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Amour, Sexe, Fidélité, Pluralité ... une autre vie.

Chapitre 1

Un doigt et l'amour au téléphone

Divers
Me voilà dans la capitale des Gaules pour la première fois, investie de mon tout nouveau mandat en qualité de représentante du personnel. En ce mardi matin, je suis donc « montée » à Paris pour une formation de quatre jours, au sein même du siège social de mon organisation syndicale, dans le 19eme arrondissement.
Arrivée en gare de Montparnasse, je me laisse guider par mon collègue Pascal, qui lui, délégué syndical depuis plusieurs années, connaît parfaitement le trajet.Nous tirons nos valises dans la cohue du flot de voyageurs descendus des TGV. J’avoue avoir bien du mal à le suivre, d’autant que pour cette première, je n’ai pas anticipé ces couloirs, cette marche et je suis en talons assez hauts, inconfortables pour un trajet au pas de charge. Enfin, après un peu plus de 30 minutes de cheminement et de métro avec un changement gare de l’Est, nous arrivons devant ce bâtiment gigantesque de six étages aux multiples fenêtres. Un véritable paquebot. On comprend pourquoi la cotisation est si chère.
Dans le hall, nous nous présentons et une hôtesse nous invite à rejoindre une salle située en sous-sol, lieu où se déroulera notre formation. A l’endroit indiqué, un buffet nous attend avec boissons chaudes et froides, viennoiseries. On sait recevoir visiblement. Pascal me présente à différentes personnes, dont la secrétaire générale de la section de notre syndicat.
Pour les néophytes, de façon générale les syndicats sont très hiérarchisés et il est assez compliqué de franchir les différents niveaux. Au sein d’une même organisation syndicale (nationale), vous pouvez avoir différents syndicats en fonction de la branche d’activité de votre entreprise. Ainsi le syndicat truc métallurgie ne sera pas le même que le syndicat truc de l’assurance par exemple. Mais tous vont dépendre d’une seule confédération qui les chapeaute.
Nous sommes invités à regagner la grande salle où les tables sont disposées en un carré. J’imite Pascal et dépose ma valise dans un recoin pour rejoindre le polygone et m’installe dans une chaise dont je connais déjà l’inconfort, typique de celles que l’on peut retrouver dans les salles polyvalentes. La confédération est riche, mais n’utilise visiblement pas les fonds dans le mobilier de ses salles de formation. De même, les tables sont basiques et similaires à certaines salles de classe, un plateau en bois, 4 pieds métalliques.
Un rapide comptage m’informe que nous sommes une petite cinquantaine tout de même.La secrétaire, Adeline, prend la parole, nous souhaite la bienvenue, nous félicite pour notre élection et décline le programme de ces trois journées à venir. L’histoire des syndicats, le rôle des syndicats, la politique générale de la confédération, les ordonnances qui portent le nom du président de la république, le rôle des différents élus dans les différentes instances dans le contexte d’un changement de CE vers un CSE. Bref, que de la réjouissance.
Pour commencer, chacun est amené à se présenter de façon succincte. Je comprends que si nous sommes tous de la même confédération, nous ne sommes pas tous de la même entreprise, mais bien du même secteur d’activité. Arrive mon tour.
— Bonjour, je m’appelle Emilie, j’ai 43 ans, mariée, 2 enfants. Je suis syndiquée depuis 3 ans. Je suis élue titulaire au CSE Tartempion à Niort, élue au CSE Central et c’est mon premier mandat.
Pascal enchaîne, son voisin et ainsi de suite. Nous sommes environ une quinzaine issus de la même entreprise, mais d’un peu partout dans l’hexagone.
