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L'année des méduses

Chapitre 4

Hétéro
Après ce délicieux réveil, Chris et moi venons de faire un brin de toilette. Elle sort de la salle alors je m’essuie encore. En revenant dans le séjour, je la vois à m’attendre :
— César, j’ai pris l’habitude de prendre mon petit-déjeuner au bar.— Alors dans ce cas, permettez-moi de vous inviter !— Ce n’est pas nécessaire.— J’insiste ! Et c’est pour vous remercier de m’avoir hébergé.— C’était simplement par politesse. Et peut-être un peu plus, je vous l’accorde... Mais j’accepte l’invitation puisque vous y tenez.
Je prends de quoi payer et nous sortons sur la terrasse.
— J’y pense soudain. Je ne vous ai pas remercié pour votre fellation !— Ce n’est... César ! Mmmh.
Je l’ai attrapée par la taille et l’ai collée contre moi pour l’embrasser à pleine bouche. Chris est surprise mais elle a du répondant. Néanmoins le baiser ne dure pas car des voix un peu plus loin la font se dégager. Ma quinqua regarde autour d’elle avec anxiété mais le vacancier s’éloigne de nous et non le contraire.
— Vraiment, César. Nous sommes en public. Venez calmer votre appétit d’une autre manière, me dit-elle en s’éloignant.
Je la rattrape en deux longues enjambées et passe ma main à sa taille :
— Ce n’est qu’un baiser et ma main à votre taille. Ici ou ailleurs, personne ne s’en offusquera.— Je sais... Mais je craignais que vous vous montriez un peu trop émotif.— Voir, être vue. Ce sont des jeux amusants. C’est d’ailleurs pour ça que nous allons sur cette partie de la plage.
Chris ne répond rien. Elle hésite à mettre un peu de distance entre nous mais n’en fait rien.
— Vous savez. Le petit-déjeuner au bar est mon petit rituel d’accoutumance.— D’adaptation au naturisme ?— Oui. La première journée je n’ai osé sortir. Le propriétaire, qui avait vu à mon arrivée que j’étais non pratiquante, est passé me voir. Il a pris soin de venir habillé pour ne pas me choquer. Il m’a rappelé les règles de ce genre de camping avec politesse mais fermeté. Comme il voyait que je n’avais rien d’une perverse, il m’a laissé jusqu’au lendemain matin pour me lancer. Il m’a conseillé de faire ma première sortie tôt le matin pour prendre le pain, des viennoiseries. Ou même le petit-déjeuner, si je me sentais assez à l’aise.— Et vous avez fait quoi ?— J’ai mis le réveil tôt et je suis sortie dès l’ouverture du bar. Il n’y avait personne de visible dans les allées. Le chemin m’a permis de me décontracter.
Nous arrivons en vue du bar comme dans le récit de Chris.
— Je suis arrivée stressée d’être nue devant un homme, autre que mon mari ou un médecin. Jean-François est subitement apparu, sortant d’une réserve. Il ne m’est pas apparu nu mais vêtu d’un tablier. J’ai cru qu’il portait dessous le short qu’on lui voit souvent. Mais quand il s’est tourné pour déposer ce qu’il portait, j’ai vu qu’il était nu sous le tablier. J’ai été affreusement gênée mais la cocasserie de l’accoutrement m’a fait sourire.— Et après j’ai joué de charme et d’humour pour terminer de vous déstresser, termine Jeff de derrière son bar. Bonjour Christine-Anne. Bonjour César. Comment allez-vous ?— Très bien, merci.— Bien. Et vous-même ? demande Chris déstabilisée par cette intervention soudaine.— Tout va pour le mieux. Alors je suppose que ce sera deux petits-déjeuners ? Et une baguette ?— Oui, s’il vous plait. Ça fera combien ?— 12 Euros.— Voilà, dis-je en tendant deux billets.
Jeff me rend rapidement la monnaie et s’en va chercher la baguette. Effectivement, il est cul nu sous son tablier. Je suppose que c’est pour lui éviter des désagréments et pour nous des poils sur les croissants.
— Allons nous asseoir. Jean-François va nous apporter cela.
Chris se dirige sans hésiter vers une table légèrement à l’écart. De là, on n’est pas caché mais pas exposé non plus. On peut voir les gens passer et ceux-ci peuvent nous apercevoir aussi. Je comprends qu’elle ait choisi cet emplacement, celui qu’elle doit prendre depuis le début.
— Et c’est Jeff qui vous a incité à prendre une collation ici ?— Non, il en était à me féliciter et à m’encourager quand j’ai subitement décidé de me bousculer en restant là. Nue et à la vue de tous.— Quand vous vous décidez, vous ne faites pas semblant.— Je suis une passionnée, sous mes airs posés. En amour comme dans le reste, si je m’engage, c’est totalement.
