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Amour et soumissions

Chapitre 1

Les origines du mâle

SM / Fétichisme
C’était une rencontre parmi d’autres sur Internet. J’étais devenu assez habile dans cet exercice qu’étaient les rencontres en ligne. Je ne vous ferais pas une liste complète de mes conquêtes. Ce n’est pas le sujet de notre histoire. Une prochaine fois peut-être. J’ai découvert l’intérêt d’Internet dans les rencontres à l’époque du site lycos et ses chats. Je passais des journées entières sur l’ordinateur à chatter avec des inconnus. J’avais la jambe dans le plâtre à cause d’un accident de scooter. Je devais donc bien occuper mes journées à quelque chose. Je commençais toujours mes conversations privées avec cette abréviation : ASV. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, cela voulait dire : Âge, Sexe et Ville. C’était le mot magique pour ne pas perdre de temps avec des personnes qui ne nous correspondaient pas. J’étais jeune et je n’avais pas encore saisi la force de ces lieux de discussions.
Ce n’est que plus tard, sur le site de skyrock qui hébergeait les Skyblogs, que j’ai commencé à vraiment profiter des bienfaits de la numérisation. Les rencontres y étaient tellement faciles, surtout à l’époque. Il y avait beaucoup moins de méfiance. J’étais comme un poisson dans l’eau. C’était mon univers, mon domaine. J’avais vite appris les codes qui régissaient ce site. Avec le temps, j’avais développé des méthodes d’attaques tellement efficaces que, souvent, pendant les vacances scolaires, je commençais la journée chez la voisine pour passer l’après-midi en ville avec une « skyblogueuses » chassée sur le site.
Cependant, il m’en fallait toujours plus. Il y avait en moi un vide que je n’arrivais pas à combler. La facilité déconcertante à coucher comme je le souhaitais à mon âge ne comblait pas ce manque. Ce vide, je le remplirai plus tard par la découverte de la domination avec ma première esclave. Ce sera aussi pour une autre histoire. Celle-ci mérite le détour malgré mes nombreuses erreurs de novice.
Consacrons un instant à la voisine. Elle mérite un arrêt sur image de par son importance dans mon histoire. Nous habitions dans le même village. Elle était le cliché de la campagnarde, pas futée, pas cultivée, vivant sous la coupe de parents paysans rustres et bourrus, condamnée à vivre la même vie qu’eux. Je pense qu’elle cherchait à s’évader un peu de ce futur qui lui était destiné avec quiconque lui donnait un peu d’attention, peu importait la nature de celle-ci. Ni belle, ni moche, cette fille n’avait rien pour elle. Elle était pourtant bien ma première expérience sexuelle. J’étais loin d’être la sienne. Souvent, nous la vîmes sortir de chez les anciens du village les joues rosies, les cheveux en bataille et la tenue débraillée. Elle était docile. Jamais elle n’élevait la voix. Elle n’osait pas regarder dans les yeux, particulièrement les hommes plus âgés. De sa docilité, tout le monde en profitait, nous y compris.
Je me servais d’elle surtout pour passer une frustration que je ne pouvais libérer autrement. La fille que je voulais vraiment était, elle, inaccessible. Mon premier amour, jamais partagé. J’étais son meilleur ami. Je pouvais lui dire ou lui montrer mon amour de toutes les manières différentes au monde, j’étais son meilleur ami et rien n’aurait pu changer ça. Je me déchargeais donc sur ma voisine dont je ne me souviens même plus du prénom aujourd’hui, contrairement à celui de mon premier coup de cœur. Des choses sont plus importantes que d’autres, vous marquent plus. Le soir, souvent, à la descente du bus scolaire, j’allais la trouver pour me faire sucer ou pour la baiser. Régulièrement les deux. Aucun de ses trous ne m’était étranger. Je ne lui avais jamais demandé l’autorisation, mais au vu de son caractère soumis, il me paraissait bien futile de le faire. L’élasticité de son anus me suggérait que les visites y étaient plus que fréquentes.
Nous nous retrouvions régulièrement à être plusieurs sur elle en même temps. Je me souviens de cette fois, au cours d’une balade dans les montagnes, nous l’avions montée à deux avec à un autre jeune du village. Nous n’étions pas bien différents des animaux de pâturage qui nous entouraient. Nous étions totalement nus, sans aucune pudeur, alors que c’était la première fois que nous nous retrouvions tous les deux en même temps à nous occuper de ma voisine. Elle était à genoux en train de nous sucer quand nous nous sommes regardés droit dans les yeux avec mon ami et que nous nous sommes embrasés. C’était ma première expérience homosexuelle et il n’y avait aucune gêne. Pour nous, c’était aussi naturel que d’embrasser une fille. Nos langues se mêlaient dans un ballet érotique. Je rappelle que nous vivions dans un village reculé, au début d’Internet, l’homosexualité était plus un sujet de moquerie que d’ouverture d’esprit.
