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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Amours saphiques à la plage

Chapitre 1

Divers
Le point de vue de Justine
    - Regarde, fait remarquer Justine. Les gens sont pratiquement tous nus.    - Oui, je sais. Mais tu n’es pas obligé de faire comme eux si tu ne le souhaites pas. Personnellement, je trouve ça très agréable de bronzer nu d’autant que si tout le monde fait pareil, il n’y a aucune gêne à avoir, souligna Olivier qui connaissait l?esprit ouvert de sa compagne.’    Olivier avait décidé d?emmener Justine dans un endroit situé à l’abri de la masse touristique estivale qui envahit traditionnellement la côte d’azur au moment des vacances d’été. Il fallait faire au moins 40 kilomètres, se garer puis marcher 15 minutes avant d’atteindre les criques où se rejoignent avec délice les initiés de ce petit paradis terrestre. Un vrai décors de carte postale: un littoral sauvage sans plage de sable, donc peu propice à la réception des familles, une mer quasi transparente, une légère brise de vent qui rendait supportable l’exposition prolongée au soleil.     Ils déplièrent leurs serviettes dans un endroit où il n’y avait encore personne, assez loin des autres baigneurs qui préféraient rentabiliser l’espace des premières criques accessibles plutôt que de marcher longtemps sous un soleil de plomb et se retrouver relativement isolés.     Olivier opta sans hésitation pour le déshabillage intégral et s’allongea tranquillement sur sa serviette. Justine avait déjà passé une journée sur une plage nudiste l?année d?avant. Mais fidèle à une nature réservée quoique relativement farouche, elle n?osa enlever que le haut de son bikini. Elle mit ses mains dans son dos et dégrafa le soutien gorge. Ses deux seins parfaitement jumeaux se relâchèrent sensiblement et la belle jeune femme de 23 ans apprécia le contact immédiat de sa poitrine avec l?air libre.     A l?heure où le soleil cogne littéralement sur la peau, Justine, un peu assoupie, voulut proposer à Olivier de se baigner. Elle se redressa sur ses coudes et vit le sexe de son ami s?ériger progressivement jusqu?à son seuil maximal . Le gland était décalotté et sa tige complètement raide. Elle fut troublée par l?expression d?un désir qui ne se manifestait en principe que dans un cadre strictement privé. La simple vue de cette érection déclencha avec une rapidité inattendue des séquences fantasmatiques quasi hallucinatoires : elle s?approchait doucement du pénis, sentait son odeur âcre enivrer progressivement ses narines, et collait ses lèvres sur le membre dur. Embrassait puis léchait sa colonne de chair. Enfin mettait le sommet lisse et doux dans sa bouche. Surtout ressentait le plaisir de son homme et le contrôlait, lui donnait une intensité graduelle. Sa chair intime se fit moite, elle écarta légèrement les cuisses.     Elle était prête à glisser une main dans sa culotte lorsque son oeil détecta l?arrivée d?un autre couple. Plus vieux de quelques années, ils passèrent devant eux, posèrent leurs affaires quelques mètres au-dessous, tout près des rochers que les vagues polissaient inlassablement.. Son excitation cessa instantanément. Ils se mettent vraiment sous nos yeux, pensa-t-elle.     Leurs voisins se dévêtirent naturellement, presque sans avoir l?air d?y penser. Une fois nus, Justine constata que leurs corps étaient uniformément brunis par le soleil.     Aucune marques de maillots de bain n?avaient zébré leur physique plutôt agréable, notamment celui de la femme, une brune aux mèches éclaircies par le soleil et dont la silhouette svelte, les seins en forme de poires, la peau satinée qui attira aussi l?attention d?Olivier. Il remarqua surtout la barre de poils très fine qui partait de l?extrémité du haut de son sexe et remontait quelques centimètres plus haut. Une façon singulière de s?épiler, pensa Olivier, qui trouva néanmoins cette fantaisie tout à fait à son goût.     Justine entraîna Olivier du regard pour qu?ils aillent se baigner. Sa verge avait retrouvé son état de repos.     Ils passèrent devant le couple nudiste qui fit mine de ne pas les voir.     L?eau était tout juste rafraîchissante, à peine plus froide que la température de l?air. Justine fit quelques brasses dans cette mer émeraude, et plongea sa tête dans l?eau. Lorsqu?elle en émergea, Olivier sortit du bain et se dirigea vers leurs affaires. Il chercha dans le sac de paille son masque, son tuba et ses palmes. Il pouvait rester des heures dans l?eau à observer la faune et la flore sous-marine. Pas elle, qui sortit de l?eau au moment où il s?apprêtait à partir en expédition.     