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Un amour de vampire

Chapitre 5

Passage à l'acte

Lesbienne
— Alors ma belle Emilie... Prête à passer à l’acte ?— Je... Tu vas... — Te prendre ta virginité ma beauté, enfin... Si tu le veux toujours, luis dis-je en lui mordillant le lobe de l’oreille. — Oui... Je crois que je suis prête, vas-y... — Tout va bien se passer, rassure-toi. Je vais y aller très doucement, un mot de toi et je m’arrête, OK ? — D’a... D’accord.
Je reprends mes embrassades sur son corps pour réveiller son excitation. Je la lèche, l’embrasse, la caresse, la palpe de partout, lui arrachant de petits gémissements, mais une question me taraude. Comment boire son sang virginal sans qu’elle ne s’échappe en courant en se disant que je suis complètement tarée ? C’est alors que j’ai une idée, simple, mais efficace. Je prends une bande de soie opaque dans un petit tiroir.
— Ma chérie, tu dois savoir que lorsqu’on est privé d’un sens, les autres sont plus sensibles ?— Oui... Où veux-tu en venir ? — Que dirais-tu que je te bande les yeux ? Ça te permettra de ressentir encore davantage ce moment unique dans ta vie. Je te promets que tu ne crains absolument rien, je ne serrerai pas le nœud et tu pourras l’enlever toi-même au besoin. — Très bien, vas-y. Je te fais confiance.
Je l’embrasse à pleine bouche et lui place le bandeau sur les yeux, l’attachant derrière sa tête en faisant un nœud, léger comme promis.
— Tout va bien ? lui demandé-je en caressant sa vulve.— Ouiiiii... soupire-t-elle de plaisir.
Je plonge à nouveau dans son entrejambe et entreprends de le lécher encore une fois, l’amenant rapidement à un nouvel orgasme qui la fait crier de bonheur. L’estimant prête, je m’empare d’un petit gode de 15 centimètres sur 3 de large, une taille adaptée pour une première pénétration. Je l’insère doucement dans son intimité luisante, m’arrêtant juste avant la membrane protectrice de son hymen. Je sens déjà le goût du sang sur mes lèvres et je dois me contrôler pour y aller en douceur.
— Prête ma chérie ?— Oui... Vas-y... répond-elle avec une légère crainte dans la voix.
Je l’embrasse à nouveau en passant un bras derrière sa tête pour la maintenir tout contre moi. De mon autre main, je fais de petits va-et-vient dans sa grotte intime jusqu’au moment où je l’enfonce plus fort, déchirant son hymen.

Je la sens aussitôt se tendre et je bloque mon geste, couvrant son visage de petits baisers et susurrant des mots doux, patientant, difficilement, pour venir lécher les légères traces de sang aperçues sur le gode.
— Chut ma belle tout va bien... Calme-toi... C’est fini... C’est passé...— Ça... ça brûle, dit-elle d’une voix chevrotante. — Ça va rapidement passer, respire à fond. Doucement... Voilà.
Petit à petit, elle se calme et je la sens se détendre légèrement. Je recommence alors à l’embrasser sur tout son corps jusqu’à arriver sur son intimité fraîchement déflorée. Enfin la Terre Promise ! Je sors le gode et le plonge directement dans ma bouche, savourant le sang qui le macule. A peine les premières gouttes entrent-elles en contact avec ma langue que je ressens comme un coup de fouet à travers mon corps. Une intense décharge d’énergie me parcourt et me fait presque trembler. Quel délice... C’est comme si un œnologue exigeant découvrait soudainement le meilleur des grands crus. Je lèche le gode en salivant abondamment dessus avant de le replonger dans la grotte d’Emilie.
Elle se crispe, mais je lui susurre des mots doux pour la rassurer.
— Tu vas t’y habituer ma belle. Le plus dur est fait.
Je lui dévore une nouvelle fois son clitoris pour faire remonter son plaisir et lui faire oublier la douleur, ressortant parfois le gode pour le lécher. Chaque goutte de sang est un véritable délice qui me nourrit plus qu’un litre de sang animal. J’aurais pu boire ce breuvage pendant des heures, mais malheureusement pour moi, Emilie ne saigne pas beaucoup et le gode ressort bientôt propre. Je plonge deux doigts dans sa grotte et les remue pour extraire le plus possible, mais je dois me faire une raison. Plus rien. Emilie jouit à nouveau sous mes coups de langue et je la sens partir dans un dernier orgasme puissant.
Repue également de mon côté, je m’allonge contre elle en l’embrassant dans le cou.
— Comment te sens-tu ? lui demandé-je.— Bien... Ça m’a fait mal au début, mais tu as réussi à me faire oublier la douleur avec ta langue. Merci...

