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Un amour de vampire

Chapitre 8

Souvenirs

Histoire médaillée
Lesbienne
Après une attente que je juge interminable, Emilie arrive enfin et je reste subjuguée par la sublime créature qui apparaît devant moi. Elle s’est maquillée légèrement, soulignant juste ses sourcils au crayon, un rouge à lèvres léger posé sur sa bouche, cheveux lissés et elle a en plus enfilé une de mes robes préférées, mais qui ne me va pas de mon point de vue. D’un bleu turquoise, fendue dans le dos et le long de la jambe gauche, elle met admirablement la silhouette menue d’Emilie qui a moins de formes que moi.
Elle me sourit timidement et je me lève pour la rejoindre. Sans un mot, je lui prends les mains et pose un doux baiser sur ses lèvres. Pas de langue ni d’échange de salive, juste nos bouches qui se pressent l’une contre l’autre alors que nos mains se caressent.
— Je ne trouve pas les mots pour te dire à quel point tu es belle, soufflé-je dans un murmure.— Alors on est deux, répond-elle de la même manière.
Nous nous sourions et je l’accompagne jusqu’au divan. Je nous sers chacun un verre de vin pour trinquer.
— A ta santé ma chérie. Cette soirée est pour toi, profites-en, demande-moi ce que tu veux. — Ce que je veux ? dit-elle d’un air espiègle. Méfie-toi mon petit vampire, je pourrais être très... gourmande. — Je n’attends que ça, ma belle Emilie.
Elle m’embrasse à nouveau et la bouteille de vin est, doucement, mais sûrement, descendue alors que nous nous susurrons des mots doux tout en nous embrassant régulièrement. Tout est terriblement érotique et ni l’une ni l’autre ne veut briser cet instant magique, alors que la moindre étincelle aurait pu faire voler nos vêtements dans la pièce pour un nouveau corps à corps passionné. Mais nous parvenons à nous contenir et après avoir fait un sort à cette bouteille, nous passons à table où je suis ravie de l’enthousiasme avec lequel Emilie apprécie ce repas. N’étant plus collée l’une à l’autre, la conversation dérive sur divers sujets. Emilie étant très cultivée et moi ayant eu largement le temps de m’instruire sur un nombre incalculable de choses, l’échange est vif et intéressant.
Nous retournons au salon pour boire une petite Chartreuse, histoire de faire passer le dîner. N’ayant jamais goûté ce digestif titrant honorablement à 55 degrés, je ris beaucoup lorsqu’Emilie le boit et grimace à la première gorgée. En ayant fait couler un peu sur le coin de ses lèvres, je passe un petit coup de langue dessus.
— Merci Mélissa. Pour ce repas et ce week-end. Je ne pense pas avoir déjà été aussi bien de ma vie.— C’est un véritable plaisir, chérie. Tu as également illuminé ma journée. Tu sais... Je n’étais pas très en forme ces temps-ci... Le problème de vivre éternellement, c’est qu’on se sent rapidement seule si on n’a personne pour partager cette éternité...
Emilie se blottit contre moi.
— Je comprends... Tu n’as vraiment personne ? Au fait, tu ne m’as pas raconté comment tu étais devenue un vampire. Tu es née comme ça ? Ou bien comme dans les légendes, on t’a mordue ?— Pour une fois, les légendes disent vrai, dis-je en riant. C’est une assez longue histoire et plutôt triste en fin de compte. Ressers-moi donc un verre s’il te plaît. Je n’apprécie guère me replonger dans ces souvenirs, mais comme tu as accepté de rester, tu as le droit de savoir.