La secrétaire présente l’intervenant qui va commencer par nous faire un rapide cours historique sur le syndicalisme. La matinée passe ainsi rapidement, il est déjà l’heure de la pause méridienne. Nous nous retrouvons au self et faisons plus ample connaissance les un.e.s avec les autres. Je découvre dans la conversation que nous ne sommes pas tous logé.e.s. au même hôtel, les réservations ayant été faites par les services des différents sites. Ainsi, de notre tablée, Pascal, deux autres collègues masculins et moi-même sommes logés dans un établissement d’une chaîne internationale, à deux pas de l’Opéra Garnier.
L’après-midi se passe et à 17h, nous sommes, enfin, libérés. Bien heureuse d’être logée au même hôtel que mon collègue Pascal, une nouvelle fois je le laisse me guider dans le métro parisien.Nous sommes au mois de juin, il fait beau, il fait chaud. Les rames sont bondées à cette heure d’affluence, je transpire, on se colle, on me colle, embarrassée de ma valise, j’ai du mal à me positionner, je suis pressée, compressée au fil des montées et descentes des différentes stations, mes mouvements sont limités. Heureusement, je ne suis pas claustrophobe. Je prends soudainement conscience que dans cette bousculade, des gestes anodins ne le sont finalement pas et que quelqu’un, sans gêne aucune, me tripote bel et bien le fessier au travers de ma jupe courte. De nature timide, je n’ose intervenir, mais tente tout de même de me dégager. Peine perdue, coincée par mon bagage et les voyageurs entassés, je ne peux me déplacer ni me retourner.

La main s’est enhardie et après un pelotage en règle, sans doute encouragée par une attitude passive, se glisse sous ma jupe pour franchement venir palper mes fesses semi-nues, habillées d’un magnifique slip brésilien offert par mon mari à l’occasion de mon anniversaire, le mois dernier. Je dois être rouge de honte, car Pascal m’interroge et me demande si cela va.
Je lui réponds simplement qu’il y a beaucoup de monde et que j’ai chaud. Il m’informe alors qu’il y a encore 4 stations, que nous descendrons à « Cadet ».Mon peloteur doit avoir reçu l’information, car, comme pour m’encourager, il me flatte les fesses, du genre « brave bête ». Je suis pétrifiée. Il empaume mon séant, à pleine main, comme si ce dernier lui appartenait. J’ai beau remuer, je ne fais, en réalité, que de me frotter. La main s’est faite plus légère, moins possessive, plus effleurant, et je dois bien reconnaître que cela se transforme en une douce caresse, agréable sensation, comme sait si bien le faire mon époux, ce qui finit par me faire frissonner. Nul doute que l’inconnu s’en rendit compte, car un doigt vint alors tenter de caresser ma vulve. Je le laissais faire, les cuisses jointes. Les stations défilent et avec toutes ces allées et venues de travailleurs impatients de rentrer chez eux, j’ai beaucoup de mal à contenir la main qui au final, progresse. Calvaire ou plaisir naissant ? Je ne suis pas totalement certaine de la réponse. Ma pensée lutte, mon esprit s’embrouille.
Pascal me regarde puis me dit.
— Courage, on descend dans 3 minutes à la prochaine station. S’il savait... Alors que le train passe sur un aiguillage, aidée par les soubresauts provoqués par les rails, manquant de perdre l’équilibre, bien involontairement, j’ouvre le passage convoité, tentant tant bien que mal de reprendre une position stable. Mais un doigt a finalement atteint sa destination.
Agile, il se fait inquisiteur, persistant, réussit à se frayer un passage jusqu’à l’entrée de ma grotte, protégée de mon sous-vêtement. Il entreprend alors quelques mouvements de pistons qui n’ont d’autre but, je suis certaine, que de forcer ma corolle à s’ouvrir. Il ne lui faut que quelques allers-retours pour que le phénomène étrange, une réaction physiologique naturelle ne se produise. J’offre alors mon postérieur, fléchis les genoux pour réclamer implicitement une visite de mon antre humidifiée, ce qui est fait. Contournant ma culotte, le passage libre, une phalange, une seconde puis un doigt entier s’introduit alors dans ma chatte désormais bien humide. Je devrais crier au scandale, voire au viol, me révolter, hurler, le gifler. Mais rien de tout cela. Je me mords juste la lèvre inférieure pour ne pas pousser un premier soupir de contentement. Le doigt mystérieux s’active en un mouvement coulissant fluide.
