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Un amour de vampire

Chapitre 10

Se séparer pour mieux se retrouver

Lesbienne
Emilie grogne, gémit, se plaint de la torture du réveil, mais se lève tout de même, filant à la douche pendant que je lui prépare un solide petit-déjeuner.
— Oh merci ! s’exclame-t-elle en arrivant dans la cuisine. Par contre... Tu n’aurais pas vu mon string ?
Je le sors de la poche de mon peignoir en souriant tout en humant son odeur.
— Tu parles de ça ? Confisqué !— Mélissa ! se plaint-elle en rigolant. Tu l’auras voulu, je prends un des tiens !

Vint le moment des au revoir. Je la prends dans mes bras tout en l’embrassant profondément.
— Ça va être long jusqu’à vendredi...— Oui, souffle Emilie. On s’écrit ? — Bien sûr. Allez, file avant que je ne te séquestre ici !

Un dernier baiser et la voilà partie. Tout me paraît soudainement bien vide d’un coup. Je déambule chez moi comme une âme en peine, sans but, en proie à la morosité. Ce week-end avec Emilie a été tellement intense ! J’ai fait découvrir à cette adorable jeune fille les joies de l’amour, celle-ci a découvert mon secret et l’a accepté sans problèmes, allant même jusqu’à m’offrir son sang. Je m’assieds dans un fauteuil et serre mon chat contre moi, celui-ci se mettant à ronronner puissamment, ce qui m’apaise un peu. D’autant que mes chiens, sentant ma tristesse, me collent et me lèchent les mains.
— Merci mes amours, murmuré-je en caressant mes animaux qui contribuent fortement à ne pas rentrer en dépression. Allons, on se ressaisit, me morigéné-je. Que sont cinq jours dans une vie de plus de deux siècles ? Emilie va revenir !
Tentant de passer à autre chose, je profite de mon réveil matinal pour faire une grosse session de ménage avant de partir faire une longue promenade à cheval qui m’occupe une grande partie de la journée. Le soir venu, je suis assise devant la télé, regardant un de ces téléfilms débiles de Noël, mièvres à souhait, lorsque mon portable vibre.

Point de vue d’Emilie.


C’est la mort dans l’âme que je claque la portière de ma voiture et prends la route de la fac. Quel week-end ! Assurément l’un des plus beaux et des plus intenses de ma courte vie. Je ne parviens même pas à mettre les mots sur ce que je ressens...Melissa m’a fait découvrir le plaisir et m’a fait me sentir aimée, moi qui ai une fâcheuse tendance à me renfermer sur moi-même face au monde extérieur. Quelle femme tout de même... et une vampire... Je la revois, léchant mon sang virginal, je repense à cette étrangement plaisante douleur lorsqu’elle m’a mordue pour me boire quand je me suis offerte à elle. Je me remémore la douceur de ses lèvres, ses yeux verts pétillant de plaisir après la jouissance, le grain de sa peau sous mes doigts...
Bon Dieu, je m’excite toute seule, concentre-toi sur la route ma grande, ce n’est pas le moment d’avoir un accident !

En à peine trois jours, cette femme a bouleversé toute mon existence. Sous son apparence de femme sûre d’elle, j’ai perçu sa fragilité et lorsque je repense aux drames de son existence, mon cœur se serre. Ses larmes quand elle a cru que j’allais partir après l’annonce de sa véritable nature, lorsqu’elle m’a raconté son histoire et la perte de son amour. Etrangement, je ressens une pointe de jalousie envers cette femme. Je secoue la tête... Elle est morte depuis longtemps, mais je perçois très bien l’immense douleur qu’elle a causée à Melissa. Et si jamais elle et moi en arrivions à ce point-là ?Calme-toi Emilie... Melissa t’a dit qu’elle ne voulait plus s’attacher pour ne pas subir à nouveau une telle perte. Pourtant... Sa tristesse quand je suis partie, sa joie quand je lui ai dit que je reviendrais le week-end prochain...
Il faut vraiment que je reprenne mes esprits ! La réalité s’en charge pour moi lorsque j’aperçois les tristes murs gris de ma fac. On est reparti pour une nouvelle semaine de cours qui ne m’intéressent guère, mais bon...
La journée se passe difficilement. Je ne parviens pas à me concentrer, repensant sans cesse à ce week-end, à nos étreintes passionnées, mon esprit s’égare et je m’imagine sans cesse être dans le lit de ma belle vampire.
— Mademoiselle ! intervint un de mes profs de TD, voyant que je n’écoute pas un mot de ce qu’il raconte.— Euh... Oui... Quoi donc ? — Si le cours ne vous intéresse pas, ce n’est pas la peine d’y assister !

