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Un amour de vampire

Chapitre 2

Morne soirée

Lesbienne
Nous sommes un soir de fin d’automne, début décembre. Je vis actuellement dans une grande demeure isolée dans la campagne, une sorte de petit manoir, seule mais avec deux chiens, un chat et deux chevaux. Si les gens s’étonnent de voir une fille de 23 ans habiter seule, j’explique à chaque fois que mes parents sont de riches entrepreneurs qui parcourent le monde. N’ayant pas beaucoup de contacts avec le monde humain (hormis pour me nourrir ou peupler ma couche), l’explication suffit. Pour l’administratif, c’est un ami vampire qui gère ça pour moi. Je suis recensée comme étant sa fille et ayant de son côté de nombreux contacts dans les services de l’Etat, je n’ai jamais eu de problèmes (et je pense que vous imaginez très bien la chance que c’est de ne jamais avoir à se soucier de l’administration).
De plus, je suis très riche, millionnaire même, car lorsqu’on est immortelle, on a le temps de faire fructifier son argent et le même ami gère pour moi de multiples portefeuilles d’actions dont je ne comprends absolument rien, mais lui adore ça et moi je gagne plein d’argent sans rien faire. Je prends ce qu’il me faut pour assurer mon train de vie et je reverse une grosse partie à une foultitude d’associations diverses. C’est un ami en or et tout ce qu’il demande en échange, c’est de pouvoir coucher avec moi lorsqu’on se voit. Le mec étant un véritable canon, autant vous dire que je l’aurais fait même pour rien !
Mais je m’égare, nous sommes donc un soir d’hiver. Je m’ennuie chez moi. Malgré ma vie de débauche, je souffre depuis quelque temps de solitude et mes animaux, même si je les adore, ne suffisent pas à la combler. Mes plans d’un soir ne me satisfont plus et j’ai l’impression de dépérir petit à petit. Je me replonge souvent dans le passé, repensant à ma maîtresse et à ces années d’amour et de passion vécues ensemble... Je secoue la tête ! Reprends-toi Mélissa, cette vie est finie depuis longtemps ! Va te changer les idées !
Je prends ma voiture, fais une heure de route pour arriver dans la ville la plus proche et vais dans un bar. Hmmmm... Bof, pas grand-chose à se mettre sous la dent hormis des beaufs, des mecs mignons, mais pris et des filles qui ne répondent pas à mes œillades. Tant pis. Je sors, trouve une boîte de nuit, un mec pas mal, on danse, on baise dans sa voiture et je rentre chez moi vers trois heures du matin.
Merde alors, qu’est-ce qui m’arrive ? Je me sens seule, triste sans personne avec qui partager ma vie. Ça ne m’était pas arrivé depuis la mort de ma maîtresse il y a 200 ans. Certes, je n’ai jamais retrouvé la joie que j’éprouvais avec elle, mais au moins je parvenais toujours à m’amuser. Là, je me sens... vide... comme si ma vie n’avait plus aucun sens... Je sais que ça arrive souvent aux vampires, on ne vit pas des centaines d’années sans ressentir un jour cet ennui mortel, comme si la vie n’avait plus aucune saveur ou surprise à nous offrir.
Je m’endors après cette soirée monotone et après une courte nuit, je passe une journée à déprimer. Cette grande maison vide, ce temps froid, humide et gris... Tout pour déprimer malgré l’affection de mes chiens et de mon chat.
