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Anaëlle, ou l'histoire d'une domestique

Chapitre 1

Erotique
Si vous le permettez, nous allons suivre l’histoire d’Anaëlle, une charmante blonde de 25 ans. À cause de la crise, elle s’est retrouvée au chômage et, ne trouvant plus rien, elle vient d’accepter un boulot comme aide ménagère chez un couple d’un certain âge. Comme ils ont besoin d’elle à plein temps, elle a accepté de vivre chez eux, dans leur luxueux appartement.
Actuellement, nous la retrouvons sur le pas de la porte, elle rentre des courses. Elle y retrouve ainsi sa patronne, Ghislaine, une femme de 51 ans, bien conservée, une allure à la Deneuve, toujours tirée à quatre épingles. Cette brave dame a de suite sympathisé avec elle. N’ayant pas pu avoir d’enfant, elle la considérait un peu comme sa fille. Malheureusement atteinte d’une maladie dégénérative, son état de santé se détériore. C’est pour elle qu’elle et son mari cherchaient quelqu’un à plein temps. Pour qu’elle ne soit jamais seule. Le corps médical ne pouvant plus rien faire hormis soulager sa douleur, elle avait choisi de retourner vivre chez elle tout en étant suivie médicalement.
Le mari, prénommé Henri, est un homme occupé. Directeur d’un laboratoire cosmétique et pharmaceutique indépendant, il part très tôt le matin et reviens tard le soir, peu avant le dîner. Lui aussi est très sympa avec elle. Ils entretiennent des rapports cordiaux. D’origine aristocratique, il aime que son intérieur soit bien tenu. À presque 55 ans, il ressemble à ces instituteurs du début du 20ème siècle. Avec son allure de petit gros, ses cheveux blancs, raie sur le côté et sa petite moustache genre « brigade du tigre », il inspire le respect. Lui aussi est tiré à quatre épingles avec ses costumes passés de mode ; il porte toujours les même chemises à col boutonné affublées des mêmes nœuds papillon qu’il prend soin de faire lui-même chaque matin.
Anaëlle avait une vie confortable. Elle était nourrie, logée, blanchie ; et s’il lui manquait quelque chose, elle en informait Henri qui tâchait de résoudre le problème. Ses employeurs étaient, de leur côté, très « vieille France ». Ils avaient exigé d’elle une tenue proche de la soubrette durant les heures de travail, mais ils lui laissaient beaucoup de liberté pour les sorties et autres loisirs. Malgré l’état de santé de madame, leur libido n’était pas en berne. Compte tenu que les chambres étaient mitoyennes, il arrivait à Anaëlle d’entendre les ébats de ses patrons à travers le mur. Visiblement, monsieur est encore en forme et madame n’est pas en reste.
Malheureusement, au bout d’un an l’état de Ghislaine s’est détérioré. Elle était passée de la canne de marche au fauteuil roulant et elle avait du mal à bouger les bras. Anaëlle, comme Henri, restait constamment sur le qui-vive. Et malheureusement, un jour Ghislaine décéda en début d’après-midi. Ainsi Anaëlle se retrouvait seule durant la journée, n’ayant de la compagnie qu’au retour d’Henri. Henri qui depuis quelques semaines n’était plus que l’ombre de lui-même. Il était tout de même parvenu à reprendre du poil de la bête en se plongeant dans le travail ; et une fois chez lui, il appréciait d’autant plus la présence de sa jolie domestique.
Un dimanche, en fin d’après-midi alors qu’Henri travaillait chez lui dans son bureau, Anaëlle terminait le ménage et allait commencer à préparer le dîner. Henri sortit de son bureau et s’approcha d’Anaëlle.
— Alors, Anaëlle, qu’est ce que vous nous préparez de bon pour dîner ? demanda-t-il en restant derrière elle et en regardant par-dessus son épaule.— Quelque chose de léger : dos de cabillaud, patates vapeur et sauce au beurre fondu.— Parfait. Vous pourriez me préparer un café, s’il vous plaît ? Je le prendrai dans le salon.— Tout de suite, Monsieur.
Le canapé du salon faisait face à la cuisine. Le soleil, dont les rayons éclairaient la cuisine, rendait la jupe et le bustier d’Anaëlle légèrement transparents. Ce qui avait le don d’émoustiller Henri qui, depuis la mort de sa femme, ne se satisfaisait que manuellement, n’ayant pas forcement le temps de partir en chasse d’une nouvelle compagne à cause de ses responsabilités. Ça faisait un moment qu’il voyait la petite Anaëlle différemment et espérait bien la connaître de manière plus approfondie. Il savait que n’ayant pas de logement à part chez lui et devant payer la maison de retraite de ses parents, elle se devait de garder ce travail. Il a alors échafaudé un plan pour la soumettre à lui. Alors qu’il était parti dans ses rêveries, dans lesquelles il imaginait Anaëlle nue et partageant son lit, le bip de la cafetière le ramena à la réalité. Il devait camoufler cette érection qui déformait son pantalon car elle allait arriver avec son café.
