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L'Ange rebelle

Chapitre 1

Hétéro
— Une fille bien doit se préserver pour le mariage.
C’est ce que ma mère me répétait inlassablement. Pratiquante absolue, elle m’avait élevée de façon stricte, m’éloignant des garçons, m’interdisant l’alcool, les fêtes, bref tout ce que faisaient les jeunes. Selon elle, une fois mes études terminées, j’épouserais un garçon de bonne famille, m’occuperais de mes enfants et blablabla...
Si elle savait ce que je pensais de son opinion, elle me déshériterait sur-le-champ. D’ailleurs, c’est pour ça que je me taisais.En apparence, j’avais l’air d’un ange, blonde aux yeux verts, toujours habillée sagement, le sourire timide. Mais c’était pour tromper ma génitrice.Depuis que j’habitais seule, ma vie avait radicalement changé, alors qu’avant, je passais mes soirées à étudier et prier, maintenant je sortais, dansais, couchais. Car oui ma virginité s’était envolée depuis un moment, je n’avais pas envie de connaître qu’un seul homme dans ma vie ! Un mec coincé, qui plus est, se contentant d’un missionnaire de temps à autre, très peu pour moi.
Le seul moment où je remettais mon masque, c’était lorsque je rentrais pour les vacances, la chemise boutonnée remplaçait les décolletés et une jupe informe dissimulait mes jambes galbées. Malgré leur éducation sévère, j’appréciais mes parents et la maison où j’avais grandi. Mes examens finis, j’étais rentrée pour deux semaines, afin de me reposer avant de partir en vacances avec des amis.C’est ainsi que mon été débuta, dans la fraîcheur de la maison familiale, sous des tenues moches pour contenter ma mère. Enfin bon, il n’y avait personne à charmer dans mon village et je passais mes journées à lire et regarder des séries. Ces deux semaines allaient être très calmes...
Cependant le troisième jour, mon père invita un de ses collègues à manger. Comme c’était un homme, ma mère se fit plus austère que d’habitude, je dus enfiler une blouse trop grande et m’attacher les cheveux en chignon serré. Sérieusement elle se croyait au Moyen-Âge où quoi ? Je me retins de faire un commentaire, je n’étais là que pour deux semaines. Irritée d’être ainsi apprêtée, c’est d’une humeur maussade que je me dirigeai vers le salon pour prendre l’apéro. Un homme de belle prestance se tenait assis sur le fauteuil, il semblait plus jeune que mes parents.
— Voici ma fille, Marie-Louise, me présenta mon père.— Enchanté, moi c’est Nathan.
Sa voix grave me fit sursauter, elle était envoûtante. Mon instinct séducteur se réveilla, cet homme bien que plus âgé me plaisait. Son regard franc semblait déchiffrer mon âme, je me demandais même s’il me voyait-elle que j’étais vraiment. Non tu divagues ma vieille, tu l’as rencontrée il y a deux minutes et tu t’inventes déjà des histoires. N’empêche que si je l’avais croisée dans un bar je serais sûrement allée lui parler, mais là j’étais aussi sexy qu’un thon.Je passais tout le repas à le dévorer discrètement des yeux, appréciant son rire chaleureux et ses conversations variées.

— Et donc Marie-Louise vous êtes en DUT de biologie ? m’interrogea-t-il soudainement.
Surprise, j’avalais ma bouchée avec difficulté pour répondre.
— Oui je voudrais travailler en laboratoire d’analyse.— Oh c’est bien ! Tu as dû te faire plein d’amis.— Je me concentre surtout sur mes études, mentis-je mal à l’aise.— Ma fille est très consciencieuse vous savez, son futur mari aura une femme modèle, intervint ma mère.
Elle ne pouvait pas se taire pour une fois ? Elle venait de réduire à néant mes chances déjà infimes de le séduire. Énervée, je ne pipais mot jusqu’à la fin du repas et montais dans ma chambre une fois la table débarrassée. Je commençais à me demander si c’était une bonne idée de rester deux semaines ici, je ne me souvenais pas que c’était aussi dur. Depuis que j’avais acquis ma liberté, jouer un rôle devenait de plus en plus difficile.
Le lendemain matin, cependant, ma génitrice me demanda de descendre. Qu’est-ce qu’elle avait encore...
