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Anamorphose

Chapitre 11

Coups de pouce.

Inceste
Bien entendu après cette première expérience vécue avec la nouvelle compagne de ma maman, qui n’était autre que ma collègue de travail, il nous a fallu trouver notre équilibre même si les rôles avaient été clairement définis. Car mettant la notion de partage au dessus du reste, il n’était pas question que l’un d’entre nous se sente lésé, ou pire mis de côté. 
 Changement notable, quand il n’y avait pas de témoins pour nous dire bonjour ou au revoir, alors qu’avec Mamounette nous en étions jusqu’à présent restés aux bisous affectueux, sous l’impulsion de son amante nous avons commencé tous les trois à frotter nos langues l’une contre l’autre, mélangeant nos salives au passage. Ce que j’ai trouvé au départ très symbolique, car dans ma tête cela scellait notre complicité secrète.
 J’ai également dû apprendre ce qu’était la dissimulation, ce qui à cause de ma franchise a été pour moi une formation déconcertante, pour ne pas dire dérangeante, mais j’ai eu une excellente professeure en la personne de Mélanie. Par exemple bien que partant tous les deux de la maison, nous prenions chacun notre voiture pour aller travailler, car évidemment il ne fallait pas que nos collègues comprennent que quelque chose avait changé entre nous, donc notre comportement l’un envers l’autre devait rester le même qu’avant.
 Cependant elle avait de l’expérience leur mentant par omission depuis son arrivée dans notre entreprise, puisque nous n’étions que quatre en comptant notre patron à savoir qu’elle était l’ex-femme de ce dernier. Et dans un cadre plus privé elle nous avait également devancés maman et moi, étant donné qu’elle devait cacher vis à vis de certains de ses proches, ses relations incestueuses avec ses enfants. Car elle nous avait avoué que cela lui arrivait encore à l’occasion de faire l’amour avec eux, ainsi qu’avec leur père, et nous aurions été très mal placés pour le lui reprocher.
 Pourtant cet équilibre nous l’avons trouvé, même si comme je l’avais constaté avec Mamounette quand elle a grimpé pour la première fois sur des mules à talons aiguille de dix centimètres de haut, cela n’est pas venu d’un coup mais progressivement. Nous y sommes arrivés en y mettant de la bonne volonté, et toujours de la bonne humeur.
 Cette situation pouvait de mon point de vue durer assez longtemps, pour la bonne raison que m’y trouvant parfaitement à mon aise je n’éprouvais pas le besoin de chercher la mère de mes futurs enfants. Je partais du principe que non seulement à 20 ans j’avais encore toute la vie devant moi, mais qu’en plus le coup de foudre viendrait me frapper quand il l’aurait décidé, et pas avant.
χ χ

 Nous avons pour reprendre l’expression de Mélanie, elle et moi fait à nouveau connaissance plus en profondeur dès le lendemain soir. Au moment du coucher elle m’a proposé d’aller avec maman et elle dans ce qui était devenu également sa chambre, et en jetant un coup d’œil à celle avec qui elle dormait à présent, j’ai constaté que même si elle avait rougi cela ne l’empêchait pas d’adhérer à cette idée. C’est donc le sourire aux lèvres, que je les ai suivies dans leur nid. 
 L’idée de M’man pour que notre première relation à trois se passe au mieux, était assez simple quand elle me l’a expliquée, puisque avec Mamounette elles allaient se mettre en 69 sur le lit, cette dernière allongée sur le dos la tête calée par des oreillers pour être à la bonne hauteur, elle dessus à quatre pattes et moi derrière à genoux. Elle se sont donc mises en position tandis que je les regardais faire, et mon sexe s’est tout naturellement dressé devant ce charmant spectacle.
 J’étais pour l’instant un simple voyeur, et je les ai trouvées tellement belles comme s’il était possible qu’elles le soient encore plus, que l’idée de rester là à me masturber en les voyant s’aimer, comme je l’avais fait avec Lucie et la traîtresse qui me l’avait volée, m’a un court instant traversé l’esprit. Cependant je savais que ce n’était pas ce qui était attendu de moi, c’est la raison pour laquelle je suis entré en scène en grimpant à mon tour sur la couche, en essayant de ne pas trop les déranger dans leur double cunnilingus. 
 Le rôle qui m’avait été attribué ne laissait aucune place au doute, puisque l’anus fripé marron-clair de Mélanie que je voyais pour la première fois me faisait de l’œil, par conséquent avec précautions par rapport à la tête de maman au dessous je m’en suis approché, et j’ai posé mon gland contre cette rondelle tout en attrapant par la taille celle qui en était pourvue. 
χ χ

