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Anne-Laure

Chapitre 2

Divers
Chapitre 8    Quand elle se lève, Anne-laure connaît déjà l’emploi du temps de sa journée. Pour une fois, elle ne peut rester à paresser et rêver au lit ce matin. Et devant les rêves qui lui viennent le matin, elle trouve que ce n’est pas une si mauvaise chose que d’avoir à se lever.     Son cours de gym commence vers 11 heures, et il lui faut partir vers 10heures 30 pour y arriver tranquillement. Elle a prévenu Maria qu’elle ne déjeunerait pas à la villa, elle ira manger en ville avec des amies après le sport.    Elle est de retour en début d’après-midi car toutes ses amies avaient des occupations. La jeune rousse qui pensait passer un moment avec elles, s’est retrouvée une nouvelle fois esseulée. Anne-Laure est de mauvaise humeur.    Il est 15 heures quand on sonne à l’entrée de la propriété. Maria répond et informe la jeune femme que l’entreprise qui est venue construire le bâtiment des vestiaires à côté de la piscine est arrivée. La jeune femme se rappelle que son mari lui en a parlé et étouffe un bâillement. Elle lit un magazine, assise dans un confortable fauteuil. Elle entend le bruit du camion et n’y prête pas attention.    Elle ne tarde pas à se lever et à se promener dans la villa. Alors qu’elle passe devant le bureau de son mari, elle aperçoit à travers la vitre le camion de l’entreprise de construction et des ouvriers. La jeune femme sans trop savoir pourquoi sent son ventre s’emballer. Elle chasse les idées qui lui viennent en tête mais Charlie est là.    <... Toute seule avec des ouvriers... des mains rugueuses, les doigts sales, l’odeur... je sais que tu en frémis d’avance....>    Il lui faut s’enfermer dans sa chambre. Anne-Laure décide de prendre une douche mais à peine déshabillée, au lieu de rentrer dans la salle de bain, regarde son reflet dans la glace. Ses seins lourds sont gonflés et se soulèvent rapidement.    Charlie a raison, les images qui lui sont venues en découvrant les ouvriers, l’ont excitée.    Anne-Laure enfile un débardeur ample sans manche dont l’échancrure est très profonde. En général elle ne met ce haut que sous une veste, mais là rien, elle n’enfile même pas de soutien-gorge. La jeune épouse passe une jupe courte, évasée, gardant la culotte qu’elle porte.    La jeune femme sort sur la terrasse et lentement traverse la pelouse, faisant le tour de la villa. Elle voit le scintillement de l’eau de la piscine et les ouvriers un peu plus loin. Elle s’approche et malgré elle, son c?ur se met à battre plus vite. Elle se rend compte qu’elle est seule et aussitôt des images de viols lui viennent devant les yeux. Charlie en profite.    <...Oui... Vas les exciter, montre-toi....>    Anne-Laure chasse la petite voix, arrivant à hauteur d’un marocain d’une trentaine d’années, au visage grêlé et à la tenue crasseuse. La jeune femme arrive à dire :    - La piscine sera utilisable pendant les travaux ?    Le type avale sa salive et regarde la jeune rousse comme si elle était la plus belle femme qu’il est jamais eu loisir de côtoyer. Ce qui d’ailleurs le cas. Il hoche la tête, la bouche sèche.    - Oui, nous travaillerons plus loin, m’dame.    La belle rousse qui s’est tournée pour regarder les autres décharger des sacs de ciment, se retrouve de trois quarts par rapport à l ’ouvrier. Elle se rend compte soudain qu’il fixe la poitrine qu’il devine nue sous le fin débardeur. Le ventre moite elle articule.    - Je. j’espère que vous ne salirez pas trop.    La jeune rousse sent ses jambes trembler. La voix de Charlie résonne très fort dans sa tête.    <... Montre tes seins !... Montre-lui que tu n’as rien dessous... qu’il pense que tu es venue pour lui montrer...>    Et à ce moment, d’une main tremblante, elle lève son bras, largement, comme pour rajuster ses lunettes de soleil sur ses cheveux. Anne-Laure sait qu’elle permet à l’ouvrier de vérifier que l’absence de soutien gorge sied parfaitement à sa poitrine.    Lentement elle rabaisse le bras. Elle est incapable de parler et sans le regarder, s’éloigne, revenant vers la villa. Ses jambes sont molles mais elle avance comme un automate. Les joues en feu, elle sent le regard de l’ouvrier sur elle, dans son dos. Charlie.    <... Il a bien vu tu sais... ça t’a plu... tu sens comme ta culotte est mouillée...>    Chapitre 9    Le soir, ils sont invités chez des amis. Pour Anne-Laure ce n’est qu’une soirée ennuyeuse de plus.
