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Un ancien élève

Chapitre 1

Hétéro
[les noms ont été modifiés]
Je suis une enseignante de 34 ans. J’ai beau avoir dépassé la trentaine, je n’ai pas l’impression d’être vieille. Je n’ai pas une seule ride – si ce n’est celle du sourire, juste au coin de mes lèvres – et mes cheveux blonds clairs cachent merveilleusement bien le moindre éveil d’un cheveu blanc.
Je vis avec Mathieu depuis trois ans, nous nous sommes rencontrés lors de la Paris Game Week, il y a cinq ans. Nous nous sommes vite plu, il avait le type de regard sombre qui me fait systématiquement fondre. Au début, nous faisions l’amour trois à quatre fois par jour. Puis une seule fois. Puis, trois fois par semaine. Puis une seule fois. Notre relation est tout à fait affectueuse, mais je n’irai pas jusqu’à me dire comblée sexuellement : il n’a jamais – je dis bien jamais – réussi à me déclencher un orgasme. D’ailleurs, les seuls que j’ai eus lorsque nous couchions ensemble, c’était uniquement grâce à mes propres doigts.
Bref, maintenant que vous connaissez le contexte, voici l’histoire de ce que je pourrais appeler « ma déchéance sexuelle ». Ou comment je suis passée de spécialiste du missionnaire à experte en la matière. J’espère sincèrement qu’aucun parent d’élève ne sera jamais au courant de cette histoire. Enfin, je suis peut-être l’enseignante de votre enfant, après tout.
***
Tout a commencé – désolée pour ce cliché – un soir d’octobre. Il était 16h45 et je patientais avec un élève – Hugo – dont les parents étaient en retard. J’étais en train de m’énerver intérieurement quand un visage familier est apparu. Un jeune homme arrivait. Malgré une barbe de trois jours qui le vieillissait sans doute, il ne devait pas avoir plus de vingt ans. Le grand sourire sur son visage me fit brutalement perdre mes moyens et j’oubliais déjà tout ce que je m’apprêtais à dire.
— Bonjour Madame Florin.
Il y avait quelque chose dans ce sourire. Un petit air de « je sais quelque chose que vous ne savez pas ». J’ai froncé les sourcils pour essayer de me souvenir, en vain.
— J’ai tant changé que ça ? Moi qui espérais être votre élève préféré à l’époque.
Ses yeux sombres me dévisageaient. Et, soudain, ça me revint.
— Théo !— Ah, quand même. — Tu habites ici maintenant ?
Théo faisait partie de ma toute première classe, celle que l’on n’oublie jamais. Je m’en souviens parfaitement maintenant. C’était un très bon élève, toujours attentif, serviable, adorable. Je sais qu’on n’est pas censé avoir de préféré... mais croyez-moi, on en a toujours un ou deux. On ne le montre juste pas.

— Pas tout à fait. Hugo est mon demi-frère, mon père s’est remarié et ils ont déménagé ici. Ma belle-mère a eu un empêchement et comme je suis chez eux pour la semaine, j’ai gentiment proposé de le récupérer.
Je n’avais jamais rencontré le père d’Hugo, voilà pourquoi je n’avais jamais fait le lien. Mon élève sortit par le portail pour faire un câlin à Théo.
— Eh bien, ravie de t’avoir revu. — Pas autant que moi.
Il avait perdu son sourire et je m’en trouvais décontenancée. Il fallait l’avouer, il était tout bonnement superbe. Le genre de garçon sur lequel j’aurais totalement fantasmé lorsque j’étais ado.
— Bon, bin, euh, bafouillais-je bêtement. Au revoir alors. À demain Hugo.— À demain maîtresse, répondit le petit garçon.— À demain maîtresse, répéta Théo avec un soupçon d’espièglerie.