— Vous savez, Henri, vous devriez prendre plus de temps pour vous : rencontrer du monde, vous distraire…— Je sais où vous voulez en venir, Anaëlle, et j’apprécie sincèrement que vous vous préoccupiez de mon bien-être. Toutefois, j’ai beaucoup de travail. On va lancer une nouvelle gamme de produits et ça me prend tout mon temps. Au fait, merci pour le café ! dit-il en la voyant retourner à la cuisine, laissant son regard s’attarder sur ses fesses.
Intérieurement, il jubilait. Effectivement, il serait bon pour lui de se distraire. Mais il n’attendait qu’une chose : pouvoir le faire, dans un lit, avec elle.
Un matin, au lever, Anaëlle trouva un mot d’Henri qui disait : « Ne m’attendez pas pour dîner ce soir ; je serai à un rendez-vous très important cet après-midi et je risque de revenir tard. Je serais injoignable de la journée. ».
« Comme d’habitude, Monsieur travaille trop ; il va se tuer à la tâche… » pensa-t-elle. Elle s’occupa des tâches ménagères habituelles classiques. Puis, durant l’après-midi, elle est sortie prendre l’air pour s’aérer un peu comme elle le fait souvent. Après une bonne balade, elle s’aperçoit en rentrant que la porte est ouverte. Elle passe la porte et là, catastrophe : tout le salon est sens dessus dessous, et la cuisine aussi. Les seules pièces épargnées sont les chambres et le bureau d’Henri, toute trois fermées à clé. Elle constate également que tout le matériel hi-fi vidéo du salon a disparu. Elle est effondrée et fond en larmes. Même si elle sait qu’il n’est pas joignable, elle envoie un SMS à Henri, expliquant ce qu’il s’est passé. N’osant rien faire, elle est restée prostrée sur une chaise durant une demi-heure, jusqu’à la réponse d’Henri qui lui demandait de prendre des photos des lieux pour l’assurance et de l’attendre en laissant les lieux tels quels.Elle a pris des photos et même enregistré une vidéo avec sa voix en commentaire et elle a attendu. Sa chambre n’ayant pas été visitée, elle a pu patienter assise sur son lit. Au retour d’Henri, elle s’est blottie contre lui, visiblement encore sous le choc.
— Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je suis arrivée, c’était comme ça.— Calmez-vous, voyons l’étendue des dégâts d’abord.
Ils ont fait une rapide inspection et le constat a été rapide : seul le matériel hi-fi a été embarqué. Les meubles avaient été retournés.
— Bon, bah, comme vous le disiez, c’est moche.— Je n’aurais jamais dû m’absenter...— Au contraire : ils auraient pu vous faire du mal. — Vous pensez qu’ils étaient plusieurs ?— Pour transporter rapidement tout l’ensemble home cinéma ? Oui, forcément. Mais dites-moi, par où sont ils entrés ?— Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’à mon arrivée la porte était ouverte.— Ouverte ? Oh non, non, non, ne me dites pas que vous êtes partie en laissant la porte ouverte ?— Je ferme toujours et j’avais ma clé.— Oui, mais êtes vous certaine d’avoir fermé ? Parce qu’en l’absence d’effraction, l’assurance pourra difficilement nous couvrir.— Vous croyez ?— Ah, c’est même certain. Bon, essayez de vous rappeler. Avez-vous oui ou non fermé la porte avant de partir ?— Je ne sais pas. Je ne sais plus. Tout se bouscule dans ma tête… dit-elle avant d’éclater en sanglots, pensant être fautive.— Bon, demain j’appelle un de mes amis expert en assurance. Vous voyez avec lui ; moi, je tâcherai de revenir plus tôt pour vous aider à ranger quand il aura constaté le tout. Allez vous coucher, dormez bien. Moi, je retourne prendre mes affaires à ma voiture.
Anaëlle s’est couchée tant bien que mal mais n’arrivait pas à trouver le sommeil. De son côté, Henri était descendu dans le parking. Mais il fut vite rejoint par trois jeunes.
— Ah, vous êtes là ! Bravo, c’était très convainquant.— J’sais pas pourquoi vous avez voulu qu’on fasse ça, m’sieur, mais tenez : v’là votre clé.— Merci. J’ai mes raisons. Et voilà ce que je vous avais promis. Vous pouvez garder le home cinéma. Partagez-le, revendez-le, je m’en fous. De toute façon je comptais en acheter un autre bien mieux.— OK, mais ça va aller avec votre assurance ? — Vous en faites pas pour ça : j’ai déjà eu ce que je voulais.— OK, c’est vous que ça regarde.
