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Un amour de vampire

Chapitre 21

Fatidique soirée (partie 4)

Divers
Une bonne heure de route après et nous voici de retour chez moi après cette éprouvante journée. Mathieu va se coucher immédiatement, épuisé et encore abasourdi par la succession d’évènements et de révélations. Quant à Emilie et moi, nous ne tardons pas non plus. Je me montre pleine d’attention envers elle-même si elle semble aller aussi bien que possible compte tenu de l’épreuve qu’elle a subie.
Une fois dans le lit, je tente une approche très lente pour simplement la prendre dans mes bras, craignant sa réaction si je vais plus loin. Comme elle me tourne le dos, elle se retourne et me sourit timidement.
— Tout va bien petit cœur ?— Pas vraiment... je... je n’arrête pas de revoir l’image de ces... d’eux...

Sa voix se brise et cela me fend le cœur.
— Mon petit amour... Je n’ose imaginer ce que tu as ressenti... Sache que je suis là pour en parler autant que tu veux, tu le sais j’espère ? — Je ne veux pas t’embêter avec ça... — Emilie... Petit cœur... Tu as subi une terrible épreuve et il est normal que cela te perturbe. Jamais, tu m’entends ? Jamais tu ne me dérangeras, je veux que tu sois heureuse alors parle-moi, quand tu veux, où tu veux. N’hésite jamais, d’accord ? — D’accord... — Tu sais, je suis peut-être arrivée avant que ces immondices ne commettent l’irréparable, mais je suis tellement désolée de ne pas m’être plus dépêchée... Si j’étais allé plus vite, on aurait pu éviter tout ça. — Melissa, ne t’en veux pas... C’est moi qui suis partie. C’est de ma faute. — Non... C’est la faute de ces ordures... Crois-moi, ils n’ont pas intérêt à recroiser un jour mon chemin !
Nous nous regardons longuement, je lui caresse les cheveux et lui donne de petits baisers. Emilie prend soudainement une de mes mains et la glisse vers son entrejambe.
— Emilie je... je ne sais pas si c’est une bonne idée après...— Si Melissa ! Sinon j’aurai peur toute ma vie d’avoir à nouveau des relations intimes... Fais-moi jouir s’il te plaît mon amour... Aime-moi comme tu sais si bien le faire... J’en ai besoin, je t’en supplie. Mais ne me quitte pas des yeux...
Mon petit bébé... Elle m’apparaît toujours si fragile. Me collant à elle, j’ancre mon regard dans le sien et nous entremêlons nos souffles tandis que ma main commence à fouiller très doucement son intimité.
— Tout va bien mon cœur ? lui demandé-je, craignant qu’elle ne se bloque.— Ouiiii, soupire-t-elle. Continue mon amour... Plus vite s’il te plaît.
Couvrant sa bouche de petits baisers, j’accélère le rythme et je sens sa respiration devenir de plus en plus saccadée.
— Plus vite... Plus vite... Plus vite... Ooooh...
Mettant toute mon expertise dans mes gestes, je lui procure un orgasme très doux. Pas puissant et dévastateur, mais plutôt lent et aimant, comme une brise d’été, un ruisseau qui l’emporte doucement, mais sûrement vers un endroit où le malheur n’existe pas.
Je vois son visage s’apaiser, se détendre... Je ne m’étais pas rendu compte à quel point elle était crispée, mais désormais, elle s’apaise enfin réellement, même si des larmes perlent au coin de ses yeux.
— Merci mon amour... Merci pour tout encore une fois. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi.— Je t’ai dit que j’étais là pour toi mon cœur. Je serai toujours là pour toi, sois-en sûre. Je suis si heureuse quand je te vois sourire à la vie, quand tu jouis dans mes bras, quand je plonge mon regard dans le tien, quand je caresse ta peau si douce... — Je t’aime Melissa, mon amour de vampire... Il n’y a qu’avec toi que je suis heureuse... Peu importe ce que tu es, ce qui est en toi, moi je sais qui tu es réellement. La plus belle et la plus douce des femmes avec moi. Je t’aime tellement que j’en ai presque mal... Je voudrais vivre éternellement dans tes bras pour ne plus jamais être séparée de toi. — Moi aussi je t’aime mon amour... Ma beauté, mon cœur, ma chérie... Je suis si heureuse de pouvoir enfin employer ces mots... Mais je ne regrette pas un instant d’avoir tant attendu si c’était la condition pour gagner le cœur d’une fille aussi géniale que toi. Comme je te l’ai dit à l’hôpital, à partir de maintenant, nous allons être heureuses d’accord ? — D’accord, sourit-elle enfin avec cette fois un sourire véritable et plein de belles promesses.
