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Anne-C

Chapitre 5

La femme fouettée

SM / Fétichisme
Anne-C 5 Une femme fouettée
— Ah, au fait, samedi soir nous sortons.— Ou ça ?— Nous irons voir une femme se faire fouetter.
J’ai presque fini de boucler mon travail quand un mail sans sujet, de Monsieur, tombe dans ma boite.
— Je passe vous prendre samedi soir à vingt heures : diner léger et après nous irons à assister à la performance.
Je passe la matinée du lendemain à me demander comment m’habiller. Je maitrise le dress code pour le travail, mais c’est ma première sortie de soumise avec Monsieur. Que dois-je porter ? Une seule certitude, être bien mise.Je fouille dans ma garde-robe quand un SMS fait vibrer mon portable...
— Vous porterez la robe en dentelle, et la guêpière de chez Maud. Je passe vous prendre.
Quand Monsieur arrive, je suis en train de me tortiller. Je n’arrive pas à fermer le haut de la robe. Alors, pour tirer la fermeture jusqu’à la nuque, il pose sa main gauche sur le bas de mes reins. J’en frissonne. Puis il fait coulisser la glissière. Je me regarde dans le miroir de l’entrée. La dentelle me couvre des genoux jusqu’au cou. Devant, mes tétons pointent à travers le mince tissu, et derrière on distingue nettement mes fesses sans voile sous la mince résille fleurie.
— On y va.— Mais tout le monde va voir mon cul dans la rue.— Justement, l’exhibition fait partie de l’apprentissage de la soumission. Vous êtes une cérébrale, et bientôt vous aimerez la sensation que procure l’absence de culotte en public.

Monsieur gare la voiture devant une villa qui ressemble à ce qu’on appelait une folie au dix-huitième siècle. Galamment, il m’ouvre la portière. Une brise légère souffle et me caresse la peau. J’ai l’impression d’être nue. Pour me donner une contenance, je prends le bras de mon maitre
Il me guide jusqu’à une grande pièce, avec une estrade. On dirait un théâtre en miniature. Nous ne sommes pas seuls, une petite assemblée s’est regroupée autour du buffet et papote.
Tout ce monde est bien élégant, les hommes en veste, les femmes en tenue de soirée.Mais, parmi ces dames, certaines présentent des signes de soumission évidents.Comme moi, par exemple, des robes transparentes portées à même la peau, ou des bijoux évocateurs, comme des fers au poignet, ou à la cheville. Une femme est tenue en laisse.Bref, ma tenue ne détonne pas dans cette réunion.
Un couple retient mon attention, elle, la soixantaine, très élancée, moulée du cou aux chevilles dans une robe en microfibre gris bleu, avec un visage mince, et des beaux yeux clairs de la même couleur que sa tenue. Une grande fente court de l’ourlet jusqu’à mi-cuisse, faisant apparaitre une jambe élégante gainée de soie. Son compagnon est lui aussi vêtu d’un costume bleu. C’est un beau jeune homme de moins de trente ans, avec une barbe et une moustache blonde bien taillée.Il lui tend une flute de champagne. Elle en fait tomber exprès quelques gouttes sur son escarpin gauche, Il s’agenouille, glisse sa main droite sous la semelle, et soulève le pied de sa maitresse. Il lèche et nettoie le cuir de la chaussure. Il se redresse, elle ouvre la veste de son amant. Dessous, il est torse nu. Elle trempe son index dans un verre de vodka abandonné sur la table. Et avec son ongle effilé, elle griffe les pectoraux de son soumis qui grimace.
Un claquement de mains, le brouhaha cesse. Nous nous asseyons au premier rang, au bord de l’allée centrale. De l’autre côté, un bel homme dans les cinquante ans, en costume noir, chemise blanche, s’est installé. Détail amusant, il a accessoirisé sa tenue avec une paire de chaussures bordeaux.Un autre clap, au fond de la salle, et les deux portes du fond s’ouvrent. Une mince silhouette vêtue de noir s’avance, suivie d’une femme nue. Elle marche, bien droite, avec un port de reine, les mains menottées dans le dos, faisant claquer ses talons. Elle se cambre, projetant en avant sa poitrine annelée, et faisant saillir son cul. Ses hanches et ses fesses ondulent au rythme de sa démarche. Une laisse est crochetée aux anneaux de ses lèvres. Attachée, elle s’offre et marche vers le supplice qu’elle va offrir à son maitre.
Elle passe près de moi, je peux la détailler. Son corps n’est pas celui d’une jeunette, mais celui d’une quadra bien avancée, voir celui d’une quinqua. Il ne manque pas de charme. Elle a un cul opulent, mais ses fesses rondes tombent à peine. Quand elle marche son croupion roule, et laisse apparaître l’éclat rouge de son bijou anal. Ses seins bien accrochés sont comme deux belles oranges et pendent avec une jolie forme en poire. Elle est dotée d’une chevelure noire, longue et épaisse, qui mousse autour de son visage. Elle porte un masque de dentelle qui cache le haut de son visage. Sa bouche pulpeuse est mise en valeur par un rouge intense. Et comme moi, elle a le menton un peu gras des femmes exigeantes en amour. Bref, une belle femme, malgré son âge.