 Bien entendu dans cette situation il n’était pas question de sodomie virile, alors je me suis doucement enfoncé en constatant que l’anneau de chair se défripait avec souplesse, ce qui démontrait que Mélanie en avait l’habitude et ne m’a pas vraiment étonné, puisque je savais déjà qu’elle avait une sexualité débridée. Je n’avais pas eu le même sentiment avec maman, car jamais je n’aurais imaginé avant qu’elle puisse aimer se faire pénétrer de cette manière, et cette fois encore elle m’a surpris étant donné que j’ai senti un coup de langue sur mes bourses chauves, ce qui s’est révélé des plus agréable. Autant au niveau de l’initiative, que du plaisir éprouvé. 

 C’est ainsi que nous avons fait l’amour à trois, moi en prenant mon temps ce qui ne me dérangeait pas, même si je me doutais aux manifestations de plaisir que j’entendais, que les langues de mes partenaires devaient s’activer beaucoup plus rapidement. La chose n’étant pas démentie par le fait que mes couilles étaient léchée de temps en temps par un appendice râpeux et maternel, qui semblait vouloir s’enrouler autour d’elles mais était pressé et ne s’attardait jamais.
 Bien que je n’y mette aucune hâte j’ai senti le plaisir monter progressivement en moi, et alors que je pensais avoir encore de la marge j’ai été surpris quand Mélanie emportée par l’orgasme a été prise de spasmes, m’entraînant avec elle de manière prématurée dans la jouissance. Tandis que je me me vidais dans son fondement en grognant et qu’elle geignait à répétitions, maman nous a rejoints ce qui m’a été signalé par son gémissement plus long que les autres, que je connaissais à présent très bien. 
 En toute logique les soirs suivants nous avons récidivé mais avec quelques variantes, puisque j’ai à son tour sodomisé Mamounette alors que M’man s’était retrouvée dessous, j’ai eu également l’occasion de les prendre par le vagin mais pas la même fois, et il y a eu aussi des extras en dehors de leur chambre à coucher.     
χ χ

 Huit jours avaient passé depuis l’emménagement de Mélanie avec nous, autrement dit nous étions le lundi 27 juin et tout allait pour le mieux autant à la maison qu’au travail, quand vers dix heures du matin on a frappé à la porte de notre bureau. Après que j’aie prononcé la formule d’usage la DRH est entrée avec une jeune femme ayant à peu près mon âge, vêtue d’un tailleur-jupe gris-souris sous la veste duquel se trouvait un chemisier vert-pâle bien garni. Sa tenue étant complétée par des escarpins assortis à son corsage, aux talons aiguille de dix centimètres, dans lesquels elle était pieds nus.  
 Devant mesurer dans les 1 mètre 70 déchaussées car sur ses échasses j’étais à peine plus grand qu’elle, cette superbe créature avait des cheveux cuivrés ondulés lui arrivant au milieu du dos, une peau de rousse parsemée de taches de son, un visage triangulaire avec des pommettes hautes, surplombées par de grand yeux bleu-électrique mais néanmoins rieurs, un nez fin et droit, une bouche pulpeuse à souhait et une fossette au menton. 
 Ces yeux j’ai immédiatement été convaincu de les avoir déjà vus quelque part, mais sans arriver à me rappeler où, et l’ensemble me semblait d’ailleurs familier même si j’étais certain de ne l’avoir jamais rencontrée avant. Pour la bonne raison, que je n’aurais jamais pu l’oublier. 
 J’ai trouvé cette apparition tout simplement magnifique, et après un court silence la directrice nous a annoncé sur un ton pompeux, ce qui ne lui ressemblait guère :
 ― Je vous présente mademoiselle Rougon, qui va faire un stage d’un mois dans notre entreprise, à l’issue de sa première année de faculté.
 M’arrachant avec peine à cette vision enchanteresse j’ai rapidement regardé Mélanie qui avait l’air amusée, mais pas par rapport à moi car elle fixait elle aussi la jeune femme. Puis notre collègue a continué :
 ― Océane je vous présente Nathan, le concepteur d’un projet classé top secret, qui à terme risque de révolutionner notre industrie. 
 J’ai rougi sous le compliment fait à mon travail, mais j’étais en même temps content d’être valorisé sans avoir besoin de me mettre en avant, et j’ai tendu la main à cette personne plus qu’agréable à contempler, en lui disant :
 ― Je suis enchanté de faire votre connaissance, Océane, et j’espère que vous vous plairez parmi-nous. 
 Sa paume était caressante mais pas pour autant molle car il y avait en elle une pointe de fermeté, et elle m’a répondu d’une voix en même temps douce et chaude :
 ― Tout le plaisir est pour moi, Nathan. Et quant à moi, j’espère que nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance.  
 J’étais sur un petit nuage si bien que j’ai à peine fait attention, quand mon assistante a été présentée à son tour à la jeune femme.
χ χ