Et nous nous endormons ainsi, collées l’une à l’autre tant notre besoin de nous toucher est puissant, presque vital...
Le lendemain, je me lève avec difficulté. J’ai dormi à peine trois heures, mais je ne parviens pas à retrouver le sommeil. Emilie dort pour sa part profondément et après avoir tenu ma belle dans mes bras un long moment, je la laisse finir de se reposer tandis que je quitte la douce étreinte du lit.
Mathieu est déjà dans la cuisine et se fait couler un café.
— Salut, lui lancé-je.
Je ne sais trop sur quel pied danser avec lui, car nous n’avons pas reparlé depuis notre petite « altercation » sur le potentiel danger que je représente pour sa sœur.
— Salut, soupire-t-il. Bien dormi ?— Pas vraiment et toi ? — Je n’ai pas fermé l’œil... Je repensais sans cesse à cette soirée. — Ah... Tu parviens à y voir plus clair ? — Pas vraiment... Il va me falloir du temps pour digérer tout ça. Je suis venu en France dans l’optique de passer quelques jours en famille et à la place, j’apprends que mon père a viré ma sœur de la maison et l’a reniée, elle manque de se faire violer et sa copine est une vampire... Tu avoueras que ça fait beaucoup à digérer en à peine trois jours. — Je me doute Mathieu. Je ne sais trop quoi te dire... Tu sais, je trouve admirable que tu veuilles protéger ta sœur, mais tu habites de l’autre côté de la planète... Je ne te le reproche pas, mais ta vie implique obligatoirement que tu ne pourras pas la protéger. Moi, je suis là pour elle, laisse-moi me charger de ça. Je ne suis pas un monstre Mathieu, je conçois tout à fait que tu le penses, surtout après ce que tu as vu hier, mais je te fais la promesse solennelle qu’Emilie n’a rien à craindre avec moi.
Mathieu soupire et se prend le visage dans les mains.
— Je sais... Avec le recul, je regrette ce que je t’ai dit hier... Cette nuit, j’ai compris à quel point tu étais indispensable pour ma sœur et bien que je n’arrive toujours pas à rationaliser tout ça, je te fais confiance Melissa.— Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? — D’abord ce que m’a dit Emilie hier quand tu es sortie de la chambre d’hôpital. Et cette nuit également, je me suis levé pour aller aux toilettes et je vous ai entendu parler. Je ne vous espionnais pas, rassure-toi, je suis juste passé là à ce moment. Je vous ai entendu vous dire à quel point vous vous aimez et désormais, je comprends que tu es la personne qu’il lui faut. — Merci Mathieu. Ça me touche beaucoup.
Je m’approche de lui et on se prend dans les bras pour sceller notre « réconciliation ». Je le sens ému, tout comme moi, mais je retiens mes larmes. J’ai davantage pleuré ces derniers jours qu’en plus de cent ans, il serait temps de se reprendre !
— Quand repars-tu du coup ?— Demain midi. — Alors je te propose qu’on passe une belle journée avec ta sœur pour ton dernier jour. Rien de bien spécial, je te rassure, mais il fait beau et c’est une magnifique journée pour se promener. Tu sais monter à cheval ? — Plutôt bien oui, pourquoi ? — Il se trouve que j’ai deux chevaux qui ne diraient pas non à une petite balade, tout comme les chiens. — Super ! — Bon, je vais réveiller ta sœur, sinon on risque de ne pas bouger.
Emilie dort encore, Amon blotti contre elle. Quel beau tableau... Je ne résiste pas à l’envie de prendre une petite photo avant de poser une main sur son épaule et de murmurer à son oreille.
— Emilie. Réveille-toi mon amour...— Hmmmm... — Debout petit cœur. Tu ne voudrais pas louper la dernière journée de ton frère tout de même ?
Elle ouvre péniblement les yeux et son regard d’outre-tombe et ses cheveux en bataille me font rire.
— Quelle heure ? grogne-t-elle.— Presque midi. Allez, debout là-dedans, dis-je en lui chapardant un baiser. — Hmmmmm... Deux minutes, j’arrive...