Sur la scène un projecteur s’allume et un spot concentre une douce lumière rosée sur une croix de saint André.A côté, deux silhouettes minces, elles aussi vêtues de noir, l’attend. L’une d’entre elles lui tend la main pour l’aider à gravir les deux marches qui mènent à son calvaire. La blonde lui plaque le dos contre les bois du sacrifice.Elles échangent un murmure, je crois entendre.
— Nous allons beaucoup vous faire souffrir. Pas de safe word. Nous irons au bout de ce qu’il a choisi pour vous.— Je le sais. Et je suis prête, et heureuse.
Pendant ce court dialogue, elles lui ont entravé les chevilles et les poignets. Elle est écartelée, face à la salle plongée dans l’ombre. Sur une table, un martinet à longue lanière, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, ce qui lui donne une allure de serpent, et une fine cravache.
La brune prend le fouet, et lance son bras. La lanière s’enroule autour de sa taille et le serpent la mord au gras de son petit bedon. Le coup est doublé au même endroit par le martinet.Puis c’est le haut de ses cuisses qui est l’objet de leurs attentions.Et quand les lanières s’attaquent à ses seins, je comprends qu’elle sera fouettée intégralement, sauf au visage. Comme une confirmation, les lanières atteignent ses lèvres intimes. Elle souffre, tout son corps est une brulure, aucune partie de son corps n’est épargnée. Je saisis la main de Monsieur, et je la serre.
Une dernière cinglée atteint son bourgeon offert. Ses genoux la lâchent. Elle pend penchée en avant, les épaules tordues et les bras tirés en arrière.Ses bourrelles la détachent, elle glisse au sol, elles la redressent. Pas de pitié, elles la rattachent, le dos à la salle. Elles bloquent ses chevilles, et ses poignets. Elles l’étirent mettant en valeur ses jambes et cambrant ses fesses. Aucun doute, son cul opulent sera la cible privilégiée des lanières.
Dans le silence de la salle, on perçoit nettement sa respiration. Je crois voir sa liqueur s’écouler le long de ses cuisses. Je m’aperçois que je coule aussi. Ma mouille suinte à travers la dentelle de ma robe. Prendrais-je plaisir à la souffrance féminine?
Elles la laissent souffler un peu. Puis elles commencent, une première cinglée énergique arrose son cul et ses cuisses. Une deuxième cible le haut de son dos. Elles continuent méthodiquement, sans hâte, alternant fouet et martinet, descendant et montant des épaules à ses cuisses.
Je ferme les yeux. Mais j’entends ses râles, ses gémissements. Alors, esclave d’une curiosité malsaine, je rouvre mes paupières.La croix qui la supporte est basculée vers l’avant jusqu’à l’horizontale. Sa poitrine pend entre les branches de bois.La blonde rassemble les cheveux de la suppliciée et y entremêle un long lien de cuir. Derrière, elle fouille entre ses fesses et extrait un rosebud qu’elle dépose sur la table. La brune fait couler un liquide lubrifiant dans sa raie culière. Elle s’empare d’un crochet anal et force sans douceur sa rosette. La brune attrape le lacet mêlé à sa chevelure et le passe dans l’anneau de métal, elle tire, cabrant sa tête en arrière.
Puis, elle masse ses tétons qui se gorgent de sang. Elle y accroche deux pinces dentelées, lui arrachant un cri de souffrance. Elle y pend deux poids, étirant ses nichons. Je glisse ma main libre sur mon bas ventre, et je serre mes cuisses autour de mon poing.
Shrac. La brune craque une allumette et lui présente une bougie.
— Pas besoin d’explication, ma belle, lance-t-elle d’une voix forte.
Les perles de cire brulante tombent en progressant le long de sa colonne vertébrale, à partir de sa nuque. A chaque impact, elle se cabre, secouant sa poitrine lestée et pincée, et meurtrissant son œillet.Lentement, mais surement les larmes de feu s’approchent de son cul flagellé. Je me crispe comme si je ressentais la douleur de cette femme. Et pourtant, je suis trempée, du sexe au périnée. Au fond de moi, serais-je devenue une salope ?La goutte atteint sa fesse gauche, en plein milieu de la chair déjà cravachée. Elle hurle, elle se débat dans ses liens. Une deuxième larme de cire touche sur une autre cicatrice. Puis d’autres.Une perle translucide tombe sur une zone sensible, au milieu de sa raie culière. Elle se cabre en criant, puis s’abandonne, inerte.Les deux bourrelles s’écartent. C’est fini.
L’homme aux chaussures rouges monte sur l’estrade. Avec une douceur infinie, il desserre les pinces et libère les pauvres seins de la martyre. Il coupe le lien qui lui casse la nuque, il retire avec délicatesse le crochet qui blessait son anus. Il la délivre de ses liens, il la prend par la taille. EIle passe ses bras autour de son cou, ils s’embrassent. Elle se laisse aller en arrière, il l’emporte.
