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Un amour de vampire

Chapitre 19

Fatidique soirée (partie 2)

Divers
Point de vue de Melissa

Emilie ! Enfin ! Mais... Mais qu’est-ce qui se passe ? Qui sont ces gens autour d’elle ? Ils sont en train de... NON !!!!
Sans perdre une seconde, je cours vers le groupe et à peine arrivée au contact, je saisis un des hommes par le col et l’envoie rouler au sol violemment.
— Dégagez bande de porcs ! leur hurlé-je à la figure. Foutez le camp, laissez-la tranquille !— Oula, elle va se calmer elle ! répond un homme, peu craintif quand il constate que je suis une femme. — Dégagez... de... là... haleté-je, peinant à me retenir. — Fred, tiens là un peu steupl’. Va falloir attendre ton tour ma grande, on s’occupe d’abord de ta copine.
Le dénommé Fred, un homme musclé et me dépassant d’une bonne tête s’approche de moi et commence à me saisir le bras. A ce moment, je vois qu’un autre ouvre de force la bouche d’Emilie tandis qu’un autre y insère son sexe...
Un voile flou tombe sur ma vision... Un mélange de sentiments indescriptible gonfle en moi, je vais les tuer ! Ma capacité de réflexion s’éteint et je ne deviens plus que haine pour ces immondes porcs qui sont en train de violer l’amour de ma vie !
Je ne comprends pas vraiment ce qu’il m’arrive, ça ne m’était encore jamais arrivé. Il faut dire que jamais je n’avais éprouvé une telle haine. Ma peau devient beaucoup plus pâle, mes yeux entièrement noirs, ma bouche s’étire et s’ouvre dans un angle absolument impossible pour un humain...
— Putain, mais qu’est-ce qui se passe ? crie le Fred en question, constatant avec stupeur ma transformation.
Avec une rapidité inouïe, je lui attrape le bras pour le faire passer par-dessus mon épaule et l’envoyer valser au sol avec facilité malgré notre différence de poids. Ni une ni deux, j’en attrape un autre par le crâne et l’écrase contre la tête d’un de ses copains violeurs, les deux s’effondrent dans un craquement écœurant. Et de trois. Les deux restants sont complètement abasourdis. Trois d’entre eux se sont fait étaler en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, par une nana !
Ils commencent à réagir, mais leurs mouvements sont comme au ralenti pour moi. J’attrape le bras de celui qui maintient Emilie et par une violente clé de bras, je lui casse le sien avant de le mettre K. O par un coup de pied en pleine figure. Pour le dernier, je lui réserve un traitement spécial pour avoir osé profaner Emilie avec son sexe. M’approchant de lui, je me délecte de le voir complètement paniqué face à la branlée que je viens d’administrer à ses potes. Mon visage le terrifie également et il recule précipitamment... Il est absolument ridicule avec sa bite à l’air... M’approchant d’un trait, je lui envoie un puissant coup de genou dans les parties, il s’écroule en hurlant avant que je ne lui fracasse la tête contre le sol. Si je m’écoutais, je les aurais tous égorgés sur place pour avoir osé violenter mon Emilie, mais un sentiment d’urgence me pousse à retourner la voir.
Elle s’est écroulée au sol et lorsque je m’approche, je constate qu’elle s’est évanouie. J’essaie de l’appeler, mais à la place, c’est un son abominable qui sort de ma bouche, comme le crissement d’ongles sur un tableau (désolé pour l’image). C’est alors que j’aperçois quelqu’un non loin, figé et terrifié par la scène à laquelle il vient d’assister. Mathieu.