Un second doigt vient de à la rescousse du pionnier lorsque la rame ralentit, puis freine brusquement en gare, manquant à nouveau de me faire tomber, arrachant, à mon grand désespoir, les visiteurs de leur logement. Pascal me tire par le bras et en deux pas, je suis sur le quai bondé. L’espace d’un instant, je crois sentir sur mon postérieur le retour de la main flatteuse. Je me retourne, mais ne vois que des passagers presser le pas vers les escaliers.
Dix minutes plus tard, nous sommes devant l’édifice où je dois passer mes trois prochaines nuits.Dans le hall, Marc et Philippe, les deux autres collègues rencontrés ce midi sont déjà là.Marc me fait remarquer que je suis bien rouge. Je lui réponds qu’effectivement, j’ai eu un coup de chaud dans le métro, pas habituée à être ainsi malmenée dans les transports en commun.Nous nous donnons rendez-vous une heure plus tard dans ce hall pour aller dîner tous ensemble pour cette première soirée.Mon « Check in » terminé, je découvre la chambre au sixième et dernier étage de ce quatre étoiles.Elle est spacieuse, moderne aux couleurs de la chaîne hôtelière.Je profite du balconnet et pour la première fois, je domine les toits zingués de Paris. C’est beau.
Mes affaires rangées, je revis ces attouchements dans la rame de métro qui bien que cela puisse s’apparenter à une agression sexuelle, m’ont finalement émoustillée. Ma culotte est là pour en témoigner. Je décide de me rafraîchir sous la douche avant d’appeler mon mari Jean-Luc, comme je lui ai promis de le faire le matin même.
— Allô mon amour, comment ça va toi ?— Coucou ma belle, ça va. Nous sommes rentrés depuis une demi-heure, j’ai ramassé les jumelles à la sortie du lycée, nous sommes allés faire quelques courses pour ce soir et j’attendais ton coup de fil. Et toi comment s’est passée ta journée ?— Bien épuisante côté formation, et assez chaude.— Oui nous aussi il fait chaud, mais on a un peu d’air marin, ça fait du bien. Tu es où là ?— Je suis dans ma chambre, je viens de prendre une douche, j’en avais bien besoin.— Hum... tu t’es rhabillée ou t’es toujours à poil ?— Non, mais. Cochon... j’espère que les filles ne t’entendent pas...— Non rassure-toi, elles sont dans leur chambre pour faire un DM de maths a priori.
Avec mon mari, nous jouons la carte de ne rien se cacher, de parler de tout et cela depuis presque le début de notre mariage.
— Il faut que je te raconte un truc quand même, il m’est arrivé une drôle d’histoire dans le métro.— Ah oui ? Rien de grave j’espère ? Il y a beaucoup de pickpockets, fais attention.— Oui je sais. Mais je me suis fait tripoter.— Ah oui, t’as pris une main au cul ?
A cet instant, je sais que je viens de capter pleinement son attention.
— Bah... pire ou... mieux que ça... suivant...— Je me suis fait doigter...— Ben ma salope, tu ne perds pas de temps, je ne suis pas là et ça y est, tu es prête à te faire mettre... Raconte...
Ne vous y trompez pas, dans la bouche de Jean-Luc, se faire traiter de salope est presque un compliment. Tout dépend de l’intonation qu’il y met.
— Me faire mettre, comme tu dis mon chéri, ça te plairait bien mon salopard. Tu n’attends que ça finalement. Cela te ferait une bonne excuse pour sauter une de tes collègues en toute impunité, lui répondis-je ironiquement.— Ce n’est pas faux, mais je pense à ton plaisir aussi mon amour...