Monsieur me raccompagne à mon appartement. Dans le salon, il m’ordonne.
— A genoux sur le canapé, s’il vous plait. Et troussez-vous.
Je m’installe, et je dévoile mon croupion.
— Ecartez-vous.
Sa main fouille ma chatte.
— Vous êtes trempée.— Oui, monsieur.— Ça vous a plu de voir une femme souffrir.— Euh.
Il étale abondamment ma mouille sur ma rosette. Il pose son gland sur mon petit cratère et pousse. J’essaie de me décontracter, et de me laisser faire, mais un réflexe me bloque. Monsieur passe en force, et son champignon franchit mon sphincter. Il est en moi. Il s’immobilise. Mon anus est distendu, j’ai mal d’une douleur lancinante. Il commence un pistonnage lent, mais quand même douloureux.Je chouine, il continue, et je me mets à pleurer.Il se dégage. Je me sens ouverte, jamais mon anus ne se refermera. Et toujours cette souffrance.Il passe derrière le canapé. Et il se présente à ma bouche. J’engloutis son gland, et je le suce. J’essaie de l’avaler en entier, mais j’ai un haut le cœur. Il se retire. Je sanglote.
Il fait glisser la fermeture éclair de ma robe et il m’épluche. Il me redresse et me soutient par la taille, jusqu’à ma chambre. D’une main, il découvre le lit, et il m’allonge à plat ventre. Une par une, il fait sauter les agrafes de ma guêpière, puis celles des jarretelles. Il me retourne sur le dos, me libérant de ma lingerie. Il fait glisser mes bas le long de mes cuisses. Ses doigts frôlent ma chair nue. Il a des mains incroyablement douces. Inconsciemment, je m’ouvre, lui offrant mon sexe humide.Il rabat la couette sur mon corps nu, et la remonte jusqu’au cou. Il s’agenouille sur le lit, et murmure à mon oreille.
— Dormez-bien.— Monsieur, s’il vous plait, je veux bien essayer encore une fois.— Désolé, Anne Charlotte, je crois bien que vous n’êtes plus bonne à rien ce soir. Dormez-bien.
Brisée, je plonge dans le sommeil. Je dors mal, je me tourne et retourne. Et finalement, je me réveille.Monsieur a laissé une lampe de chevet allumée, avec un foulard rouge pour tamiser et adoucir la lumière. Je m’assois contre mes oreillers. Je parcours ma chambre du regard. Ma robe est pliée sur le dossier d’une chaise, mes bas sont étendus dessus, ma guêpière est rangée sur l’assise.
Je reste plusieurs minutes à méditer sur la signification de ce geste. Puis mes paupières deviennent lourdes. Je me rendors. Je revois en rêve les scènes de ce soir, mais quand la suppliciée se retourne vers la salle, c’est mon visage que je reconnais. Et l’homme qui me détache et m’enlace, a les traits de Monsieur. Je ne sais pas pourquoi, mais ces images m’apaisent. Je plonge dans un sommeil enfin serein.
La semaine suivante, nous ne parlons que boulot, ce qui s’est passé ce samedi soir n’est pas évoqué. Et pourtant je brule d’aborder ce sujet. Monsieur, et moi-même avons pris l’habitude de déjeuner ensemble le vendredi, à la brasserie du coin. Autour d’une salade, nous discutons du travail réalisé pendant la semaine, et des orientations à venir. Nous attendons les cafés, quand tout à trac, je lui demande...
— La femme fouettée de samedi soir, vous la connaissez ?
Il semble un peu surpris par l’incongruité de cette question.
— Oui et non.— Comment ça ?— Je l’ai déjà rencontré dans des mondanités, c’est une femme charmante. J’ai déjà eu recours aux services de son compagnon ?— Ne me dites pas que…— Non, il fait du consulting financier de haut niveau.— Comment peut-il lui imposer de tels supplices.— Il ne lui impose rien, c’est elle qui lui demande. C’est une cérébrale, et elle aime être préparée et traitée.
Et il poursuit.
— Avez-vous apprécié cette soirée ?— Euh.— Ne me mentez pas. Quand je vous ai déshabillée, vous étiez trempée. Et pendant la soirée, vous m’avez broyé les doigts, à chaque coup de fouet. Vous avez aimé voir fouetter cette femme…
Je ferme mes yeux. Comme dans mes rêves, pendant un instant, je me vois à la place de la mature en laisse, j’imagine le claquement des lanières sur ma chair offerte, j’entends mes hurlements. Mes tétons se gonflent et durcissent à me faire mal. Je sens le sang affluer dans ma vulve, ma mouille commence à couler et souiller ma culotte. Sans le faire exprès, je passe ma langue sur mes lèvres gonflées.
— Vous me ferez fouetter.— Oui. Et en public.
Je soulève, mes paupières, et je plante mon regard dans les yeux de Monsieur. Et je laisse échapper.
— Monsieur, je suis impatiente.
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