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Un amour de vampire

Chapitre 7

Première offrande

Lesbienne
Après cette première soirée de passion, nous allons nous coucher et sombrons directement dans les bras de Morphée, tant cette soirée nous a épuisée.
Je passe une excellente nuit, la meilleure depuis bien longtemps et lorsque je me réveille, je prends soudainement peur que tout cela n’ait été qu’un rêve. Ouvrant précipitamment les yeux, je me rassure en voyant une jeune et belle endormie. Ravie de constater que tout cela est bien réel, je plonge sous la couette et me love contre le corps nu de ma jeune partenaire. Elle est délicieusement chaude et je pose ma tête dans le creux de son épaule, un bras derrière elle qui caresse du bout des ongles sa peau si douce, l’autre main posée sur un de ses seins. J’aurai pu rester des heures ainsi mais Emilie s’agite et ouvre les yeux, qui tombent directement dans les miens. 
-Bonjour, murmure-t-elle en souriant.
-Bonjour ma beauté, réponds-je en lui rendant son sourire. Tu as bien dormi ? 
-Je crois que c’est une des meilleures nuits que j’ai passées...
Nous nous regardons longuement, nous caressant du bout des doigts. Aucune gêne ne se fait sentir et ni l’une ni l’autre ne se décide à interrompre ce moment. Amon décide alors de s’en charger. Ce diable de chat saute sur le lit et vint s’asseoir, me regardant avec intensité, comme pour me rappeler à mes devoirs.
-La peste soit de ce chat, soupire-je. Je t’abandonne cinq minutes ma belle, Monseigneur souhaite sa pâtée du matin ! C’est déjà un miracle qu’il ait attendu jusque-là. Et nul doute que les deux autres ventres sur pattes vont bientôt venir manifester leur mécontentement.
Comme pour appuyer mes dires, Amon miaule et vient me donner des petits coups de tête.
-C’est bon, Ô Maître des lieux, je me lève !
-Tu peux m’indiquer la salle de bains et les toilettes ? demanda Emilie. -En face de ma chambre. Attends-moi pour la douche, lui souffle-je à l’oreille. 

Elle m’embrasse fugacement et je m’arrache avec regret à la douce chaleur du lit pour descendre dans la cuisine. Je prends quand même plusieurs minutes pour câliner mes animaux car malgré mes râles, je les aime énormément. Amour qu’ils reportent rapidement sur leurs gamelles.
-Ingrats...

Je remonte ensuite à l’étage et ouvre la porte de la salle de bains. Emilie est en train de se regarder dans l’immense miroir. Il faut dire qu’on aurait pu vivre dans cette pièce. Une immense baignoire d’angle avec fonction jacuzzi, où l’on peut facilement se tenir à quatre. Une grande douche à jets et rideau de pluie. Un immense lavabo avec un miroir non moins immense... Le tout d’une blancheur éclatante avec des carreaux à motifs floraux.J’enlace Emilie par derrière et lui embrasse le cou tout en lui attrapant les seins. La jeune fille rie. 

-Tu comptes me mordre, mon petit vampire ?-Ne me tente pas, dis-je en lui léchant le cou, là où passe une des deux artères du cou. 

-Ta salle de bains est magnifique... 
-Bah... quand on est immortelle et riche, on a le temps de se faire plaisir... Que préfères-tu tester en premier ? Douche ou bain ? 
-Une bonne douche je pense. Si je prends un bain, je risque d’y passer la journée. 
-Ce ne serait pas pour me déplaire, mais soit ! 
Je la prends par la main et l’emmène sous la douche, activant le rideau de pluie qui fait couler une eau délicieusement chaude sur nos corps, laissant nos mains libres pour d’autres occupations. Et autant vous dire qu’elles sont bien occupées !Pressant nos corps l’un contre l’autre, nous nous caressons avidement, tout en nous embrassant avec passion. Je la retourne pour qu’elle me présente son dos, m’empare d’une bouteille de shampooing et enduit ses longs cheveux, tout en lui massant longuement le crâne avant qu’elle ne me rende la pareille. Puis je verse du gel douche sur mes seins, et entreprends de l’étaler sur son corps en me frottant à elle sensuellement. Elle gémit déjà de plaisir et prenant à son tour le savon liquide, elle me frotte longuement le dos, les fesses, passant une main sur ma vulve trempée d’eau et d’excitation. Tout ça alors que nous nous embrassons sans arrêt, Emilie y met tellement de passion qu’elle se coupe légèrement la langue en l’appuyant un peu trop fortement sur un de mes crocs. Son sang perle et quelques gouttes tombent dans ma bouche. 
Aussitôt, mon regard change, la part primitive du vampire en moi voulant toujours plus de sang. Je ferme ma bouche sur sa langue et la presse pour faire couler le plus de sang possible. 