 Ce n’est qu’une fois que les deux femmes ont été reparties, que Mélanie a commenté cette rencontre :
 ― On dirait qu’elle t’a tapé dans l’œil, cette petite stagiaire. 
 J’ai cherché de la moquerie dans cette phrase, mais n’y trouvant que de la curiosité j’ai répondu :
 ― Tu ne vas quand-même pas me dire, que tu la trouves moche ? ― Non, mais en même temps, je ne suis pas très objective.  ― Comment ça ? ― Elle ne s’appelle pas Océane par hasard, puisqu’il s’agit de ma fille.  ― Tu me fais marcher, là. Son nom de famille est Rougon. ― Oui, et elle sort tout droit d’un roman d’Émile Zola. Si ça peut te consoler, je n’étais pas plus au courant que toi qu’elle devait venir. Et je suppose que Georges a estimé que trois Flaubert dans l’entreprise, ça ferait too much pour reprendre une de tes expressions. 
 C’est quand elle a parlé de son ex-mari, que j’ai compris que M’man n’était pas en train de se payer ma tête. Car l’air familier que j’avais trouvé à la jeune femme, venait tout simplement d’un mélange des traits de son père et de sa mère, qui heureusement pour elle était très réussi ce qui n’est pas toujours évident. Mais c’est surtout ses yeux qui m’ont convaincu, car la gaîté qu’ils contenaient en plus c’étaient les mêmes que ceux de notre patron. 
 Arrivé à cette conclusion, j’ai fait remarquer à sa maman :
 ― Par rapport à ses mirettes, je ne lui donne pas une semaine avant d’être démasquée. ― Pari tenu. Car quand elle repartira d’ici, nous ne serons toujours que quatre à savoir qui elle est vraiment.  ― Parce que la DRH est au courant ?  ― Évidemment. De manière à être en règle vis à vis de la loi, dans son dossiers il doit y avoir son vrai nom. Sauf qu’il y a fort à parier qu’il est verrouillé, et qu’avec Georges ils sont les seuls à avoir le code. ― Et tu penses que ça ne lui fout pas les boules à la DRH, d’être obligée de mentir ? ― Je suis au contraire persuadée, qu’elle trouve ça amusant.  
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 Je n’ai pas insisté à ce sujet partant du principe que cela ne me regardait pas, ce qui ne m’a pas empêché de me renseigner :
 ― Avec ta fille, vous allez manger ensemble à midi ?  ― Je te rappelle que non seulement j’ai été mise devant le fait accompli, mais qu’en plus je ne suis pas censée la connaître. De toute évidence si elle est ici incognito, c’est parce que tout comme moi elle veut être traitée selon sa valeur, et pas ses liens de parenté. ― Ce qui la rend encore plus appréciable.  ― Maintenant, tu n’as pas non plus besoin que j’aille à la pêche aux renseignements. Car je sais déjà que tu lui as plu.  ― Tu es sérieuse ? ― J’espère que nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance, Nathan. 
 Cette imitation réussie dans les intonations mais avec une voix différente m’a fait sourire, et elle a ajouté :
 ― Si tu ne l’avais pas intéressée, elle n’aurait jamais ajouté ça à sa première phrase, je te le garantis.  ― Donc, d’après toi j’ai mes chances ? ― Oui, tu auras l’occasion de lui montrer l’homme, qui se cache derrière le talentueux concepteur qui lui a été présenté. ― Mais… puisque tu a parlé de lien de parenté. Elle sait que je suis le fils, de ta… femme ? ― Non. Ma famille sait qu’Anna a un fils, mais pas que je travaille avec lui. Ils ne connaissent même pas son prénom. Par conséquent, si tu veux aller la trouver et faire le premier pas, tu seras toi aussi incognito.  ― Sauf que moi, maintenant je sais qui elle est. Donc, ce n’est pas très honnête vis à vis d’elle.   ― Sauf que si je ne te l’avais pas dit, tu en serais encore à te demander si tu ne vas pas prendre une douche écossaise. En plus, je peux encore t’aider.  ― Et comment ? ― Tout simplement, en me renseignant pour savoir où la trouver. Mais si tu préfères arpenter les corridors de la boutique, en espérant tomber sur elle par hasard, bien entendu tu es libre. 
χ χ

