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Un ancien élève

Chapitre 2

Hétéro
Bonjour à tous et à toutesJe suis vraiment désolée d’avoir mis tant de temps à vous raconter la suite de mon histoire.Le mois de juin : Spectacle de fin d’année, conseil de classe, bulletins... c’est un mois très rempli ! Je tiens également à m’excuser des monstrueuses fautes d’orthographe que j’ai faites dans la première partie. Trop entraînée (et excitée, je dois l’avouer) à l’idée de vous raconter mon petit interdit, j’ai totalement « oublié » de me relire, ce n’est pas digne d’une maîtresse !Bref, voici la suite de l’histoire :
(Rappel : un soir, un de mes élèves est récupéré par un jeune homme qui n’est autre qu’un de mes anciens élèves...)_______________________________________Depuis cet évènement, je n’ai pas revu Théo. Il avait dit qu’il était là pour une semaine et il n’avait pas menti. La vie avait repris son cours. Parfois, néanmoins, lorsque nous faisions l’amour et que Mathieu avait joui – et donc estimé que la partie de jambes en l’air était terminée – je glissais ma main sur mon clitoris et me caressais en repensant à ce jeune homme. Ses yeux noisette, ses cheveux châtains un peu trop longs pour son âge, sa peau mate et si lisse, si pure. Après tout, ce n’était pas mal si ça restait un fantasme, n’est-ce pas ?
Je l’imaginais me coller au mur, passer son pouce sur mes lèvres et l’enfoncer dans ma bouche pour que je le suce, attraper mes seins entre ses mains et les presser avec empressement. J’imaginais la force, la passion qu’il manquait dans ma vie sexuelle actuelle.
Nous étions déjà en avril lorsque je le revis. Il était 16h30, j’emmenais les élèves au portail. Je mettais un point d’honneur à laisser partir les élèves un à un après avoir vérifié avec qui ils s’en allaient. Lorsque je tombai sur son sourire, mon cœur manqua un battement.
— Maîtresse, il y a mon frère, m’avertit Hugo.
C’était terriblement gênant de le voir là alors que, pas plus tard qu’hier, il me défonçait en levrette dans mon imagination. Je devais probablement être rouge pivoine.
— Vas-y, vas-y !
Théo me fit un signe de la main et Hugo partit avec lui. Le lendemain, j’essayais d’en savoir plus.
— Dis-moi, Hugo, il est là pour longtemps ton frère ?

Le petit garçon, qui était en train de poser ses affaires sur son portemanteau, me répondit :
— Oui, apparemment ça ne va pas bien avec sa maman. Il reste avec nous pour le moment. Il m’a dit que tu étais sa maîtresse aussi !— Oui, c’était mon élève il y a longtemps !— T’as pas l’air vieille pourtant.— J’étais très jeune à l’époque, dis-je en souriant.
Hugo entra dans la classe pour rejoindre ses camarades. Donc, j’allais probablement croiser Théo à nouveau. Il fallait absolument que j’arrête de fantasme sur lui, que j’arrête d’imaginer des scénarios rocambolesques dans lesquels il me prenait dans tous les sens.
À 16h30, ce fut à nouveau mon ancien élève qui vint chercher son frère. Il me sourit simplement et s’en alla, comme la veille. Peut-être avais-je rêvé ce qui s’était passé ? Peut-être n’était-ce jamais arrivé ? Après tout, vu tout ce que j’avais imaginé, fantasmé, rêvé depuis, peut-être qu’il n’était jamais venu dans ma classe, qu’il ne m’avait jamais collée contre le mur, qu’il n’avait jamais fait de sous-entendus.