Vint le soir. Je surfe sur Internet sans réel but, parcourant les réseaux sociaux et diverses applis de rencontres, cherchant un éventuel plan cul, mais sans véritable envie. Je suis en string, enroulée dans un plaid douillet devant la cheminée, à moitié endormie, mon chat dormant en boule contre moi et ronronnant (j’adore le contact de ses longs poils sur ma peau nue). Bon allez, on s’active un peu, trouvons une rencontre pour éviter de déprimer ! J’ai envie d’une femme.
Je vais sur mon site de rencontres lesbien préféré et parcours les profils. Le désavantage d’habiter dans un coin paumé, c’est qu’il n’y a pas souvent de nouveaux profils et on a vite fait le tour des femmes des alentours. Rien que sur la dizaine de nanas connectées, j’ai couché avec huit d’entre elles. Mais ce soir-là, un profil retint mon attention. La mention « new » indique une nouvelle arrivée sur le site, qui habite à une cinquantaine de kilomètres. Pas de photo par contre, mais un descriptif qui attire mon attention : « jeune nana de 18ans, désireuse de rencontrer une femme aimante pour moments tendres et complices ».
Et bien ça ce n’est pas banal, une petite jeune ! Elle va vite crouler sous les messages. Je reste cependant méfiante, ça pue le profil suspect, du genre un puceau qui ouvre un faux compte pour choper des photos de femmes et se branler devant, comme si Internet n’était pas assez rempli de ce genre de choses...
J’envoie néanmoins un message. Classique, sobre, lui indiquant simplement que je serais ravie d’échanger avec elle, si elle m’envoyait une photo de son visage.Et bien quelque chose dans mon profil dut lui plaire, car sa réponse ne se fit pas attendre ! Avec en prime une photo d’une jolie frimousse. J’agrandis la photo et découvre une superbe jeune fille avec un visage d’ange. Un menton fin, une petite bouche, un nez droit, de grands yeux bleus bien ronds et des cheveux qui lui arrivent en dessous des épaules, ondulés et châtains.
J’ai un choc en voyant cette photo. Elle est mignonne à croquer et son innocence transpire à travers la photo.Prise d’un intérêt soudain, je m’agite dans mon fauteuil, au grand déplaisir de mon chat qui proteste lorsque je le pousse afin de mieux me positionner pour échanger.
— Merci pour la photo, je me doute qu’on te le dit souvent, mais tu es vraiment très belle. On dirait un petit ange tombé du ciel.
— Merci ^^. On me l’a déjà dit oui, mais j’ai parcouru tes photos et toi aussi tu es vraiment belle.— Héhé, je te remercie. Dis-moi tout alors. Que recherches-tu par ici ? Un plan, une rencontre ?— Je ne sais pas trop ! A voir ce qu’il se présente... Je me découvre lesbienne à vrai dire. J’ai toujours refusé les avances des garçons sans réellement savoir pourquoi. Je pensais juste que ce n’était pas le bon à chaque fois, mais j’ai compris récemment que c’était parce que je préfère les femmes. Rien que de voir toutes ces photos sur ce site, je me sens... — Tu sais qu’un profil comme le tien va attirer les convoitises ? Une jeunette aussi jolie, c’est un cadeau du ciel.— Oui, j’ai déjà 6 femmes qui me parlent. Mais aucune aussi jolie que toi 😊.