— Je dois partir quelques jours ta tante est malade. Tu resteras avec ton père, m’annonça-t-elle en faisant sa valise.— D’accord, veille bien sur elle alors.— Continue de bien travailler pendant les vacances, ce n’est pas le moment de te relâcher.— Oui, oui, répondis-je machinalement.
Un sentiment de satisfaction surgit brusquement, j’allais pouvoir m’habiller comme je le voulais ! Mon père beaucoup moins strict me laissait faire ma vie du moment que je ne fréquentais pas d’hommes.
L’étau se desserra, je pourrais bronzer en paix dans le jardin sans me faire réprimander sur mon maillot. Dès qu’elle fut partie, je me changeai, enfilant une jolie robe d’été qui moulait mes seins, et détachai mes cheveux. Guillerette, je m’installai à l’ombre pour lire, appréciant l’air chaud sur mes épaules nues.
Mon père vint me prévenir qu’il allait refaire la peinture du bureau avec son collègue. C’est alors que Nathan fit son apparition. Lorsqu’il me vit, il plissa les yeux et une lueur passa dans son regard. Tétanisée, je me rendis compte que j’étais complètement différente de la veille. Puis je me repris, j’avais peut-être une chance finalement... Profitant que mon père repartait, j’ajustais innocemment ma robe, tirant légèrement sur le décolleté. Ses yeux fixèrent machinalement ma poitrine et restèrent deux secondes de trop pour que ce soit anodin.
Se ressaisissant rapidement, il tourna les talons, me laissant seule avec mes envies. La fille sage qu’il avait vue n’existait plus, j’allais lui montrer mon potentiel.
L’après-midi, j’enfilai le seul bikini que j’avais apporté afin de bronzer. Les deux hommes prenaient leur pause, assis à la table du jardin. Je guettais consciencieusement le départ de mon père, pour pouvoir de nouveau capter l’attention du trentenaire. En effet au bout de quelques minutes, il alla préparer des sandwichs, laissant Nathan seul avec sa bière.
Je fis alors mon entrée en roulant les hanches, lui lançant un petit sourire. Oui, j’exagérais un peu, afin de lui faire oublier la puritaine qu’il avait vue la veille. M’installant sur le transat, je m’étalai de la crème solaire, insistant sur mes jambes élancées. Je voyais du coin de l’œil qu’il essayait de regarder ailleurs, pour se donner bonne conscience.M’amusant de sa réaction, je poursuivis mon petit jeu, passant à présent à la naissance de ma poitrine, massant doucement pour faire pénétrer la crème. Le pauvre avait de plus en plus de mal à se concentrer sur sa boisson.
Une fois fini, je m’allongeai pour prendre quelques couleurs, satisfaite de la tournure des événements.
Le soir, Nathan resta manger avec nous et je remis mon masque de sainte-nitouche devant mon père. Je ne fis aucun geste ni parole déplacée de la soirée, répondant sagement aux questions qu’il me posait. A plusieurs reprises, il me lança un regard d’incompréhension, ne sachant pas quelle attitude adopter. Le repas terminé, je le raccompagnai à la porte et il en profita pour me questionner.
— A quoi joues-tu ? Et pourquoi ces changements de comportement ?— La fille sage n’est qu’une façade, j’y suis obligée devant mes parents, lui chuchotai-je. — Tu as conscience que je suis le collègue de ton père, il faut que tu arrêtes !— Ce n’est pas ce que ton regard disait cet après-midi... Allez, on se voit demain Nathan !
Je le congédiai avec un sourire en coin, malgré ses reproches, il n’était pas totalement insensible. Je passais la nuit à faire des rêves érotiques, à mon réveil, j’avais encore plus envie de lui, sentir ses mains sur mon corps, passant sous mes vêtements, caresser ma poitrine nue... Je commençai à me toucher, excitée par ces pensées. Cela ne m’était jamais arrivé de désirer un homme avec tant d’ardeur, encore moins ici.
Imaginant des scènes avec Nathan, j’accentuai la pression sur mon clitoris. Mon souffle s’accéléra et j’étouffai mon cri lors de l’orgasme. Une fois la pression redescendue, je restai quelques minutes à me prélasser dans les draps, l’esprit encore embrumé de pensées voluptueuses. L’odeur du café chaud me rappela à l’ordre et je descendis prendre mon petit-déjeuner. Je devais passer à l’étape supérieure, ma mère n’allait pas s’absenter indéfiniment.