Je l’ai remarqué depuis hier. Elle peut être longue à démarrer mais une fois bien chaude c’est mirifique. Chris me cite d’autres exemples de sa vie, ses yeux brillent quand elle me raconte tel ou tel événement. Pourtant son phrasé est toujours aussi recherché et son corps garde une certaine retenue.
— Je vois. Je le sentais un peu... Si je peux me permettre : c’est pour ça que vous avez choisi ce lieu ?
Chris ne comprend pas trop ma question. Je lui fais remarquer qu’elle a choisi ce lieu pour vivre son fantasme, ce qu’elle admet du bout des lèvres. Mais, de mon point de vue, il n’était pas nécessaire d’aller chez les naturistes, ni même dans ce coin de plage libertin. Elle me rappelle que le topless n’est plus vraiment à la mode. L’avantage de ce camping c’est qu’elle ne pouvait se défiler, sans quoi elle aurait hésité et n’aurait pas franchi le cap. C’est vrai mais pour moi, il lui aurait suffi d’un maillot sexy pour faire tourner les têtes. Ma quinqua n’est pas d’accord avec moi, elle se trouve vieille et peu intéressante. Je lui rappelle l’intérêt que je lui porte mais pour elle, l’endroit de notre rencontre fausse le jeu de séduction.
— Vous êtes une belle femme Chris. Demandons son avis à Jeff...— Non ! souffle ma quinqua.
Le propriétaire arrive avec un plateau bien rempli. Il en pose un bout sur notre petite table et nous sert nos petits-déjeuners : café, jus d’orange, croissants... Jeff s’apprête à repartir mais je le retiens :
— Dites, Jeff. Chris n’est pas d’accord avec moi...— César. Ce sujet n’intéresse sûrement pas Jean-François, dit-elle en n’osant regarder le propriétaire.— Mais si. Et je trouve qu’il est très bien placé pour donner son avis.
Jeff attend sagement, tenant son plateau contre son ventre. Il se demande ce que je lui veux et semble pressé de retourner à son travail.
— Jeff, vous qui voyez passer des femmes de tous âges dans le plus simple appareil. Vous serez d’accord avec pour dire que Chris est une très belle femme, non ? Elle se croit vieille et peu attirante.— Christine-Anne, je suis navré de vous contredire mais je pense que votre jeune ami a raison, s’empresse-t-il de répondre, tout de même un peu gêné.— Mon dieu ! Me voilà entourée de vilains flatteurs, glousse Chris en rougissant. Vous le pensez vraiment ?
Nous acquiesçons d’un hochement de tête. Jeff est avenant avec la clientèle mais je lui fais sans doute franchir une ligne rouge qu’il se garde de transgresser en temps normal. Néanmoins je profite de sa présence encore une fois :
— Par contre, Chris, je pense qu’il faudrait que votre look soit un peu plus raccord avec votre beauté. Vous paraissez dix ans de moins nue mais habillée vous en faites dix de plus.— Je dois avouer que je suis d’accord avec César. Mais vous êtes toujours très élégante et très jolie.— Merci, Jean-François, vous êtes galant homme. Nous ne vous embêtons plus, lui dit Chris les yeux levés au ciel.
Elle me coupe l’herbe sous le pied. En même temps j’ai un peu abusé de Jeff. Il nous laisse en nous demandant de bien vouloir ramener tout au bar, une fois terminé. Je fanfaronne même si Chris n’admet pas ce compliment. Nous l’avons vu nue tous les deux, tout homme a le jugement faussé dans ce cas, de son point de vue. Je lui dis qu’elle a tort. Même habillée elle est magnifique, quoi que son look ne lui rende pas justice. J’aimerais bien voir ce que cela donnerait avec un look plus jeune et sexy, voire aussi une nouvelle coiffure :
— Au moins pour le temps qu’il vous reste ici, vous pourriez être un peu plus cette Chris du film ou sa mère Claude.
Je la sens tout à coup pensive. Je voudrais bien avancer d’autres arguments mais je n’ai pas les mots. Je ne veux pas la changer définitivement, ce n’est certainement pas son souhait ; elle est venue vivre une parenthèse et ça doit rester ainsi. Ma belle quinqua repose sa tasse de café et me regarde en grignotant son croissant. Ses yeux pétillent et elle a un petit sourire.
— Vous le pensez vraiment ? Je veux dire que je fais dix ans de moins ?— Oui. Nue, parfaitement.— Vous savez c’est mon style. Celui que j’ai toujours porté. J’aime la douceur des foulards en soie, j’ai horreur des pantalons qui emprisonnent mes jambes.— Je ne saurais vous dire ce qu’il faut... Je ne pourrais que donner un avis.
