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Anne-C

Chapitre 21

Fin de l'histoire

SM / Fétichisme
Anne Charlotte : fin de l’histoire
J’attends Monsieur. Monsieur est mon maitre, et aujourd’hui, c’est le troisième anniversaire de notre rencontre.J’aime cette double vie où je suis une collaboratrice écoutée, et une soumise, à la fois choyée, et suppliciée. Pour moi, le meilleur moment, c’est quand je bascule de la lumière à cette délicieuse face sombre. Je ne voudrais plus en changerCe samedi midi, il fait beau, et il m’a donné rendez-vous dans une brasserie parisienne chic.D’habitude, quand il me sollicite le weekend end, c’est pour une session de soumission.Malgré ça, ou plutôt à cause de ça, j’ai soigné ma tenue: une grande robe blanche avec une jupe à boutons, ouverte presque jusqu’en haut de mes cuisses. Serre taille en dentelle blanche et bas dorés. Pas de culotte, comme ça il pourra fouiller ma vulve annelée et câliner mon clitoris percé.Pour le haut, j’ai dégagé ma poitrine pour lui offrir un décolleté à faire trébucher les serveurs.
Je suis impatiente.
Il arrive, seulement vêtu d’une élégante chemise blanche, aux manches remontées, d’un chino beige, avec un élégant retroussis aux chevilles, et d’une paire de sneakers.C’est la première fois que je le vois en casual.Il a un chic incroyable.Il se pose à mes cotés.Il découvre ma jupe ouverte sur mes cuisses et mon vison, et avec un geste d’une tendresse incroyable, il remonte les pans de tissu sur mes jambes.Il me sourit, comme un amoureux.Comme d’habitude le repas est une vraie fête de gout et de sensualité.
— Anne-Charlotte, j’ai une bonne nouvelle pour vous, et il enchaine.— Notre collaboration s’achève aujourd’hui.— Je ne comprends pas.— Vous redevenez une femme libre.
Le ciel me tombe sur la tête. Je n’arrive pas à reprendre mon souffle, comme un boxeur qui a pris un coup à l’estomac.Une éternité passe. Et puis je lâche

— Non je ne veux pas.— Vous ne voulez pas quoi ?— Je ne veux pas être libre, je veux être à vous.
Un soupir.
— Il y a une autre femme… Une jeune ?— Non pas d’autre femme.— Alors, c’est comme pour Olivier, vous avez la même maladie ?— Comment savez-vous pour mon frère ? Et puis ce n’est pas le sujet. Non je ne suis pas malade.— Mais pourquoi ?— J’ai signé un contrat, je dois prendre soin de vous, et la meilleure chose à faire est de vous libérer.— Alors faisons un autre contrat.— Pardon.— Oui, c’est moi qui vous achète…Comme maitre.
Il laisse passer un silence,
— Anne, j’ai été fou de vous faire subir ce que je vous ai fait subir à Munich.— Vous n’avez pas aimé? — J’ai détesté. Mais en même temps, j’ai aimé vous voir souillée. J’ai découvert en moi quelque chose qui ne me plait pas.— Mais après vous avez été si doux.— Je ne veux pas risquer de vous détruire. Vous êtes une femme délicieuse, vous trouverez votre bonheur.— Mais c’est vous, mon bonheur.— Non, je vais faire votre malheur.— S’il vous plait, gardez-moi. Vous pourrez me fouetter à hurler, me prendre à votre convenance, et je poursuis.— Si vous le voulez, vous me livrerez à plusieurs hommes, comme dans la fosse. Je serai votre pute, vous pourrez me prostituer à qui vous voudrez, je hoquète, et je continue.— Je serais votre chienne, même si pour cela vous me livrez à des animaux.
Je n’en peux plus, je vais pleurer.
— C’est pour vous éviter tout ça, que nous nous séparons.— S’il vous plait gardez-moi!
Il ne répond pas, mais il pose deux plis sur la table.
— Vous comprenez que nous ne pourrons plus travailler ensemble. j’ai glissé dans la première enveloppe le chèque pour vos indemnités de licenciement, et un autre pour vos bonus. Dans la deuxième, il y a un contrat de travail. Charles était un ami de mon père, son assistante part dans le sud, il cherche quelqu’un d’expérience, pas une jeunette.