    Accompagnée de son mari, qui la délaisse bientôt pour parler affaire, Anne-Laure reste près du bar, vêtue d’un ensemble tailleur très classique, une jupe courte, des bas sombres, un débardeur sous la veste.    Un peu au fond de la pièce, il y une très belle blonde, d’à peine vingt ans, la taille fine qui contraste avec une poitrine arrogante. Elle porte une petite jupe noire courte et droite et un débardeur de coton blanc et veste de blazer. Malgré sa tenue très classique et bcbg, la blonde, avec ses longs cheveux et ses formes troublantes jure un peu au milieu de la foule.     C’est son attitude, un peu hautaine et cet éclat malicieux que lancent ses yeux clairs. Tout en elle respire la sensualité, le coté animal. La jeune fille parle avec Sophie, une amie près du bar.    Anne-Laure l’a déjà vue plusieurs fois au club de gym, et elle s’était surprise une fois ou deux à la regarder à la dérobée se changer. La jeune fille portait toujours des tenues minimalistes à la gym, et tous les mâles la draguaient. Ce qui ne semblait pas lui déplaire.    Anne-Laure se rappela alors de Cynthia qui l’avait mise en garde contre la jeune fille, parlant de façon sibylline d’une femme mariée qui était tombée dans la débauche à cause de cette blonde. Anne-Laure n’avait rien cru de cette rumeur, mais elle n’avait jamais pu croiser le regard amusé de la blonde qui l’observait quand elle faisait ses exercices de gymnastique.    Elle fixe Anne-Laure qui vient de rentrer dans la pièce. La belle rousse se promène dans la salle, à la recherche, d’une connaissance, un peu perdue.    Sophie dit à la blonde :    - Tiens, tu as vu cette jeune femme là-bas ? La rousse, oui. Comment la trouves-tu ?     La blonde la regarde alors, avec une moue approbatrice, montrant presque ses dents.     - Oui, je l’ai déjà vue...    A ce moment, les regards des deux jeunes femmes se croisent et sans savoir pourquoi, Anne-Laure rougit mais elle détourne vite les yeux, une amie l’attrapant par le bras. Il lui faut bien cinq minutes pour se dégager de sa conversation assommante.    Pendant ce temps, les deux amies discutent entre elles. Sophie reprend.    - Alors...? Comment la trouves-tu...?    - Superbe - dit-elle - une victime idéale...    - Hum ! Tu vas avoir du mal... Elle est très froide, et c’est pas le genre à tromper son vieux mari. Et encore moins avec une femme....    De nouveau seule, Anne-Laure navigue, esquissant quelques sourires par-ci par-là. Se retournant, elle se rend compte qu’elle se trouve à deux mètres des deux femmes. Faisant semblant de les ignorer, elle se mêle à un groupe, épiant leurs paroles.    - Elle s’appelle Anne-Laure si tu veux essayer...    - Jalouse !...    En entendant son prénom, un frisson saisit la jeune bourgeoise et parcourt sa colonne vertébrale. Elle sent malgré elle, son c?ur accélérer ses battements. Elle reste figée, le souffle un peu court.    - Je suis sûre que c’est une vraie petite cochonne... tu paries avec moi ? Et je t’en ferais profiter le moment venu...    La rousse qui ne les entend plus, les sent sourire. Anne-Laure regarde du coin de l’?il. Elle déglutit avec peine, n’arrivant pas à saisir ce qu’elles se disent.    - J’ai très envie de jouer avec elle...    Et à cet instant Sophie lui murmure quelque chose dans l’oreille. La rousse se rapproche, mais n’arrive pas à saisir ce qui se dit. Elle ferme les yeux, le souffle beaucoup plus court, elle n’entend pas les brouhahas et les rires autour d’elle. La blonde doucement tourne son regard et observe la jeune femme, la détaille, secrètement attirée. Réellement attirée.    Anne-Laure sent ce regard brûlant sur elle, sur sa nuque, dans son dos, et elle se retourne et leur fait face. Les pommettes un peu rouges, droite, un peu altière.    La blonde avance d’un pas.    - Bonsoir. Je m’appelle Florence.    Et elle lui tend la main en la dévisageant intensément. Anne-Laure sursaute comme sortant d’un rêve et bafouille.    - Anne... je... Anne-Laure...    Gênée par le regard insistant, elle doit détourner les yeux. La rousse prend la main tendue, nerveuse.     - Je peux vous poser une question...? Anne-Laure ?    Dit-elle en la regardant étrangement admirative. La rousse répond nerveuse.    - Je. je vous en prie.    Et elle reste à attendre, alors que sa main nerveuse, serre la coupe de champagne qu’elle porte à ses lèvres.    - Est-ce que je ne vous ai pas déjà vu une fois club de gym avenue de La Haie..? Vous étiez je crois avec une de vos amies, Catherine, non ?...    La bourgeoise rougit violemment en repensant à ce qui s’est passé ce jour là, et répond, un peu froide.    - C’est possible..    Alors que des images viennent danser devant ses yeux. Elle se sent observée. La blonde sourit doucement en la dévisageant intensément.    - Oh j’étais sûre que c’était vous. Il y a un mois je crois non ? Revoyez-vous Catherine souvent...?.    De plus en plus gênée par ces questions, se demandant ce qu’elle cherche, la jeune femme murmure.    - Non, nous. n’avons plus l’occasion de nous revoir. Pourquoi ces questions ?    - Pourquoi ? Oh parce que je ne l’ai plus croisée très souvent au club ces temps peut être parce que... quoi... vous devez être au courant...? Non...? - Avec un petit sourire ironique.    