Je souris en lui ôtant son bandeau. Si elle a de petits yeux en raison de l’intense fatigue due à ses orgasmes, je sens néanmoins qu’elle se sent apaisée... heureuse... Elle m’embrasse à pleine bouche à son tour.
— Merci Melissa. Merci pour tout...— C’était un véritable plaisir, chérie. Je pourrais faire ça tous les jours, tu sais. Et tu es si belle... Tellement magnifique lorsque tu jouis...

Son visage s’illumine et nous restons encore une fois allongées longuement sur le tapis, savourant le contact de nos corps. Elle, heureuse d’être enfin déflorée et de découvrir les plaisirs du sexe. Moi, repue du meilleur des repas que peut faire un vampire, et me sentant à nouveau pleine de vie, loin de ma morosité de ces derniers temps.
— Tu as quelque chose sur le coin de la lèvre... dit doucement Emilie. Mais c’est... du sang ?
Meeerde... Trouve une excuse vite...
— Ah. Euh... J’ai dû m’en mettre sans faire attention... Après t’avoir doigtée, je me suis essuyé la bouche.
Elle me regarda d’un air suspicieux.
— Euh Melissa ? Tu vas peut-être me prendre pour une folle, mais je dois te poser une question.— Vas-y, l’encouragé-je, un peu inquiète de la tournure que prends cette conversation. — Tu es... un vampire ?
Je me crispe violemment en entendant ça, et elle doit le sentir comme elle est lovée contre moi.
— Un vampire... Qu’est-ce que tu racontes ? Ça n’existe pas. Ton orgasme t’est monté à la tête chérie, réponds-je d’un ton qui se veut léger, mais où l’on perçoit une certaine tension.
Emilie se redresse et s’assoit en serrant ses jambes contre sa poitrine. Elle ne part pas au moins. Comment vais-je me sortir de là ?
— C’est ce que je me force à penser depuis tout à l’heure oui. Mais... Tu es bizarre Melissa... Tout d’abord tes... crocs...— Malformation je t’ai dit. — Peut-être, je n’en ai jamais entendu parler, mais passons. Ton âge également. Tu parais avoir quoi... vingt-cinq ans ? Mais tu vis dans un manoir et tout respire le luxe et la richesse. Ça ne colle pas. — C’est à mes parents. — Hmm, désolé, mais je n’y crois pas vraiment... Certes je n’ai pas fait le tour du propriétaire, mais je n’ai pas vu un seul élément laissant penser que d’autres personnes vivent ici... Pas une photo de famille, rien.
Putain, cette petite est vraiment perspicace... Mais que cherche-t-elle, elle ne peut tout de même pas croire réellement à l’existence de vampire... Si ?
— Et encore, reprit-elle. On pourrait trouver une explication à tout ça, mais...— Mais quoi ? — Tout à l’heure quand tu m’as mordillé le cou et que je t’ai demandé si tu étais un vampire... Tu as rigolé, mais j’ai senti que tu te crispais déjà. Et la manière dont tu as reniflé dans le creux de mon cou. Mais ce qui me fait vraiment penser que tu es... différente... C’est... Eh bien... Le bandeau que tu m’as mis... n’était pas entièrement opaque... — Tu veux dire que... — Oui. Je t’ai vue lécher ce gode comme une folle tout juste après m’avoir déflorée... Du coup, j’ai deux explications. Sois tu es un vampire soit... une fille vraiment bizarre...
Je me redresse à mon tour et plonge mon regard dans le sien. Étonnamment, je ne perçois pas de peur ou autres, juste un intérêt réel pour la question.
— Emilie, je... Tu... Que veux-tu que je te dise ? Les vampires ça... ça n’existe pas.— Je ne pense pas. J’ai beaucoup étudié les mythes et légendes et le vampire est un des mythes communs à toutes les cultures sur terre, quelle que soit l’époque. Et dans chaque mythe se cache une part de vérité.
Cette fille me laisse perplexe. Je viens de la déflorer et elle me balance ouvertement qu’elle pense que je suis un monstre suceur de sang en restant là, assise en tailleur sur mon tapis.