Pourtant, nous étions là, à nous embrasser, nous toucher tout en nous faisant sucer. Mon ami décida de s’agenouiller à côté de ma voisine. Il regarda mon sexe, hésitant. Il respirait fort. L’envie de se saisir de ma colonne de chair était forte. Elle nous irradiait, nous plongeant tous les trois dans une transe sexuelle, incapable de nous décoller les uns des autres. Il me jeta un coup d’œil comme pour s’assurer de mon accord. Ma voisine n’en put plus d’attendre et le poussa légèrement en avant. Mon sexe disparu. Elle nous observa, fascinée, une main active sur un sein, l’autre entre ses cuisses. La vision de ce jeune homme chétif en train d’en sucer un autre plus robuste la fit gémir comme rarement nous l’entendions le faire. Elle avait assurément eu un orgasme puissant. Elle en tremblait. Pour ma part, ces deux visions m’excitaient autant l’une que l’autre. Voulant en profiter au maximum, je lui fis un signe et elle se joignit à lui.
Pour la première fois de ma vie, je me faisais sucer par un homme et une femme en même temps. J’aimais ça. Je ne pensais qu’au plaisir que je prenais et rien d’autre. Nous continuâmes nos ébats à trois, alors que nous étions en train de la pénétrer et de nous faire sucer alternativement, le vieux Gérard nous surprimes. Le pâturage où nous étions lui appartenait, sa maison n’était pas très loin. Un peu paniqué, nous étions sur le point de nous enfuir quand il nous dit de nous détendre, qu’il n’y avait pas de mal et que jeunesse devait bien se faire. Cependant, nos ébats furent tout de même interrompus.
Le vieux Gérard ordonna à ma voisine :
— Toi ! Viens avec moi dans la maison. Laisse tes fringues ici, t’en auras pas d’besoin » Ajouta-t-il en la voyant saisir ses habits.
Il nous fit un clin d’œil en partant. Nous comprenions très bien ce qui allait suivre pour elle. Cela ne nous provoquait que peu d’émoi. Une fois seuls et sur notre faim tout de même, mon ami me proposa de me finir avec sa bouche. Toujours nu, j’acceptai volontiers. Nous avions passé le reste de l’après-midi ainsi, l’un contre l’autre à profiter du soleil. Nous nous caressions et nous nous embrassions. Nous étions simplement bien. Qu’il fût un garçon m’était complètement égal. Je profitais de ce corps qui m’était offert. Il me masturba une dernière fois avant notre départ. Ce fut notre seule expérience ensemble. J’appris il y a quelques années qu’il était marié avec un homme et qu’ils comptaient adopter un enfant. Nous ne revîmes ma voisine que le lendemain.
Vous l’avez compris par cette belle anecdote que cette dernière se laissait toucher par qui le voulait. Il n’était pas rare qu’en pleine discussion l’un d’entre nous l’emmenait dans un coin discret pour faire son affaire. Elle ne disait jamais rien, trop contente qu’on lui donne de l’attention. Juste de faibles gémissements pendant l’acte se faisaient entendre par instants. Prenait-elle du plaisir ? J’en doute encore aujourd’hui, du moins pas avec nous qui étions trop peu expérimentés. À chaque fois qu’elle était utilisée, elle revenait toujours vers moi. Je ne le comprenais pas à l’époque, mais c’était parce que j’étais le seul à lui donner un tant soit peu d’affection. Souvent, je la prenais dans mes bras ou lui parlais comme une personne normale, douée d’intelligence. Sans m’en rendre compte, je la rendais soumise et la marquais dans notre petit groupe comme étant ma propriété. Si je refusais qu’elle s’occupe d’un membre de la clique, elle n’y allait pas et tous l’acceptaient.
Du fait qu’elle s’occupait de nous et des vieux du village, je considérais qu’elle méritait un peu de répit de temps à autre. Je me demandais si le père n’en profitait pas lui aussi. Dès que la mère partait de la maison, il lui ordonnait quasi systématiquement de rentrer au trot chez eux. Ce n’était qu’une hypothèse, mais je n’aurais pas été surpris vu l’homme. Ses bêtes avaient plus de valeur que sa femme et ses deux filles. Dans le doute, je me chargeais donc de lui donner un peu de repos. Quelque temps plus tard, de passage dans mon ancien village, en la croisant, j’appris qu’elle vivait toujours avec son père et que sa mère était décédée dans un accident de voiture. Elle me dit s’occuper de tout à la maison. Comme le ferait une femme au foyer. Au cours de la discussion, au loin, je reconnus sa sœur, elle sortait d’une maison, les joues rosies, les cheveux en bataille et la tenue débraillée.