 Comme j’avais très envie de revoir Océane, et pas forcément en me cognant contre son corps qui devait pourtant être superbe au détour d’un couloir, j’ai demandé à sa maman un autre petit coup de pouce. Cette dernière a aussitôt composé un numéro de téléphone sur le clavier du sien, le privé par le professionnel, et comme elle avait branché le haut parleur j’ai pu entendre toute la conversation qui a suivi, et s’est déroulée sur un ton badin :
 ― Bonjour Georges. ― Bonjour Mélanie. Je suppose que comme nous nous sommes vus hier, si tu m’appelles, c’est parce que tu as appris la présence de notre fille dans l’entreprise.  ― J’ai effectivement eu cette surprise.  ― Écoutes… si je ne t’ai rien dit, c’est parce qu’elle ne voulait pas. ― Je ne t’ai pas non plus appelé pour me chamailler avec toi, mon Chéri. J’aimerais juste savoir, dans quel service elle va faire son stage. ― Tu ne vas pas faire de bêtise, au moins ? ― Voyons, tu me connais. ― Justement.   ― Ce n’est pas pour moi, mais pour renseigner un collègue. ― Ah… je vois. Mais tu aurais pu appeler directement la DRH, pour ça. Car comme tu dois t’en douter, tout comme en ce qui te concerne, elle est au courant de sa véritable identité.  ― Sauf que je me suis dit, qu’il était bien que tu saches que je ne suis ni fâchée ni vexée, et que par conséquent il n’y aura pas de représailles.  ― Quelle délicate attention de ta part, ma Chérie. Tu diras donc à Nathan, qu’Océane va faire son stage aux ressources humaines. ― Merci beaucoup pour cette information. Bonne fin de journée, Georges.  ― Mais à toi également, Mélanie.
 Ma collègue a raccroché, et la discussion qu’elle venait d’avoir avec son ex-mari m’a appris deux choses. La première étant qu’ils avaient gardé une certaine complicité, ce qui ne m’étonnait pas vraiment puisque je savais qu’ils se revoyaient tous les dimanches, et la seconde était que mon patron n’avait pas l’air d’être contrarié, par le fait que je tente ma chance auprès de sa fille. Car je ne doutais pas un instant, qu’il avait compris pour quelle raison j’avais envie de la revoir. 
χ χ