Il s’aperçoit du double sens de ses paroles
— Ne vous méprenez pas. c’est un travail d’assistante de haut niveau, comparable à notre collaboration. Et pour le reste, vous ne risquez rien.
Je renifle, je vais pleurer, il me tend sa pochette, Je m’en saisis et je me mouche. Et en plus, je me conduis comme une conne. Je lève les yeux, il me sourit avec tendresse. Il a rangé son sourire de loup au placard.
— Je dois partir. S’il vous plait allez voir Charles, et acceptez son offre.
Il se lève, et règle à la caisse. Il va passer la porte, quand il se retourne, et me fait un petit signe de la main. Il s’éloigne. Il est parti. C’est fini.
Cela fait six mois que je travaille chez Mr Charles, ou plutôt Papy Charles comme disent les autres employés. Je suis apprécié pour mon professionnalisme, et mon patron me fait confiance, comme Monsieur le faisait.Comme un hommage, je continue à porter les tenues élégantes que je mettais avec lui.
Les week-ends sans lui sont un supplice. Il me manque atrocement. Un soir, je me suis fouettée moi-même. Résultat nul, je me suis fait mal, sans plaisir aucun. Et ne parlons pas du recours aux godmichets, de plus en plus gros. Tout ce que j’ai réussi, c’est de me blesser à l’anus
Pour passer le temps, ce vendredi soir, je marche, en regardant les vitrines, et mes pas me mènent devant la boutique de Maud. Machinalement, je pousse la porte. Elle est en train de ranger des articles. Elle lève les yeux. Sans un mot de ma part, elle comprend.
— J’ai fini ma journée. Venez, on va diner ensemble, dans un coin tranquille.
L’ambiance du restaurant est intime, propre à toutes les confidences. Je lui raconte la séparation, elle m’exprime ma sympathie. Je me vide devant elle, je lui conte toutes mes petits joies, elle m’écoute. Et puis je lui raconte Munich, et l’étrange bonheur que j’ai ressenti en descendant dans la fosse, sous le regard de mon maitre. Elle semble surprise, et elle m’apprend qu’elle n’a jamais été livrée à plusieurs hommes.Ça me fait du bien de passer à confesse, et je l’invite à boire un verre et grignoter quelques douceurs, samedi soir, quand elle aura fermé son magasin.
Elle sonne. J’ouvre la porte. Elle s’est joliment apprêtée, avec une robe droite verte anis, qui la gaine du cou à la moitié du mollet, avec une fente à mi-cuisse derrière, pour faciliter la marche. Je la prends par les hanches, et je la pousse dans mon appartement. Il baigne dans une lumière douce. Je sais que mon amie est pudique, et qu’elle apprécie un éclairage tamisé. Sur la table du salon, un spot éclaire le seau à champagne, les deux flutes, et les amuse-gueules.
Dans l’ombre, elle peut aussi distinguer la mallette rouge, et l’étui. Je me colle contre son dos. Mes mains quittent ses hanches, et remontent pour prendre ses seins. Je murmure à son oreille.
— Vous avez compris ce qui vous attend ?— Oui…— Vous en avez envie ?— Oui, ne soyez pas trop méchante, j’ai perdu l’habitude.— Ne vous inquiétez pas, je serai très cruelle.
Je fais coulisser la fermeture éclair de sa robe. Je pose mes mains sur ses épaules, et je l’épluche avec gourmandise, comme un beau fruit.Elle enjambe son vêtement avec grâce. Je me recule pour mieux la contempler. Elle n’est pas maigre, loin de là. Au contraire, je la trouve délicieusement pulpeuse. Et surtout, elle sait choisir ses dessous.
Maud a certainement pris quelques kilos depuis la disparition d’Olivier. Mais elle les a pris où il faut. Sa poitrine opulente est contenue dans un soutien-gorge emboitant bordé de dentelle ce qui lui permet d’exhiber un décolleté profond, et attirant.
Côté pile, elle a emballé son fessier opulent dans un belle culotte couvrante, toute en dentelle. Et pourtant, on peut distinguer un sillon profond, dans lequel se dissimule son orifice le plus étroit. Elle est dotée de hanches larges contrastant avec une taille étonnamment étroite pour une personne de sa corpulence. En plus, elle est naturellement cambrée. Le tout lui fait un cul d’enfer. Les cuisses sont charnues, et même un peu grasses, mais les mollets sont musclés et forment deux fuseaux attachées à des chevilles fines.
