de me calmer.
-Excuse-moi pour tout à l’heure, murmure Laurent, pas très fier, dès qu’ils reprennent pied sur le sable. C’était plus fort que moi.-Ne fais pas cette tête là, ce n’est pas la première fois que je te vois en érection, lui fait remarquer Diane, en feignant d’ignorer que l’hommage lui était destiné.
-Alors, c’était beau? les questionne Alexandre, venu à leur rencontre.-Magnifique. On a vu de très belles choses, répondent-ils, sans donner plus de précisions.
    *
Annonçant la fin de l’après-midi, le soleil plonge sur l’horizon. Ne voulant pas rentrer de nuit au port, Alexandre donne le signal du départ. Florence suggère aux hommes de ramener le bateau pendant qu’elles deux prépareront le repas. Aux abords du rivage, le laissant glisser sur son erre, il échoue doucement l’étrave sur le sable afin de faciliter le débarquement des passagers. En attendant Laurent, parti se vêtir, il se demande comment va finir cette journée. De retour, celui-ci l’informe qu’ils doivent faire quelques achats et rapporter les vêtements de Diane.D’un coup d’accélérateur, Alexandre dégage le bateau, et met le cap sur le port en longeant la côte qui se pare d’or puis s’embrase sous le soleil couchant. Au passage, il lui désigne, construite sur une petite presqu’île, leur maison, dont le jardin épouse les différents niveaux. Sur la droite, un escalier, taillé dans les rochers, permet d’accéder à un môle servant surtout de solarium. Face au large, une toute petite plage se cache dans un renfoncement.Pendant leur absence, Diane et Florence ont projeté d’aller en Italie en cabotant. Ils profiteront ainsi une dernière fois du bateau. Vautrés dans la balancelle, profitant de la fraîcheur de la nuit, heureux de s’être trouvés, ils se réjouissent de leur complicité.
-Tu viens, on va se baigner? décide soudainement Florence, en prenant Diane par la main.
Les cris des filles déchirent le silence de la nuit. Sous la lumière blafarde de la pleine lune, leurs corps se détachent sur le miroir noir de la mer, à chaque fois qu’elles en émergent pour échapper à leurs maris qui les harcèlent. Elles-mêmes ne sont pas en reste pour jouer avec leur virilité. Leur excitation s’amplifie. Insensiblement, les jeux font place aux caresses.Florence se pend au cou de Laurent, dévore longuement sa bouche. Elle passe une main entre leurs deux corps, s’empare de son pénis, le caresse un peu et le prend en elle. Les doigts noués derrière sa nuque, encerclant sa taille avec ses jambes, elle mène leur union, accélérant sans cesse le rythme. Un cri rauque, profond jaillit de sa gorge et résonne contre les rochers. Soutenue par Laurent, elle se renverse sur le dos. Des filets de sperme s’échappent de son ventre et flottent entre deux eaux.Alexandre entraîne Diane sur la grève et s’y étend à la lisière de l’eau. Lui tournant le dos, elle s’accroupie au-dessus de lui et se laisse descendre sur son membre. Son gland lui semble plus large que d’habitude. La chair de poule la recouvre instantanément. Emprisonnant ses seins, Alexandre l’attire en arrière pour qu’elle s’allonge sur lui. Entre ses doigts il serre ses mamelons, durs comme de la pierre. D’une main, Diane pèse sur son pénis pour empêcher qu’à chaque va et vient, il s’échappe de son ventre. Son pouce tourne sur son clitoris. Elle jouit la première, entraîne Alexandre. Sous ses doigts, elle sent arriver par vagues successives, sa semence qui fouette ses entrailles.
-On refera l’amour ensemble? demande Florence.-Plus ce soir, prévient Diane en séparant d’Alexandre. Je n’en peux plus.
Après s’être embrassé et souhaité une bonne nuit, Diane et Alexandre quittent la Pinède des Maures. Chaque fois qu’il le peut, il glisse ses doigts contre sa vulve encore imprégnée de leur plaisir. Elle, la main, passée sous la ceinture de son bermuda, enveloppe sagement son pénis.
-Voilà des vacances qui commencent bien, se réjouit Alexandre.-On devrait arrêter avant que tout cela ne dérape.-Laurent t’a fait des avances? lui demande-t-il, innocemment.-Non, mais lorsqu’on nageait tout les deux, je l’ai surpris en érection. Pourtant je n’avais rien fait pour cela, se disculpe-t-elle aussitôt.-Il a envie de toi. Quelle belle déclaration!-?a m’a fait un drôle d’effet, lui avoue-t-elle après un long moment de silence.-Et ça continue, répond-il en retirant de ses lèvres intimes, un doigt mouillé qu’il porte à sa bouche. Ma petite Diane aimerait s’encanailler?-Qu’est-ce que tu vas chercher?-Je constate...-Et en plus ça t’excite, s’insurge-t-elle, en sentant son membre durcir dans sa main.-Il est bien pourvu, tu pourrais tomber plus mal, réplique-t-il pour éluder la question. Florence n’a pas l’air de s’en plaindre.-Tu laisserais faire sans rien dire? enquête-t-elle, en songeant malgré elle à son corps musclé et son allure de baroudeur.-Mieux, j’encouragerais!-C’est avec toi que je suis mariée.-Je ne t’ai pas épousée pour te priver.-Les hommes, vous êtes vraiment imprévisibles...
Et elle en conclue:
-Tu aurais ainsi le champ libre avec elle.-Je n’hésiterais pas seul un instant.-Je n’en doute pas, mais moi, je ne partage pas. Je n’ai pas ta largesse de moeurs.
Puis pour la titiller, Alexandre ajoute:
-Vous êtes revenus trop tôt de votre exploration sous-marine. On ne connaîtra jamais la suite, pourtant les débuts étaient prometteurs. Dommage...-Comment ça, les débuts étaient prometteurs?-Je me suis masturbé devant Florence et elle devant moi.-Vous vous êtes masturbés... jusqu’au bout?-Jusqu’au bout.-Ah! Et après?-C’est tout! conclue-t-il, laconiquement.
Bercée par le ronronnement du moteur, Diane finit par s’assoupir, blottie contre l’épaule de son mari, la tête remplie de fantasmes inavouables.


À suivre...
mberrierchaput@hotmail.fr
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