Chris se tait à nouveau pour terminer son petit-déjeuner. Nous finissons par nous lever et ramener tasses et verres au bar. Sur le chemin vers la location, je laisse Chris à ses réflexions. De mon côté, je m’inquiète pour ma voiture. Je crains une mauvaise nouvelle : celle d’un surcoût de dernière minute. Déjà que je vais devoir me serrer la ceinture pour quelques semaines...
— César.— Oui, Chris ?— Pensez-vous qu’il soit possible de changer de coiffure temporairement ?— Je n’en sais rien. Probablement qu’une bonne coiffeuse devrait vous faire un truc bien.
A nouveau un silence, nous entrons dans sa location. J’en profite pour vérifier que je n’ai pas d’appel du garage : rien de ce côté. Ma quinqua me demande pour ma voiture. Je lui dis ce qu’il en est.
— Bien, j’espère que ça ira pour vous. En attendant, acceptez-vous de m’accompagner ce matin ?— Où ça ?— Coiffeur et boutique, puisque je dois opérer un changement de style, me dit-elle comme si c’était ma faute.
En même temps, elle affiche un large sourire et parait très détendue.
— Parfait. Préparons-nous et allons-y.
Chris s’en va se brosser les dents puis retourne dans la chambre pour s’habiller. De mon côté, mon doigt me sert de brosse à dent avec le dentifrice de ma quinqua. Mes affaires sont dans la chambre, j’entre donc pour m’habiller rapidement : t-shirt et short de bain. Je m’installe sur le lit pour regarder Chris qui est déjà en lingerie. Cette dernière est très basique et sage.
— Chris, ne pensez-vous pas qu’un renouvellement de lingerie serait nécessaire ?— Personne ne la verra... Mais c’est vrai que je me sentirais plus dans le personnage si je changeais le tout.
J’espère la voir les abandonner pour enfiler ses vêtements sans rien dessous mais Chris ne fait rien de tel. Elle met une jupe relativement longue et un chemisier qu’elle boutonne jusqu’en haut. Dans le séjour, elle prend une seconde pour se coiffer puis enfile son serre-tête. Ca me parait bien inutile, alors je m’approche dans son dos et pose mes doigts sur l’objet disgracieux. Chris veut m’empêcher de lui enlever en attrapant mes mains. Je me penche et lui embrasse sensuellement le cou. Ma quinqua pousse un gémissement.
— Chris, nous allons au coiffeur. Ceci ne vous sera plus utile.— Oh, oui, c’est vrai, César. Mmmmh.
Elle retire ses mains et je retire le serre-tête pour le poser sur la table. Mes lèvres étant très bien où elles sont, je poursuis mes baisers dans le cou de ma quinqua. Mes mains reviennent vers elle pour se poser sur ses hanches. Elles remontent lentement pour empoigner ses seins. Chris bouge, lance son postérieur en arrière, pressant mon sexe entre nous. Elle ondule langoureusement du bassin ; je m’échauffe rapidement. Moi qui voulais la troubler, me voilà pris à un drôle de piège. Je la basculerais bien à plat ventre sur la table mais je crains que ses résolutions ne s’envolent ensuite.
A regret, je m’écarte de ma partenaire qui reste un instant suspendue, les yeux fermés. Revenue sur terre, Chris ouvre la porte et sort, son sac à la main. Je la suis dehors et elle me demande de fermer à clé. Alors que je donne un tour de clé, je sens des mains venir par-derrière sur mon ventre. Elles descendent sur mon sexe que la finesse de mon short de bain permet d’en apprécier tous les contours et la dureté. Mais ça ne dure pas, un employé habillé passe en voiturette. Je me retourne vers Chris dont je remarque l’air satisfait.
— Nous voilà à égalité, me dit-elle en lorgnant mon érection.
Je comprends ce qu’elle a fait en remarquant ses seins pointer à travers le soutien-gorge et le chemisier. Chris peut être joueuse ou meneuse quand elle veut. Je décide de l’embrasser à pleine bouche. Cette fois, elle est assez dans l’ambiance pour ne pas rompre le baiser quand l’employé repasse. Nous rompons le baiser et finissons par monter en voiture pour quitter le camping.
* * *


En quelques minutes nous sommes dans la station balnéaire, Chris se gare près de l’église et nous allons à pied vers la rue commerçante. Je lui tiendrais bien la main ou même la taille mais je ne la sens prête à ça. Ma quinqua choisit un salon plutôt chic et classique. Chris me surprend en demandant à la patronne que je passe aussi sous les ciseaux. Je veux refuser mais elle insiste ; je cède en demandant juste un épointage.