Vous pourriez être surpris de sa réaction, ou plutôt de son manque de réaction, voire de l’intérêt pour les faits. Pour tout vous dire, nos propos font suite à une discussion intervenue, il y a quelques mois, lors d’une soirée avec des amis.
Nous parlions ouvertement de sexe et je racontais, alors que j’étais enceinte des filles, 17 ans plus tôt, m’être fait draguer par un jeune homme alors que je faisais mes courses en supermarché. Le fait d’avoir le gros ventre ne semblait pas l’avoir gêné, bien au contraire, et lorsque je lui en fis remarque, il m’avait répondu « Je ne suis pas jaloux ».Ma copine, Julie, nous dit alors tout de go, que si le gars était pas mal, elle aurait accepté une petite partie de jambes en l’air.
Surprise pour nous. Nos amis, nous firent ensuite la confidence qu’ils étaient un couple « libre », voire libertin, et qu’il leur arrivait parfois d’avoir des relations extra-conjugales, mais en totale transparence. Un long débat suivi, sur la fidélité qui pour eux, n’étaient que des conneries du curé, une vue archaïque du couple. Comment au vingt et unième siècle se contenter d’un. e seul. e partenaire alors même que l’espérance de vie augmente de façon drastique ? Ils nous expliquent alors avoir une vue épicurienne de la vie, fondée donc sur le plaisir.
Pour eux, le véritable mortier du couple est un savant dosage d’amour, de complicité et d’honnêteté. Le seul point sur lequel ils étaient intransigeants était la procréation, qui devait être faite au sein de la cellule familiale, au sens juridique. Bien entendu, leurs rapports extra-conjugaux étaient, sont, toujours protégés. Sans entrer dans les détails, Julie nous apprit qu’il lui arrive de découcher après avoir prévenu Sébastien son conjoint. Elle lui dit toujours où elle se trouve et avec qui, au cas où... Dans son emphase, elle nous raconta qu’il lui était même arrivé, en l’absence de Sébastien, de s’être fait prendre par une petite dizaine de mecs au cours d’une sauterie organisée par un ami. Son époux n’est pas en reste puisque lui aussi se permet quelques extras, mais, nous semble-t-il, moins fréquents que ceux de Julie.
Le soir même, Jean-Luc et moi avons fait l’amour, je dirais même que nous avons baisé, avec force, tant excités que nous l’étions par le récit de nos amis. Il m’a fait jouir à coup de reins puissants, hargneux. J’ai senti en lui une férocité animale méconnue qui me combla.Cette conversation suscita chez nous une réflexion sur leur façon de voir les choses et la redéfinition du couple. Si pour certains, cette vision du couple peut choquer, pour nous elle fit l’objet d’un débat ouvert de la part de chacun, avec des points de vue qui au final se rejoignaient. En résumé, qu’est-ce que l’amour ? Est-ce physique ou spirituel ? La fidélité est-elle une preuve d’amour ou une définition biblique ? Oui je sais, cela peut paraître intellectuel, mais il nous sembla à ce moment devoir se poser la question.
Après plusieurs jours à cogiter, dans son coin, Jean-Luc finit par me dire qu’il m’aime et qu’il ne pourra vivre sans moi. Je suis sans conteste, son âme sœur. J’en conviens également, nous sommes souvent en phase. Cependant, il, pense pouvoir dissocier l’Amour, de l’enveloppe charnelle et de l’acte sexuel et que, partant de ce postulat, qu’il n’a pas le droit d’exiger de moi la pleine propriété, tout au moins usufruit. Sa réflexion l’amène à penser que personne ne doit appartenir à qui que ce soit, hormis soi-même. Si j’en suis d’accord, il accepte le fait me laisser avoir des rapports avec d’autres hommes en sa présence ou non et que, pour être franc, l’idée même l’excite, à l’unique condition que je lui dise, voir raconte tout.