Amon se lève également, contrarié d’avoir été dérangé dans sa dix-huitième sieste du matin ! Riante, je m’empare de lui pour le câliner également, car il est vrai que son quota de caresses a fortement diminué au profit d’Emilie ! Il proteste pour la forme, mais se laisse faire, car sa machine à ronronnement s’active rapidement.
— Allez, du nerf vous deux !
Je redescends à la cuisine et vu l’heure tardive, je m’attelle à la confection d’un petit brunch. Emilie nous rejoint peu après, la tête toujours dans le cirage malgré la douche... que j’aurai bien partagée avec elle, pensé-je en souriant.
— Pourquoi ce sourire soudain ? me demande Mathieu qui est à côté de moi.— Euuuh... rien. Rien d’important...
Il n’est pas dupe, mais ne dit rien et se contente d’un petit ricanement en coin. Une heure plus tard, nous sommes en train de harnacher les chevaux.
— Mathieu, prends Vénus, je m’occupe de Mars. Emilie, tu montes avec moi en croupe ?— Avec plaisir ! Ça me laissera toute la possibilité de voir mon frère se vautrer par terre ! — Tu oublies mes années d’équitation sœurette ! Je pense que je devrai m’en tirer.
Et effectivement, le frère d’Emilie se révèle plutôt bon cavalier, enfin pour un novice ! Mais il sait maîtriser le cheval, passer du pas au trot puis au galop, sans tomber. Profitant de sa relative expertise, je propose un petit challenge.
— Une petite course Mathieu ? Le premier arrivé au bout du champ.— Est-ce vraiment équitable ? Vous êtes deux sur le cheval... — Dis tout de suite que je suis lourde ! s’offusque faussement sa sœur. — C’est toi qui le dis, rétorque son frère narquoisement. — Ne t’inquiète pas. Mars est plus rapide que Vénus, ça devrait compenser. — Alors partant ! On parie quelque chose ? — Le perdant fait le dîner ce soir ? — Mon amour, intervient Emilie. Tu ferais peut-être mieux de perdre, je ne tiens pas à mourir intoxiquée ! — Je te trouve très méchante sœurette. Tâche plutôt de t’accrocher pour ne pas t’étaler au démarrage ! — Je retire ce que j’ai dit. Écrase-le mon cœur !
Riants, nous nous plaçons sur une ligne imaginaire de départ avant que je ne fasse le décompte.
— Bien, Emilie, accroche-toi bien à ma taille et serre bien les jambes...— Sans problèmes... susurre-t-elle à mon oreille en nouant ses bras autour de ma taille. —... Et essaie d’accompagner le mouvement, ne reste pas trop raide, continue-je en tâchant de me concentrer malgré l’excitation que fait monter en moi cette petite diablesse. Prêts ! 3, 2, 1, partez !
Je presse les flancs de Mars qui part pleine balle au quart de tour. Mathieu réagit avec un peu de retard, mais parvient à remonter jusqu’à nous, et nous voilà galopant à toute vitesse à travers champ. Le vent fouette mon visage et bien que je me concentre sur le point d’arrivée, je savoure cette sensation de vitesse et de puissance. Que j’aime galoper ! On se sent libre, vivant et je ne suis apparemment pas la seule à éprouver ce sentiment. Emilie éclate de rire en savourant également ce moment et ce rire sonne comme le plus merveilleux des sons pour moi après toutes les épreuves qu’elle a subies. C’est un rire de joie, libérateur, guérisseur, plein de promesses.
Mathieu nous dépasse à ce moment et le point d’arrivée se rapproche dangereusement. Voulant faire plaisir à ma chérie, je presse une nouvelle fois les flancs de Mars qui accélère encore, délivrant toute sa puissance pour les derniers mètres que nous avalons en quelques secondes à peine et nous franchissons l’arrivée avec un mètre d’avance sur Mathieu, déconfit par ce retournement de situation.
— Gagné ! s’exclame Emilie avec un grand sourire. Bon, on mangera sûrement le plus mauvais repas de notre vie, mais rien que pour voir ta tête ça valait le coup !— Bien joué, bien joué... En même temps, je ne connais pas le cheval. — La belle excuse ! — Belle course Mathieu, intervins-je en riant, mais Mars est un sprinteur hors pair, hein mon beau ?
L’intéressé piaffe d’impatience, accusant le contrecoup de sa folle course. Vénus est également essoufflée de son côté, de même que les chiens qui nous rejoignent la langue pendante.— Bon, je crois qu’on a assez fatigué tout le monde pour la journée. Rentrons donc !
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