— J’ai besoin de rajeunir ma coupe, entends-je Chris expliquer. Quelque chose qui me permette de revenir à une coupe classique.— Je vois. Une coupe pour la journée et une pour les soirées, comprend sa coiffeuse. Vous voulez une teinture ?— Oh, surtout pas !— En même temps votre gris est assez brillant. Ça sera dommage de le cacher...
Je suis content que Chris garde ses cheveux gris et noirs. Ça lui donne un côté mature assumé qui me plait. Nous passons au shampooing puis à la coupe. Pour moi, c’est rapide mais quand je regarde le résultat c’est beaucoup plus court que prévu. J’ai été trop accaparé par Chris et sa nouvelle coupe ; je n’ai pas fait attention à la mienne.
— C’est bien mieux ainsi, César. Cela fait plus chic, me dit Chris.
Après quelques instants à me regarder, je trouve le résultat moins surfeur et plus adulte, plus raccord avec l’élégance de Chris. Je me reconcentre sur ma quinqua pour voir que la coiffeuse est en train de fignoler. La coupe reste un peu sage à mon goût ; même si dans la nuque c’est bien plus court. La femme coiffe Chris qui semble satisfaite du résultat. Puis elle lui explique comment pimper sa coupe pour un look plus jeune et sexy. La coiffeuse manipule les cheveux de ma quinqua et leur met de la cire pour qu’ils tiennent. Cela leur donne un côté décoiffé plutôt sympa et la mèche relevée ouvre le visage de ma belle quinqua.
— On reste comme cela ?— Qu’en dites-vous, César ?— Les deux vous vont beaucoup mieux !— Oui. C’est vrai. Je vais rester avec cette coupe, dit Chris en se regardant de près.
Je veux payer ma coupe mais elle me retorque que comme c’est elle qui a voulu que j’y passe, c’est elle qui paye ! Ses yeux me lancent des éclairs ; je n’ose même pas essayer de la faire changer d’avis. Nous ressortons du salon et Chris me prend la main. Je suis surpris et ravi de son évolution. Nous descendons la rue à la recherche d’une vitrine qui l’inspire.
— Celui-là ? propose-je en montrant un premier magasin.— Oh, mais c’est pour les gamines ! s’offusque-t-elle.
C’est la première fois que je l’entends avoir un langage si familier. Les deux suivants ne trouvent pas grâce à ses yeux. Le quatrième est le bon, plus grand avec plus de choix, ma quinqua peut se raccrocher à quelques modèles classiques présents en vitrine. C’est aussi un endroit plus chic et moins branché dans lequel elle sera plus à l’aise. Ce n’est pas prohibitif comme du luxe mais pour mes moyens d’étudiant, c’est inatteignable. Chris choisit quelques chemisiers et jupes ; je toussote pour lui ouvrir les yeux.
— Oui. Je suis là pour autre chose. Mais quoi ?— Vous avez besoin d’aide ? nous propose une vendeuse.— Oui, il me faudrait quelque chose de plus..., de moins...— D’un peu sexy tout en restant élégant, tente-je.— C’est ça, confirme Chris.— Pour une femme dans la quarantaine comme vous. Je pense que nous pourrions essayer ceci.
La jeune femme lui tend un jean mais Chris lui explique son point de vue. Ma quinqua est aux anges qu’on la prenne pour une quadra. La vendeuse décroche dans le portant suivant une robe légère que Chris regarde avec suspicion. Néanmoins elle la prend pour l’essayer. Contente d’accrocher une cliente, la vendeuse lui propose deux autres robes que Chris prend sans sourciller.
— Puis-je les essayer ?— Bien sûr, madame. Les cabines sont de ce côté.— Merci. J’ai vu que vous aviez un rayon homme. Pourriez-vous trouver quelque chose de plus élégant pour ce jeune homme ? Quelque chose de jeune, d’estival mais élégant.— Chris !— Je suis élégante d’après ce que vous et Jean-François avez dit. Donc j’aimerais que le jeune homme qui m’accompagne le soit aussi.
A son regard autoritaire, je n’ai plus qu’à suivre le mouvement. Chris me laisse avec la vendeuse pour aller vers la lingerie. Si elle change du tout au tout, je peux aussi faire un effort. La vendeuse est toute contente de nous refourguer plein de trucs. Elle me choisit un pantalon blanc, un bermuda bleu, deux polos. En voyant mes sandales, elle se précipite presque pour me mettre dans les mains des mocassins en cuir bleu marine.
— Avec ces slippers, ça sera bien mieux.