— Eh bien...
Bon et bien, je me lance... On verra sa réaction.
— Eh bien oui, Emilie, tu as vu juste. Je suis bien un vampire.
Ses grands yeux s’écarquillent. Malgré toutes ces paroles, elle ne pensait donc pas réellement que ça existait.
— Tu... C’est donc bien vrai...
Prenant peut-être conscience de la situation, je la sens se tendre et s’agiter, la peur commençant à s’installer en elle. Je prends les devants en lui prenant doucement les poignets, mais elle retire ses mains. Bien que compréhensible, ce geste me blesse.
— Oui c’est vrai. Mais Emilie... Je ne suis pas un monstre, certes je bois du sang, mais jamais je ne tue quelqu’un pour l’obtenir, juste une petite ponction. Je suis immortelle oui, mais je reste avant tout une femme. Crois-moi, tu n’as rien à craindre de moi.— Je... Je veux bien te croire, car tu m’as donné un tel plaisir que je ne peux pas penser que tu me veuilles du mal, mais... Un vampire ! Même en te le disant, je n’y pensais pas, je pensais que tu allais trouver une explication à... tout ça... — Et bien si, les vampires existent. Mais je te le jure, je n’ai jamais fait de mal à une personne qui ne l’ait pas méritée Emilie ! Promis. Par contre... j’avoue avoir tout fait pour t’avoir ce soir, car tu t’en doutes sûrement, le sang de vierge... c’est le meilleur repas que peut faire un vampire. — Tu me voyais donc comme un simple bout de viande ? demande-t-elle d’une voix glaciale.
Aïe... Je l’ai vexée apparemment. La situation devient cocasse. Moi, la vampire de plus deux siècles, galère à me justifier devant une gamine de 18 ans tout juste déflorée.
— Non Emilie, bien sûr que non ! C’est avant tout pour ta beauté et ta personnalité. Tu sembles être une jeune fille en or, drôle, intelligente, belle. Nos échanges tout au long de la semaine m’ont énormément plu, notre discussion de tout à l’heure également. Et te faire l’amour... Ça a été incroyable. Donc non Emilie, tu n’es pas juste un bout de viande. Tu es une femme que j’ai pris plaisir à aimer.— Et... que va-t-il se passer maintenant ? — Mais rien du tout... Enfin, ça dépend de toi... Tu peux partir, je te demanderai juste de garder mon secret pour toi. Ou bien tu peux rester. Je rêve de te faire l’amour encore et encore, de pouvoir me gorger du contact de ton corps gracile contre le mien, de pouvoir te lécher, t’embrasser encore et encore. Mais tu es libre. Le choix t’appartient.
La jeune fille hésite longuement. Elle reste en tailleur et me scrute du regard. De mon côté, je la regarde avec toute la passion et la tendresse qu’elle m’inspire, pour bien lui signifier que je ne lui veux aucun mal.
Finalement, elle se lève. Mon cœur se serre, car je pressens qu’elle va partir. Tant pis, je vais retourner aux affres de ma solitude... Une larme m’échappe au coin de l’œil... Je baisse la tête de dépit en me maudissant... De sombres pensées morbides me traversant déjà l’esprit.
— Mélissa ?
Je relève la tête, les yeux embués de larmes. Tiens, elle est encore là ? Pourquoi me tend-elle la main ?
— Pars Emilie, je comprends. Tu es une jeune fille et je comprends que tu penses que je suis un... monstre... J’ai adoré cette soirée en tout cas... Adieu.— Mélissa ? répète-t-elle.
Pourquoi reste-t-elle encore ? Je saisis sa main tendue et me relève, anéantie. Le choc d’être passé du sentiment de plénitude post-orgasme à la pensée de mon avenir solitaire me ravage le cœur.
Cependant, debout l’une devant l’autre, séparés par seulement cinq centimètres, elle se penche pour murmurer au creux de mon oreille...
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