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Anndrexa la Zorgusienne

Chapitre 1

Tendresses à l'hôtel

Lesbienne
Produire un récit de science-fiction n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. L’auteur a beau avoir l’impression de brosser un tableau se présentant à lui avec une infinité de possibilités, encore faut-il que son imagination soit à la hauteur des attentes du lecteur.
Les scènes décrites ici qui se dérouleront dans quelques siècles tiennent donc compte de la réalité actuelle, celle d’un monde où l’écologie est mise à mal, celle d’une société constamment en évolution scientifique, mais également dans laquelle la sexualité conservera toujours une place particulière.
Permettez-moi enfin de vous rappeler que la séquence complète des aventures précédentes de Sophie, Catherine et Alicia est détaillée dans le premier chapitre de leur histoire Déchéance et rédemption.
En vous remerciant d’avance pour vos commentaires, je vous souhaite une agréable lecture.
***
[Alicia et Sophie sont téléportées vers un avenir lointain afin de dispenser conférences et formations dans une civilisation évoluée. Mais leurs activités cachent-elles la véritable raison de leur présence dans ce monde dystopique?]
***

Vingt heures vendredi soir. Nos deux tourterelles savourent enfin ce moment tant attendu. À l’intérieur de leur suite d’hôtel, l’éclairage s’est fait discret. Une douce mélodie jouée en sourdine enveloppe les tympans de ses accords discrets mais toutefois langoureux.
L’atmosphère est parfaite.
— Hum, oui, chérie. Continue comme ça, c’est tellement bon!
Étendue dans la douceur du lit King de leur chambre d’hôtel et ne portant qu’une fine petite culotte de dentelle rose, Sophie s’est abandonnée aux mains assurées de sa tendre Alicia qui la gratifie d’un revigorant massage dorsal. La grande aux yeux gris-pers et aux cheveux noir de jais qui chevauche sa biche bien-aimée fait courir ses doigts enduits d’huile chaude sur un épiderme qui frissonne de joie et de soulagement, accompagnant les gémissements de plaisir exprimés par la rouquine.
— Ça va comme ça, bébé? Je vais à présent descendre vers tes lombes et tes jolies fesses, annonce la masseuse en repositionnant ses genoux contre les cuisses légèrement charnues de celle qui étreint maintenant son oreiller en se perdant peu à peu dans les vap’.
Ce moment de pure intimité entre nos chères gouines clôture une semaine de vacances bien méritée, à la suite des péripéties vécues lors de leur dernière aventure (Nda : lire ‘Déchéance et rédemption’).
Sophie n’a pas répondu à celle qui dirige maintenant ses manœuvres vers ses parties sensibles, toutefois consciente du fait que des moments d’intense plaisir s’annoncent pour très bientôt.Alicia tire délicatement le petit vêtement vers les pieds. Sa protégée soulève son bassin en se cambrant légèrement. La culotte de dentelle est glissée jusqu’aux mollets puis complètement retirée alors que la rousse fléchit vers le haut les genoux afin de faciliter la tâche à sa tendre copine.

Un effronté petit cul s’expose de nouveau à la convoitise de celle qui mène les opérations. De mignonnes fesses prêtes à se faire minoucher à leur tour. Tapi tout au fond d’elles, un œillet impatient de sentir les huiles chaudes le baigner en dégoulinant depuis le haut du pli fessier. Une chatte écarlate et humide dont la mouille imbibe déjà les draps tout en dégageant d’aphrodisiaques parfums.
Alicia applique quelques gouttes du chaud liquide sur la partie lombaire de sa compagne et consacre les secondes suivantes à faire pénétrer dans son épiderme la substance aromatisée aux fruits. Puis vient le moment tant espéré et attendu. De fébriles muscles fessiers se font malaxer à leur tour jusqu’à être saturés de la liqueur tiède et parfumée dont un mince filet se répand ensuite depuis le haut de la fente séparant les petits ballons. Le liquide s’écoule vers le bas jusqu’à atteindre l’intimité de la rouquine. Celle-ci frissonne, gémit et se trémousse de joie comme elle le sent inonder son anus et atteindre ses lèvres intimes. Dans la complicité de leurs jeux sexuels, les deux gouines s’apprêtent à vivre de nouveaux mais très voluptueux moments d’intimité.
