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Anndrexa la Zorgusienne

Chapitre 5

L'extraterrestre veut savoir

Lesbienne
Alicia et Sophie, ces deux représentantes du vingt-et-unième siècle invitées dans un monde futuriste, ont amorcé leur série de conférences à l’intention des habitants d’un univers planétaire bouleversé par les aléas du temps. Anndrexa, la jolie et ingénue extraterrestre faisant pour elles office de marraine et de guide, maintient auprès des tourterelles une présence rassurante, voyant à tous leurs besoins et les orientant dans tous leurs gestes quotidiens.Les premières journées sont rapidement tombées dans la routine. Lever au son d’une musique classique présélectionnée, portion de flog, conférences le matin puis en après-midi, retour à la maison.C’est en soirée qu’Alicia et Sophie remarquent chez la Zorgusienne un comportement de plus en plus étrange. Comme ce soir-ci où, accoudées au comptoir à siroter un flog à l’orange, les filles voient une Anndrexa calme, souriante mais cependant complètement nue se présenter devant elles.
— Bon début de s-s-soirée, les f-f-filles, leur dit-elle en pivotant devant leurs yeux ébahis. Je m’en vais essayer votre douche.
Légèrement offusquées mais surtout surprises, les jeunes visiteuses se consultent du regard :
— Mais qu’est-ce qu’il lui prend, à cette nana? fait d’abord Alicia. Elle fait jamais ça d’habitude!— Je crois, euh, qu’elle m’a peut-être aperçue l’autre soir, alors que j’allais moi-même me doucher, étant également déjà à poil, confesse Sophie.— Sophie!? semble vouloir la réprimander sa compagne. Mais qu’est-ce que…?— Ben, j’m’attendais pas vraiment à être spottée, je me pensais toute seule à ce moment-là.
Ali dévisage sa compagne d’un air résolument réprobateur. La rouquine se sent rougir.
— Ben tu sais, minet, comme j’aime me promener en tenue d’Ève à la maison. Ça commençait à me manquer terriblement ici!— Mais on est pas chez nous, icitte, je voudrais bien te rappeler!— Ben justement, fait remarquer Sophie la synergologue. Parlant d’icitte, t’as pas remarqué des changements dans le comportement d’Anndrexa?— Comme…?— Dans sa façon de nous parler.— Ben, elle bégaie toujours autant sur ses ‘s’ et ses ‘f’?— Pas ça, veux dire. T’as pas trouvé que son accent est plus québécois qu’avant?— Tiens, tiens…— Ses ici se sont transformés en icitte.— C’est pourtant vrai! reconnaît la fille aux cheveux d’ébène. Je crois même l’avoir une fois entendue lâcher un sacre après avoir laissé échapper un objet par terre.
— Mais cette femme demeure zarbi, reprend la jeune rousse. Elle ne manifeste aucune pudeur devant nous et cela confirme ce que disait le commandant Khor : en terme de sexualité, la fille se comporte comme une enfant. Se promener nue devant nous ne semble nullement l’indisposer, au contraire!
C’est relâche le lendemain, toutes profitant d’un jour de repos. C’est en milieu d’avant-midi que se présentent chez les trois femmes deux individus dont un tenant à la main un bagage évoquant un volumineux coffre à outils.
— Vous allez m’excuser, Mesdemoiselles, je reçois de la visite c-c-ce matin, annonce Anndrexa à ses protégées avant de disparaître dans ses appartements en compagnie des deux hommes.
Trente minutes auront passé avant que la porte de la pièce privée de la femme au crâne dégarni ne s’ouvre à nouveau.