Obligée de passer devant l?emplacement du jeune couple trentenaire pour rejoindre sa serviette, Justine sentit les regards se poser sur ses seins lourds et sensuels, aux petites pointes brunes rendues érectiles par le contact de l?eau. Le spectacle de leur léger balancement au rythme de sa marche leur plut beaucoup .     Elle se rallongea sur sa serviette, mit ses lunettes de soleil et ne voulut penser à rien.     Son corps fut asséché par le soleil en une poignée de minutes. Justine se redressa pour saisir une bouteille d?eau minérale et vit l?homme bronzé murmurer à l?oreille de sa compagne. Ils se levèrent tous deux, lui pour se diriger vers la mer et y plonger aussitôt, elle pour se rallonger finalement mais dans une position inverse de celle qu?elle avait adoptée jusqu?alors. Son sexe pointait directement en direction de Justine, qui laissa lourdement retomber sa tête sur le sol. S?exhiber ainsi à deux mètres d?elle était un geste délibéré et provoquant après leur petite concertation, comprit-elle en regardant le ciel. D?humeur joueuse et coquine, elle s?amusa à envisager les différents scénarios susceptibles de se dérouler. Allaient-ils être invités à partouzer par l?intermédiaire de la belle inconnue ? Cherchait-elle une aventure lesbienne ? Etait-ce de l?exhibitionnisme pur et sans finalité vis-à-vis d?elle ? Ou bien une machination de son imagination qui interprétait à contre-propos un comportement nudiste après tout décomplexé par essence ?     La situation s?autorisait d?un précédent. Elle se remémora qu?un an auparavant, lorsque son petit ami d?alors l?amena une première fois dans un endroit nudiste, une femme se posa comme exprès sous le regard de Justine. Un corps qui s’exhibait au-delà de tout préjugé. Non pas qu?elle prit une posture vulgaire, mais à rebours des attitudes que Justine avait observé, c?était l?absence de regard posé à son encontre qui semblait gênant. L??il de Justine semblait plaire à cette inconnue. Lorsque le regard troublé de Justine se détournait, le corps d?en face semblait déçu.    Un corps que Justine se surprit à désirer. Il y avait la question légitime de la curiosité. Comment deux femmes font-elles l’amour? La jouissance est-elle différente? Elle se plaisait parfois à penser qu’une femme localiserait plus rapidement qu’un homme ses zones érogènes les plus sensibles. Et saurait peut-être mieux en jouer, en comprendre instinctivement la logique interne. Voir même lui faire découvrir des horizons inattendus, insoupçonnés.     Il y avait surtout la question des circonstances qui favorisaient l’éclosion de son désir. Sa sensualité était multipliée par la chaleur, l?été, l?insouciance. Elle pouvait sentir cette peau de bébé sous ses doigts rien qu’à en détailler la pigmentation fine, adoucie par le travail du soleil. Entendre son souffle excité par des attouchements experts. Une sensation exquise d’interdit l?émouvait à l’idée de se faire toucher le corps par la langue de cette femme. Elle s?en voulut par la suite de n?avoir pas répondu à ce qui apparut avec le recul comme une proposition.     Ce soir-là, Justine et son homme baisèrent comme des bêtes, presque salement. Justine prit exceptionnellement les devants et sa jouissance eut la force de quelque chose qui a été trop longtemps refoulé.
    A présent, le mystère envahissait son esprit et commençait à l?exciter. Le même trouble s?empara d?elle à l?idée que son corps puisse être désirée par une inconnue du même sexe. Un trouble en sommeil qui se réveillait lorsque certaines conditions semblaient réunies. Une réaction inconsciente qui trouvait probablement son origine l?été dernier. C?était très certainement enfoui plus profondément d?ailleurs mais l?heure n?était pas à une séance d?introspection psychanalytique.     Elle retint dans son esprit l?hypothèse de l?invitation à une séance saphique, qui lui paraissait la plus probable et finalement, la plus stimulante. Une boule d?érotisme angoissée prit possession de son ventre.     Sa voisine écarta les jambes doucement et fit apparaître la fente entrebaîllée qui prolongeait entre ses cuisses le rectangle de poils taillés très courts.