 Tout allait donc pour le mieux, et Mélanie m’a regardé en souriant avant de me demander :
 ― Alors, j’ai été une assistante efficace ? ― Oui, très. Merci beaucoup.  ― Maintenant, si j’étais toi, j’attendrais la fin de matinée avant d’aller la trouver. Car non seulement nous ne savons pas à quelle heure elle aura terminé de faire la visite des locaux, mais en plus ce serait bien de lui laisser le temps de s’installer.  
 J’ai suivi ce conseil judicieux en rongeant mon frein, sous les regards amusés de M’man qui elle se comportait exactement comme d’habitude, puis n’y tenant plus à 11 heures 45, je me suis levé brusquement et j’ai quitté notre bureau, souhaitant tout de même un bon appétit à ma collègue. Mon plan était simple, j’allais inviter sa fille pour le repas de midi, comme ça si j’essuyais un refus je saurais à quoi m’en tenir. Car je préférais être fixé rapidement, plutôt que de me monter des films dans la tête.
 Arrivé devant la porte des ressources humaines je me suis arrêté pour respirer un grand coup, puis j’ai frappé et je suis entré sans attendre de réponse, comme c’était la coutume. Je me suis retrouvé devant un grand guichet, derrière lequel se trouvait une cloison le coupant du reste de la pièce, et j’ai dit à celle qui se trouvait derrière et en face de moi :
 ― Bonjour. J’aimerais parler à Mademoiselle Rougon, s’il vous plaît. 
 Elle a hésité brièvement probablement parce qu’elle n’était pas encore habituée à ce nom, puis elle m’a dit :
 ― Bonjour. Un instant je vous prie, je vais voir si elle est disponible. 
 Il ne m’a pas fallu attendre bien longtemps pour qu’Océane apparaisse, seule, si au départ son expression était légèrement contrariée son visage s’est illuminé en me voyant, et elle a attendu que je parle le premier :
 ― Voilà, je me suis dit que ça serait sympa, si on allait manger un morceau ensemble, histoire de faire connaissance.  ― C’est marrant ça, car depuis que j’ai fini de visiter, tu es le cinquième à me proposer un truc de ce genre. 
 J’ai dû faire une drôle de tête, puisqu’elle s’est empressée d’ajouter :
 ― Mais j’ai refusé toutes les autres invitations, car j’espérais que tu viendrais toi aussi.
 Je n’étais pas vraiment surpris par sa manière d’être, un peu taquine mais pas méchante, car si je ne l’avais pas reconnue physiquement je voyais à présent en elle la fille de Mélanie, avec un je ne sais quoi de son père, et tandis que je rougissais légèrement elle m’a dit :
 ― Tu m’attends ? Car je vais tout de même demander la permission de quitter mon poste, vu qu’en plus il n’est pas tout à fait midi.
χ χ

 J’ai emmené Océane dans un petit restaurant à cinq minutes de notre entreprise, simple mais correct, nous nous sommes installés dans un coin tranquille, et la commande passée elle m’a demandé de but en blanc :
 ― Alors, c’est comment de travailler avec la femme du patron ?
 J’ai haussé les sourcils car je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’avoue si rapidement sa véritable identité, même si c’était de manière implicite, puis j’ai répondu :
 ― J’apprécie que tu sois directe, mais j’aurais pu ne pas savoir qui elle est réellement. ― Je n’ai pris aucun risque, puisqu’elle m’a dit que tu étais au courant.     ― Sauf que tu ne sais probablement pas tout. ― Alors vides ton sac, car là tu en as trop dit ou pas assez. ― Si tu es la fille de mon assistante, moi je suis le fils de son amante. 
 Océane n’a marqué aucune surprise mais juste de l’amusement, au point que je me suis demandé si Mélanie ne m’avait pas menti et tout balancé, mais elle m’a rassuré à ce sujet en répliquant :
 ― Effectivement, ça c’est un scoop. Et je parie que papa, n’est pas encore au courant. ― Je ne crois pas, sinon ta maman m’en aurait parlé. ― Donc elle est ta belle-mère, également ta collègue de travail et en plus l’ex de ton patron. J’ai oublié quelque chose ?  ― Puisqu’on a décidé de jouer cartes sur tables, il y a effectivement autre chose.  ― Du genre, qu’on ne peut pas avouer dans un endroit public ? ― Oui, de ce genre là.  ― Et bien entendu, tu sais que nous aussi on est comme ça. Sinon, tu ne me l’aurais pas avoué au bout d’à peine cinq minutes. Sans parler du fait que si ce n’était pas le cas, je n’aurais pas compris ce que tu as sous-entendu.  ― C’est assez bien résumé, surtout à mots couverts. La question que je me pose à présent, c’est si maintenant que tu sais que je sais que tu sais que je sais, ça va changer quelque chose à la première impression que nous avons eue l’un de l’autre, alors qu’on ignorait qu’on avait des liens.  
 Elle s’est alors penchée vers moi, et m’a murmuré afin d’être certaine que personne d’autre ne puisse nous entendre :
 ― Si tu me poses la question, c’est parce que partager de l’amour à partir du moment où c’est uniquement avec nos proches, ne te pose aucun problème, pas vrai ?
 J’ai hoché la tête, puis elle a continué :
 ― Ça tombe bien, puisque je pense la même chose.  
 Ensuite elle a conclu :
 ― En plus j’adore me faire sodomiser. Alors si ça colle vraiment entre nous et qu’un jour on décide de faire des enfants, personne dans notre entourage ne se sentira mis de côté. 
FIN

χ χ χ

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