La belle rousse se raidit, blême. Devant ses yeux, défilent ces images crues. Catherine, à demi-nue devant ces deux hommes, nus, qui ouvrent de grands yeux, affolée en découvrant Anne-Laure et Cynthia qui viennent d’ouvrir la porte non fermée d’un vestiaire. Elles n’ont jamais abordé cette scène ensuite, mais la belle rousse y pense souvent.    Elle sort de sa transe puis la fixe et murmure en la fixant dans les yeux.    - Que voulez-vous ?    Florence sourit, songeuse en posant discrètement sa main sur les boutons de la veste de tailleur de la rousse.    - Ce que je veux...? Juste parler tranquillement avec vous...    Anne-Laure baisse les yeux, voyant les doigts de cette inconnue sur les boutons, elle les ferme un instant quand la femme joue avec. Le ventre noué elle regarde autour d’elle, personne ne semble les remarquer.    La blonde défait délicatement les boutons, admirant le débardeur qui se dévoile entièrement, tendu par une poitrine arrogante.    - Son mari sait à quels jeux aime jouer Catherine...?     La belle rousse se fige et dans un souffle, murmure un ’ non ’, puis levant les yeux, elle voit son mari qui se dirige vers elles, souriant. La jeune femme ferme les yeux puis fixe Florence, implorante. Elle ne se rend pas compte que sa veste s’est ouverte et laisse apparaître le débardeur ample en satin tendu par sa poitrine. Son mari approche.    La belle blonde lui sourit, amusée et lui prenant doucement la main, elle la retourne vers son mari.    - Je vous ai enlevé votre épouse - dit-elle gentiment - mais je dois avoir votre accord...?    Il sourit.    - Je ne peux rien refuser à une si charmante personne.    Puis se tournant vers son épouse.    - Anne-Laure, il faudra que je te présente un ami. Mais je vous dérange. Je vous laisse donc.    La belle rousse n’a pu esquisser qu’un sourire. Alors qu’il part, la blonde peut deviner le dessin du soutien-gorge de la rousse, qui s’incruste sous le tissu du débardeur. Elle serre ses doigts sur la main fine de la jeune femme, qui peut sentir sa caresse ambiguë. Près d’elles, personne ne regarde.    - Hum... votre mari est très séduisant.    La belle rousse répond un ’ merci ’ poli et automatique. Elle est encore de côté par rapport à la superbe blonde, sentant sa main la toucher, la serrer. Elle n’essaie même pas de l’enlever. Florence fixe les seins d’Anne laure, elle imagine une peau très laiteuse, des seins arrogants très légèrement tombants, des auréoles très larges et très peu marquées, roses. Elle ajoute, ironique :    - Mais vous aussi vous êtes très séduisante. Je vous ai vue plusieurs fois, au club de gym, c’est dommage que vous soyez si pudique... Pas comme Catherine...    A ces mots, Anne-Laure se rappelle la blonde dans les vestiaires, de son regard qui se posait très souvent sur elle.    - Mais je ne vous permets pas...    Alors doucement Florence prend la main de la rousse et la fait se poser son avant-bras.    - Vous avez des yeux verts magnifiques... Ils se voilent si vite quand vous êtes troublée, comme en ce moment...    La belle bourgeoise ouvre la bouche mais aucun mot ne sort. Florence enchaîne avec un petit rire un peu vulgaire.    - C’est de vous rappeler votre amie Catherine qui vous trouble ainsi ou c’est ma présence. Les deux peut être ? Mais je vois que je vous choque ce soir, je vais donc vous laisser retrouver votre gentil mari. J’espère que nous nous reverrons.    Et, avec un certain effort, Anne-Laure s’entend répondre.    - Oui, une autre fois... sûrement...    - Demain soir, au club-bar Palace, venez sans votre mari. Et on pourra se tutoyer...    Florence s’éloigne en laissant la belle rousse, abasourdie par ces derniers mots. Un sentiment de colère monte en elle mais s’apaise bien vite.     La soirée est aussi ennuyeuse qu’elle l’avait prévu et ce n’est que le soir, dans la voiture, alors que son mari la raccompagne qu’elle repense à la proposition à peine voilée que lui a fait la jeune femme. Il est hors de question d’aller à ce club, elle s’en fait la promesse. Son mari à côté d’elle.    - Tu as l’air songeur, mon c?ur, ça ne va pas ?    - Si.. si je t’assure, je suis juste un peu fatiguée.    - Tiens, au fait. Je ne t’ai pas dit, je dois partir demain pour Zurich, mais je serais de retour vendredi...    Anne-Laure étouffe un hoquet de déception, mais déjà son mari continue sur les contacts importants qu’il a noués ce soir. La belle rousse s’enfonce dans son siège, fixant la route qui défile par la vitre. Mais le souvenir du regard de la blonde vient se superposer au paysage. Elle frissonne.    Chapitre 10    Anne-Laure a garé la voiture. Il fait chaud mais elle frissonne en ouvrant la portière. Deux cents mètres à parcourir. Deux cents mètres pour changer d’avis, pour rentrer chez elle. Pour garder la vie normale qu’elle a toujours voulue.    Mais quelques instants plus tard, elle pousse la porte du bar à la mode. Beaucoup de bruit, beaucoup de fumée, beaucoup de monde.    Dans la salle de ce bar, Anne-Laure vient d’entrer. Elle ne voit pas encore Florence au fond de la salle. Il y beaucoup de monde. La belle blonde est vêtue d’un ensemble tailleur.    