Et puis, astuce suprême, elle s’est gainée de bas bruns foncés, à couture, comme pour affiner ses jambes. Bref une mature très attirante. Au fait, quel âge a-t-elle? Si je calcule bien, elle a entre six ou sept ans de plus que moi, peut-être dix. Serais-aussi bien foutue qu’elle au même âge?Je me recule.
— Otez votre culotte.
Elle m’obéit en accompagnant son mouvement d’un gracieux roulement du cul. Sans attendre, elle dégrafe son soutien-gorge, en retenant la chute de ses seins.
— Tournez-vous, que je vous admire.
Elle sourit, et pivote sur ses talons, en piétinant sur ses talons, ce qui fait trembloter ses fesses et ses mamelles.
— Je suis grosse.— Vous n’êtes pas maigre, mais vous avez des courbes harmonieuses.— Vous êtes trop aimable.
Je laisse passer un silence
— Présentez-moi vos seins, s’il vous plait.— Et faites grossir vos tétons.
Elle prend sa poitrine abondante par en dessous, elle saisit ses mamelons entre pouce et index, les pince, et les tord légèrement. Ses framboises annelées se gorgent de sang et rosissent.
— Vos mains dans le dos.
Je cherche les pinces dans ma poche. Je coince le téton gauche entre les mâchoires. Elle respire plus fort. Je la fixe dans les yeux. Nous entrons dans le jeu dominante-dominée. Je serre. Elle ne cille pas. Je tourne lentement la vis de serrage, en suivant la progression de la douleur dans son regard.Une larme perle au coin de l’œil. Elle bat de la paupière, comme pour l’effacer. Je m’arrête.Je passe dans son dos. Je saisis ses poignets et je la menotte.
— Je ne veux pas déranger les voisins. Alors vous comprenez qu’il faut que je vous bâillonne.
Elle acquiesce d’un mouvement de tête. D’elle-même, elle ouvre en grand ses mâchoires.Je glisse entre ses lèvres un bâillon en O. Je soulève ses cheveux sur sa nuque pour nouer les liens de cuir. Son abondante crinière blonde retombe et caresse mes mains. J’apprécie cette douceur sur ma peau. Je comprends pourquoi Monsieur m’avait demandé de laisser pousser ma chevelure.
Je me recule pour mieux la contempler. Bâillon, pinces aux seins, serre-taille, bas et talons, menottes, elle est sublime en soumise attendant mes sévices. Je m’approche et je me colle à elle. Son regard chavire. Je prends sa bouche et je glisse ma langue dans l’anneau, elle me répond en nouant la sienne à la mienne. Mes mains glissent de sa taille à son cul. Je faufile ma droite dans son sillon culier. Mes doigts cherchent son anus au milieu de ces deux fesses. Je trouve le cratère. Je le force de l’index. Il résiste un instant, puis il s’ouvre à ma pénétration. Elle soupire d’aise.
Je l’agenouille, et je la penche en avant. Je tire ses mains en arrière et je les attache aux bracelets de ses chevilles. Je tapote légèrement à l’intérieur de ses genoux, elle les écarte légèrement. Sa chatte suinte légèrement, mouillant ses anneaux. Son clitoris s’est gorgé de sang. Nul doute, elle attend son supplice avec impatience.
Penchée comme elle l’est, ses fesses s’ouvrent naturellement, offrant son anus à mes fantasmes. Dans ma main, je tiens le crochet anal que je lui destine. L’extrémité est formée de trois boules de métal de diamètre croissant. La plus grosse est large comme trois doigts de ma main. Je lui enfonce le leurre dans la bouche pour qu’elle le lubrifie. Elle l’enduit abondamment de salive. Je pose la première bille sur son anus, et j’appuie. Son anneau la gobe, accompagné d’un petit soupir. Son cratère se referme. Je pousse encore. Un petit « Raaah » s’ensuit. Je laisse son muscle se resserrer et j’introduis la troisième sphère. Il faut que je force pour élargir le sphincter, elle râle sous son bâillon, mais ça passe quand même. Pour finir j’attache l’anse aux lanières du mors. Comme ça, elle s’enculera à chaque mouvement de tête.