Je me sens con. Surtout quand elle me pousse vers les cabines. Au passage, nous voyons Chris un peu perdue devant la lingerie. La vendeuse, qui ne se sent plus, vient en aide à ma quinqua.
— Vous hésitez ?— Je cherche un bas, indique Chris en montrant un joli soutien-gorge.— Oui, très joli ce bleu pétrole. Alors pour les culottes...
La vendeuse opte pour une culotte mais qui semble assez échancrée.
— Mmmmmh, ça devrait aller, réfléchit Chris à voix haute.
Nous nous dirigeons vers les cabines alors qu’une cliente demande un renseignement à la vendeuse. Une fois devant les trois rideaux, une idée me vient en tête. Je double Chris et vais ouvrir la cabine la plus à gauche.
— Chris, je vous en prie.— Merci, César, me dit-elle en entrant. Mais que faites-vous ?— C’est la cabine pour handicapés, dis-je en entrant avec elle. Elle est bien assez grande pour nous deux. Ce ne serait pas juste pour les autres clients que nous en occupions deux.— Que va-t-on passer si on s’aperçoit que nous sommes à deux ici ?— Que j’ai de la chance d’avoir au bras une si jolie et élégante femme.
Chris apprécie le compliment mais elle est partie pour m’expulser de la cabine. Seulement, la vendeuse fait son apparition au loin et, prise de panique, Chris referme vivement le rideau sur nous. Je commence à me déshabiller sous les yeux médusés et intéressés de Chris. Finalement, elle trouve des avantages à ma présence et choisit de se déshabiller aussi. Pendant un instant nous sommes nus l’un face à l’autre. Chris veut essayer la nouvelle lingerie. Je l’admire et valide l’effet d’un début d’érection.
— Je suppose que le résultat est probant, constate ma quinqua.— Madame, est-ce que tout va bien ? demande la vendeuse.— Oui, la lingerie est validée, répond Chris.— Monsieur ? Et pour vous ?
Si je réponds, elle n’aura plus de doute sur notre relation. J’interroge ma belle mature du regard :
— Je valide aussi !— Oh ?! Euh, bien. Je suis disponible en cas de besoin...
Chris sourit du malaise de la vendeuse. Elle prend la première robe choisie par l’employée pour l’essayer.
— Vous devriez vous habiller. Je vais ouvrir pour faire quelque pas avec cette robe, m’avertit Chris.
Je mets rapidement le pantalon et un polo ; Chris prenant le temps d’ajuster sa robe. Elle ouvre en grand le rideau et sort dans l’allée des cabines. Je reste à la regarder déambuler dans sa robe. Laquelle lui offre un décolleté important mais pas inapproprié. La coupe est fluide et plutôt près du corps ce qui met en valeur ses courbes. Le bas s’arrête juste au-dessus des genoux. C’est très joli mais j’estime qu’elle peut aller plus loin.
— Ne soyez pas timide. Sortez de là, me dit-elle.
Je sors à mon tour et me vois en grand dans la glace qui est au fond. Entre la coupe et ça, je ne suis plus moi-même. En même temps il y a une évolution qui ne me déplait pas : moins adolescent et plus adulte.
— César, vous êtes très bien.— Merci, Chris. Vous êtes splendide.
Ma quinqua ne dit rien et retourne dans la cabine. Je la suis et ferme le rideau, sous les yeux éberlués de la vendeuse. Chris enlève la robe et enfile la suivante.
— C’est court...
En effet, si le haut monte près du cou, le bas est très court. Ce n’est pas ras la touffe mais je suppose que pour Chris c’est tout comme.
— Quelles jambes !
Je vois le geste à la parole et fais glisser ma main sur la cuisse de Chris. Je remonte même sous la robe alors que ma quinqua ferme les yeux en savourant la caresse. Mais elle m’empêche d’atteindre sa culotte en me repoussant. Je me change aussi pour mettre le bermuda et l’autre polo, je mets aussi les slippers qui se trouvent être très confortables. Nous sortons et refaisons quelques pas devant la glace. Chris ne semble pas si mal à l’aise que je l’aurais cru. La vendeuse hoche la tête, plus pour nous vendre tout ça que par réelle approbation. Chris retourne dans la cabine et je la suis bien que je n’aie plus rien à essayer.
Une fois à l’intérieur, Chris essaye la dernière robe. Si le bas descend à mi-cuisse ; le haut est devenu très symbolique. Deux fines bretelles retiennent la robe juste assez haut pour cacher les seins tout en offrant une vue sur le sillon entre ceux-ci. Ce serait incendiaire sans le soutien-gorge. Mais je ne me vois pas inciter Chris à l’enlever. Néanmoins je ne peux m’empêcher de baver d’envie. Ce qu’elle remarque aussitôt en levant un sourcil.