Florence la voit, la jeune rousse est très belle et appétissante, alors qu’elle entre, elle la détaille de haut en bas étudiant sa tenue. A côté d’elle un homme lui chuchote à l’oreille quelques mots.    La jeune blonde rit en fixant la jeune femme, à ce moment leurs regards se croisent.     Anne-Laure porte une jupe tailleur courte, boutonnée sur l’arrière, et un chemisier blanc sous une veste grise assortie à la jupe.    Elle porte des escarpins à petits talons de cinq cm. Elle croise le regard de Florence et détourne aussitôt les yeux. Elle sait qu’elle ne devrait pas se trouver ici mais ce soir, son mari est absent, et la jeune femme n’a pas envie de passer sa soirée à regarder un téléfilm idiot.    Florence la regarde avancer et elle n’est pas la seule, la plupart des hommes se retournent sur son passage et fixent déjà leurs regards sur ses rondeurs affolantes. Mais Anne-Laure ne se rend compte de rien, elle est déjà un peu perdue dans ses pensées. Une voix lui intime l’ordre de faire demi-tour et de fuir cet endroit mais elle ne semble pas l’entendre.    Alors que la belle rousse vient de s’asseoir près bar dans un endroit un peu plus calme, Florence délaisse son ami et s’approche.    - Bonsoir Madame De St Clair, je suis étonnée de vous voir ici...!    Anne-Laure vient de remarquer dans la glace en face les regards que lui jettent deux hommes à coté d’elle. Un peu troublée, elle sent ses pommettes rougir. Elle n’a pas le temps de se demander ce qui lui arrive que Florence est à ses côtés et l’aborde. La belle bourgeoise répond, bizarrement un peu intimidée.    - Anne-Laure, ne m’appelez pas Madame De St Clair, s’il vous plaît...    Sans aucune gêne la blonde la détaille de bas en haut, puis s’asseyant sur un tabouret près d’elle.    - Comme tu veux.. Anne-Laure... Pourquoi tu es venue ici ?    Anne-Laure sent ses regards et son trouble augmente. Elle se sent gênée mais flattée des regards que lui jette la belle blonde.    - Je suis juste venue passer un moment, sans but particulier.    Florence allume une cigarette, souffle la fumée.    - Ton mari est en voyage ? Il t’a laissé une bonne excuse pour venir ici, ce soir.    Et elle pose sa main sur son avant bras.    - Quelle chaleur ! Tu ne trouves pas ? Non ? Défais donc un bouton de ce chemisier, tu as l’air trop coincée. Tu es venue pour t’amuser.    Anne-Laure sursaute un peu, une bouffée de chaleur lui monte au visage. Après tout, la jeune fille a raison et d’un geste gracieux, elle défait un bouton, laissant le chemisier bailler un peu plus. Serrant sa main sur son avant bras, Florence.     - Bien ! Détend toi - puis la fixant droit dans les yeux, beaucoup plus sérieuse - fais-moi plaisir.. ouvre encore un peu ce chemisier...    - Hein , mais tu es folle. Tu.. tu te rends compte de...    Mais Anne-Laure devant le regard de la jeune fille sent ses joues s’empourprer et n’ose pas bouger, intimidée par cette assurance. Florence, amusée.    - Tu préfères peut être que je demande à ces charmants messieurs derrière toi, qui ne te quittent pas de yeux, de le faire pour toi.    Et elle se rapproche Anne laure, sa bouche près de son oreille.    - Allez ! Dépêche-toi... J’aime pas beaucoup attendre...    Elle dépose un baiser furtif sur sa joue. La belle rousse sent son c?ur s’accélérer. Elle ne sait pas ce qui lui prend quand elle répond, la voix rauque et les mains moites.     - D’acc... d’accord... - puis comme pour elle-même - c’est de la folie... qu’est ce qui me prend...?    Anne-Laure sent soudain que l’attirance répulsion qu’elle éprouve pour Florence, vient de se transformer en quelque chose de beaucoup plus malsain. Et elle défait un autre bouton de son chemisier. Il s’entrouvre, laissant apparaître la peau laiteuse et fragile de la naissance de ses seins.    Florence, sourit.    - Voilà c’est déjà un peu mieux...    Puis l’entraînant par la main.    - Viens... Allons danser un peu...    Et elle la guide vers un coin de la piste. Il y a beaucoup de monde. Anne-Laure se laisse faire, et suit la jeune blonde sur la piste de danse. Intimidée, elle si réservée, la jeune rousse se sent sur un petit nuage, n’osant même, pas lui dire qu’elle n’aime pas danser, et ne danse jamais.    Arrivée là, elle se retourne, passant un bras autour de la taille de la belle rousse et lui dit dans le brouhaha de la pièce.    - Tu veux bien danser... pour moi...    Et elle se recule, la laissant seule, la fixant adossée au mur. Anne-Laure, fascinée par le regard de la jeune blonde, commence à danser seule, tout du moins à essayer, en se déhanchant. Peu à peu, la belle rousse se déride et se laisse guider par le rythme assez lent de la musique. Elle sait que Florence ne la quitte pas des yeux.    Soudain levant la tête, Anne-Laure découvre auprès de la blonde deux hommes qui discutent avec elle en la fixant. Ils sourient, ils sont même ironiques. Anne-Laure se fige. Un frisson lui parcourt la colonne vertébrale. Ils ne la quittent pas des yeux. Florence qui a vu la jeune femme se figer et ses joues s’empourprer, lui sourit gentiment en admirant ses formes. Excitée par la façon dont la jeune femme bouge, elle se rapproche, s’éloignant des deux hommes et devant elle, sans danser, lui fait signe de s’approcher d’un geste.    