Elle a un cul sublime. On a envie de le pétrir, de le fesser, et même de le mordre. Je comprends mieux pourquoi Monsieur appréciait tant mes formes.Je pose ma droite sur ce croupion si appétissant. Elle frissonne. Une petite tape. Elle ondule du cul comme pour m’encourager. Alors je claque cette miche impertinente. Un instant, une marque rouge à cinq doigts apparait, puis s’estompe. Je recommence.J’alterne la fesse droite et la gauche. A chaque fois, sa croupe tremblote, agitant son crochet dans son anus, et provoquant des petits soupirs mêlant plaisir et douleur.
Je laisse retomber ma main. La fessée a endolori ma paume. Il faut passer aux choses sérieuses. Je saisis le martinet. Je la cingle à la volée. Comme le faisait Monsieur, j’enchaine trois ou quatre fouettées, puis je fais une pause, pour lui laisser déguster son supplice. J’essaie d’être une bonne domina. Je veux qu’elle souffre, mais aussi qu’elle y trouve la même jouissance que je ressentais quand Monsieur me dressait au fouet. Et surtout, je ne veux pas me laisser emporter.Je continue de la flageller, sa croupe se couvre d’une résille rouge. Elle gémit sans arrêt. Je coule.
Elle râle. J’en ai presque fini. Je m’arme de la cravache. Pour ajuster mon coup, je l’appuie en travers de ses fesses. Je lève mon bras. Et je me bloque. Une pensée fugitive me traverse l’esprit. Je ne suis pas son maitre, je n’ai pas le droit de la marquer.Je me penche sur cette chair meurtrie, et pourtant si appétissante. Je pose mes lèvres sur ces fesses échauffée par la flagellation. J’ouvre mes mâchoires en grand pour bien lui faire sentir mes dents. Et je la mords à pleine bouche. Elle hurle sous son bâillon. Elle sursaute, retombe et bascule sur le côté en geignant.
Je lui libère les mains, je défais son mors. Elle s’étire, à plat ventre. Je saisis le crochet au plus près de son anus. Je tire avec délicatesse. Une petite série de "aie, aie" accompagne le retrait du leurre.
Je la laisse récupérer, puis je l’aide à se redresser, et je l’entraine dans ma chambre. Je la fais tomber à plat dos sur mon lit. Mon corsage, puis ma jupe volent. Mon soutien-gorge les rejoint. Je fais glisser ma culotte trempée, et je m’en débarrasse. J’enjambe Maud et je me pose mon cul au-dessus de son visage. En m’asseyant, je lui intime
— Fouillez-moi de votre langue!
Elle s’exécute, et comme pour mieux pénétrer mon anus, elle me prend aux hanches et attire mon cul vers sa bouche. J’adore cette caresse, à la fois pour le plaisir sensuel qu’elle engendre mais aussi parce j’apprécie ce sentiment de domination qu’elle me procure.Je sens sa langue se faufiler dans ma rosette complaisante. Elle a de l’expérience. Très vite, je plane. J’ai l’impression qu’un serpent s’insinue dans mon rectum. C’est un délice, je ferme les yeux, je commence à haleter. Je pars.
Je m’avachis sur le corps voluptueux de ma complice, essoufflée.Sous mes yeux, sa chatte suinte légèrement. Comme sa propriétaire, sa motte est bien soignée. Elle a gardé un joli ticket de métro sur son mont de venus, qui s’arrête juste au-dessus de capuchon du clitoris. En dessous, son aine est soigneusement épilée. Son con est charnu et appétissant comme un abricot. Ses petites lèvres dépassent des grosses, comme si elles avaient été étirées par le poids de sa plaque de soumise.Comme pour moi, son sexe porte les cinq anneaux de soumission. Comme moi, elle n’a pas eu à cœur de les ôter.