N’ayant pas poussé la réflexion aussi loin que lui, j’avoue ne pas avoir su quoi répondre en cet instant. En quelque sorte, il me rend ma liberté sexuelle et jette aux orties nos vœux de fidélité prononcés quelque vingt ans plus tôt. Il en va de soi qu’en retour, il reprend la sienne.Je ne me suis jamais réellement sur sa proposition. Étant plutôt réservée, je ne me voyais pas me lancer dans ce genre d’aventure, bien qu’au final, je suis persuadée que cela ne me déplaise pas. J’en ai pris bonne note et lui promis simplement que si cela devait se produire, je lui demanderais l’autorisation et lui raconterais alors l’aventure.Dès lors, j’ai trouvé nos rapports plus fougueux et plus fréquents... plus fusionnels.
— Bon je te raconterais en détail plus tard, il faut que je m’habille, j’ai rendez-vous dans le hall dans un quart d’heure avec mes collègues pour aller dîner.
Il protesta, aguiché par mes propos mystérieux.
— Non raconte s’il te plaît.— Non je vais être en retard, mais promis, après le resto, je te rappelle. Bisous.— Bisous mon cœur, finit-il par lâcher avant de raccrocher.
Cette bribe de conversation avait eu pour effet de commencer à m’exciter, ce qui me fit penser que si une aventure devait m’arriver, je serais probablement empressée de tout raconter à mon chéri.
Je m’étais rhabillée à l’identique, à l’exception de mon Brésilien souillé que j’avais troqué contre un string. C’est donc vêtue d’une jupe portefeuille ample, d’un chemisier écru, de bas DIM Up semi-opaques noirs, d’un petit blazer marine et de mes chaussures à talons que je rejoins les stagiaires dans le hall, à l’heure convenue.
Finalement, nous serons 6 au dîner, deux autres collègues nous ayant rejointes. Je me laisse conduire sur les boulevards par tout ce petit monde, jusqu’à une brasserie située non loin de l’Opéra. Bien qu’il fasse beau, nous préférons nous installer à l’intérieur pour éviter ainsi les nuisances de la circulation encore intense en ce début de soirée.
Nous sommes conduits au fond de la brasserie et je suis invitée par mes collègues à me glisser sur la banquette de velours rouge, sous prétexte que j’y serais plus à l’aise. La manœuvre est délicate, m’obligeant à me courber en avant. Je leur fais face et tente tant bien que mal de maintenir ma jupe en place.
Installés, nous commandons notre premier « Happy Hour », rapidement, suivi d’un second. Tournée générale de Majitos, mais le second me semble être plus corsé que le premier. La soirée se déroule dans la bonne humeur, Pascal, Marc, Philippe, Véronique, Sylvie tous sont élu.e.s de longue date. Je suis donc la seule nouvelle dans l’équipe. Ils se présentent tour à tour. Nous sommes dans la même dizaine à l’exception de Véronique qui en affiche une de plus au compteur. Certains sont mariés ou l’ont été, d’autres non, avec ou sans enfants. Bien que bruyante, l’ambiance est bonne. Nous devons parfois nous pencher à l’oreille de l’autre pour entendre les propos. C’est comme cela que j’ai pu repérer Marc en train d’essayer de mater dans mon décolleté. Si cela peut lui faire plaisir, il ne doit pas voir grand-chose. Quelques grivoiseries surgissent auxquelles je réponds par des rires non feints. Je suis timide pour le moment, mais pas bégueule. J’écoute plus que je ne parle. J’observe.