-Hmmpff... gémit Emilie en tentant de se dégager.
-Oh... Désolé ma chérie... balbutie-je, reprenant le contrôle et m’écartant d’elle. 
-Tu... Tu voulais plus de mon sang ? 
-Oui... Je baisse la tête d’un air contrit. Désolé, ça a été si soudain que je n’ai pas réussi à me contrôler tout de suite. Ton sang est si... délicieux... Si puissant... 
-Tu... Tu voudrais m’en prendre plus ? 
-Emilie... Je soupire en secouant la tête. Oui j’adorerai ça mais cela peut être dangereux pour toi, notamment si je t’en prends trop. Non... je te laisse tranquille avec ça, je ne veux pas te faire du mal. 
-Mélissa... Elle a la voix tremblante mais son regard est partagé entre l’inquiétude et l’excitation. Je... Tu... Prends mon sang s’il te plaît... Mords-moi. Je me donne à toi. 
-Ma chérie... 
J’appuie mon front contre le sien et plonge mon regard dans le sien.
-Tu es sûre de toi ? Je te promets que je ferais attention à toi mais si tu te donnes, c’est totalement. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Lorsque je t’aurai mordu et que je te boirai, tu seras sans défense, incapable de bouger.
-Ou... Oui... Vas-y s’il te plaît. Tu me plais trop, je veux être à toi. Bois-moi s’il te plaît... Tu me donnes tant de plaisir... Je veux... Je veux te faire plaisir également. 
Nous nous asseyons pour éviter une chute malencontreuse. Moi, adossée contre le carrelage, elle de dos, lovée entre mes jambes. L’eau ruisselle toujours sur nos corps grâce au rideau de pluie.Je la caresse longuement, frottant très légèrement son intimité palpitante. Je lèche et embrasse son cou, à l’endroit où je compte la mordre. Elle a fermé les yeux et respire très vite, son cœur battant la chamade. 

-Tout va bien se passer, je te le promets, lui susurrais-je.-Vas-y Mélissa, supplie-t-elle. Je risque de changer d’avis si tu attends trop. 

Après un dernier coup de langue, j’inspire à fond et plante mes crocs dans la chair tendre de son cou juvénile. Le riche liquide carmin s’écoule aussitôt et Emilie crie, de douleur, de crainte mais également d’un fond d’excitation. Elle s’affaisse entre mes bras, ayant perdu tout contrôle sur son corps en raison des toxines présentes dans mes crocs qui immobilisent la victime, pratique pour les récalcitrants.Ma bouche est ventousée sur son cou, recueillant avec délice le précieux nectar qui se déverse et dont je me délecte avec bonheur. Un mince filet s’échappe de la commissure de mes lèvres et coule le long de son corps, passant entre ses seins et atterrit au sol, teintant l’eau d’une légère couleur rougeâtre. 
Je la bois durant une longue minute, retardant au maximum le moment où je devrais stopper mais lorsque je sens son pouls faiblir légèrement, je m’arrache avec regret et lèche la blessure pour la refermer (une petite capacité vampirique bien pratique). 