Mon cœur s’emballe à la lecture de cette phrase.
— Et encore, tu n’as rien vu chérie.— Ah oui ? Je demande à voir alors haha.

Hmmm. Ce genre de phrase laisse suggérer une demande de photos plus osées. Si jamais c’est un mec qui a pris une photo au pif sur Internet pour se faire passer pour cette fille, ça va rapidement me gonfler, aussi je prends les devants.
— Sois patiente. Mais si tu le veux bien, je vais te retourner ta demande. Tu vois, les faux profils pullulent malheureusement sur ce genre de site. Aussi, si tu voulais bien me renvoyer une photo, en prenant la pose que je te demande, cela me rassurerait. Tu veux bien ?— Oui pas de problèmes, je comprends ^^. Tu feras de même ?— Bien sûr.

Je lui demande alors d’incliner sa tête sur la gauche, en se mordillant un doigt et en tirant sur son haut comme si elle voulait l’arracher pour montrer ses seins.Deux minutes plus tard, j’ai la photo voulue et putain ! Qu’est-ce qu’elle est jolie ! Mon cœur bat désormais la chamade et c’est décidé, cette fille sera à moi.
— Merci infiniment chérie, me voilà rassurée. — A toi alors ! Je voudrais que tu cales ton menton dans ta main droite et que tu m’envoies un baiser de la main gauche ^^.— Ainsi soit-il.

Je prends la photo demandée, lui offrant dans le même temps mon plus beau sourire.
— Waouh, tu es vraiment trop belle !— Je te retourne le compliment !— Si tu veux d’autres photos... moins habillées...— Non. Je préfère avoir la surprise. Ne décris pas non plus tes caractéristiques physiques. J’aime découvrir cela sur le moment !— Très bien, alors je vais faire de même pour toi 😊.— Super ma belle. Dis-moi. Tu souhaites donc que l’on se rencontre ?— Oh oui, ce serait top.— Génial. Quand serais-tu disponible ? Je peux te recevoir sans problèmes, et même venir te chercher si tu n’as pas de voiture.— Non j’en ai une 😊. Ce vendredi soir ? Je suis en cours la semaine.

Merde ! On était que mardi ! L’attente va être insoutenable, mais tant pis, ça en vaut la peine.
— Très bien. L’attente va être longue ☹. — Oui je me doute... mais tu n’habites pas tout à côté. Mais vendredi sans faute.

La conversation tourne ensuite sur d’autres sujets, sa vie, ses études, ses envies. Emilie (car tel est son nom) s’avère être très intéressante, écrit sans fautes, semble cultivée, une petite perle dans la jungle des rencontres online !Les jours passent, nous échangeons quotidiennement le soir dans de longues conversations sur la culture / les vacances / nos films, séries... On se découvre ainsi petit à petit et en quelques jours, nous avons déjà un semblant de relation qui s’est établie. Nous ne parlons en revanche jamais de sexe. Si elle a tenté une fois de m’aiguiller sur le sujet, j’ai rapidement coupé court en lui disant, « tu découvriras tout ça en temps voulu ». L’attente monte et elle m’avoue qu’elle attend le jour J avec impatience. Mais le jeudi soir, la veille de notre rencontre, je la sens plus distante dans ses messages. Elle ne répond que par « oui », « non » ou d’autres monosyllabes qui n’incitent pas à la conversation.
— Qu’y a-t-il Emilie ? Je te sens distante. Tout va bien ?— Oui... — Allez dis-moi tout, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu stresses pour demain ?— Un peu... C’est que... Je n’ai pas été entièrement honnête avec toi...

Et merde... Je sens venir le plan foireux, c’était trop beau pour être vrai... Moi qui me suis déjà fait tout un film de notre première rencontre, je commence à déchanter et bien que je n’ai jamais vu cette fille en vrai de ma vie, je sens un pincement au cœur à la lecture de sa phrase.
— C’est-à-dire ? Tu ne veux plus venir ?— Non... Enfin si, mais... C’est compliqué...— Ecoute Emilie, je n’ai pas de temps à perdre. Sois tu viens, sois tu ne viens pas, mais s’il te plaît, ne me fais pas perdre mon temps, j’ai horreur de ça !— Non, ne te fâche pas s’il te plaît. Je vais t’expliquer. — Je t’écoute. Mais sois concise, car c’est le dernier message auquel je répondrais. Je déteste perdre mon temps avec de petites fantasmeuses.— Melissa, ce n’est pas ça... Je t’assure que je rêve de venir te voir, je ne pense qu’à ça depuis mardi, mais...— Mais quoi ?— Je suis vierge.

Coup de tonnerre dans ma tête... J’ai bien lu ? Elle est vierge ?
— Emilie, si c’est une blague, je t’assure que c’est du plus mauvais goût.— Non je te le jure ! Comme je t’ai dit, ça ne fait pas longtemps que j’ai découvert mon homosexualité et je n’ai jamais couché avec un homme avant. Sauf que je ne connais aucune lesbienne et j’ai trop peur d’aller dans un bar toute seule... C’est pour ça que je me suis inscrite sur le site.