    Justine s?aperçut de la man?uvre et son intuition sembla sur le point d?être confirmée. Son c?ur se mit à battre la chamade. Allongée, sa respiration s?accéléra et lui donna l?impression d?entendre celle d?un plongeur dans le silence de son scaphandrier. Elle s’interdit pourtant d?envoyer un signe de retour en raison de son trac. Elle resserra ses mains tremblantes et les posa sur son ventre. Sa tête se déplaça coupablement sur le côté pour jouir à nouveau de la vue qui lui était offerte.     Le vagin de l’inconnue était très différent du sien: deux bourrelets verticaux de chair fins en guise de grandes lèvres et des petites lèvres rosées, recroquevillées à l’intérieur, visiblement humidifiées et ramollies par un liquide quasi scintillant. Elle écarta davantage ses cuisses et Justine distingua plus nettement encore l?anatomie de son antre baveuse.     Il fallait faire quelque chose pour que la situation se prolonge. Ne pas réagir faisait office de fin de non-recevoir. Elle sentit que la magie risquait de s’évanouir à force d’unilatéralisme. Justine avala plusieurs fois sa salive avant d’envisager une réponse proportionnée. Le soleil tapa sur ses tempes où le sang circulait à grande vitesse. Engourdie par la peur, Justine détailla dans sa tête les phases successives qu’il lui faudrait effectuer pour exécuter un geste qu’elle aurait accomplie sans même y penser en d’autres circonstances: elle voulait enlever sa culotte. S’offrir au regard de cette inconnue silencieuse.     Trop réfléchir pesait sur le naturel des choses. La situation lui échappait. Il fallait agir, un point c?est tout. Aussi, elle prit sa culotte de chaque côté de son bassin, souleva son derrière et fit glisser le tissu synthétique jusqu’à ses genoux, reposa ses fesses et leva les jambes pour extirper à jamais de sa vie le dernier moment de son existence jusque là exclusivement hétérosexuelle.     Elle rejeta la culotte sur le côté. Ses jambes formaient deux accents circonflexes parallèles. Son rythme cardiaque avait atteint un point ultime, elle était essoufflée. Son entrejambe était tout simplement trempé. Une telle surproduction trahissait une excitation optimale, révélatrice de son absence totale de maîtrise et donc d?expérience.     Maintenant se laisser aller, s?obligea-t-elle. Elle écarta un peu plus ses jambes et les déplia. Un courant d?air bienveillant vint caresser délicieusement l?intérieur de ses cuisses inondées.     Tout d?un coup, la luminosité baissa de moitié. La vision pourprée de sang et d?éclats persistants de lumière que l??il imprime lorsque les paupières sont baissées perdit nettement de son intensité. Justine ouvrit brusquement les yeux et vit au travers de ses lunettes une silhouette noire auréolée de lumière. L?inconnue était debout devant elle et son ombre se superposait presque parfaitement sur le corps allongée de Justine.      ? - Bonjour, fit l?inconnue.     - Bonjour, marmonna Justine qui eut un peu honte d?elle.     - Je m?appelle Isabelle. Enchantée.     - Enchantée. Moi, c?est Justine.    - Tu devrais faire attention au soleil. A cette heure, bronzer sans crème est très mauvais pour la peau. Tu as de quoi de protéger ? demanda-t-elle avec de lourds sous-entendus et un sourire charmant. ?     Un grand classique le coup de la crème solaire pensa évidemment Justine. Après tout, de quels autres prétextes disposait-elle pour nouer contact ? Justine pensa furtivement aux codes de la drague homosexuelle. Pour être certain du désir de l?autre, il faut nécessairement afficher sans ambiguïté ses intentions. Et pour cela, provoquer des situations qui, si elles ressemblent parfois à de véritables parcours fléchés, n?en sont pas moins une façon de bien se comprendre.