Henri avait tout organisé. Son but : tout d’abord, la faire culpabiliser. Ainsi, pour se racheter, elle saurait se montrer plus attentionnée afin de ne pas prendre le risque de se faire virer. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait continuer. Alors qu’il remontait à son appartement depuis le parking, il se souvint de cette douce fragrance qui se dégageait d’Anaëlle. Elle avait failli lui donner une érection.
Comme prévu, l’expert de l’assurance est venu le lendemain ; et conformément à ce qu’Henri avait prévu, en l’absence d’effraction manifeste, l’assurance refusait de couvrir les dégâts. En réalité, il s’était surtout arrangé pour que la décision aille dans son sens en soudoyant l’expert afin qu’il donne la décision qu’il voulait. En entendant le verdict, le sentiment de culpabilité d’Anaëlle n’a fait que se renforcer. Elle ne savait plus où se mettre. Elle tenta de se changer les idées en commençant le rangement, rejointe plus tard dans la journée par Henri qui avait pris son après-midi. Le soir, au dîner, il n’y avait pas un bruit. On entendait les mouches voler. L’ambiance était glaciale. Le tempérament jovial et débonnaire d’Henri semblait avoir disparu. Anaëlle décida de briser la glace.
— Henri ? Vous voulez qu’on en parle ?— Il n’y a rien à dire. Selon l’expert, que j’ai eu au téléphone, c’est un « non » catégorique. Pour eux, vous avez simplement oublié de fermer la porte.— Je suis désolée ; j’étais pourtant certaine d’avoir fermé.— Ecoutez, n’en parlons plus. Ce qui est fait est fait.— Je tiens quand même à m’excuser.— Vous savez, vous avez beaucoup de chance que je vous apprécie, que j’aie besoin de vous pour tenir la maison, et surtout que j’ai les moyens de pouvoir tout remplacer. J’en connais qui vous auraient virée sans ménagement. J’étais moi-même à deux doigts de le faire. J’espère que vous retiendrez la leçon.— Promis ; je ferais plus attention.— Bon, oublions ça. Moi, je vais dans mon bureau. — Bonsoir, Monsieur, dit-elle avant de commencer à débarrasser la table.
Tout se passait comme il le voulait. Elle culpabilisait à mort. Il ne lui fallait plus grand-chose pour passer à la suite. Ce soir-là, Henri s’imaginait déjà avec elle, qui le suppliait de la garder en échange de certaines faveurs. C’était utopique, bien sûr, mais il imaginait déjà pouvoir en faire ce qu’il voulait dans son lit, et ainsi rattraper toutes ces semaines où le contact charnel d’une femme lui a tant manqué.
Pour continuer, il a patienté une semaine durant laquelle il a trouvé le temps de se racheter tout ce qui avait été « volé ». Un soir comme tous les autres, Anaëlle mettait la touche finale à son dîner. Depuis quelques jours, elle redoublait d’efforts pour qu’Henri n’ait rien à redire ni à faire, hormis mettre les pieds sous la table. Elle se reprenait et en était contente. Henri n’allait pas tarder à rentrer. Elle lui avait préparé son verre, et le dîner était prêt à être dégusté.
— Bonsoir, Anaëlle. Comment s’est passé cette journée ? Meilleure que les précédentes, j’espère.— Oui, je vais mieux, merci.— Parfait.— Je vous ai préparé votre bourbon ; il est sur la table basse. — Bien, j’apprécie l’initiative.— Excusez-moi, mais j’ai du linge à finir de plier. — Faites donc.Alors qu’elle était dans la buanderie à finir son linge, elle entendit Henri l’appeler sur un ton qu’elle n’aima pas.— Excusez-moi de vous demandez ça mais… vous le faites exprès ?— Quoi donc ?— Vous ne sentez rien ?— Non, je… oh mais si, ça sent le gaz ! — Oui, je viens de le fermer. Vous l’aviez laissé ouvert.— Je suis désolée...— Quand je pense que j’ai failli y croire… Écoutez, ça ne peut plus durer comme ça. Il y a eu le cambriolage, ensuite avant-hier vous m’avez brûlé trois pantalons et deux chemises en les repassant, et là vous laissez le gaz ouvert. Ce n’est pas possible !— Je ne le fais pas exprès… — Encore heureux. Bon, écoutez : à ce train-là je ne vais pas pouvoir vous garder.— Je comprends, dit-elle avec des trémolos dans la voix.— Toutefois, je ne suis pas un monstre : je ne vais pas vous mettre dehors tant que vous n’aurez pas trouvé autre chose.— M… merci, Monsieur.— Bon ; moi, j’ai une étude de marché à boucler. Bonne nuit.
Anaëlle était anéantie. Elle allait perdre son travail et le confort de cet appartement de luxe idéalement situé. En plus, elle qui avait connu le chômage, elle savait qu’elle ne ferait pas long feu financièrement, surtout avec les frais de maison de retraite de ses parents qui augmentaient. De son côté, Henri jubilait. Ça y est ! Elle était mûre. Il allait pouvoir passer à la prochaine étape de son plan.
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