— Allons voir cela, dit-elle en sortant de la cabine.
Je ne peux que suivre pour admirer le déhanché parfait de ma mature, ses cuisses souples, son ventre quasiment plat, ses bras dénudés. Et surtout, je bande pour ce décolleté.
— Je ne suis pas certaine que ce soit acceptable.— Moi, je dirais que si, lui réponds-je.— César, vous êtes un homme. Une femme vêtue d’un sac vous excite, me retorque sèchement Chris.
Je suis peiné de cette remarque, Chris s’en rend compte et me pose une main affectueuse sur ma joue et un baiser rapide sur mes lèvres. Elle se tourne vers la vendeuse et lui demande son avis.
— Eh bien, je suis assez d’accord avec votre... ami. De plus je pense que votre poitrine supporterait bien cette robe sans soutien.— Sans soutien-gorge ? César ! Mon dieu !— Chris, vos atouts ont encore une magnifique tenue. Je pense qu’ils peuvent le faire.— Décidément tout le monde est ligué contre moi !— Vous pouvez toujours faire l’essai ici. Si vous n’êtes pas à l’aise vous pourrez porter un soutien-gorge ou ne pas prendre la robe, propose la vendeuse.
Ne pas la prendre semble déplaire à ma quinqua qui ne cesse de se mirer dans le miroir. Elle renifle de frustration et rentre dans la cabine, sans moi. Elle en sort après une trentaine de secondes : sans soutien-gorge ! L’effet est saisissant et affriolant. Dans mon bermuda j’ai une belle érection que je cache avec difficulté. Les seins de ma partenaire sont assez fermes et leur galbe est assez naturel pour que la robe épouse idéalement la moindre rondeur.
— Effectivement, c’est renversant... Peut-être plus adapté pour des soirées festives que pour la journée.— La fête c’est quand on veut, lui lance-je.— Non, plus à mon âge. Mais peut-être que pour un moment encore... Allez, je prends tout !
C’est limite si la vendeuse ne saute pas de joie. Je comprends que Chris veut aussi acheter mes fringues. Je la regarde mais je sens que je ne peux la faire changer d’avis.
— Merci. Mais je vous invite à déjeuner !
Ce séjour imprévu va me ruiner. En même temps, je suis triste qu’il se termine aujourd’hui. Chris accepte mon invitation d’un baiser sur la joue. Elle retourne dans la cabine où je la suis. Là, elle me fait face et m’embrasse beaucoup plus sensuellement. Ma main vient immédiatement se coller à son sein, le décolleté me permet d’aller le caresser directement. Chris gémit et se laisse aller à poser les doigts sur la braguette de mon bermuda.
— Je vois que cette robe vous a fait de l’effet.— C’est vous qui me faites de l’effet, réponds-je en sortant l’autre sein pour aller le téter.
Ma main libre se faufile sous la robe pour m’apercevoir qu’elle a aussi enlevé sa culotte.
— Je ne sais ce qu’il m’a pris de faire cette folie, soupire Chris alors que mon index effleure ses lèvres.
Elle est humide ma quinqua. Je suis pris d’un petit coup de folie, moi aussi. Je laisse ses lèvres orphelines des miennes et son sein à l’air pour m’agenouiller devant elle. Je retrousse la robe à sa taille et colle ma bouche sur son sexe. Chris étouffe tant bien que mal un râle mêlant plaisir et honte. Sa main tente mollement de repousser mon visage de sa vulve. Elle abandonne quand ma langue vient titiller son clitoris.Ma quinqua geint en silence mais les frissons de sa peau me font dire qu’elle prend son pied. Je suis un habitué des lieux "prévus" pour le libertinage. Je n’ai jamais rien fait de tel dans un lieu public, ça me stresse un peu mais c’est excitant aussi. Je baiserais bien Chris mais je crains que ce ne soit trop pour elle et pour la discrétion nécessaire à nos ébats.
— Madame, monsieur ? Vous avez besoin d’autre chose ? demande la vendeuse sûrement plus focalisée sur sa vente que notre activité.— Euh... On Euh... On peut mettre certains de nos achats ?— Bien sûr madame. Vous me donnerez les étiquettes à la caisse...
Soudain le rideau s’entrouvre et une main pénètre dans la cabine avec une paire de ciseaux.
— Vous me ramènerez les ciseaux...— Merci...
Chris prend maladroitement la paire de ciseaux et le rideau se referme. Je devrais m’arrêter pour éviter de nous faire attraper. J’esquisse à peine un retrait que ma quinqua me plaque contre sa vulve. Bien vite je me rends compte qu’elle est sur le point de jouir. Et, deux secondes plus tard, je la sens avoir son orgasme. A part de petits jets de mouille que je prends soin de boire ; la seule manifestation de son plaisir est sa respiration plus intense et profonde.