Anne-Laure s’approche doucement. Malgré elle, son corps continue à suivre la musique de façon sensuelle. Subjuguée par les manières douces mais fermes de la blonde, elle se laisse guider. Arrivée devant elle, Florence pose ses mains sur les hanches de la jeune rousse, qui étouffe un hoquet de stupeur.     Les gens autour leur jettent des regards en coin. La blonde vient très près, collant son corps presque contre celui de la fière bourgeoise. La poitrine opulente de la jeune femme frôle celle encore plus imposante de Florence.    - Défais encore un bouton... Tu es superbe.    La jeune femme sent son c?ur s’accélérer et bafouille, le ventre noué.    - Ohh ! On... on va commencer à voir ma poitrine... non... s’il te plaît.    Mais les mains de la blonde sur ses hanches la font tressaillir et les seins qui se frôlent lui arracheraient presque un gémissement. Jamais la jeune rousse n’a été aussi émue par un simple contact physique.    Florence la fixe droit dans les yeux, puis ses mains lâchent les hanches de la jeune femme. Et alors que cette dernière reste immobile, ne sachant plus comment réagir, elle défait d’elle-même le bouton qui aggrave le décolleté. Elle laisse ses doigts frôler le cou délicat de la jeune femme, jouant un peu avec le collier de perles.    - Embrasse-moi...    Anne-Laure sent son ventre gémir tellement elle est rouge de honte, ses jambes deviennent molles sous les sensations qui la gagnent. Elle est très excitée, sa culotte est à tordre. Elle murmure, affolée et frémissante.    - Pas... pas devant tout le monde... j’ai honte...    Elle sent son chemisier s’ouvrir d’avantage et découvrir un peu plus sa poitrine, et la dentelle blanche de ses bonnets.    Florence retire ses mains et la fixe, le regard un peu dur et ironique.    - Embrasse-moi... Tu peux encore partir...    De son coté, la blonde ouvre sa veste et laisse apparaître le débardeur moulant. Anne-Laure écarquille les yeux. Les gros seins pointent arrogants sous le tissu. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Des regards excités les fixent. Anne-laure n’arrive pas à croire que la jeune blonde se promène ainsi, aussi obscène et indécente.    Le regard Anne laure se porte instinctivement vers la fière poitrine de la blonde, sur ce corps mince et troublant. Les narines frémissantes, les yeux fixés sur la jeune blonde pour ne pas voir les gens autour, elle s’approche et tend sa bouche.    Florence, avec sadisme, la laisse quelques secondes comme cela et avant que la rousse ne se recule, approche son visage, posant ses lèvres sur les siennes. Anne-Laure sent sa poitrine s’écraser contre les seins libres de la blonde. C’est un baiser court, presque chaste.    Anne-Laure entend un commentaire insultant derrière elle mais Florence semble ne pas l’entendre. Elle reste contre elle, caressant du bout de ses doigts la joue brûlante de la rousse, descendant dans son cou, plus bas, vers la naissance de ses seins, la fixant sans dire un mot. La belle bourgeoise sort du sentiment de honte dans lequel l’a plongé l’attente du baiser, et sent les doigts parcourir sa peau fragile.    Florence sourit devant les joues toutes rouges. Ses doigts arrivent à la naissance de ses gros seins, effleurent son soutien gorge. Elle lui sourit.     - Tu as de très beaux seins.    La belle bourgeoise s’abandonne contre la jeune femme et sent sa main descendre doucement vers sa poitrine et s’insinuer entre les pans de son chemisier. Sa respiration s’accélère. Lentement Florence ouvre les pans de son chemisier et dénude un peu plus sa poitrine, la rendant légèrement impudique. Puis d’une voix faussement ingénue.    - Ca t’ennuierais beaucoup si je défaisais encore un bouton ?    - Arrête... pas ici... je t’en prie... j’ai honte...    Elle regarde autour d’elle et voit des hommes qui les observent, hilares, lui font des signes. Amusée par cette réponse, Florence la prend par la main et l’entraîne à l’entrée du passage qui mène aux toilettes. Il y a un peu de passage. Elle la regarde dans les yeux.    - Fais-le ici, alors...    Elle la pousse contre le mur, tournant le dos à la salle, que seule Anne-Laure peut voir. Il ne reste que deux boutons attachés à son chemisier. Florence pose sa main sur sa hanche et descend un peu, caressant, effleurant le galbe de ses fesses superbes qui tendent le tissu léger de la jupe.    Anne-Laure ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Le sang afflue à ses tempes, lui donnant l’impression que sa tête va éclater. Elle plisse les yeux et baisse la tête. Ses mains remontent doucement et se posent sur le bouton suivant de son chemisier. Elle le défait en poussant un petit gémissement qui la fait rougir. Les pans s’ouvrent davantage et laissent apparaître son soutien gorge.     La blonde lui sourit, ses yeux rivés sur ce soutien-gorge tendu par cette poitrine opulente et sans lui demander son avis, elle défait le dernier bouton. Le chemisier rentré dans sa jupe ne s’ouvre pas complètement, bâille mais la blonde, lentement, tire sur les pans.    Anne-Laure frissonne et ferme les yeux pour ne plus voir les visages des hommes qui les regardent. Florence, devant elle, la protège de leurs regards, mais imparfaitement. Elle tire sur les pans suffisamment pour que le chemisier baille, dévoilant son ventre nu et la quasi-totalité du soutien-gorge. Joueuse, elle s’approche.    - Tu es parfaite... Sors ta langue.    La belle rousse montre son soutien-gorge en dentelle noire ajourée. Un modèle à balconnets qui fait pigeonner ses seins, comme pour les offrir. La belle bourgeoise retrouve un semblant de lucidité.    - Florence... non... tu ne vas quand même pas me demander de me déshabiller ici... En pleine boite...    Mais la blonde fait celle qui n’a pas entendu, et pose ses mains de chaque côté de ses hanches, collant son ventre contre le sien, son souffle dans son cou.    - Mhmm ! Tu sens bon...    Les yeux fermés, la belle rousse sors sa langue, conquise par les manières exigeantes de Florence et s’abandonne aux désirs de cette dernière. Doucement, la blonde pose ses lèvres sur celles de la rousse et sort sa langue qui se mêle à la sienne. Ses mains glissent à l’arrière de sa jupe et caressent doucement les fesses de la jeune femme. Puis, elle se recule un peu, le souffle court pour la fixer.    Anne-Laure est affolée, elle ne sait plus ce qu’elle fait.     - Je t’en prie... qu’est ce que tu fais... non ! pas devant tout le monde... j’ai honte...    Pourtant elle s’abandonne davantage et cambrée, avance son ventre vers la blonde. Florence prend sa main et la pose sur son épaule, sur la bretelle du débardeur, l’autre sur ses hanches. Puis, contre elle ses doigts viennent ensuite jouer avec l’attache du soutien gorge et descendent vers sa poitrine à demi nue, effleurant du bout des doigts la peau sensible. Elle la sent frémir.    Devant elle, à moitié déshabillée dans cette boite, la poitrine offerte dans son soutien-gorge qui comprime et remonte ses seins. Anne-Laure sent les mains sur elle, son pouls s’accélère.    Maintenant les deux mains de la blonde sont sur sa poitrine, elles descendent sous le tissu puis en conque, soupèse les seins lourds, légèrement. Puis à l’oreille.     - On te regarde, hein ? Ca te plaît... avoue...    Anne-Laure sent sa poitrine gonfler et ses tétons durcir dans les bonnets du soutien-gorge. Elle se risque à caresser doucement l’épaule de la blonde et sa hanche. Honteuse de sa passivité.    Soudain, l’homme de tout à l’heure arrive et vient à coté de Florence en riant.    - Ne te gêne pas flo...    Cette dernière regarde Anne-Laure dans les yeux, se reculant un peu, lui offrant la poitrine de la rousse qu’elle caresse de plus en plus.    La belle bourgeoise jette un regard vers la salle et voit des regards sur elle. Elle baisse le regard et n’ose avouer que tout cela la fait mouiller comme une folle. Florence s’est reculée, et tout le monde peut voir le soutien-gorge découvert maintenant. Elle fixe la rousse, le regard soudain plus dur. Elle lisse sa jupe puis allume une nouvelle cigarette.    Gênée d’être ainsi offre aussi impudiquement, Anne-Laure détourne le regard.    - Oh, mais elle est timide...     Florence, amusée.    - Regarde sa tenue, tu la crois pudique...?    Elle les regarde s’enlacer et discuter d’elle comme s’il s’agissait d’un objet dans une vitrine. La fière rousse a honte de cela et se sent humiliée, mais elle n’a jamais autant mouillé sa culotte.    A Florence qui lui demande.    - Des gros seins, c’est cela qui te plaît, hein ?    - Je dois avouer qu’ils sont très excitants, comme les tiens, petite pute...    Puis se tournant vers Anne-Laure.    - Je suis gentille ce soir, je vais te donner le choix, c’est jupe ou soutien gorge... décide-toi ou tu peux partir.    Ils ne la quittent pas du regard, évaluant ses formes. Anne-Laure sent son c?ur s’arrêter de battre. Un violent frisson la saisit. Ses mains tremblent et elle ne se reconnaît plus quand elle passe une main dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Elle fait passer les bretelles par les manches du chemisier et se retrouve seins nus sous le tissu fin du chemisier.    L’homme vient devant Anne-Laure. Il fait un clin d’?il à Florence et s’approche de la rousse, il prend les mains de la rousse qui se recule et doucement les passe dans son dos. Florence, plus loin.    - Reste bien comme cela.    Puis il pose une main sur les pans du chemisier que la jeune épouse a refermé et murmure.    - Tu sais ce que je vais faire, là ?    La jeune rousse secoue la tête, trop d’émotions passent dans sa tête pour qu’elle puisse articuler une réponse. Elle murmure, le ventre trempé.    - Non... non... je vous en prie... s’il vous plaît.    Les deux sourient, alors que lentement l’homme ouvre le chemisier bien en grand, dévoilant les seins laiteux. Il la sent se raidir. Anne-Laure, toute rouge a fermé les yeux, elle entend la respiration rauque de l’homme devant elle. L’inconnu, les yeux brillants, fixe la poitrine.    Les mains dans le dos, ainsi cambrée la poitrine de la rousse ressort encore plus. Les doigts de l’homme se posent sur un mamelon. Elle pousse un hoquet.    - Ton c?ur bat très vite petite chérie...    Les seins de la jeune femme sont gonflés et ses tétons bien durs et dressés. Sa poitrine lui fait mal tellement elle est tendue et lourde. Anne-Laure ferme les yeux pour ne pas croiser le regard de l’homme devant elle. Elle en oublierait presque Florence.    