À la maison, rien n’allait avec Mathieu. Il s’occupait à peine de moi, trop occupé entre son travail et ses jeux vidéo – et pourtant, j’adore moi-même les jeux vidéo... mais je me sentais totalement délaissée. Plus de passion, plus de jeux de regards, plus de tendresse, plus de sexe. Enfin si, un semblant de sexe ; une fois par mois, trois va-et-vient histoire de, puis l’éjaculation et le repos. Génial. Nous passions notre temps à nous engueuler à ce propos, et ce soir-là n’échappa pas à la règle. Je lui reprochais de ne jamais s’occuper de moi. Il me répondit que c’était ma faute et que j’étais un mauvais coup, que je ne prenais plus soin de moi comme avant et que je ne lui donnais envie de rien. Mon sang ne fit qu’un tour et il dut dormir sur le canapé.
Le lendemain, lorsque je demandais qui pourrait nous accompagner à la rencontre sportive de la semaine prochaine, seul Hugo leva la main.
— Maîtresse, mon frère est à la maison, je suis sûr qu’il peut venir !
D’un air suppliant, je regardais les autres élèves, mais pas une main ne se leva.
— D’accord Hugo, tu me diras demain si ton frère peut venir.
Evidemment, Théo était disponible. J’étais décidée à agir de manière froide et distante avec lui. Ainsi, lorsque vint le jour J, je lui dis simplement bonjour et menai le rang de mes élèves derrière moi jusqu’au stade. Théo fermait la marche.
Une fois au stade, il se proposa pour installer le matériel du défi sport. Bien que décidée à ne rien laisser paraître, je me dis qu’un peu d’aide ne ferait pas de mal, d’autant que le terrain était immense et qu’il fallait installer une dizaine de jeux.
Nous n’étions qu’en avril, mais il faisait très beau et chaud cette semaine-là, comme c’est souvent le cas à cette période avant que la température ne redescende. Ce jour-là, le soleil tapait fort et il n’y avait aucune ombre. Théo qui n’avait cessé de courir d’un coin à l’autre avait les joues rougies et il ruisselait de sueur. Malgré tout, la seule odeur qu’il dégageait était celle d’un parfum masculin, particulièrement enivrant. Je le remarquai quand il se pencha à côté de moi pour prendre du matériel dans un sac. C’était un parfum tellement agréable que j’avais envie de le sentir encore et encore, comme une droguée devant sa ligne de coke.
Je ne laissai rien paraître et continuai de m’affairer à préparer les groupes. Néanmoins, je jetai tout de même des coups d’œil sur ses bras et ses muscles saillants. Je me demandai ce que ça pouvait faire, comme sensation, des bras comme ça qui te bloquaient contre un mur, un lit, un arbre. Des bras dont on ne peut se défaire, d’une force masculine, puissante et jouissive.
— Maîtresse, on commence quand ?
Une élève m’avait sortie de mes pensées et je soufflai en reprenant mes esprits. J’avais tellement à faire, surveiller les enfants, diriger les groupes vers leur atelier, comptabiliser les points... que la matinée est passée à vitesse grand V. Nous avions prévu un pique-nique pour le midi, j’ai donc emmené mes élèves aux toilettes avant de les confier à une collègue pour y aller à mon tour. Lorsque je suis sortie de ma cabine, Théo se tenait là, adossé au lavabo. Je ne l’avais pas entendu entrer et j’étais très gênée à l’idée qu’il m’ait entendue uriner. Je me suis approchée pour me laver les mains, mais il est resté immobile. Il faisait bien 1m85 – j’atteignais à grand-peine le m70, et j’avais toujours craqué pour les hommes bien plus grands que moi.
— Excuse-moi, j’aimerais me laver les mains. — Pardon, a-t-il répondu avec un sourire.
Il a fait un pas sur le côté et je me suis penchée un peu en avant. Il m’observait et je savais pertinemment qu’il avait une vue plongeante sur mon décolleté. Je me suis cambrée pour qu’il ne perçoive plus autant la forme de mes seins dans l’échancrure de mon haut, mais ses yeux ont directement glissé vers mes fesses. Je me suis relevée brusquement, les mains trempées. Comme il n’y avait rien pour s’essuyer, je me suis servi de mon pantacourt.
