Analyse de mon mariage 1L’amour avec un grand A existe-t-il, pour cela, il faut se sentir bien avec un homme dans la vie, au quotidien. Être en parfaite corrélation avec cette personne, qu’elle soit votre binôme et dans les moments sexuels, prendre du plaisir avec celui qui est votre compagnon de tous les instants, sans penser à un autre. Ce n’est cependant pas le cas au bout de quelques années de vie commune. Pourquoi ? La routine s’installe, les qualités de son compagnon que l’on appréciait deviennent des défauts de moins en moins supportables. Son poids commence d’être en excédent, ses beaux abdos ressemblent à une banane. Alors que vous vous entretenez en pratiquant du sport, lui fait de même, mais devant la télé, et je ne parle pas quand il invite des copains pour un grand match. Attention de ne pas avoir oublié de mettre les bières au frais sinon engueulade assurée, c’est tellement important la bière pendant un match. Sûrement pour entretenir leurs abdos à ces grands sportifs. Lors de ces soirées, je n’existe plus, si je souhaite qu’ils s’intéressent à moi, je passe devant l’écran. Là ce ne sont pas les acclamations, mais plutôt « Casse ton gros cul de devant la télé, on va manquer un but ». Surtout que mes fesses ne sont pas grosses, simplement épanouies, la plupart des hommes les trouvent plutôt mignonnes. Toutefois, ce sont ceux qui ne m’ont pas depuis douze ans dans leur lit et qui me voient nue depuis tout ce temps au point d’ignorer mes charmes. Mettez-lui une femme moins belle devant lui à poil et vous verrez comment il s’intéresse à elle. Je vous le dis la routine est le poison d’un couple, il faudrait que le mariage soit comme les stages, un de temps à autre pour ne pas s’habituer à la vie ensemble. Le plaisir de se retrouver au bout d’un mois de séparation. Cependant, ça ne fonctionne pas ainsi, celui qui a conçu le mariage, a dit à la vie, à la mort. Il y a heureusement, d’autres façons de supporter cette épreuve. Un, le divorce, deux, prendre un amant, mais en changer, car il deviendra comme votre mari en plus jaloux, et trois se mettre en ménage avec une femme qui comprendra mieux la situation, l’ayant vécue elle-même. Voilà où j’en suis de mes réflexions. C’est insidieux, cela se fait doucement, pour cela que l’on ne le voit pas venir. Le sexe au début, tous les soirs et le week-end plusieurs fois par jour avec innovations des poses. Une fois avoir fait le tour du Kamasutra, le reste devient fade. Puis une fois par semaine, le samedi avant le match sur Canal plus. Pendant la mi-temps c’est juste. Vient le temps où lorsque votre mari consent à vous honorer, c’est une fois par mois à date et heure rituelles. Après, vous perdez l’envie, moins on le fait moins, on a envie de le faire surtout avec la même personne qui fait par hygiène. Que penser a-t-il une maitresse, ou vous ne lui faites plus envie, un coup à se sentir coupable ? Le divorce, ce mot douloureux, faire mourir une union qui au départ semblait indestructible, traumatiser son enfant, peut-il choisir quand les deux parents ont toujours été proches de lui. Prendre un ou des amants, c’est tentant pour la sexualité, je dois franchir le pas, ensuite tout parait plus facile, le mensonge devient une vérité. Mon métier me permet beaucoup de liberté et de temps libres suffisant pour ça. Je regarde mon mari assis dans son fauteuil favori, oui les objets remplacent facilement la personne. Cependant, il a toujours du charme, même s’il a grossi, j’ai de l’affection pour lui, l’amour se transforme en amitié. Ce n’est pas cela qui me gêne, mais l’indifférence dont il fait preuve à mon égard. C’est plus ce besoin d’être écoutée, câlinée, respectée, enfin toutes ces petites choses qui unissent, cimentent une vie de couple. Ce qui était ainsi après le mariage qui me donne envie de connaitre autre chose, du moins de reconnaitre les mêmes choses. Beaucoup d’hommes me draguent, souvent maladroitement, plus sournoisement, parfois cachant leur but principal, me mettre dans leur lit, mes idées ne les intéressent pas, juste mon corps. Je ne me plains pas, je fais un constat. N’étant pas féministe, c’est un plaisir de plaire et même entendre des choses graveleuses, sur moi. Que serait le monde, si un homme ne peut pas complimenter une femme sur sa tenue, sa coiffure ou même tenter de la séduire ? Peut-être que je commence à trop réfléchir, j’ai trente-deux ans, et si je continue de gamberger, il sera trop tard pour vivre mes envies. Une de mes préférences, c’est d’avoir des relations sexuelles avec des Arabes, plus jeune certains m’avaient proposé des relations coquines, mais à l’époque, j’avais des préjugés sur eux. Ils sont réputés pour ne pas respecter les femmes, pourtant également d’être d’excellents amants. Ma vision des choses a évoluée depuis mon ado à femme mariée. Possédant quelques collègues arabes, je me suis mise à les apprécier, avec eux pas de simagrée concernant ce qu’ils attendent de moi. C’est net et clair « je te niquerai bien toi ». Pas très classe, mais au moins, je sais ce qu’ils attendent de moi. Parfois dans les transports en commun, quelques frôlements de mes fesses ne m’effraient pas. Ma devise est le refrain « Être une femme libérée ». Je reconnais que d’être trop libre, je passe vite aux yeux de certaines et certains, d’être la salope du bureau. Les femmes par jalousie, les hommes de ne pas m’avoir. Voilà, j’ai résumé ma vision sur le mariage. Bien sûr, un tas de couples qui se cache la vérité me houspillera, mais d’autres, reconnaitront que je n’ai pas tout à fait tort, c’est juste une analyse. Je vous conterai la décision que j’ai prise par la suite.