Je me penche, et je lèche sa cyprine légèrement salée. Elle ronronne. Je mastique ses petites lèvres. Un gémissement de bonheur répond à mes mordillements. J’enfonce ma tête entre ses cuisses un peu grasses. En m’appuyant sur mes coudes, je glisse ma main gauche entre mes draps. J’y trouve un élégant god, en verre orné de filets de couleur, qui forment des saillies et des protubérances arrondies. Je passe les jambes de ma belle sous mes aisselles, dégageant son anus.Juste à côté de sa rosette, un poil blond oublié me nargue. Pas de pitié, je l’arrache, provoquant un "aie" de douleur. J’étouffe ce petit cri en plaquant mon sexe juteux sur sa bouche. Je pousse le leurre dans son sexe ouvert pour le lubrifier.
Son anus palpite doucement. Je place le gland de verre sur l’étoile bistre, et je l’enfonce avec douceur, pour lui laisser le temps de déguster son enculage. Le passage des petites aspérités provoque à chaque fois un petit râle. C’est bon, il est enfoncé à fond.Je la pistonne de plus en plus vite. Elle râle. Elle attire ma chatte sur sa bouche. Je sens son souffle haletant dans mon vagin. Elle me fait perdre la tête. Je me penche et je lui bouffe la chatte, sans cesser de la défoncer. Je me concentre sur son clitoris, Je l’aspire comme si je voulais le faire exploser. Je pousse le god avec violence dans son anus, elle se venge en me mordant le clito. Je lui rend la même manière. C’est trop, elle part. Et je l’accompagne dans un splendide orgasme partagé.
Je bascule sur le côté. Je me retourne pour l’étreindre. Elle se roule en boule contre moi. Je me colle à elle, en empaumant un sein. Elle murmure.
— C’était bien bon.

Je monte à l’appartement de Maud. Elle m’ouvre, toute en sourire, et me débarrasse de ma bouteille de champagne. Elle s’est coquettement vêtue d’un chandail très large, en laine argentée, avec une ample jupe plissée en moire noire. Je vais lui faire la bise, mais elle tourne la tête, et prend mes lèvres. Je pose la main sur la jupe. Je ne sens aucune épaisseur dessous Pour vérifier, je la trousse, et je caresse sa chair nue, débarrassée de toute culotte. Aucun doute, la belle poule a envie de passer à la casserole.Je la suis dans le salon. Le brunch est déjà prêt sur la table du salon.
Sur une commode, je repère une photo, j’ai déjà vu la même sur le bureau de Monsieur. On y voit Monsieur, et un grand et beau garçon, en tenue de snowboard. Ils sourient ensemble à l’objectif.
— C’est amusant, vous avez la photo de Monsieur et de son fils.
Elle me la prend doucement des mains et la repose sur le meuble.
— Ce n’est pas son fils, mais son frère Olivier.
Elle s’assoit sur le divan, et je me pose à ses côtés. Elle commence son récit.

Je travaillais dans la boite du père de Monsieur, j’avais la charge de collecter les données, et de les présenter de façon statistique. Et d’en faire l’interprétation. Un jour, Monsieur est entré dans mon bureau accompagné d’un beau jeune homme. C’était son frère Olivier, qui revenait des USA, après son master. Avec ma connaissance de la société, je devais le guider pour qu’il s’intègre rapidement. Nous avons travaillé ensemble pendant trois mois. Il apprenait vite.
Alors son père lui a confié une petite structure, pour "faire des coups". Il était très habile, mais il revenait toujours vers moi pour obtenir les chiffres dont il avait besoin pour ses analyses. Il était très agréable, et attentif. Pour lui, je soignais coquettement ma mise. J’étais de plus en plus sous le charme, bien que sans espoir. Il avait un peu plus de vingt-cinq ans, et moi j’allais vers mes quarante. Mais un jour, il est entré dans mon bureau.
— Vous êtes bien élégante, Maud, dans cette jupe en cuir.— Vous êtes sûr, elle ne me serre pas trop.— Non, elle vous moule à la perfection.— Vous êtes trop gentil, Olivier.— Et vous avez mis des bas!— Comment ça ?— Tout à l’heure, à la machine à café, j’ai remarqué le renflement d’une attache sur votre cuisse.— Vous êtes un coquin, fis-je en piquant un fard.— Mais je ne suis pas venu pour vous faire rougir, avez- vous mes renseignements?
Je lui ai tendu une chemise, avec les documents. Il l’a attrapée en saisissant mes doigts.
— Etes-vous disponible samedi soir.— Euh…Oui,— Alors je passe vous prendre, et nous dinons ensemble.