Je finis par me relever en me demandant si je ne suis pas allé trop loin. Va-t-elle m’en vouloir bien qu’elle ait cédé facilement ? Non, au vu du roulage de pelle qu’elle m’offre. Sa main revient se plaquer sur ma braguette qu’elle se décide à ouvrir. Elle extirpe mon sexe de là et le masturbe fermement. Je gémis tout en contrôle. Je repousse ma quinqua mais, après une courte hésitation, elle s’accroupit devant moi. Chris me lèche un gland déjà très sensible. Elle entame une fellation rapide et profonde. Je ferme les yeux et profite de l’instant.
— Madame, monsieur ?
C’est qu’elle insiste cette vendeuse. En même temps, elle commence sûrement à se poser des questions.
— Oui. Tout est trop joli. On a du mal à se décider, mens-je.— Bien...
Ça sent la suspicion. Néanmoins, je l’entends s’éloigner. Pendant ce temps Chris a cessé les va-et-vient de ses lèvres autour de ma hampe sans pour autant sortir mon sexe de sa bouche. Le calme revenu, elle reprend son œuvre avec d’autant plus de frénésie. Je cherche à contrôler mes manifestations de plaisir, le mutisme s’imposant complètement. Mais soudain je suis pris au dépourvu par ma jouissance. Un frisson m’envahit et je pose ma main sur la tête de Chris.Au même moment, le premier jet de sperme jaillit de mon méat. Ma quinqua ne se retire pas ; au contraire ses lèvres restent bien scellées autour de ma hampe. Je sens ses doigts se crisper à chaque nouvelle giclée. Lorsque la source se tarit, Chris se retire enfin. Mon sexe ne parait pas avoir joui, pourtant c’est bien le cas. J’aide ma quinqua à se redresser et l’embrasse avec passion.
— Je n’ai pas eu le temps de vous prévenir, lui chuchote-je.— Ça n’aurait rien changé. En le faisant, je savais que cela devait se terminer ainsi...
Effectivement, où aurais-je éjaculé sinon ? Je comprends sa brève hésitation.
— C’est assez déroutant comme sensation, m’avoue Chris. Mais dépêchons-nous de nous habiller.
Elle a raison, j’attrape les ciseaux et coupe les étiquettes de ce que je porte. Ma partenaire retire la robe. Elle préfère opter pour la première essayée, plus couvrante, dont elle coupe l’étiquette. Dès qu’elle l’enfile, j’ouvre le rideau pour montrer que nous avons fini. Nous ramassons rapidement nos affaires et nous dirigeons vers la caisse.
La vendeuse nous y attend alors que Chris marche nerveusement derrière moi, craignant peut-être des regards ou des remarques. A côté de la caisse se trouve un présentoir avec des lunettes de soleil. Ma quinqua lorgne dessus et essaye deux modèles avant d’en choisir un avec des verres assez grands. Pendant ce temps, la vendeuse me donne un sac pour y ranger nos anciennes affaires. J’y mets en premier mes sandales puis mon short de bain et mon t-shirt. Enfin la jupe et le chemisier de Chris dans lequel je sens que quelque chose est caché. Elle n’est pas cleptomane, des fois ?
Comme la vendeuse semble retrouver tous les articles qu’elle nous a fourgués, ce n’est pas ça. Chris paye nonchalamment ; je suis un peu gêné d’être entretenu, ou quasiment. Une fois dehors, Chris se fige et met rapidement ses nouvelles lunettes.
— Ça ne va pas ? Vous regrettez ?— Non, j’ai aimé mais... vous avez rouvert le rideau avant que je remette des sous-vêtements, me murmure Chris.
* * *


Chris est nue sous sa robe et c’est ma faute. Dans la précipitation, elle a enfilé sa robe pour se couvrir au plus vite. Mais j’ai ouvert le rideau avant qu’elle ne puisse enfiler son ancienne lingerie. Son ancienne culotte en main., elle a juste eu le réflexe de la cacher dans son chemisier et d’y ajouter discrètement son soutien-gorge. Nous marchons dans la rue commerçante et je la sens en stress. Je lui propose de retourner à la voiture pour y déposer nos sacs. Là, elle devrait pouvoir au moins remettre sa culotte à l’abri de son habitacle.
Néanmoins, le chemin vers son véhicule la détend petit à petit. Avec la coiffure, les lunettes et la robe j’ai l’impression qu’elle se sent protégée, dissimulée. Heureusement qu’elle a pris la robe la moins courte. Même une brise ne soulève pas assez celle-ci pour dévoiler l’intimité de ma quinqua.