Comme si j’avais le choix... Mais je baisse la tête.
— Pardon Monsieur, ça ne se reproduira plus.
Derrière moi, j’entends les rires étouffés de deux filles que je déteste, car un de leur passe-temps favori est de me jouer de sales coups alors que je ne leur ai absolument rien fait.
Enfin, la journée se termine et me voilà dans ma petite chambre d’étudiante au confort plus que spartiate. Rien à voir avec le raffinement de la maison de Melissa, son grand lit moelleux, sa salle de bains digne des grands hôtels... Et je me sens seule... si seule...
Prise d’un accès de tristesse, je sors mon portable et ne résiste pas à envoyer un message, tant pis si je passe pour une jeune fille au cœur tendre, je dois lui parler !
— Rien qu’une journée et tu me manques déjà...

Point de vue de Melissa.

A la réception du message, mon cœur s’emballe soudainement.
— Toi aussi petit cœur. Ta journée fut bonne ?— Bof... Difficile de redescendre sur terre après un tel week-end. C’était tellement génial, vivement vendredi. — J’attends avec impatience ce moment, chérie. Cinq jours, ce n’est pas grand-chose.

Je dis ça alors que rien que cette journée m’a paru interminable...
— Facile à dire quand on a deux cents ans ! me charrie-t-elle.— Dis donc... Traite-moi de vieux débris pendant que tu y es ? répondis-je en souriant. — Vieille, ça oui ^^. Mais débris... Je pense t’avoir montré que non ce week-end non ? — Tu l’as dit chérie. Je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis... Bien avant ta naissance ! — Tu vois que tu es vieille ! — Toi, tu ne perds rien pour attendre ! Si tu continues, tu mériteras une... punition... — Ne me tente pas !

La soirée continue ainsi, en nous envoyant des petites piques avant de dériver sur d’autres sujets, mais je m’oblige à la laisser se coucher tôt pour ne pas l’épuiser ; d’autant que je refuse de rentrer dans une conversation plus intime, n’ayant jamais été friande de ce type d’échange d’une part et voulant maintenir cet état d’excitation / frustration entre nous afin de faire monter le désir pour nos retrouvailles d’autre part.
Et les jours se succèdent. La journée, je vaque à mes occupations habituelles : lecture, équitation, sport, etc. Le soir, je parle avec Emilie de tout et de rien, elle me racontant ses cours, moi mes activités.
Enfin, le vendredi arriva ! Cette journée me paraît interminable tant je guette l’horloge toutes les deux minutes. Emilie termine ses cours à 15h et met une petite heure pour venir. Je prends deux douches, change de vêtements trois fois, tourne en rond comme une lionne en cage, attendant l’heure tant attendue de la délivrance.
L’interphone. Elle est là... J’ouvre immédiatement et c’est comme si un cyclone entre dans la maison. A peine la porte d’entrée est ouverte qu’Emilie se jette dans mes bras et m’embrasse à pleine bouche. Oh grands dieux que sa bouche m’a manqué ! Je claque la porte derrière elle et l’entraîne vers ma chambre où nous continuons à nous embrasser durant de longues minutes. Quelqu’un qui nous aurait vus se serait certainement dit que nous ne nous sommes pas vues depuis des années tant notre baiser et nos caresses sont passionnés ! Mais c’est un besoin presque vital qui nous assiège toutes les deux, ces cinq jours de séparation ont créé un véritable manque et le fait de pouvoir se toucher et s’embrasser à nouveau est une délivrance, presque même une drogue !
— Enfin... murmuré-je. Ce que tu as pu me manquer durant ces jours...— Chuuuut, je suis là maintenant. Ne parle pas. Occupe-toi de moi.
Je fais sauter les boutons de son chemisier et arrache son soutien-gorge en tirant dessus, le déchirant au passage.
— Hé ! rit Emilie, amusée de mon empressement.— T’en filerais d’autres, grogné-je en prenant en bouche un de ses mamelons. — Hmmmmph, soupire la jeune fille en se mordant les lèvres. Ooooh oui vas-y petit vampire !
Je m’occupe avidement de ses seins puis embrasse tout son ventre avant d’arriver dans la fournaise de son entrejambe. Elle est déjà trempée et lorsque ma langue parcourt son intimité sur toute sa longueur, elle ne peut s’empêcher de pousser un cri de plaisir. Plaquant mes mains sur ses seins, je lui dévore l’entrejambe, la faisant gémir de bonheur.
— Oh putain, oh putain, oui ! Oui ! Ouiiii ! jouit-elle en agrippant mes mains. Encore petit vampire, encore ! Prends-moi s’il te plaît !
Me harnachant d’un gode ceinture modeste, je frotte le pénis factice contre l’entrée de sa vulve palpitante.
— Vas-y ! supplie-t-elle ! Enfonce-toi en moi !— Hmmm... Je vais peut-être te faire languir encore un peu. — Pas question !