— Qu’est-ce que tu fais là ? — Je vous cherchais.— Jusque dans les toilettes ?— Je voulais être sûr de vous trouver. — Et donc, pourquoi ?— Vous êtes hypersexy quand vous vous énervez, Madame Florin. Déjà à l’époque, je vous trouvais extrêmement excitante.
J’ai senti mes joues chauffer et j’ai entrouvert la bouche, choquée qu’il me parle ainsi.
— Mais qu’est-ce que tu racontes, tu n’avais que 10 ans !
Il éclate de rire.
— Désolé de vous décevoir, mais les générations actuelles savent déjà tout, à 10 ans. Et j’étais éperdument amoureux de vous, Madame Florin.
Il fit un pas vers moi.
— Et sans me vanter, je suis très bien quel effet je fais à la gent féminine. J’ai du mal à croire que vous puissiez rester insensible à mes charmes.
Un autre pas. Je reculais et me collai au mur. Son parfum revint à la charge, enivrant, excitant.
— Théo, il faut que je retourne m’occuper de mes élèves.— Ils peuvent survivre cinq minutes sans vous, Madame Pallot s’en occupe.
Un autre pas. Il était à présent à quelques centimètres de moi.
— Vous savez ce qui m’a poussé à venir ici, aujourd’hui ? Quand je suis venu chercher les affaires de mon frère, au début de l’année. Ça sentait la chatte, dans votre classe.
Il approche sa bouche de mon oreille et me fait frissonner.
— C’était d’ailleurs très probablement l’odeur de votre chatte.
Je sursaute en sentant sa main sur mon entrejambe. Il m’arrache un gémissement de surprise.
— J’aimerais simplement vérifier.
J’essaie de le repousser, vainement, il s’est collé à moi et je sens son corps se presser contre le mien. Mon corps entier s’échauffe, ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant de désir. La petite voix de la raison se tait quand je sens ses doigts défaire le bouton qui retient mon pantalon et sa main se glisser directement contre ma chair.
— Mais, vous êtes trempée, Madame Florin ! susurre-t-il à mon oreille.
Il s’écarte de mon visage et m’observe. Putain, qu’il est foutrement beau ce gosse. Je lâche un hoquet de stupeur quand son doigt s’insère dans ma chatte. Un deuxième le rejoint presque immédiatement. Je souffle, gémis, je n’essaie plus de l’arrêter. Il tente un troisième doigt, mais je frissonne de douleur cette fois.
— Votre chatte semble bien serrée, Madame Florin, c’est drôle, elle est plus serrée que la majorité des nanas que je baise d’habitude. Comme quoi, l’âge...
Ses doigts se recourbent vers l’avant, effectue des mouvements vers l’intérieur, et j’enfouis ma tête contre sa poitrine, mordant son tee-shirt pour ne pas gémir. J’oublie totalement que n’importe qui pourrait entrer et nous trouver ainsi. Son pouce trouve mon clitoris, et il effectue ses mouvements dans une parfaite synchronisation.
— Je suis impatient d’y pénétrer avec ma queue, murmure-t-il.
Ses dernières provocations ont raison de moi et je sens mon vagin se contracter sur ses doigts, le plaisir monter dans mon ventre et exploser. Je ne peux retenir de petits cris étouffés par le tissu. Je sens ses doigts quitter mon antre et j’ai presque envie de les retenir. Théo s’éloigne un peu, et me dévisage avec un sourire satisfait. Je suis en nage, le pantalon ouvert, descendu sur mes cuisses, transpirante, haletante, le cœur qui bat la chamade. Il porte ses doigts à son nez et hume mon odeur intime.
— En effet, c’était bien l’odeur de votre chatte dans votre classe.
Il approche ses doigts de ma bouche et, machinalement, j’ouvre les lèvres. Il me fait lécher ma propre mouille et j’y prends un plaisir vicieux. J’en connaissais déjà le goût, et je l’ai toujours trouvé plutôt agréable, mais cette situation avilissante m’excite tout particulièrement.
— Vous devriez vous dépêcher, vos élèves vous attendent.
Puis Théo sort des toilettes, tandis que j’essaie de reprendre mon souffle.
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