Les rythmes cardiaques s’accélèrent. Les soupirs s’affirment de plus en plus.
Instinctivement, Sophie ouvre les cuisses. Les genoux d’Alicia ont gagné l’intérieur d’un giron brûlant d’expectative. Tirant vers elle sa partenaire en la soulevant légèrement par les hanches, la femme au corps athlétique s’accroupit et approche son visage d’un sexe chaud et odoriférant. Les yeux clos, elle en aspire les capiteux effluves. D’un électrisant coup de langue, elle se délecte d’une mouille sucrée par l’apaisante substance. Se sentant à la fois impatiente et - n’ayons pas peur des mots - cochonne, Sophie se cambre davantage, détend ses muscles au maximum et s’offre tout entière à celle qui la déguste en silence.
Le goûter est accompagné des murmures langoureux de l’ingénue complètement abandonnée à sa partenaire, sur fond d’une douce sérénade enveloppant discrètement la pièce.La langue s’affaire de plus en plus frénétiquement sur un clito qui s’affirme hardiment devant celle-ci alors qu’un doigt s’insère en explorateur dans un anus quelque peu serré mais rendu glissant par la salive et la substance aromatique. Puis la question préalable est posée :
— Où désires-tu me recevoir, ma mignonne?— Dans mon minou. Viens me visiter dans ma chaude grotte, minet d’amour. Ce sera à mon petit trou de passer son tour, ce soir.— Il est très invitant, tu sais, ton petit trou. Il ne cesse de me faire de l’œil!— Hum-hum, alors encule-moi si tu préfères, fait d’une voix nonchalante la baisée du soir.— Tiens-toi prête alors, comme je vais m’introduire en toi, petite biche.
Sophie soupire impatiemment, les yeux fermés, maintenant indifférente à la façon par laquelle elle sera baisée.
— Oui, viens, viens en moi! Viens maintenant, minet, je t’attends, miaule sa Sophie.
C’est la voix en trémolo que la jeune rouquine vient d’adresser cette ultime mais langoureuse requête.Alicia obtempère. Elle sait que sa petite bien-aimée ne pourra patienter davantage. La fille se redresse sur les genoux en tirant contre elle sa compagne qui se retrouve en position de levrette. D’un geste lent et délicat, elle lui fait sentir entre les fesses la présence du gode dont elle s’est ceinte. Puis c’est le début d’un autre intime moment de communion saphique.
La jeune rousse tressaille de joie comme son vagin accueille lentement l’instrument de jouissance qui chemine jusqu’au plus profond de son être.Suivant un rythme d’abord lent, les deux lesbiennes assurent la consommation de leur union en faisant doucement onduler leurs corps à l’unisson. Ayant de nouveau déposé la tête sur son coussin, Sophie se concentre sur les agréables douceurs qui maintenant l’envahissent. Elle gémit et frissonne, abandonnée tout entière à celle qui la besogne amoureusement vers les transes de l’orgasme.
— Petite pute, petite chienne! la complimente coquinement son amoureuse, les mains lui agrippant les fesses tout en accentuant son rythme de va-et-vient, faisant ainsi monter l’excitation à un niveau supérieur.
Les mouvements s’accélèrent. Les souffles se font frénétiques. Les gémissements de plaisir deviennent légion.Il n’en faut pas davantage pour que les sensations accompagnant les mots susurrés à l’oreille se traduisent en un sublime plaisir dont la montée et la tension conduisent rapidement à un fulgurant orgasme.Sophie bave dans son oreiller en psalmodiant sa jouissance, des vagues de cyprine coulant sur ses cuisses légèrement ouvertes. Elle inonde la pièce de ses cris alors qu’Alicia l’observe convulser de joie et de bonheur. La femme aux cheveux d’ébène ne tarde pas à rejoindre son amoureuse dans ce Nirvana, elle-même stimulée par les contractions qu’elle exerce sur la partie du sextoy qui la pénètre au plus profond de son intimité féminine.
Les deux filles sont retombées sur leurs draps. Elles se regardent silencieusement en souriant.