Le pauvre frère d’Emilie est complètement paralysé et son esprit refuse d’admettre ce qu’il voit... Quel est ce monstre qui vient de faire mordre la poussière à cinq hommes en moins de quinze secondes ? Il ressemble à Melissa, mais... C’est impossible...
Je vois Mathieu, mais je ne le reconnais pas. La bête habituellement enfouie en moi a pris le contrôle et ne le voit que comme un nouvel ennemi potentiel d’Emilie.
— Melissa... bafouille-t-il. Melissa, c’est... c’est toi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
J’incline la tête, comme font les chiens lorsqu’ils sont intrigués. Je connais cette voie, mais d’où... C’est un homme ! me hurle la bête en moi. Comme ceux qui violaient Emilie ! Tue-le !
Oui, les hommes doivent payer pour ce qu’ils ont fait à ma bien-aimée. Me ramassant, je m’apprête à bondir sur Mathieu quand Emilie ouvre les yeux, qui s’ancrent directement dans mon regard.
— Petit vampire... murmure-t-elle d’une voix très faible, pas plus haute qu’un murmure.
Elle tente de lever la main pour me caresser le visage, mais n’a pas assez de force. Cette scène me brise le cœur et je reprends le contrôle de moi-même, parvenant à enfouir la bête enragée en moi et reprenant une apparence humaine.
— Emilie... mon amour...
Je me mets à pleurer au-dessus d’elle. Elle a refermé les yeux et ne réagit plus.
— Tiens bon mon cœur, c’est fini, tu es en sécurité maintenant... Tout va bien mon amour... On va te sortir de là.— Melissa ! intervient Mathieu. — Aide-moi, il faut qu’on l’emmène aux urgences, elle saigne sur le crâne ! — Melissa ! Qu’est-ce qui s’est passé putain ?! C’était quoi ce bordel ? — Ecoute, je... je t’expliquerai tout, mais plus tard, OK ? Pour l’instant, il faut qu’on s’assure qu’elle va bien.
Sans me préoccuper de Mathieu, je soulève Emilie dans mes bras et me dirige vers la sortie du parc. Mathieu ouvre de grands yeux en me voyant porter sa sœur comme si elle ne portait pas plus lourd qu’une plume.
— C’est quoi ce bordel ? murmure-t-il.— Plus tard !
Je m’assure qu’Emilie respire encore. Oui, son pouls est régulier... A la sortie du parc, nous croisons par une heureuse coïncidence une équipe du Samu qui a été appelé à cause d’un jeune ayant trop bu, mais qui s’est apparemment à peu près remis.
Je les interpelle et ils accourent vers nous.
— Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demande une infirmière.— Euh... C’est ma copine... Elle s’est fait agresser par un groupe de cinq mecs dans le bois... — Violée ? s’inquiète-t-elle. — Ils... Ils étaient sur le point, mais nous sommes arrivés à temps pour empêcher le pire. Mais elle... elle saigne. — Posez-la au sol. Très doucement. Vous auriez dû nous appeler, il ne faut pas déplacer des personnes blessées !
Je le sais bien, pensé-je intérieurement, mais s’ils débarquaient et voyaient cinq mecs étalés au sol, dont plusieurs, avec des membres cassés, la situation allait devenir très complexe à gérer.
— Est-ce qu’elle va bien ?— Deux minutes, on regarde. Restez calme s’il vous plaît, vous énerver n’arrangera rien.
Facile à dire, je me ronge les sangs et commence à tourner en rond, terriblement inquiète ! Oh Emilie, si seulement j’avais été plus rapide, j’aurais pu empêcher ça ! Et si cette maudite Jenny n’était pas intervenue, on n’en serait pas là, si je n’avais pas couché avec non plus... Mais il est trop tard pour les regrets... De plus, il va falloir que je m’explique avec Mathieu, car apparemment, il a tout vu... Pour l’instant, il est encore hébété et son regard passe de sa sœur à moi, n’arrivant pas à décider ce qui l’inquiète le plus.
— Son état physique semble bon... statue la médecin. On l’emmène toutefois aux urgences de l’hôpital pour des examens complémentaires.— On peut venir ? demandé-je, ne voulant pas quitter mon Emilie d’une semelle. — Je regrette, on n’a pas assez de places dans notre véhicule. Rendez-vous à l’hôpital, on vous laissera la voir une fois les examens terminés.
Sur ce, les secouristes partent, nous laissant Mathieu et moi seuls. Un sanglot me compresse la poitrine et je manque de fondre en larmes en voyant le véhicule du Samu partir.
— Allez viens Mélissa, me dit Mathieu, ayant décidé de reporter sa tentative de compréhension des évènements à plus tard. On va à l’hôpital, tout va bien se passer pour elle.
Une demi-heure plus tard, nous sommes à l’accueil des urgences et je cours vers le comptoir.
— Bonsoir, dis-je, encore toute chamboulée. On vous a amené une jeune fille, Emilie D. il y a quelques minutes je pense.— Attendez deux minutes. Oui, effectivement, on procède à des examens pour le moment. Vous êtes de la famille ? — Oui, dit Mathieu. Je suis son frère et Melissa est... — Sa compagne. — D’accord. Vous voudrez bien remplir ses papiers alors ? On a essayé d’appeler les parents, mais l’homme qui nous a répondu nous a affirmé qu’il n’avait pas de fille...
Mais quel connard ! Sa fille est à l’hôpital et cette sombre merde n’en a rien à faire ?! Je ressens à nouveau une montée de cette haine violente en moi. Respire Melissa, respire... Ce n’est pas le moment de péter les plombs... Mathieu s’occupe de remplir les papiers.
— Pour l’adresse, je mets quoi à ton avis ? Elle n’a plus sa chambre à la fac ni chez mes parents.— Et bien chez moi.
Mathieu me jette un regard étrange, mais me tend le papier pour que je le complète. Une fois ces formalités terminées, nous patientons dans la salle d’attente. De mon côté, je ne parviens pas à tenir en place et je tourne en rond pour la plus grande exaspération des gens autour de moi, mais je m’en fous. Je suis tellement inquiète pour Emilie, même si je sais que physiquement, tout semblait aller bien. Mais qu’en sera-t-il de son état mental après ce début de viol ? J’ai envie de fracasser tout ce qui se dresse sur mon chemin. Si jamais elle garde des séquelles... je jure sur tout ce que j’ai de plus cher que je retrouverai ces cinq hommes pour leur faire payer leur geste et cette fois, je ne me contenterais pas de les assommer... Je leur briserai les os et les membres un par un, je les démembrerai, les égorgerai...— Melissa P. ? Mathieu D. ? demande une infirmière en rentrant dans la salle d’attente.
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