Après avoir bu une nouvelle gorgée de digestif, je me lance dans le récit de mon histoire. La Révolution, la Terreur, le massacre de ma famille, le vampire qui m’a sauvée et transformée... Emilie écoute attentivement, sans jamais m’interrompre.
— Lorsque j’ai découvert mes nouvelles... capacités dira-t-on. Je ne savais pas du tout à quoi m’en tenir. A cette époque, les seules légendes de vampires connues étaient celles de monstres nocturnes assoiffés de sang. Mais j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un. Une vampire également. Elle m’a prise sous son aile et m’a appris tout ce qu’il fallait savoir. Nous sommes également devenues amantes et au fil du temps, nous sommes même tombées amoureuses l’une de l’autre et avons vécu avec bonheur plusieurs dizaines d’années. Ce fut la plus belle période de ma vie. Nous nous aimions à un point... Chaque journée était un cadeau du Ciel. Nos vies étaient faites d’amour, de fêtes, de voyages... Le bonheur absolu. Jusqu’au jour où...
Ma voix se brise à cet instant. Sans m’en rendre compte, je me mets à pleurer en me remémorant ces douloureux souvenirs. Près de deux cents ans après, la douleur est toujours aussi vivace.
— Mélissa... Tu n’es pas obligée... souffle Emilie à mon oreille.— Non... Ça va aller...
Je respire un grand coup, reprends un verre et me relance dans mon récit, le cœur abominablement serré.
— Elle est morte lors de la Commune de Paris. Une balle perdue... Nous sommes immortelles, mais pas invincibles. Cette journée a été la plus horrible de ma vie. Autant pour le massacre de ma famille, je n’ai qu’un souvenir très flou comme j’étais terrifiée et que tout est allé très vite. Mais là... Je la vois encore dans cette insurrection, me souriant pour tenter de me rassurer comme j’étais apeurée par la guerre civile qui se déroulait à côté de nous. Je la revois... Belle, souriante... Et soudainement, une détonation... Son visage qui se fige et son torse qui se teinte de rouge... Elle est morte dans mes bras, alors que je hurlais mon incompréhension et ma douleur devant cette injustice... Elle ne pouvait pas mourir ! Elle ne pouvait pas me laisser seule comme ça ! Sans elle, ma vie n’avait pas de sens !
A ce moment, je suis en larmes et Emilie a également les yeux embués. Tentant de me ressaisir, je reprends le cours de l’histoire.
— J’ai mis des années à m’en remettre. C’est un de ses amis qui m’a aidée à surmonter la pente. Un vampire aussi, administrateur et financier hors pair. C’est lui qui s’occupe de gérer ma fortune aujourd’hui. Enfin... Après plusieurs dizaines d’années de solitude et d’enfermement, j’ai repris un peu goût à la vie avec les années folles, après la Première Guerre mondiale. Ne voulant plus m’attacher pour ne pas revivre les ravages de la perte d’un être aimé, je me suis énormément libérée, couchant avec à peu près tout le monde que je croisais et ça a continué, continué, continué... Mais depuis quelque temps, la solitude s’est rappelée à moi. Peu importe le nombre de personnes qui se retrouvent dans mon lit, je me sens terriblement seule...
Emilie me regarde longuement, touchée par mon histoire il va sans dire peu commune. Puis doucement, elle pose ses lèvres sur les miennes, forçant doucement le barrage avec sa langue et nous échangeons un baiser tendre, doux et plein de promesses.
— Et là, ça va mieux ? demande-t-elle en souriant.— On ne peut mieux... Mais je ne peux m’empêcher de penser que... Et bien que la semaine prochaine, je serai à nouveau seule... Désolé Emilie, je ne veux pas gâcher l’ambiance, c’est juste que... Je ne sais pas trop où j’en suis. C’est ironique non ? Après avoir vécu 200 ans, on pourrait penser que l’on sait tout à fait ce que l’on veut. Et bien, je t’assure que non... — Petit vampire... susurre Emilie. Tu ne seras pas seule longtemps, crois bien que je vais revenir le week-end prochain. Enfin, si tu le veux bien... — C’est vrai ? demandé-je avec un peu trop d’enthousiasme. — Bien sûr ! dit Emilie en souriant. Tu crois peut-être que je vais te laisser tranquille après le plaisir que tu m’as donné ? Oh que non, tu es condamnée à devoir m’en prodiguer encore et encore. — C’est la sentence la moins dissuasive de l’histoire des condamnations, répondis-je en riant.
Elle me prend dans ses bras, embrassant mes joues pour faire disparaître les traces de mes larmes. Que j’aime le contact de ses lèvres sur moi ! En quelques secondes, elle a réussi à me tirer de la tristesse dans laquelle m’a plongée mon histoire. Désireuse d’en avoir plus, je tourne la tête pour que son prochain baiser arrive sur mes lèvres.D’abord doux, notre baiser se fait plus passionné pour se terminer en un véritable duel de langues ponctué par nos profondes inspirations. Nos mains caressent nos visages, descendent dans le dos, dessinent le contour de nos corps. Profitant d’une brève accalmie, nous faisons voler nos robes et sous-vêtements pour à nouveau fusionner nos bouches, pressant cette fois nos corps nus l’un contre l’autre. Emilie m’allonge sur le divan et vint se lover contre moi, collant ses seins aux tétons durcissant contre les miens, frottant son entrejambe déjà humide sur une de mes jambes.
— Que tu es belle, murmuré-je à son oreille. S’il te plaît petit cœur, occupe-toi de moi, je te promets de te le rendre au centuple.
Emilie sourit et quitte ma bouche pour descendre sur mon cou, ma poitrine, mes seins. Elle couvre mon corps de petits baisers et de petits coups de langue qui me font fondre. Je passe en même temps mes mains dans ses doux cheveux et accompagne son trajet en appuyant un peu lorsqu’elle arrive sur une zone érogène pour lui indiquer d’insister. Ma respiration haletante et mon entrejambe humide au possible la rassurent sur sa capacité à me prodiguer du plaisir. Enfin, le moment tant attendu arrive. Elle pose sa bouche sur mon clitoris bandé comme rarement et dépose un petit baiser dessus, m’arrachant un couinement qui la fait rire. Tâchant d’imiter ce que je lui ai fait auparavant, elle ventouse sa bouche contre ma vulve et se met à sucer, aspirer, lécher doucement. Je gémis en appuyant sur son crâne.
— Continue ma chérie... Ouiii... Ouiiiiiii... C’est trop bon ! Hmmmpf, si tu savais comme j’adore ce que tu me fais ! Ne t’arrête surtout pas...
N’en ayant aucune intention, Emilie continue et un orgasme foudroyant me balaye, me faisant à nouveau exploser de plaisir. Le tsunami de plaisir passé, elle revient m’embrasser, tout en continuant à frotter très doucement mon intimité.
— Ooooooh, dis-je en gémissant. Emilie c’était... Incroyable.— Ravie que ça t’ait plu. Alors... C’est à ton tour maintenant... — Viens t’asseoir sur moi s’il te plaît...