Je n’avais pas remarqué et j’étais bien la seule, la décoration de la salle dans un style romantique. Fauteuils et banquettes rouges, moulures en bois, glaces. C’est en levant la tête au plafond que je me mire dans le reflet d’un de ces innombrables miroirs et de constater que ma jupe visiblement trop courte, troussée par l’assise, révèle la fantaisie de mes bas, mais je n’y peux rien. Je réalise alors qu’au-dessus du dossier de la banquette, un miroir ceinturait la pièce. A cet instant, je suis persuadée, que la plupart de mes collègues, mais également le serveur ont pu y admirer mes globes fessiers nus, séparés par l’élastique de mon sous-vêtement, lorsque je me suis glissée pour prendre place.
Était-ce voulu ?
Je suis très gaie en fin de repas, décontractée pas l’atmosphère sympathique, mais certainement aidée par les apéritifs et le vin servi par mes compagnons.Après avoir réglé l’addition partagée en six, réclamé nos fiches de frais, nous sortîmes du restaurant à un peu plus de 22h. Novices, mes comparses voulurent m’emmener en promenade dans un quartier chaud de Paris. Je décline gentiment l’invitation, prétextant la fatigue du voyage, la journée de formation et le fait que je doive appeler mon mari. Déçus, ils me font promettre de les accompagner une autre fois, ce qu’ils finissent par obtenir. Pascal me raccompagne, il a des dossiers à préparer pour la journée du lendemain.
Vers 22h30, je suis de retour en chambre. Je dois admettre que je suis légèrement pompette. Encore lucide, pas ivre, mais suffisamment alcoolisée pour me désinhiber. J’ai envie de faire l’amour. J’appelle mon mari.
— ça y est mon chou, je suis de retour.— Alors cette soirée entre collègues, sympa ?— Oui super, mais j’ai chaud, je crois que j’ai trop bu.— Bah mince alors... ce n’est pas ton habitude.
Là, je pars dans un rire incontrôlé. Je rigole toute seule. Je suis en pleine ascension de mon alcoolémie. Je finis par lâcher.
— Tu sais, je leur ai montré mon cul. Décidément, c’est la journée. Pour finir, ils voulaient m’emmener aux putes...— Non... j’y crois pas. Tu te dévergondes, c’est pas possible ça.
Le ton n’est pas aux reproches, mais plus à l’intérêt.
— Mais dis-moi, tout à l’heure, tu voulais me parler d’un truc. C’est quoi cette histoire de se faire doigter le métro ?— Raconte...
Je lui raconte donc les faits tels qu’ils se sont produits, sans rien omettre, ni mon consentement implicite, ni le début de plaisir éprouvé ?
— Et tu sais qui ? finit-il par me demander.— Je n’en sais foutre rien, un petit, un grand, un maigre un gros, un beau un moche tout ce que tu veux, mais je n’en sais absolument rien.— Et tu as fait quoi ?— Rien.— Tu n’as pas protesté ?— Il y avait tout plein de monde autour de moi, j’ai pas osé.— Alors là, je suis sur le cul mon ange. Tu sais que cela s’apparente à une violence sexuelle ?— Oui je sais, mais... en même temps...— Quoi ?— Je crois que j’ai aimé...— Nonnnnnn j’y crois pas... ça t’a fait mouiller ?— Carrément oui.
Et comme pour se refaire le film, il me questionne.
— Raconte encore...— Y a rien a dire de plus tu sais, la personne a commencé à me peloter et voyant que je ne disais rien, a passé sa main sous ma jupe, a tâté mon cul pour essayer d’atteindre ma chatte... Mais là, je ne me suis pas laissée faire. C’est dans la bousculade qu’il a réussi à passer un doigt sur mes grandes lèvres... c’est là que j’ai commencé à mouiller.— Et il a réussi à te glisser un doigt.— Oui... enfin je l’ai un peu aidé... et il m’en a même mis un deuxième... Je crois que j’aurais joui devant tout le monde si on n’était pas arrivé à la station.— Ben ma salope... ma salope... tu me fais bander avec ton histoire...— Tu ne m’en veux pas ?— Tu sais bien que non, je t’aime. Tu fais fort quand même pour une première sortie parisienne.— Merci mon cœur. Moi aussi je t’aime.