Je suis repue, gavée du puissant sang d’Emilie qui est un véritable régal du fait de sa jeunesse. Je ferme les yeux et profite du contact de l’eau ruisselant sur mon corps, mes sens décuplés par cet excellent repas. Emilie est à la limite de l’inconscience, merde, j’ai peut-être un peu abusé... Mais je suis rapidement rassurée lorsqu’elle murmure d’une voix à peine audible. 
-Ooooh... C’était... Intense.
-Tu vas bien ma beauté ? 
-Deux minutes... 
L’embrassant sur la joue, je descends mes mains le long de son corps et me mets à la masturber avec douceur d’une main tout en enfonçant deux doigts dans son antre brûlant. Elle gémit et jouit rapidement sous mes doigts habiles.
Arrêtant l’eau, je lui passe un peignoir éponge, en enfile un également, et la porte à ma chambre où je l’allonge tel un bébé. Elle n’a plus de force, aussi, je cours à la cuisine lui prendre une boisson très sucrée que je lui fais boire pour lui redonner un peu d’énergie. 
Elle reste ainsi deux bonnes heures, dormant à moitié, tandis que je lui murmure une litanie de mots doux sans queue ni tête, la couvrant de petits baisers. 
Quel bonheur ! Je suis littéralement aux anges, aussi heureuse que du temps de ma maîtresse. Cette Emilie est une véritable perle. Non seulement elle m’a offert sa rose, mais en plus elle a accepté ma condition et vient même de me donner son sang ! Je referme mes bras sur elle, ne voulant pas lâcher cette petite merveille qui me bouleverse le cœur par sa beauté, son innocence mais aussi sa passion et son ardente envie d’aimer et d’être aimée. L’avoir dans mes bras est un pur bonheur et la toucher est comme devenu une nécessité vitale pour moi. J’aimerai tant que cet instant dure pour toujours... 
Nous nous rendormons ainsi, épuisées par ce tsunami d’émotions qui nous balaye. Je me réveille vers 17h par un puissant vent et le son d’une pluie battante, prémices d’une petite tempête qui va s’abattre sur la région. Je me lève aussitôt pour faire rentrer mes chiens et voyant qu’Emilie dort toujours, je la laisse reprendre des forces tout en m’attelant à lui préparer un bon dîner. Je dresse une table en sortant ma plus belle vaisselle : assiettes en porcelaine, verres en cristal, bougies parfumées à la rose. Je sors le grand jeu tout en préparant pour ma belle un repas comme je n’en ai plus fait depuis longtemps ! Salade de saint jacques, risotto aux cèpes... Je m’amuse beaucoup en ayant l’impression d’être une gamine cherchant à impressionner son coup de cœur, ce qui est de fait bien le cas... Je reprends une petite douche, me maquille légèrement, enfile une robe fourreau d’une belle couleur bordeaux, fendue au niveau de la poitrine, ce qui laisse entrevoir la naissance de mes seins. 
En me regardant dans le miroir (oui, je peux, la légende que les vampires n’ont pas de reflet est une connerie de plus), je me trouve belle et désirable. Apparemment ce fut aussi le cas d’Emilie qui rentre à ce moment dans la salle de bains et qui se fige. 
-Waouh, tu es... Magnifique ! s’exclame-t-elle. Mais... C’est en quel honneur ?
-Pour toi ma chérie, dis-je en virevoltant autour d’elle. Rafraîchis-toi donc et fais toi belle également, bien que tu sois déjà sublime. Tu as mon maquillage ici et je te laisse piocher ce que tu veux dans ma garde-robe dans ma chambre. Quand tu auras fini, rejoins-moi au salon. 
J’en profite pour transformer ledit salon en véritable petit nid d’amour. Lumières éteintes, éclairage aux bougies et au feu de cheminée, volets fermés et les épais rideaux de velours rouge baissés. Je sors une bouteille de Sauternes d’une excellente année et attends ma chère Emilie en câlinant Amon qui me fait comprendre à sa manière que je ne me suis pas assez occupée de lui aujourd’hui. Tout est prêt...Il ne manque plus que la principale intéressée.
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