Posant sa vulve trempée sur ma bouche, je commence à la lécher doucement, profitant de ma position allongée pour saisir ses seins dans le même temps et les caresser avec sensualité. Emilie gémit de plaisir et remue sur ma bouche tout en attrapant mes mains avec les siennes pour m’inciter à pétrir sa poitrine avec plus d’entrain. Elle est tellement excitée que sa jouissance est rapide et puissante, et elle s’écroule sur moi, m’embrassant et goûtant dans le même temps son odeur intime qui imprègne mon visage.
— Encore... grogne-t-elle. Encore !
Elle est littéralement assoiffée de plaisir. Pour mon plus grand plaisir, j’ai réveillé le succube qui sommeille en elle et la contenter est le plus agréable des passe-temps.
Elle appose sa vulve détrempée sur la mienne, posant une de mes jambes sur son épaule et dans cette position des ciseaux que j’adore particulièrement, elle se met à faire des mouvements de bassin pour frotter nos entrejambes l’un contre l’autre tout en me léchant le pied tandis que je joue encore une fois avec ses seins. Dans un concert de grognements et de gémissements, nous jouissons simultanément avant de nous blottir dans les bras l’une de l’autre et de nous couvrir de petits baisers.Épuisées et vidées, nous restons dans cette position longtemps, si longtemps que le feu dans la cheminée s’éteint doucement et qu’Emilie s’endort dans mes bras. Souriante, je tente de la réveiller, mais peine perdue, elle dort à poings fermés. Procédant avec douceur, je me lève et la prends dans mes bras pour la conduire dans la chambre grâce à ma force de vampire. Je la couche, me love contre elle et nous emmitoufle sous l’épaisse couette, ne tardant pas à m’endormir également.
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