Je devais prendre le temps de vous parler d’elle et de cet épisode dans ma vie, car il fut fondateur de l’homme que j’allais devenir. Quand vos premiers émois se font d’un côté émotionnels avec une femme hors de portée et d’un autre sexuel avec une femme totalement soumise à votre volonté, vous n’aurez comme seul désir que de faire fusionner les deux. Ce fut mon cas.
Mon cas d’ailleurs, quel est-il ? Qui suis-je ? Je ne suis pas ce qu’on peut appeler un bel homme. Le sujet de cette histoire me contredirait là-dessus, mais c’est mon histoire, mon point de vue. Comme vous le verrez, son point de vue ne compte que bien peu. Je ne suis pas immense. Je suis assez enrobé. Je n’ai pas non plus un gros et long sexe. Je suis ce barbu que vous croisez dans la rue en vous disant que c’est un ancien sportif qui s’est laissé aller. Je ne suis pas le genre d’homme sur lequel les femmes se retournent. J’ai quelques atouts physiques, mes bras puissants et mes mains douces et agiles, mais, vous en conviendrez, ce ne sont pas les premières choses qui sautent aux yeux. Je devais donc jouer avec mes cartes qui étaient mon esprit et mon aisance à lire en l’autre comme dans un livre. Les femmes ne se méfient pas des hommes comme moi et pourtant elles devraient. C’est là toute ma subtilité, je suis un véritable prédateur.
Je suis prêt à tout pour arriver à mes fins et les sites de rencontres sont mes terrains de jeux favoris.
C’est sur un de ces sites que je l’ai rencontré. Je ne cherchais rien de particulier ni relation sérieuse, ni plan d’un soir, ni même de relation BDSM. Je parlais à qui me répondait. Les discussions s’arrêtaient souvent à quelques échanges pendant quelques jours pour finir par s’éteindre d’elles-mêmes. Ces discussions éphémères me suffisaient. Je venais de me séparer de ma femme et je ne voulais pas compliquer les choses encore plus, avec une relation, qu’elles ne l’étaient déjà. Cette ex-femme me pose encore bien des problèmes aujourd’hui. Je passais donc de conversation en conversation, de profil en profil, m’ennuyant fermement, mais un de ces derniers ressortait soudain du lot. Je m’arrêtai net sur cette petite beauté, ronde, avec un superbe visage. Elle portait des lunettes. J’ai toujours aimé les belles femmes à lunettes, sûrement un vieux fantasme masculin dans l’imaginaire collectif. Elle était mon genre de femme.
Le genre que les gamins se prenant pour des hommes ne regardent pas en ne sachant pas ce qu’ils ratent. Le genre de celle qui vous pompe jusqu’à la moelle et qui arrive encore à vous faire bander. L’avenir me donna raison.
J’attirai son attention. Je tentai une approche sur le ton de l’humour. Elle n’en manquait pas, elle me répondit sur le même registre. C’était plutôt une bonne chose. J’aime les femmes qui ont aussi un cerveau et qui savent s’en servir. Nous passâmes une bonne partie de la soirée à parler. Elle me dit vivre chez son ex-compagnon. Elle me précisa que c’était bien terminé entre eux et que je n’avais pas à m’inquiéter. De par son besoin de me confesser sa situation et de me rassurer, je la sentais accrochée. Je craignais tout de même l’histoire compliquée. Je n’avais pas envie de rentrer dans un casse-tête chinois. Pourtant, bien que n’ayant aucune idée derrière la tête pour cette femme et malgré cette histoire d’ex, je continuais de lui parler.
Les jours avaient passé. Contrairement aux autres cruches en tous genres qui traînaient sur ces lieux de rencontres virtuels, nous avions continué de parler. Nous n’avions pas parlé de sexe une seule fois. Habituellement, je tâtais rapidement le terrain, surtout lorsque j’étais à la recherche de celles que j’appelais mes « Kleenex ». Celles qui rentraient dans cette catégorie avaient pour moi moins de valeur que mes plans culs. Elles étaient juste bonnes à me vider les couilles et à être jetées après, tels un Kleenex donc. Cette femme n’était ni dans cette catégorie ni dans aucune autre. Je ne cherchais même pas à aborder la chose. Je passais du bon temps. Je n’avais pas besoin de plus. Je menais tout de même la danse. Je parlai d’une première rencontre. Elle devint fébrile, me dit qu’elle ne pouvait pas être libre comme elle le souhaitait à cause de son ex.
Mon ton changea, aussi bien par agacement que pour la tester et lui dit qu’il ne s’agissait pas d’une question de si nous pouvions nous voir, mais de quand nous allions nous voir, car je le voulais, point final. Son ton changea également. Elle me dit docilement que le lendemain, ce serait finalement possible, mais peu de temps. Elle ajouta, toujours avec ce même ton, qu’elle était désolée de m’embêter avec ses histoires. Tiens, une synapse s’agita dans mon cerveau. Est-ce que je tenais quelque chose d’intéressant ? La suite s’avérera bien plus riche que ce à quoi, je m’attendais.
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