— Et merci encore pour tout! la femme salue-t-elle ses visiteurs comme ceux-ci quittent l’unité de logement.— Et voilà! fait joyeusement la Zorgusienne à l’adresse de ses deux compagnes terriennes. Savez-vous ce qu’il vient de se passer chez moi?— Ben, j’sais pas trop? répond Sophie en tournant le regard vers sa conjointe. T’as quelque chose de changé?Savez-vous ce qu’il vient de se passer chez moi? reprend l’autre en insistant sur certains phonèmes.— Attends! intervient Alicia, attends… Tu ne bégaies plus. C’est bien ça?— Tout à fait, confirme l’extraterrestre. J’ai bénéficié des services d’orthophonistes spécialisés en RVA (rééducation vocale accélérée).— Merveilleux! se réjouit la rouquine. Mais dis-moi, ils sont vraiment doués, ces mecs! Tout ça accompli en une demi-heure à peine?
C’est toutefois en s’approchant de l’habitante de Zorgus qu’Alicia fait la découverte d’un minuscule objet semblant oublié sur une table de coin, ayant tout l’aspect d’une carte supportant un circuit électronique imprimé.
— C’est quoi, ça? demande-t-elle alors à la femme chauve.— Oh, rien, fait celle-ci en jetant la pièce dans le désintégrateur qui la transforme aussitôt en un amas flottant de poussière.
***
Quelques jours sont passés depuis ce dernier événement. Anndrexa semble toujours ravie de s’exprimer dans une élocution dorénavant parfaite et dont l’accent est de plus en plus familier aux deux filles originaires de Saint-Hyacinthe en Montérégie.
Les Maskoutaines n’en sont pas moins préoccupées par le changement de comportement observé depuis quelque temps chez leur guide et marraine. C’est ainsi qu’un soir, passant tout près d’elle, Anndrexa tend sa main sous la minirobe de Sophie qui, fidèle à la mode du temps présent, ne porte pas sa culotte, et se met à lui peloter effrontément les fesses, provoquant ainsi chez la jeune rouquine surprise et indignation :
— Anndrexa! Mais c’est quoi ces manières?! T’as pas à faire ça. C’est déplacé et même… très impoli!
Perdant soudainement son sourire légendaire, la Zorgusienne se confond en excuses :
— Je suis… je suis désolée, Sophie! Je croyais… que ça faisait partie de vos mœurs sociales. Je vous ai discrètement vues faire, toutes deux ensemble, et…
Une courte pause s’installe. L’expression de la psychologue s’adoucit soudain. En fine observatrice des comportements et du langage non-verbal, elle croit comprendre ce qui se passe chez l’extraterrestre.
— Je sais ce que tu as, Anndrexa. Tu nous observes, Ali et moi, puis tu imites notre langage, nos gestes de même que notre façon de nous comporter. Tu agis ainsi par mimétisme. Pourquoi?— Je désire tellement apprendre de vous, de votre culture, m’intégrer à elle, explique d’une voix penaude la fille de Zorgus. De fait, votre façon de vivre m’intéresse à un point tel que je veux tout savoir de vos habitudes de vie. C’est une des raisons pour lesquelles on m’a envoyée auprès de vous.— On t’a envoyée ici pour… apprendre de nous?— Je suis entièrement à votre service, ici. Je dois cependant revenir sur Zorgus avec le maximum d’informations à votre sujet. Cela me permettra d’accéder à un meilleur rang parmi les individus de mon espèce. Autrement, je me verrai condamnée à n’accomplir que de minables tâches et je me retrouverai vite au ban de la société, réduite à faire partie d’une sous-classe d’exécutants.
Alicia s’est jointe à elles et toutes s’assoient autour de la même table. La toubib, à qui Sophie a confié la situation de l’étrangère, a adopté à son tour une attitude compatissante à l’égard de cette dernière. Maintenant qu’elle comprend le pourquoi de sa conduite pour le moins inquiétante, elle croit même manifester un début de sympathie envers elle, tout comme sa compagne d’ailleurs.