Puis il enchaîne.
— Et c’est quoi cette histoire d’avoir montré ton cul à tes collègues.
Je lui raconte alors qu’en me glissant le long de la banquette, je m’étais penchée en avant et que dans la manœuvre, ma jupe était probablement remontée dévoilant sinon mes fesses, au moins leur naissance et les jarretières fantaisies de mes bas.
— Chéri, je mouille, j’ai envie de baiser...— A bien moi je bande et je m’astique le manche en t’écoutant. Mais là à distance, je ne peux rien pour toi.
Nous décidons de passer en mode visio sur nos téléphones.Effectivement, mon mari est nu sur le lit de notre chambre et arbore une belle érection.Rapidement, je me déshabille, jette mes vêtements au pied du lit. Coince mon téléphone avec mon sac à main. Face à lui, je me caresse les seins que j’ai empaumés, les triture, les malaxe. Mes pointes s’érigent. Je soupire.
— Montre-moi ta chatte petite salope.
J’écarte les cuisses.
— Ben ma putain, tu mouilles effectivement, je le vois bien.
J’ai rapproché mon smartphone et mon sexe ouvert occupe l’intégralité de l’écran...
— On est sacrément vicieux quand même, commente-t-il.
Ce n’est pas la première fois que nous jouons à ce petit jeu, mais il y a fort longtemps que cela ne nous était pas arrivé.
— Attends, dis-je, je reviens, j’ai une idée.
De retour, je me remets en position, face à la caméra. Mon sexe luisant en gros plan, ma corolle plus qu’ouverte, mes petites lèvres suintantes, mon sexe baveux attendent un mâle qui se présente bientôt sous la forme de mon tube à dentifrice.Mon mari jubile, lui aussi a rapproché le téléphone de son sexe et je vois distinctement son excitation perler sur le méat. La main coulisse le long de sa hampe.Je ne sais si c’est la caméra qui déforme, il me semble plus gros et surtout plus raide qu’à l’ordinaire. De mon côté, j’ai entamé un ramonage de ma chatte en bonne et due forme. Le diamètre est insuffisant, j’en suis bien consciente, mais je vais devoir m’en contenter. Je n’ai pas prévu d’emmener avec moi un gode. C’est quand même bon, d’autant plus que mes seins se sont gonflés et que mes mamelons ont durci.
Je considère ma poitrine comme un véritable atout, un terrain de jeu pour mon mari. Pour peu qu’elle soit légèrement dévoilée, ma poitrine attire le regard. Avant la naissance des filles, je faisais un 85B, ce qui était je pense déjà honnête. Depuis leur allaitement qui dura pratiquement 2 ans, oui je sais, cela dépasse les délais moyens préconisés et Jean-Luc en abusa également, je suis passée à un 95C. J’en ai conservé des aréoles brunies élargies, mais surtout des tétons saillants, énormes avant même toute excitation. Longtemps, j’ai tenté de les masquer, les considérant comme difformes. Maintenant, je les adore et les considère plutôt comme un atout. Je les appelle même mes biberons lorsqu’ils sont en érection. Aucun homme, autre que le mien, n’a eu pour le moment l’occasion de les apprécier, mais qui sait...
Ma main sur un sein et mon amant improvisé me font de plus en plus de bien. Lentement, je sens une douce vague se propager dans les tréfonds de mon sexe béant. Le pauvre tube disparaît, avalé par la pieuvre gluante que je suis. Il nage, lui aussi dans mon bonheur grandissant. C’est insuffisant. Je lâche mon sein pour atteindre mon bouton sacré qui se décapuchonne de lui-même. Il bande le cochon. J’y pose un doigt qui tourne et retourne, monte, descends. Je le pince même. Douleur, plaisir, tout se mélange. Le pauvre tube, luisant, gluant ne suffit plus, ridicule, perdu dans l’immensité d’une grotte béante. Alors idée folle, une première, innovation. Je le présente à mon petit trou, jusque-là vierge.Mon mari hurle.