Les doigts rugueux du type explorent sa peau, jouent avec ses tétons durs. Puis il fait glisser le chemisier sur ses épaules. Florence qui s’est approchée, la regarde à demi nue, le souffle court. Elle s’avance et la fixe droit dans les yeux, refermant le chemisier fin sur la poitrine voluptueuse.    - Tu as l’air d’une vraie pute comme ça.. Rhabille-toi un peu.!    Anne-Laure panique et les joues rouges, humiliée par la réflexion et le visage hilare de l’homme, reboutonne une attache à hauteur de ses seins. Florence sans plus attendre la prend par la main. Les pans assez ouverts, dévoilent à chaque mouvement son nombril et son ventre.    Les pointes dressées se dessinent très bien sous le tissu, qui avec la chaleur est devenu beaucoup trop transparent.    Alors qu’elle l’entraîne malgré elle vers une des salles annexes où se trouvent une vingtaine de personnes, des hommes, jeunes pour la plupart.    Elle se retourne.    - On va aller au milieu, il y a plus de monde... allez ! Dépêche-toi petite gouine.. Ca t’excite de te montrer comme ça...    La jeune femme comme dans un cauchemar la suit docilement et se retrouve sur la piste avec elle. Anne-Laure ne sait plus ce qui se passe, elle a conscience de la présence des hommes autour d’elle, de leur dévoiler une partie de ses seins nus. Les joues rouges de honte, prête à s’effondrer, subjuguée par le plaisir intense qui la gagne, la jeune bourgeoise se laisse faire.    Florence se colle devant elle, collant son débardeur contre le chemisier de la jeune femme.    - Allez dis-moi que tu aimes te montrer...    Et ses mains remontent vers ses seins, les empaumant. La jeune rousse, elle si pudique et réservée, avoue, une boule lui obstruant la gorge.    - Oui... oui... je... j’aime me montrer à toi... oh, mon Dieu, que j’ai honte...    Et malgré elle, la jeune rousse bombe sa poitrine pour lui présenter de manière impudique. Elle a si honte d’elle. Les yeux de Florence pétillent de plaisir. La jeune femme se sent plus les regards des gens autour d’elle    - Dis le plus fort...    Et elle se recule d’un mètre face à elle, laissant les autres admirer sa poitrine impudique. Et la jeune femme, sans plus de dignité, le ventre lourd avoue à voix haute pour être entendue par-dessus le bruit de la musique techno.    - Oui... j’aime me montrer ainsi... Je... je suis à toi...     La jeune femme sait ce qu’elle dit et ce qu’elle fait. Elle ne souhaite plus que retrouver les mains de la blonde sur elle qui l’excitent et la troublent au point d’en perdre toute pudeur.    Florence, se rapproche et pose sa main sur le c?ur de la jeune femme qui bat à toute vitesse.    - Tu es très excitée dis-moi.    Et elle pose son autre main avec assurance sur la hanche de la jeune bourgeoise, et les yeux brillants, la bouche près de l’oreille de la jeune rousse, la voix sourde.    - Bien...vas-y ma chérie.... excite moi...! Ouvre-moi ce chemisier... montre-moi tes gros nichons...J’ai vu que tu tordais du cul comme une femelle en chaleur quand Ahmed les touchait.    La respiration oppressée, le sang affluant aux tempes, Anne-Laure défait le bouton de son chemisier, qui s’ouvre largement face à la jeune femme. Dessous les seins lourds et laiteux pointent, arrogants, les tétons durs, érigés, obscènes.    Anne-Laure ne peut qu’étouffer un frisson de honte en voyant le chemisier bâiller.    - Tu as vraiment une très grosse paire ma chérie... Moi aussi, on est deux belles salopes tu sais...    La rousse étouffe un hoquet.    - Allons ! Il faut pas rougir. Allez, danse et cambre-toi bien...! Montre-les...    Le ventre en feu, la jeune rousse s’exécute, se cambrant un peu, sentant le tissu de sa jupe se tendre sur ses fesses et remonter un peu devant sur les cuisses. Le chemisier ouvert devant Florence, la fière bourgeoise attend en se trémoussant de façon surréaliste, les pointes de ses seins durcies par la honte et l’excitation.     La jeune fille la regarde sans rien dire. Ce silence devenant oppressant, un peu honteuse Anne-Laure lève les yeux et croise son regard qui descend jusqu’à ses pointes érigées, un sourire ironique aux lèvres. Cela lui fait l’effet d’une douche froide et sa tête lui tourne sous l’effet de l’humiliation.    - Oui.. C’est bien comme ça.. allez ouvre ta bouche et sors-moi ta langue pour un bon gros baiser....    - Nonn... je t’en prie... je.. non..     La jeune fille se rapproche et redressant légèrement la rousse, laissant ses doigts jouer avec les boutons ouverts du chemisier.    - Allons... Dès que tu seras rentrée chez toi, tu te masturberas comme une folle devant ta glace. Avoue que tu aimes le faire en te regardant... Hein ? A défaut d’être vue...    - Je....ne...non..je...    Florence la regarde droit dans les yeux, ses doigts effleurent la peau satinée de la jeune femme, caresse ses seins et soudain, saisissant les pointes offertes de la rousse, elle les étire, arrachant un hoquet autant de douleur que de surprise à cette dernière.    - La vérité... sinon je continue..    La voix hachée, les yeux dans ceux de la jeune fille, les joues rouges.    - Oui... je.. Quelquefois.... Aie..! Ohhh !... non... je.. oui...    - Tu vois, c’est mieux...j’étais sure que tu étais une grosse branleuse...     