     ? - Non je n?ai rien prévu, mentit Justine.    - Eh bien, j?ai de quoi faire. Attends, je ramène ma serviette ici comme cela nous serons plus à l?aise. ?    Isabelle avait une voix très agréable, douce. Justine se dit qu?effectivement, elle saurait la mettre à l?aise.     Isabelle fit deux pas en arrière vers sa serviette. De dos, elle était presque davantage désirable avec ses épaules fines et des omoplates légèrement décollées. Une cambrure des reins sans excès de vulgarité. Et une paire de fesses ovale d?une placidité toute souveraine.     Elle mit son carré de tissu parallèlement au sien et s?assit. Elle tenait dans l?une de ses mains un flacon qui projette la crème tel un spray.      ? - Allonge toi bien et détends toi, ordonna Isabelle. ?    Justine obéit, mortifiée, anticipant ce premier contact. Isabelle pulvérisa deux étoiles de crème juste au-dessus des seins de Justine. Elle posa le flacon et répartit la masse blanche sur les épaules, le cou. Le souffle de Justine s?accéléra, elle ouvrit la bouche pour laisser une plus grande quantité d?air infiltrer ses poumons. Elle manquait d?oxygène. Isabelle descendit délicatement la main puis laissa juste un doigt remonter le long du sein de cette créature qui s?offrait sans condition. Avant même d?en atteindre le sommet, le téton se contracta. Isabelle tourna son doigt plusieurs fois autour de la petite pyramide de chair.     Justine entra alors de plein pied dans un état de transe. Elle recommença à mouiller abondamment. Isabelle caressa le dessous de son sein puis le saisit à pleine main comme pour le sous-peser. Brusquement, Justine se releva avec l?envie folle de mettre sa langue dans la bouche de cette personne dont elle ignorait jusqu?à l?existence 15 minutes auparavant. Elles imprimèrent chacune dans leurs esprits la dernière expression de l?autre avant que leurs yeux ne se ferment et que leurs têtes ne se rejoignent. Leurs lèvres se touchèrent deux fois puis leurs bouches s?ouvrirent simultanément. Justine eut l?impression d?embrasser une s?ur jumelle tellement ce baiser lui sembla synchronisé. Rien ne comptait plus que leurs langues chaudes et suaves qui se mélangeaient avec une tendresse infinie.    Alors que Justine était bien incapable de penser à autre chose qu?à ce baiser qu?elle aurait voulu éternel, Isabelle continua d?explorer avec sa main la poitrine généreuse de sa compagne. Les seins de Justine pendaient, comme suspendus en apesanteur. Isabelle apprécia d?avoir accès aux seins ronds qu?elle eut le privilège de voir danser quelques instants auparavant. Elle franchit une étape supplémentaire en plaçant sa main sur son ventre. Justine savait que le cheminement était inéluctable. Elle cessa de l?embrasser pour frotter sa tête contre celle d?Isabelle et se laisser aller à de profonds gémissements. Justine suça le lobe de l?oreille de son initiatrice et, comme pour lui confier un secret, lui fit bénéficier de l?exclusivité de son excitation.     Isabelle perçut ainsi très bien le quasi soulagement que Justine exprima au moment où son vagin fut bouché par le majeur qui se plaça au milieu de son ouverture glissante. Elle remonta puis descendit ce doigt expert, qui s?introduisit avec une facilité déconcertante dans le con. Un deuxième doigt accompagna le premier sans problème. La chair de Justine était devenue étonnamment élastique. L?envie démente de se faire baiser là, tout de suite, devint obsessionnelle. Elle remua son cul pour faire elle-même coulisser les doigts à l?intérieur de sa chatte. Ne sachant plus où étaient fixées les limites, Isabelle sortit ses doigts pour tâter l?anus de Justine déjà lubrifié par la cyprine. Elle lissa le léger rebond . Mais l?envie de le lui lécher l?inspira davantage.     Isabelle s?agenouilla entre les jambes de Justine. Les Replia. Justine les retint à son tour pour laisser à son cul une ouverture maximale. Isabelle planta directement sa langue dans l?anneau serré. Sa tête se redressa, la langue sortie et tendue. Elle repassa plusieurs fois le long de son anus, immobilisa son petit organe pour s?enfoncer superficiellement dans ce trou fondant et odorant. Plusieurs va-et-vient donnèrent définitivement à Justine le goût de la sodomie. Puis, Isabelle remonta le long du périnée avant de venir s?étendre dans ce désordre de chair palpitant de désir. Un magma dégoulinant dans lequel elle posa sa bouche et la pointe de son nez. Elle lapa les parois recouvertes du film d?amour puis embrassa cette deuxième bouche, aspirant la matière dans une tentative quasi désespérée d?avaler ce corps tout entier. Avec l?un de ses doigts, elle mit en évidence le clitoris et y déposa une larme de salive du bout des lèvres pour le mélanger à ce foutre féminin. Elle lécha le tout avec une délectation évidente. Son autre main lui permit de masser en même temps cet anus qu?elle n?avait jamais oublié. Un doigt s?inséra dans l?étroit conduit sans difficulté. Puis se retira. S?inséra à nouveau. Se retira. S?inséra... Le corps de Justine se tendit violemment, traversé par une onde de plaisir qui se propagea dans son corps avec une puissance extraordinaire. Un orgasme d?une dimension inespérée, d?une pureté presque insupportable.     Isabelle passa entre ses jambes et vint écraser ses lèvres contre celles de Justine. Leurs langues se mélangèrent à nouveau, elles se barbouillèrent avec le nectar qu?Isabelle était allée butiner. Justine retrouva le goût amer de ses secrétions dans sa bouche, idée qui s’évapora tant le besoin d’embrasser, de remercier sa maîtresse lui parut supérieur. Elles restèrent scotchées l?une à l?autre pendant quelques minutes qui leur semblèrent une éternité.     (suite prochainement)
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