— Non pas vrai, lui va y avoir droit ?
Il proteste, je lui ai toujours refusé cette porte de peur d’avoir mal. Dans les faits, il n’a jamais vraiment insisté.Mais là... je suis prête. Peut-être grisée par l’alcool ou tout simplement en manque d’une bonne queue comme il aime dire de temps à autre.Je recueille sur la pulpe de mes doigts la précieuse cyprine abondante qui coule plus qu’elle ne s’écoule de mon antre brûlant, assoiffé d’une envie irrésistible d’un membre viril. Délicatement, je me mouille la rondelle. Surprise, une phalange ouvre l’étroit passage. Mon doigt glisse, coulisse sans peine. Je le tourne et retourne à l’intérieur du conduit, masse ma rondelle, c’est agréable. J’apprécie. J’y pointe alors l’objet phallique improvisé. Les stries du bouchon m’irritent un peu. J’ai peur de l’enlever sous peine de répandre la pâte dans mon fondement. Finalement ça passe. Je sens le passage céder comme si l’intromission était habituelle. Le tube monte et peu à peu disparaît. Je serre mon rectum pour le repousser, mais c’est l’inverse qui se produit, le tube est aspiré. Je stoppe juste à temps pour le ressortir puis le réintroduis. Je me baise, me sodomise par contractions. Je n’ai ressenti aucune douleur, bien au contraire. A l’autre bout de la ligne, Jean-Luc éructe.
— Salope, sale chienne t’es vraiment qu’une grosse pute !
Je vois sur la vidéo qu’il se branle avec frénésie. Le gland violacé gonfle, du liquide pré-séminal s’en échappe.
— Tu vas me le payer ma chérie, ce week-end, je t’encule à fond et pas question de « j’ai peur tu vas me faire mal ». Tu peux le préparer ton cul je te le dis tout net. Je vais te prendre par le cul. SALOPE !
Il est fou. Pas de rage, d’excitation tout simplement. Je ne l’ai jamais vu dans une telle transe.Je le provoque.
— Putain c’est bon tu peux pas savoir... il me baise bien le cul ce petit salop.
Il n’en peut plus...
— Tu vas me faire jouir... t’aimes ça au moins ?— Oui mon amour, j’imagine que c’est toi qui me prends...
Et là, sans que j’y prenne gare, la vague qui montait en moi explose. Mes doigts qui avaient fini par gagner ma caverne sont expulsés par de violents spasmes. Je dois crier, jouir comme une forcenée. Je rejette à temps le tube qui s’apprêtait à disparaître en moi. Je suis folle de plaisir, secouée par tant de bonheur.De son côté, dans un râle continu, Jean-Luc gicle à son tour, aspergeant même son téléphone, l’image devient floue.Je l’entends maugréer.
— Putain y en a partout... merde... Il y a du remue-ménage.
L’image bouge, saute, tourne retourne. Enfin la vidéo est de nouveau nette.
Je redescends lentement, reviens sur terre. Je suis épuisée. Cette séance de baise semi-virtuelle m’a littéralement vidée de toute mon énergie. J’ai une envie brusque de dormir.
— Je t’aime mon chéri.— Moi aussi mon cœur. Merci pour cette baise virtuelle, tu es géniale.— Merci mon amour. Bonne nuit ?— Oui bonne nuit ma chérie.
Puis nous raccrochons. Je suis heureuse, vidée, mais pas totalement comblée.Quelques minutes plus tard, je reçois un SMS de Jean-Luc.
— Prépare bien ton cul, ce week-end j’y rends visite.
Je souris. Je sais qu’il tiendra parole et que je ne pourrais plus me défiler...
A suivre si vous aimez.
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