D’un mouvement décidé, elle noue ses jambes autour de ma taille et me fait basculer en avant, faisant pénétrer le gode dans son antre.
— Oooooh putain ouiiiii ! Vas-y Mélissa, prends-moi !
Décidément, elle a l’air encore plus en manque que moi ! Je commence à donner de petits coups de reins pour que son vagin, encore inexpérimenté, s’habitue à l’organe de latex.
— Plus fort ! m’encourage-t-elle.
Eh bien, que le rodéo commence ! Positionnant mes mains autour de sa tête, je me mets à donner de grands coups de bassin, plus profonds et de plus en plus rapides. Pendant ce temps, Emilie grogne, bave, jouit en marmonnant des phrases incohérentes. Poursuivant ma pénétration, je m’empare de ses lèvres et lui donne un profond baiser.
— Hmmmm, hmmmm, hmmmmmmmmm, souffle-t-elle à mon visage.
Dans un grand cri, elle jouit à nouveau, d’un orgasme si puissant que son corps s’arque, comme traversé par une intense décharge électrique.
— Ça va mieux ? lui demandé-je une fois qu’elle a repris ces esprits.— Oh oui, répond-elle en s’étirant comme une chatte. Si tu savais comme c’était dur cette semaine. J’avais terriblement envie de me faire jouir, mais je me suis retenu pour toi. Mais tu n’as pas joui toi ! Je peux m’occuper de toi ?— Chérie, je suis toute à toi.

Elle m’embrasse et descend sa bouche vers mon entrejambe bouillonnant. Je pousse un long soupir de satisfaction lorsqu’elle commence à me lécher.
— Vas-y petit cœur. Fais-moi du bien...— Tu voudrais que... que je te pénètre également ? — Bien sûr. Tiens, dis-je en lui tendant le gode ceinture.

Elle s’empare du factice phallus et l’observe avec curiosité. Constatant qu’il est encore humide de sa liqueur, elle le lèche avec gourmandise.
— Hmmm, j’ai bon goût ! rit-elle.— Si tu savais ! Prends-moi petit cœur. N’ait pas peur, j’en ai vu passer d’autres ! — Je le pense bien mon petit vampire salope ! susurre-t-elle.

Elle enfile maladroitement le gode et une fois harnachée, elle pose le gland contre l’entrée de ma vulve et me pénètre d’une traite, enfonçant la totalité de l’engin en moi. Il faut dire que j’ai pris un petit calibre pour elle, je suis de mon côté plus habituée aux diamètres plus conséquents. Néanmoins, cela me fait beaucoup de bien et le visage d’Emilie, qui prend une fille pour la première fois de sa vie est adorable.
— Tu aimes ? demande-t-elle, inquiète de mal faire.— Oh que oui... soupiré-je. Accélère le rythme si tu peux, mais garde un rythme régulier.

Elle tente d’accélérer, mais ne parvient pas à conserver des mouvements réguliers.
— Attends, on va essayer autrement. Allonge-toi sur le dos, je vais gérer le rythme. Ne t’en fais pas petit cœur, c’est ta première fois, c’est normal. Je vais tout t’enseigner ma jolie.
Elle se met sur le dos et je m’assieds sur elle, faisant pénétrer profondément le gode en moi. Me baissant en même temps, j’en profite pour l’embrasser goulûment tout en faisant bouger mes fesses à un rythme effréné. Dans cette position, je ne tarde pas à jouir tout en embrassant ma sublime compagne.Une fois comblées, nous nous mettons à nous câliner du bout des doigts, échangeant de petits baisers.
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