Il me détailla alors rapidement et ajouta :
— Je vois que vous, vous n’avez pas changé.
Puis il tourna les talons, attrapa le cartable de son demi-frère et s’éloigna avec lui. Je ne pus m’empêcher de l’observer : ses épaules larges, ses omoplates visibles sous son tee-shirt fin. Je repris rapidement mes esprits et regardai autour de moi : heureusement, personne n’avait assisté à cette rencontre. Je fermai le portail pour retourner dans ma classe afin de ranger mes affaires. Je renversai un pot de crayons en entrant, totalement déboussolée. Est-ce que j’avais rêvé ou un de mes anciens élèves m’avait clairement fait perdre mes moyens ? Je m’adossais au mur, des papillons dans le ventre et une chaleur diffuse dans le bas-ventre. J’avais besoin de laisser sortir mes émotions maintenant. Je tournais les verrous, fermait les rideaux et, retournant contre le mur, déboutonnait mon pantalon.
Est-ce que j’allais réellement faire ça, ici ? Dans la pièce où je recevais mes élèves chaque jour ? L’envie était trop tentante. Probablement malsaine, dérangeante, mais terriblement excitante. Je glissais ma main dans mon jean, par-dessus ma culotte et le simple fait d’effleurer mon clitoris m’envoya une décharge. J’aurais pu jouir sur commande. Je sentais déjà le tissu trempé sous mes doigts. Comment un simple regard, une simple voix, de simples mots pouvaient me mettre dans cet état ? C’était un jeune homme, presque encore un adoles... je ne pus retenir un gémissement. Mes doigts, de leur propre chef, étaient passés sous le tissu pour toucher glisser entre mes lèvres.
Je devais me contrôler. Mais c’était beaucoup trop bon. Mes doigts s’agitaient sur mon clitoris, connaissant parfaitement leur chorégraphie – celle qui finissait par me transporter dans un orgasme titanesque.
On toqua à ma porte. Mon cœur s’arrêta presque, le stress se traduit par un pique d’adrénaline qui m’aurait presque fait suffoquer. Je retirais ma main toute moite de ma culotte et tentait de refermer mon jean : la mouille faisait glisser mes doigts. Je m’essuyais sur mon pantalon et alla ouvrir le verrou.
— Eve, désolée de te déranger. Il y a ce jeune homme qui est venu chercher le cahier de son frère. Il l’a oublié apparemment et comme il a une évaluation demain...
Elle semblait répéter mot pour mot ce qu’il avait dit. Je sentais que mes joues étaient rouges : la chaleur, la peur, l’excitation. J’espérais ne rien laisser paraître.
— Merci Anne, je vais lui amener ça.— Oh, je l’ai fait entrer, il est juste là. Je vous laisse, je retourne faire l’étude.
Bien évidemment, Théo apparut dans l’encadrement de la porte.
— Désolé, il semblerait que Hugo soit tête en l’air. — Pas de souci.
Encore confuse, je me dirigeais un peu trop vite vers le bureau de son frère et en voulant attraper le cahier dans le casier, je fis tout tomber. Théo vint à ma rescousse.
— Laisse, je me débrouille.
Bien entendu, il ne m’écouta pas, il était bien trop serviable pour ça. Il ramassa un classeur en même temps que moi et sa main se posa sur la mienne. La main qui était, quelques instants auparavant, plongée dans ma culotte.
— Vous êtes chaude ! Vous allez bien ?
Cette remarque me fit piquer un fard. Je savais bien que la remarque était innocente, pourtant son regard changea rapidement et sa surprise laissa place à une espèce d’assurance. Il approcha sa main de mon front et l’y posa. Le contact me surprit. J’avais l’impression que les rôles étaient inversés, d’habitude, c’était moi qui effectuais ce geste. Je le repoussais gentiment.
— Je vais très bien Théo, merci.
Cela eut l’air de l’amuser.
— Si je peux vous aider... peu importe comment... n’hésitez pas à me le dire.
Non ? Je ne me faisais pas des films. C’était clairement du rentre-dedans. Impossible que ce regard et ce sourire soient aussi innocents. Et... en même temps, si je l’accusais de quoi que ce soit, on me prendrait pour une vieille cougar perverse qui s’en prend à ses anciens élèves... ma réputation serait définitivement ternie. Je ramassais l’ensemble des cahiers tombés, les posais sur la table après m’être relevée et attrapais celui que Théo était venu chercher.
— Voilà, je vais te raccompagner à la porte.
Je m’empressais de quitter ma salle de classe quand il m’attrapa par le poignet et me força à me retourner. Il donna un coup de pied dans la porte qui se ferma et me plaqua contre le mur. Je dus lever les yeux pour croiser son regard – Ah, il était loin le temps où je le dépassais largement !
— Vraiment, Madame Florin, s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous...
J’étais comme paralysée, incapable de faire le moindre geste. Sa bouche se trouvait à quelques centimètres de la mienne, son haleine était sucrée, un arôme de chewing-gum à la fraise. Je m’attendais à ce qu’il fasse quelque chose, n’importe quoi : qu’il glisse ses doigts dans mon jean, sous mon chemisier, qu’il m’embrasse... et pire encore, j’en avais extrêmement envie. Pourtant, il se contenta d’approcher ses lèvres de mon oreille et de murmurer :
— N’importe quoi.
Ses quelques mots et son souffle chaud provoquèrent des frissons dans tout mon corps. Sans un mot de plus, il prit le cahier dans ma main et ouvrit la porte de la classe pour sortir. Je n’osais pas bouger pendant quelques minutes. J’entendis la porte d’entrée claquer et devinais qu’il avait trouvé le chemin du retour tout seul. Je restais contre le mur, chancelante. Je pouvais presque sentir ma mouille couler à l’intérieur de mes cuisses. Mes pensées s’étaient déjà envolées pour une réalité alternative où il m’aurait violemment pénétrée contre ce putain de mur.

[J’espère que ce premier chapitre vous plaira, et que vous souhaitez connaître la suite...]
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