Le diner a été un vrai rêve. Après, il m’a raccompagnée chez moi. Je lui ai proposé un café. Et je ne l’ai pas laissé s’échapper, il est devenu mon amant. Cette première fois a été extraordinaire, et la deuxième aussi. A notre troisième, je suis montée dans son appartement. Il avait allumé un éclairage tamisé. Il était derrière moi, ses bras autour de ma taille. Il m’a murmuré à l’oreille.
— Maud, voulez-vous être fouettée?
J’ai tremblée de tous mes membres et j’ai chuchoté.
— Oui.
Il m’a faite pleurer. Puis, il m’a prise par derrière, c’était la première fois. Au début, j’ai eu très mal, mais d’un coup, je me suis abandonnée. Ça a été un éblouissement. J’ai adoré. Et pendant cinq ans j’ai connu le bonheur d’être la soumise adorée d’un maitre cruel, et attentionné.
Un silence accompagne la fin de son récit.
— Je vais vous montrer quelque chose.
Et sans attendre, elle enfiche une clé USB dans le téléviseur.
La séquence commence avec comme décor, une jolie villa avec un grand parc. Sous un barnum une mariée danse un rock roll endiablé, sur crazy little thing called love de Queen. La camera glisse vers un petit trio, le batteur m’est inconnu, mais je reconnais tout de suite Monsieur à la guitare. Et à la basse, et au chant, c’est Olivier. Le vidéaste centre sur lui, et élargit le plan. Une demoiselle d’honneur s’approche en ondulant des hanches, en rythme. C’est Maud, élégamment habillée d’une belle robe ample, ivoire, orange et jaune. Elle exhibe la naissance de sa poitrine dans un beau décolleté carré, à damner le marié. L’ourlet s’arrête au mollet Et coquetterie suprême, elle a embelli ses hanches avec une ceinture avec un énorme nœud noué à la taille.
Elle se colle au bassiste, presque joue contre joue, près du micro, et entonne le refrain avec lui.Un dernier solo. Le groupe marque une légère pause. Puis Olivier reprend sur un rythme syncopé. Je reconnais le riff, mais impossible de mettre un nom dessus. Elle se penche en même temps que lui sur le micro, Ils reprennent en cœur les paroles de "When the whip comes down". Olivier la laisse chanter, ne l’accompagnant que pour le refrain. La petite assemblée qui danse a-t-elle compris le double sens de leur duo? Un dernier solo de batterie, et ils saluent sous les applaudissements des invités.
Elle semble essoufflée. Sa poitrine se soulève sous l’effet de sa respiration haletante. Ils se fixent l’un l’autre. De sa main droite, elle abaisse le long manche de la basse et fait passer l’instrument dans le dos de son musicien.Elle passe son bras gauche autour de son cou, et le tire à elle. Elle lui roule une galoche d’anthologie. Il lui prend la taille, il la serre à l’étouffer. Ce baiser passionné dure une éternité. Ils se séparent, mais restent les yeux dans les yeux.
Aucun doute, ces deux-là s’aimaient.
Je me tourne vers Maud, elle laisse échapper un gros soupir, une larme perle sous sa paupière gauche. Je lui prends la main, je l’entraine dans sa chambre. Je la déshabille, je l’assois sur le lit et je la bascule sur le côté la tête sur l’oreiller. Je rabats la couette sur elle.
— Maud, je vais vous laisser. Je ne crois pas que je puisse vous donner ce dont vous avez besoin, et je continue.— Deux solitudes ne font pas un amour.— On reste amies alors?— Oui, dormez bien.
Cette nuit, je n’y tiens plus. Je compose le numéro de Monsieur. Je tombe sur le répondeur. En larmes, je laisse ce message.
— Monsieur, s’il vous plait, reprenez-moi, vous pourrez m’écorcher vive avec votre fouet, vous pourrez me renvoyer dans la fosse, mais reprenez moi !
Le répondeur signale la fin de l’enregistrement. Je rappelle.
— Monsieur, s‘il vous plait, s’il vous plait, et je m’écroule en pleurs.
Voilà, c’est fini. Avec Margaux, Maud, et peut-être d’autres inconnues, j’ai rejoint la triste cohorte des soumises en deuil de leurs maitres.
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