Malheureusement pour moi, les deux hommes restèrent ensemble toute la journée, ne me laissant que trop peu d’occasions. Dépitée, j’allais prendre ma douche, je m’étais peut-être un peu trop enflammée, après tout pourquoi Nathan prendrait le risque de se taper la fille de son ami ? Enroulant la serviette autour de mon corps, je sortis de la salle de bain pour aller dans ma chambre. Ils étaient en bas de toute façon.
C’est alors que je vis Nathan devant la porte. Surprise, je resserrai les bras sur ma poitrine, que faisait-il là ?
— Désolé Marie-Louise, je pensais que tu serais habillée !— Viens, ne restons pas plantés au milieu du couloir !
Je le poussai dans ma chambre et fermai la porte. Mon père n’avait rien entendu fort heureusement.
— Appelle-moi Marilou, je préfère. Pourquoi tu m’attendais ?— J’ai réfléchi à ce que tu as dit hier soir, le côté ange et démon.
Tandis qu’il parlait, son regard se posa sur mes seins à moitié dévoilés par la serviette. Il ne s’en cachait pas cette fois, un trouble me saisit, je n’avais pas prévu cette situation.
— Ton corps est magnifique, je ne comprends pas pourquoi ta mère t’oblige à la cacher sous une blouse affreuse. Lorsque je t’ai vu le premier jour, j’ai vraiment cru que tu étais une vierge effarouchée. Et hier, tu m’as révélé une tout autre image...
Il se rapprocha, son subtil parfum parvenant à mes narines. Ses yeux clairs me sondaient, cette fois c’était lui qui avait le contrôle. Il dénoua ma serviette, révélant mon corps nu, encore humide. Ses doigts glissèrent sur mes hanches, mon ventre et ma poitrine, me faisant gémir.
— Alors ça te plaît de te faire caresser alors que ton père est en bas ? me murmura-t-il provocateur.
Je ne sus quoi répondre, chamboulée par cette situation inattendue. Il en profita pour saisir mes seins à pleines mains, m’arrachant un cri. Il pinça doucement mes tétons et s’approcha pour m’embrasser le cou. Ses lèvres chaudes frôlant ma peau me donnaient des frissons, j’en voulais plus, beaucoup plus. C’était la première fois que j’autorisais de tels actes dans la maison familiale et cela m’excitait grandement.
Sortant de ma transe je l’embrassai, un baiser sauvage et passionné à en perdre le souffle. Ma main se dirigea vers sa ceinture, la défaisant prestement et lui descendit le pantalon. Une belle bosse se dessinait sous son caleçon, signe qu’il était autant excité que moi. Me poussant vers mon lit, il écarta mes jambes et lécha l’intérieur des cuisses, allant progressivement vers mon clitoris. La main plaquée contre ma bouche, j’essayai d’étouffer mes gémissements. Mon amant posa enfin sa langue sur mon bouton d’amour, me faisant trembler.
J’avais l’impression que mon corps était en feu, chaque pression qu’il exerçait me provoquait des ondes de plaisir. S’il continuait ainsi j’allais jouir, or ce serait trop rapide. Le repoussant, je me relevai et glissai ma main sous son caleçon, empoignant son érection. J’embrassai ses épaules et son torse, continuant ma masturbation qu’il semblait beaucoup apprécier. J’avais très envie de le prendre en bouche, je voulais le rendre fou !
Me baissant, j’ôtai le caleçon et léchai doucement le gland, puis passai ma langue sur la longueur du pénis, encouragée par ses discrets soupirs. Mais avant que je ne puisse approfondir, une voix retentit.
— Nathan, t’es là haut ?
Je me figeai, son sexe dans la main. Merde ! Il ne fallait surtout pas que mon père monte ! Nathan réagit rapidement.
— Oui j’arrive, je me lave les mains !
Se rhabillant prestement, il me fit un clin d’œil, passant une dernière fois ses doigts sur mes lèvres.
— Je n’en ai pas fini avec toi mon petit ange, me glissa-t-il avant de partir.
À suivre...
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