— Tu dois d’abord savoir que certains gestes que nous posons l’une sur l’autre se font dans un contexte d’intimité, commence par dire la fille à la noire chevelure et aux yeux gris-pers.— In-ti-mi-té? demande Anndrexa. Veuillez définir.— C’est une condition de discrétion favorisant la liberté d’une ou plusieurs personnes en leur permettant de poser seules ou entre elles des gestes sans honte et en toute impunité, explique alors Sophie dans une tirade semblant sortir tout droit de ses manuels de psycho.— Oh, je vois : condition de discrétion favorisant la liberté d’une ou plusieurs personnes en leur permettant de poser seules ou entre elles des gestes sans honte et en toute impunité. Enregistré.— De plus, poursuit la jeune rouquine, la pudeur nous empêche normalement de poser les mêmes gestes en l’absence de condition d’intimité.— Vous voulez dire que moi, je manque de… pudeur?— En fait, intervient Alicia, non seulement tu es sans pudeur mais également sans aucune inhibition.— Définissez ‘pudeur’?
Quelque peu interloquées, les deux jeunes Terriennes s’interrogent du regard. C’est Sophie qui reprend :
— La pudeur, c’est comme une petite gêne à faire publiquement ou à la vue de tous des gestes qui ne se font normalement que dans un contexte d’intimité.— Je vois : petite gêne à faire publiquement ou à la vue de tous des gestes qui ne se font normalement que dans un contexte d’intimité. Enregistré.— Tu te promènes à l’occasion devant nous complètement à poil. Ça nous a choquées, surtout au début, mais toi tu trouves ça tout à fait naturel. Normalement on se met à nu lorsqu’on est seule ou en présence de personnes avec qui on est intime.— Donc on ne se pavane pas toute nue ou les fesses à l’air comme ça, devant les gens, complète Alicia en agitant nonchalamment le bras afin d’appuyer son affirmation.
La femme fait une pause, puis :
— En passant, t’as un esti de beau derrière, chère, fait-elle remarquer sous le regard surpris mais toutefois approbateur de Sophie. Tu me fais mouiller à chaque fois que mes yeux tombent dessus.— Mouiller, vous dites? Veuillez définir.— Laisse tomber, fait Sophie.— J’aimerais être intime avec vous, leur demande candidement Anndrexa. J’ai tellement à apprendre de vous.
Un sourire teinté d’inconfort se dessine sur le visage de Sophie. Elle vient de se rendre compte à quel point le commandant Khor disait vrai : en termes de sexualité, Anndrexa manifeste une mentalité d’enfant, ne connaissant absolument rien de la notion d’intimité ni de celle de pudeur. Elle ne veut cependant pas décevoir l’ingénue qui lui adresse cette surprenante et inattendue requête.
— Ça ne vient pas instantanément, comme ça, l’intimité, lui explique-t-elle alors. C’est quelque chose qui se bâtit avec le temps. Pour Alicia et moi, par exemple, ça s’est construit sur toute une vie. (Nda: lire ’De Sophie Durocher: Genèse d’un amour saphique’)— Donnez un exemple, s’il vous plaît.— Bien, Ali et moi, dans notre chambre à coucher, pouvons nous retrouver nues toutes les deux, en présence l’une de l’autre. Mais on le ferait pas ici, par exemple, autour de cette table.— Parce que vous êtes intimes, elle et toi?— Exact! Et la pudeur nous retient de le faire ouvertement, devant tout le monde.
Moment de silence, la femme au crâne rasé semblant assimiler intérieurement ces notions encore toute fraîches pour elle.Légèrement indisposée par l’orientation que semble prendre la conversation, Alicia tente d’aborder un sujet tout autre :
— Comment êtes-vous conçus, sur Zorgus?— On ne nous dit pas comment nous sommes conçus. Nous ne sommes pas et puis soudain, nous sommes.
Les visiteuses se regardent, perplexes, en haussant silencieusement les épaules.