La bouche de Florence se rapproche de l’oreille de la jeune femme, sa poitrine venant s’aplatir sur le torse de la rousse. A voix basse.    - Tu aimes être vue... Non..! Je sais que tu aimes... Et je suis sûre que tu bronzes seins nus à la plage, non ?    - Je....non..suis très...pudique - dit elle en sentant le regard ironique de la jeune femme qui la détaille.    - Pudique... oui, bien sûr. Avec ton gentil mari à coté... Mais seule, tu l’enlèves hein ?    Et comme Anne-Laure ne répond pas, la jeune fille pose ses mains sur les hanches de la jeune femme, sur la ceinture de sa jupe, sous le chemisier ouvert.    - Tu dois aimer être à poil à la plage..? Cochonne comme tu es, ça doit drôlement t’exciter...    Anne-Laure sent ses joues s’embraser à ces paroles et ferme les yeux. La belle blonde en profite pour se coller contre elle. La jeune femme n’imagine pas ce que peuvent penser les gens en les voyant ainsi enlacées. Son c?ur bat à toute vitesse    Florence qui vient de poser ses mains sur les fesses de la rousse, lui murmure à l’oreille.    - Tu es tellement cochonne, que sur la plage, tu dois t’imaginer des choses, non ? Même avec ton mari à coté. C’est ça qui te fait mouiller comme une folle.    - Oui.. je non.. je t’en prie... arrête.    Mais Florence fait celle qui n’a pas entendu et continue.    - Allez, je sais que ça te fait mouiller de montrer tes seins... Tu enlèves le haut quand il y a beaucoup de monde, non ?    Anne-Laure hoquette en fermant les yeux, sentant les mains de la jeune fille frôler ses fesses de bas en haut. Elle répète dans un souffle, très excitée.    - ...Oui... quand il... ohhh !... quand il y a beaucoup de monde...    - Et le bas ? Tu dois l’enlever aussi le bas...    - Oh ! Arrête ! ... le bas, non...    Florence entend la respiration de plus en plus rapide de la jeune rousse et continue.    - Mais si !... quand tu te mets de la crème... tu l’écartes un peu ton petit maillot, hein ?    Anne-Laure tremble comme une feuille, elle ouvre la bouche mais des images viennent danser devant ses yeux, des images où elle est sur une plage bondée en train de baisser son maillot lentement.    - Allez, je sais que ça t’excite qu’on te raconte des obscénités...    La belle blonde sourit et levant les yeux aperçoit un groupe de jeunes qui les fixent. Ses mains se font plus pressantes sur les fesses de la rousse.    - Tu sais qu’on nous regarde ? Ca te plaît, avoue...    Anne-Laure ouvre la bouche mais ne peut plus parler. Il lui semble que les gens les regardent avec des regards étranges mais la jeune rousse ne comprend plus rien, les images se succèdent comme au ralenti, les voix, les gestes, tout est trop fort, le bruit assourdissant.    Les mains de Florence la ramènent à la réalité. Cette dernière la regarde étrangement.    - Tu tremble comme une feuille... Non...! Ne me dis pas que tu as joui !    Florence a prononcé la fin de la phrase volontairement très fort. La rousse bafouille, morte de honte en découvrant deux jeunes d’une vingtaine d’années qui dansent à coté, qui la dévisagent avec un mélange de mépris et d’envie. La belle blonde, ravie de l’effet qu’elle vient de produire continue sur le même ton.    - C’est toujours pareil avec toi. Il suffit que tu montres tes gros nichons pour mouiller comme une folle...    Les deux jeunes la regardent maintenant avec beaucoup plus d’insistance. Ils se sont presque arrêtés de danser. Anne-Laure, les tempes bourdonnantes, referme dans un sursaut de fierté son chemisier mais avec un geste trop brusque. Elle découvre avec horreur leurs visages s’éclairer d’un air lubrique et complice. La voix hachée.    - Je t’en prie.. Allons... allons-nous en d’ici... j’ai tellement honte.    Florence la dévisage en souriant.    - Mais c’est justement ce qui te plaît ! Et c’est tellement commode pour toi que je te demande de te montrer. Tu fais non de la tête, mais tu ne peux pas t’empêcher de mouiller ta culotte en t’exhibant.    Anne-Laure étouffe un hoquet. Elle devrait répondre mais que dire. Ses dénégations ne serviront à rien, elle sait déjà que Florence a raison et pour la première fois elle découvre ses envies les plus cachées. La jeune blonde pose ses mains sur la taille de la rousse et d’une voix fausse.    - Elle est beaucoup mouillée ta culotte, non ? Je suis sûre que tu pourrais jouir rien qu’en ouvrant les cuisses... Allez, ma chérie, je sais que tu voudrais faire comme Catherine...    Et comme la belle bourgeoise la regarde sans comprendre, la bouche ouverte. Florence enchaîne    - Oui... tu vas avec ces deux jeunes dans les toilettes... Je suis sûre qu’ils auront plein d’idées pour toi...    Anne-Laure pâlît, se demandant si la jeune fille est sérieuse. Mais comme elle voit Florence esquisser un pas vers les deux jeunes, elle ne peut s’empêcher de la retenir par le bras.    - Non ! Arrête...    La jeune fille se retourne et la fixe.    - Alors rentre chez toi avant de changer d’avis, petite allumeuse...    Anne-Laure la regarde, et sans un mot, tourne les talons, traversant la salle, comme dans un brouillard, ne sentant pas les mains qui frôlent sa jupe quand elle fend la foule. Et c’est presque en courant qu’elle sort de la boite.    (à suivre)...
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