— Tu es une amante super, chuchote Sophie en caressant les joues chaudes de son amoureuse.— Je t’aime, mon bébé, lui dit tout bas Alicia. Mon plus grand plaisir est de te voir partir en orbite.
Moment de silence et de contemplation mutuelle.
— Dis, reprend Sophie, on l’a fait combien de fois pendant notre semaine de vacances?— J’ai pas compté mais je sais que c’est tous les jours, une fois au moins.— Sans tenir compte de la fois où, de retour d’un souper, tu m’avais fait entrer dans cette chambre en me portant dans tes bras.— Hum-hum.— Et de la fois où on était dans le spa.— C’était bien, n’est-ce pas?— Et de celle où on sortait de la piscine intérieure.— Ah ah! On a failli se faire prendre cette fois-là. Je t’avais déjà arraché le haut de ton bikini et j’étais à ta poursuite alors que tu courais autour de la piscine la culotte descendue aux genoux!— Moi aussi je t’adore, gros minet d’amour, conclut la jolie rouquine. Et je veux demeurer tienne pour toujours.
Le silence s’est fait dans la pièce. Les filles se sont endormies, enlacées, fourbues mais repues d’amour. Seule une discrète musique de fond maintient pour quelque temps encore cette ambiance laiteuse baignant deux filles qui s’aiment toujours éperdument d’un amour fou.C’est le lendemain matin, les filles ayant quitté quelque peu à regret leur doux lieu de repos, qu’une surprise les attend à la maison :— Nous avons des messages téléphoniques en attente, annonce Alicia en se mettant à l’écoute du premier d’entre eux.
Bonjour. Ceci est un message de la plus haute importance adressé à mesdames Alicia LeBel et Sophie Durocher. Vous êtes en danger! Dans le but de sécuriser votre situation et d’assurer votre protection, veuillez vous présenter sans tarder à l’adresse suivante : 1500, rue de la Commune, Montréal. Ne soyez accompagnées d’aucun témoin et n’avisez personne de votre démarche.
— Bizarre comme message, remarque la femme médecin. Et l’appel entrant a été logé ce matin même, samedi.— Comme si quelqu’un savait que nous serions de retour aujourd’hui, conclut la rouquine.
Moment de silence et de réflexion.
— Alors, on fait quoi? demande Sophie.— Ça se trouve dans le Vieux-Montréal, près du port, l’informe l’autre fille. Il est encore tôt et comme personne d’autre ne nous attend…
Stimulées par une curiosité associée à cet éternel goût de l’aventure, nos deux tourterelles prennent la route. Arrivées à l’adresse indiquée, elles se retrouvent devant l’entrée de ce qui semble être un entrepôt. Ceinturée noire dans les arts martiaux, Alicia se prépare à toute éventualité. Mais aussitôt les deux femmes ont-elles approché la porte que celle-ci s’ouvre brusquement :
— LeBel et Durocher? fait une voix monocorde. Entrez!
Contrairement à toute attente, l’intérieur du bâtiment n’a rien d’un entrepôt. Les filles suivent un long couloir, précédées par un individu en tenue de combat marchant d’un bon pas. Tous arrivent devant une nouvelle porte gardée par deux officiers de la police militaire armés. Ils entrent dans la pièce.Devant eux, un officier militaire apparemment haut gradé se lève de son bureau afin d’accueillir les visiteuses. Tout au fond, montés sur une estrade, d’autres individus portant de bizarres combinaisons blanches s’affairent qui autour de trois immenses cylindres de verre illuminés de vert et de rouge, qui devant des consoles de commandes tapissant l’entièreté du mur adjacent.