— Mais vous, vous semblez renouveler vos forces d’une façon bizarre, reprend la Zorgusienne en voulant reprendre en main le fil de la conversation.— Ben, Ali et moi on se couche et on dort. Pas toi?— Je comprends, mais je vous ai vues dans votre... intimité, vous faisiez des choses… incompréhensibles.
C’est tout à fait innocemment qu’Anndrexa avoue alors aux filles s’adonner de façon distante à l’observation de leurs ébats dans leur chambre à coucher, manifestant dans son ton spontané la naïveté d’une enfant ne connaissant ni la notion du mal, ni des convenances.Cette fois-ci rouge de colère, Alicia se lève d’un bond, laissant éclater son indignation :
— Quoi, qu’est-ce que tu viens de dire!? Tu te promènes à poil devant nous comme une dévergondée et en plus tu te permets des séances de voyeurisme à notre égard? Non mais… mais quelle sorte de sale garce es-tu, à la fin!?
Visiblement scandalisée par la situation, elle tourne les talons et prend la direction de sa chambre dont elle fait bruyamment claquer la cloison coulissante.
— Réfléchis un peu à ce que tu fais et à ce que tu dis, Anndrexa, la réprimande Sophie sur un ton toutefois un peu plus conciliant avant de prendre à son tour la même direction. Ceci n’est pas un comportement acceptable de ta part. Non, désire insister la rouquine, ce n’est pas bien du tout.— Je n’ai pas accepté de venir ici pour me faire mater en train de baiser ma copine! peut-on par la suite entendre clamer tout haut Alicia depuis l’appartement privé où elle s’est enfermée.
Anndrexa a elle-même gagné sa chambre, profondément bouleversée par ces derniers échanges. La femme à l’élégant corps élancé et au crâne dégarni peine à définir les bizarres sensations qui envahissent à présent son esprit.
Ce dont l’extraterrestre se rendra compte plus tard, c’est qu’elle est en train d’éprouver ses tout premiers sentiments.Anndrexa est malheureuse, assise à sa console de commandes. Une impression de plus en plus marquée frappe son intellect : celle d’avoir mal agi, de ne pas avoir fait certaines choses correctement. Elle connaît maintenant la peur et la tristesse de s’être conduite maladroitement. Une crainte de se voir abandonnée et rejetée par ses deux protégées l’envahit aussi d’une façon impérieuse.
Des picotements inexpliqués se font sentir dans ses yeux de Zorgusienne. Un gênant corps étranger semble occuper sa gorge. Des secouements incontrôlés remuent son ventre. Mais quelle est donc cette série de réactions qui soudainement l’affectent?
Par-dessus tout, c’est la peur du rejet, de voir échouer sa mission sur Terre et de se retrouver sans avenir qui est devenue le centre de ses appréhensions. Anndrexa, en effet, ne se voit pas, comme plusieurs de ses congénères, assignée, à son retour sur sa planète, à l’ingrate tâche consistant à démanteler des droïdes en fin de vie.
S’étant dévêtue, elle scanne de ses yeux perçants au travers de la glace le reflet de sa constitution. Pourra-t-elle finalement faire la découverte de ce corps nu qui s’offre à sa vue, ce corps qu’elle maîtrise à peine et dont elle ignore encore les fonctions de certaines parties?
Lorsqu’on l’a mise en service, sur sa planète natale, on ne lui a rien indiqué ni rien dit sauf qu’avec le temps ses connaissances se perfectionneraient. Mais Anndrexa se voit comme une très médiocre autodidacte.
La femme se touche et explore secrètement son anatomie. Elle s’aperçoit que ses mamelons sont sensibles et reçoivent une stimulation intense, presque désagréable, lorsqu’elle les pince violemment. Elle explore de ses doigts la mystérieuse cavité dont l’accès est gardé par des replis de sa peau tout au bas de son ventre. Et cet orifice serré et sensible situé juste en arrière, enfoui au plus profond de ses fesses et communément appelé ‘anus’, quelle en est l’utilité au juste?
[À venir : Seconde chance]
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