Arrivés à la voiture, nous chargeons les sacs dans le coffre. Je vois ma belle mature regarder celui qui contient ses sous-vêtements. Se sent-elle assez à l’aise pour rester ainsi ? Je l’espère, la possibilité de glisser ma main sous sa robe pour atteindre un sein ou une fesse me plait énormément. Mais elle plonge la main dans le sac et en ressort sa culotte. Chris jette un œil alentour, personne de visiblement intéressé par nous ; elle se décale sur le côté de sa berline et enfile rapidement sa lingerie. Le bas de ses fesses se dévoile une fraction de seconde sans que cela paraisse la gêner.
— Bien, et si nous allions prendre ce déjeuner ?— Il est un peu tôt. Je serais très fier de me promener avec vous à mon bras, Chris.— Je vous accorde cette promenade. Allons du côté de la mer, je veux la voir.
J’offre mon bras sur lequel Chris pose une main délicate. Nous prenons la direction de la mer. Après quelques minutes nous marchons tous deux sur la digue surplombant la plage. Là, des vacanciers profitent du soleil de septembre. Ma quinqua se fait plus intime, plus proche de moi. Elle est presque collée à mon bras. C’est une balade tout à fait romantique que j’ai envie de marquer d’un baiser. Je m’arrête et me tourne vers Chris. Je me penche et l’embrasse avec passion. J’ai la sensation qu’elle espérait ce baiser. Je me sens même pousser des ailes en laissant ma main glisser sur son cul. Et ma quinqua ne bronche pas, elle se presse même plus fort contre moi.
Nous finissons par rompre ce baiser pour prendre le chemin des restaurants. Chris est tout contre moi, son bras serrant ma taille et sa tête sur mon épaule. De mon côté, ma main n’a pas quitté son postérieur. Après quelques hésitations, nous optons pour une terrasse d’une brasserie qui offre une belle vue sur la plage. Surtout, les tarifs sont raisonnables pour mes moyens. Nous commandons au serveur qui jette des coups d’œil dans le décolleté de ma quinqua. Celle-ci s’en rend compte en tournant son regard, caché par ses lunettes, vers lui. Le mec devient rouge de honte et regarde ensuite droit devant lui.
— Chris, vous avez de plus en plus d’admirateurs, la complimente-je.— Quelques regards, ce n’est pas désagréable. Mais là, il dépassait les limites de la bienséance.
J’ai bien compris comment elle fonctionne. Elle peut se lâcher à condition que personne ne le sache et d’y aller à son rythme. C’était bien la raison de ce large chapeau sur la plage ou encore de ces grandes lunettes de soleil. Et sous ses airs distingués, un peu hautaine, ma quinqua est bien plus sensible et passionnée qu’il n’y paraît. Je vais être triste de quitter une telle partenaire. J’ai bien envie de poursuivre avec elle encore quelques heures. Peut-être nous pourrions retourner dans sa location et y passer un après-midi torride, ou à la plage d’hier si ça la tente. Le serveur nous amène nos plats, le regard bien plus discipliné. J’attends qu’il reparte et me lance :
— Chris.— Oui, César ?— Je voudrais passer le temps qui nous reste ensemble.
Mon ton tout en confidence doit lui mettre la puce à l’oreille. Chris pose ses couverts et croise les doigts sous son menton en me souriant.
— Et comment souhaitez-vous que nous le passions ?— De la manière dont nous le passons depuis hier. Et pour ce faire, nous pourrions rentrer à votre location et nous y enfermer quelques heures. Ou bien retourner sur la plage où nous nous sommes trouvés.— C’est un programme auquel je songeais aussi. Mais avec ce beau temps, je trouve dommage de rester cloîtrer ; même si l’activité que vous proposez me paraît très plaisante...
Ma quinqua me susurre ça avec un zeste de sensualité. En lisant entre les lignes, je devine qu’elle est prête à "baiser" sur la plage, ou du moins que l’idée la tente. Je ne sais pas si on ira jusque-là mais je suis partant !
— Vous avez raison, Chris. Il faut aller sur la plage...
Mon clin d’œil la fait rougir comme une pivoine. Elle n’en reprend pas moins son repas, et moi le mien. Nous terminons et payons, enfin moi. Chris m’attend devant la terrasse en regardant les vacanciers de la plage. Quand je suis près d’elle, elle se tourne vers moi et m’embrasse à pleine bouche. J’en suis presque gêné de faire cela devant les convives du restaurant. Mais je succombe à l’élan de passion de ma quinqua préférée.
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