— Bonjour Mesdames, fait l’homme qui leur sourit en leur tendant la main, et bienvenue au centre de téléportation de l’AITS. Je suis le commandant Khor, des Forces armées canadiennes.— …— Oui, je comprends votre surprise, poursuit l’homme en invitant le couple à prendre place sur les sièges qu’il leur désigne. Sachez premièrement que vous n’êtes nullement en danger, ajoute-t-il en faisant référence au message téléphonique laissé le même matin.— C’est quoi l’A-I-T-S? demande Sophie quelque peu inquiète en saisissant fébrilement la main d’Alicia assise à ses côtés.— Toutes mes excuses, mais j’y viens, répond l’homme sans tarder. Vous devez cependant vous engager à garder secrets cet entretien ainsi que votre présence dans ces lieux. Je suis pour le Canada le responsable de l’Agence Inter Temporelle et Spatiale, un organisme paramilitaire fondé en 1998 par l’armée américaine et la NASA et qui tient ses activités à travers…
L’homme fait une pause, fixant les filles droit dans les yeux. Il complète aussitôt :
— … à travers le monde et aussi ailleurs.— Pourquoi parliez-vous alors de danger, questionne Alicia visiblement irritée par le stratagème emprunté par le militaire.— C’est une vieille tactique quelque peu indélicate, j’en conviens, mais qui s’avère néanmoins très efficace. À preuve, vous êtes là, tel que je le désirais!
L’individu sourit à pleines dents, manifestement satisfait de son coup. Il reprend cependant rapidement son sérieux et :
— L’AITS s’est donné comme mission d’explorer non seulement de nouveaux mondes mais également des époques autrement inconnues jusqu’à ce jour. Je parle évidemment ici d’époques à venir.
Les filles se regardent en silence, croyant presque rêver.
— Grâce aux travaux de l’Agence, des technologies avancées ont été mises au point afin de permettre des déplacements non seulement dans l’espace, ce qui aurait par les méthodes traditionnelles rapidement épuisé toutes nos ressources énergétiques fossiles, mais aussi – tenez-vous bien – dans le temps. Les immenses cylindres verticaux que vous apercevez derrière nous sont ce qu’on désigne sous le nom de tubes de transfert ou de téléportation, comme on les appelait si bien dans la série Star Trek. Ces éléments constituent le portail de communication permettant d’établir le lien entre les coordonnées espace-temps actuelles et tout autre point spatial et/ou temporel dans l’univers.— Je… vous voulez dire qu’avec ça, balbutie Sophie dont les yeux trahissent l’étonnement…— Effectivement, complète l’homme. On peut maintenant voyager dans le temps comme dans l’espace. Et vice-versa, ajoute-t-il sur un ton badin.
De plus en plus ébahies, les filles se regardent de nouveau.
— Eh ben, chu su l’cul! (Nda : expression québécoise se traduisant par je suis sur le cul) fait savoir la jeune rouquine en souriant avec un brin d’incrédulité.— Évidemment, toutes ces choses impliquent beaucoup de science mais aussi un sens de l’éthique très poussé, étant donné qu’en se retrouvant, par exemple, dans une époque révolue du passé, il ne serait nullement question d’effectuer des interventions qui risqueraient de modifier le cours de l’Histoire. Du moins pas pour le moment. Enfin, bref.— Mais qu’est-ce qu’on vient faire dans tout ça, nous? demande finalement Alicia sur un ton un peu plus pragmatique. Tout ce charabia ne nous dit absolument que dalle!— J’y viens justement, concède l’officier. Vous serez sans doute étonnées d’apprendre que vous avez été sélectionnées dans le but d’enrichir les connaissances d’une époque à venir. En effet, le vingt-cinquième siècle souhaiterait profiter de votre expertise afin de mieux comprendre la pratique médicale et psychosociale de l’époque présente. C’est pourquoi vous êtes invitées à séjourner temporairement dans une période de temps qui se situera précisément dans quatre cents ans.— Je vous demande pardon? rétorque sans attendre la toubib. Vous voulez dire que vous allez nous embarquer dans ces bidules de verre afin de faire de nous des bêtes de foire?— Nullement, reprend l’homme en empruntant un ton maintenant respectueux. Vous serez en fait invitées à enrichir les connaissances scientifiques du milieu qui vous accueillera en dispensant des conférences ayant pour thème les activités professionnelles de l’époque actuelle. Vous serez gracieusement logées, nourries et habillées pour toute la durée de votre séjour.— Ouais, c’est ben beau tout ça, désire argumenter la psychologue qui ne semble du tout inintéressée par le projet. Là, on vient juste de terminer nos vacances et on reprend le boulot dans deux jours. Z’auriez pas pu nous en parler une semaine plus tôt?