Bordel, une vierge ! J’ai toute une succession d’images qui me viennent en tête, mais une idée persiste plus que d’autres. Le sang virginal... C’est le mets le plus raffiné pour un vampire. Le sang de l’innocence, de la pureté. Je n’y ai goûté qu’une seule fois et je n’ai jamais oublié la puissance du bouquet de ce nectar. Oh Emilie ! Si tu savais comme à ce moment précis j’ai envie de toi !Calme-toi Mélissa, redescends sur terre. Il faut déjà que tu la rassures pour qu’elle vienne et ensuite trouver une technique pour boire son sang sans qu’elle ne te voie, car sinon, elle va te prendre pour une tarée psychopathe et elle aurait raison !
— Emilie, je suis désolée de m’être emportée. C’est juste que ton profil n’est vraiment pas commun sur Internet.— Je me doute... Je n’osais pas te le dire avant et je suis navrée. Je comprendrais si tu ne veux plus me voir.— Pourquoi ne le voudrais-je plus ?— Je ne sais pas... Tu n’as peut-être pas envie de t’occuper d’une gamine prude ?

Si tu savais comme je pense le contraire... mon entrejambe chauffe déjà puissance mille en imaginant la scène.
— Au contraire Emilie, je serai ravie et honorée d’être ta première fois. Et rassure-toi, je serai extrêmement douce et prévenante avec toi, on ira à ton rythme, c’est toi qui décideras de tout. Je serai là pour te guider.— C’est vrai ? Car ça me fait peur.— Ecoute, je ne vais pas te mentir, ça peut sûrement faire un peu mal au début, mais je t’aiderai à surmonter ça. Avec beaucoup de douceur et de préparation, je t’assure que tu ne souffriras pas longtemps. Et comme je te l’ai dit, c’est toi qui décides. Si tu veux juste qu’on discute, qu’on se caresse sans aller plus loin la première fois, pas de problèmes. La première fois n’est pas une chose à prendre à la légère et je veux que tu passes un merveilleux moment.— Tu me rassures. Pour demain... Oui je viendrais, et jusqu’où on ira... On verra.

Oui on verra, pensé-je. Tant pis s’il faut prendre plus de temps, Emilie sera à moi !
— N’aie pas peur.

On continue à discuter, je change de sujet pour ne pas lui obnubiler l’esprit avec ça plus que de raison puis je vais me coucher, toute remuée par notre discussion. Je n’en reviens toujours pas de la chance que j’ai ! Reprends tes esprits Melissa, me morigéné-je. Et retiens tes ardeurs pour ne pas la faire flipper !
Vendredi arrive enfin. Je fus excitée comme une puce toute la journée... ne cessant de m’agiter, lavant la maison alors qu’elle est déjà ultra-clean, dépoussiérant, changeant une disposition de meuble, m’habillant puis changeant de vêtement parce que je ne me trouve pas assez jolie. On aurait dit une ado à son premier rencard et pas une immortelle de plus de 200 ans experte dans l’art de l’amour...
Tel un mini-cyclone, je déambule dans la maison, sous l’œil apathique d’Amon (mon chat) qui se demande quelle mouche a donc piqué sa maîtresse habituellement si calme.Je stresse également qu’Emilie me pose un lapin au dernier moment, mais je suis rapidement rassurée. A 15h, je reçois un message de sa part pour me dire qu’elle part et qu’elle sera là dans une petite heure.
Mon cœur bat la chamade, je m’assieds pour me calmer, puis ne supportant pas de rester immobile, je repars prendre une douche (ma troisième de la journée...), change encore une fois de vêtements et après une attente qui me semble interminable, l’interphone du portail sonne enfin...
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