À cette remarque, l’officier militaire éclate de rire. Reprenant toutefois rapidement son air sérieux :
— L’élément temps n’est nullement une contrainte pour nous, mademoiselle Durocher. Sachez d’abord que ce facteur sera momentanément suspendu durant votre période d’absence. Autrement dit, lorsque vous réintégrerez votre époque et votre domicile au terme de votre voyage, à peine trente secondes se seront réellement écoulées depuis votre départ dans les couloirs du temps. Vous n’aurez donc pas le loisir d’accumuler une seule nouvelle ride!— Oh vous savez, quant à moi pour les rides, j’suis pas trop pressée!
Au moment même où ces paroles sont prononcées, des vibrations sonores de très basse fréquence se font entendre et sentir au milieu d’une équipe de techniciens accueillant un homme dont la silhouette vaporeuse se recompose graduellement dans un des tubes de téléportation. D’abord inondé d’une vive lumière blanche qui s’estompe finalement, l’individu semble bien portant et sourit alors qu’il quitte calmement l’habitacle pour se diriger vers un appareil qui le scanne par la suite de la tête aux pieds.
— Celui-là, il revient de l’an 2148. Il doit nous présenter un rapport sur une situation de conflit politique entre deux pays voisins désirant chacun développer de l’agriculture intensive en Antarctique.— Des légumes congelés? demande candidement Sophie.— En serres, plutôt, précise le commandant Khor. Vous devez savoir que les calottes glaciaires ont complètement fondu à cette époque future et l’humanité se doit maintenant d’exploiter chaque parcelle de terre cultivable pour assurer l’alimentation de près de vingt milliards d’habitants. Malheureusement, tous ces projets s’avéreront des échecs comme vous pourrez le constater dans la fenêtre-temps vers laquelle vous serez expédiées.
Du bout des lèvres il ajoute :
— Si bien sûr vous acceptez notre proposition.
Moment de silence entre les interlocuteurs. Alicia se penche légèrement vers sa compagne :
— Je ne dirais pas non, chérie, à un petit congé loin de mes cas de COVID à l’hôpital. Qu’en penses-tu, toi?
Sophie lui prend la main. Elle sourit :
— Je te connais, gros minet. Tu adores les nouvelles expériences. Tout ce que je veux de mon côté, c’est demeurer avec toi, complète-t-elle en apposant un bisou sur la joue chaude d’Ali.
Les deux filles se tournent de nouveau vers l’homme qui attend avec un brin d’impatience la décision.
— Et sur quelle planète vous voulez nous envoyer, monsieur l’agent de voyage intertemporel? s’enquiert finalement Alicia sur un ton légèrement ironique.— Oh mais vous demeureriez sur notre bonne vieille Terre! Cependant vous vous retrouveriez en 2421.— Ouf, fait Sophie en se calant dans son siège. L’agenda de mon portable ne va pas plus loin que 2100!— J’aime beaucoup votre sens de l’humour, mademoiselle Durocher. Sachez cependant que tout sera mis en œuvre afin que vous puissiez vous adapter à votre nouveau milieu de la façon la plus harmonieuse qui soit. Vous occuperez un appartement privé et serez accompagnées d’une marraine.— Une marraine? interroge Alicia.— Tout à fait. Une personne spécialement choisie selon vos profils, qui vous servira de guide et répondra non seulement à toutes vos questions mais également à tous vos besoins.
Sophie gratifie son amoureuse d’un discret coup de coude au flanc.
— Chérie, ça me tente de plus en plus! lui chuchote-t-elle à l’oreille. On sera comme à l’hôtel, mais dans le futur. Tout gratos!— Je crois percevoir des signes d’approbation dans vos regards, remarque l’homme qui se lève de son bureau.— Tout à fait, confirme Alicia. Ma conjointe et moi sommes partantes. Doit-on vous fournir nos passeports?
Nouvel éclat de rire de la part du militaire.
— Nullement besoin de tout ça. Quelques petites procédures et dans moins de trente minutes vous vous retrouverez dans le futur. Sachez de plus, afin de vous rassurer, que je vous accompagne depuis votre départ jusqu’à votre arrivée en 2421.
[À venir : Voyage intertemporel]
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